La liberté d'entreprendre, c'est d'abord le créneau-pilote et le faisceau conducteur du libéralisme.
Elle est l'assurance d'une promotion sociale, ainsi en est-il dans l'exemple américain. Ainsi, le socialisme et le communisme sont des obstacles à la liberté d'entreprise et donc, par conséquent, contraires au libéralisme.
Le libéralisme est indissociable de la démocratie.
Car seule, la démocratie garantit les droits individuels en matière de hiérarchie sociale.
-> Existe t-il un libéralisme social ?Effectivement, il y a eu et il y a un libéralisme de "gauche".
Au début du XXe siècle, en France, Jean Jaurès se présentait comme l'ardent défenseur des acquis de la Révolution et pionnier d'un socialisme réformateur, en rupture avec le socialisme traditionnel.
Ce "socio-libéralisme" défend la liberté individuelle et s'est exprimé notamment pendant l'affaire Dreyfus.
Les ouvriers libéraux vont jusqu'à affirmer, entre autres, que le socialisme est au bout de la démocratie.
-> Pour un usage raisonné de l'État :D'une manière générale, et c'est commun à tous les libéralismes, l'État est responsable de ce qui "bloque".
En cas de crise économique, il y a lutte entre les divers groupes sociaux et le consensus minimal, fondement de toute démocratie moderne, peut s'effondrer.
L'État doit alors agir, et seulement dans ces circonstances, sur une catégorie sociale déterminée.
Ainsi, les Libéraux pensent que la démocratie doit avant tout reposer sur un consensus social où les pouvoirs sont partagés et où l'État reste un élément neutre et impartial.
Sinon, le système dérive vers le totalitarisme.