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 L'Antisemitisme....produit de l'imagination

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MessageSujet: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty5/2/2010, 23:01

Rappel du premier message :

"Kill jews !!" - Appels à exterminer les juifs, à ne pas voter pour un juif..

Par Marc Lev.

Sur


aschkel.info et lessakele









Ce titre semblerait provenir d'une autre période, d'un historique plus qu'honteux, d'un passé que l'on aurait plutôt tendance à taire, de déclarations publiques ne correspondant nullement au 21e siècle et pourtant...

Si je désirais détailler quelque peu ce climat je ne m'arrêterais pas aux pays où l'extrémisme est de rigueur, aux mouvements terroristes connus et parfois reconnus, à des limites géographiques bien définies, ainsi...

Le slogan "kill jews" provient de New-York , du centre ville de celle-là ( entre la 6e et la 9e avenue) où des dizaines de petits papiers portant cet appel étaient jetés...

L'appel à exterminer des juifs a été lancé sous forme de tracts dans les rues de Sudak ( Ukraine) afin d'activer la population locale vers un nouveau génocide...

La définition donnée du sionisme comme "extrémisme considérant les autres comme inférieurs" nous parvient directement du maire de Malmo ( Suède) alors que les juifs commenceraient à quitter cette ville...

La situation mondiale semble par trop être emplie d'effluves de déjà-vu, de crises internationales, de chômage grandissant, de difficultés de vie journalière et réagit définitivement comme il l'a déjà fait par le passé : recherchant sa "tête de turc"...le juif !

Prenons d'autres exemples par trop réels et actuels ...Ainsi, voilà la nouvelle blague que l'on peut trouver sur des sachets de sucre distribués dans des cafés dans le nord de l'Italie ( à Scandiano ) : "qui a gagné la course entre l'Allemagne et les juifs ? L'Allemagne car elle a brulé des juifs sur la ligne de départ"...

Ainsi quelle ne fut pas la stupeur de Dalia Falcon propriétaire d'un restaurant juif à Myrtle Beach ( Caroline du Sud) lorsque celle-ci a découvert des croix gammées ainsi que des sigles du KKK collés sur la porte de son restaurant...

Ainsi que dire d'une déclaration publique d'un homme politique en France n'hésitant pas à faire savoir "qu'il ne voterait pas en faveur d'un membre juif du parti socialiste" ?..

Sciemment je ne m'étalerais pas plus sur les dizaines d'exemples de ce type que l'on peut désormais trouver sur la surface du globe: de la Hollande aux U.S.A, de l'Italie à l'Iran, de l'Afghanistan à...

L'International s'est à nouveau gavé de portraits stéréotypés anti-juifs, anti-israéliens dans lesquels il parait totalement se complaire jusqu'à en oublier par exemple que :

Un véritable génocide est perpétré actuellement à Gaza contre la population chrétienne par le Hamas obligeant à cacher tout insigne religieux ( croix...), les femmes non musulmanes à se couvrir le visage sous peine de jet d'acide...

Que la Somalie ( et ça n'est pas le seul état dans ce cas spécifique, loin s'en faut !) voit des morts et des blessés non juifs s'ajouter jour après jours à une liste déjà longue et ce par le fait de tirs d'insurgés islamistes ( groupes Shebab et Hezb al-Islam)...

Que dans la République iranienne de Ahmadinejad les manifestations pro-gouvernementales existent malgré tout encore aujourd'hui et qu'elles s'accompagnent de slogans tels que : " mort à Israël, mort à l'Amérique "!..

L'O.N.U qui pourrait ( devrait ?) agir à travers des envois de troupes internationales préfère laisser les choses comme elles sont, ne pas s'immiscer....Ainsi Ban Ki-Moon a réaffirmé récemment qu'il n'y aurait pas de déploiement de Casques bleus en Somalie ( pour exemple...) tant que la paix ne serait pas établie...N'oublions pas qu'une guerre civile sévit en Somalie depuis 1991 !..

Plutôt que de réagir face aux extrêmes, aux extrémismes qui à nouveau usent les diverses sociétés et états de l'intérieur, les populations continuent leur cheminement trop heureuses d'avoir trouver le responsable de tous leurs maux : le juif, Israël, le judaïsme...

Faut-il revenir à une période pas si lointaine où le juif était jugé et condamné comme responsable des diverses épidemies pour qu'enfin le monde commence à réagir ?

A chaque continent son ennemi commun qui a pour nom l'extrémisme qui n'admet aucune différence, ouverture, aucune autre religion, société différente de ses propres principes...Il serait peut-être temps que le monde se réveille et s'unisse, enfin pour des lendemains qui n'entacheront pas le genre humain !!
Des appels à « tuer les juifs » balancés dans les rues de New York Par Karlomann du groupe VERITE
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Ungern




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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 03:56

Une petite remarque,la Belgique n'a pas expulsés des juifs mais des apatrides .
Il se fait que dans les apatrides il y avait beaucoup de juifs,mais ce n'était pas une mesure anti juive ,et faisait partie non de décisions de circonstances,mais de procédure prévue longtemps à l'avance en cas de guerre .
La Belgique ,c'est pas la France,et il n'y a pas eu un Pétain qui a retiré la nationalité française à des juifs pourtant naturalisés .

Cette petite précision me semble "utile" à faire ...

Par ailleurs,il n'y a eu qu'un seul camp d'internement (et pas de concentration),et c'était un camp 100 % allemands.
Il n'y a pas eu comme en France des camps de concentration sans allemand (c'était le cas en France dans la zone non occupée ...).

Faut savoir balayer devant sa porte,même si parfois il faut utiliser un chasse neige .
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Biloulou

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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 07:51

Et toc ! Razz
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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 12:21

Ungern a écrit:
Une petite remarque,la Belgique n'a pas expulsés des juifs mais des apatrides .
Il se fait que dans les apatrides il y avait beaucoup de juifs,mais ce n'était pas une mesure anti juive ,et faisait partie non de décisions de circonstances,mais de procédure prévue longtemps à l'avance en cas de guerre .
La Belgique ,c'est pas la France,et il n'y a pas eu un Pétain qui a retiré la nationalité française à des juifs pourtant naturalisés .

Cette petite précision me semble "utile" à faire ...

Par ailleurs,il n'y a eu qu'un seul camp d'internement (et pas de concentration),et c'était un camp 100 % allemands.
Il n'y a pas eu comme en France des camps de concentration sans allemand (c'était le cas en France dans la zone non occupée ...).

Faut savoir balayer devant sa porte,même si parfois il faut utiliser un chasse neige .

Silence Ungern ! ... et respect !
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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 13:41

Ungern a écrit:
Une petite remarque,la Belgique n'a pas expulsés des juifs mais des apatrides .
Il se fait que dans les apatrides il y avait beaucoup de juifs,mais ce n'était pas une mesure anti juive ,et faisait partie non de décisions de circonstances,mais de procédure prévue longtemps à l'avance en cas de guerre .
La Belgique ,c'est pas la France,et il n'y a pas eu un Pétain qui a retiré la nationalité française à des juifs pourtant naturalisés .

Cette petite précision me semble "utile" à faire ...

Par ailleurs,il n'y a eu qu'un seul camp d'internement (et pas de concentration),et c'était un camp 100 % allemands.
Il n'y a pas eu comme en France des camps de concentration sans allemand (c'était le cas en France dans la zone non occupée ...).

Faut savoir balayer devant sa porte,même si parfois il faut utiliser un chasse neige .

monsieur ungern n'a pas su balayer devant sa porte et cela luyi tombe dessus!

parfois monsieur ungern aurait mieux fait de se taire!

la vérité est tout autre de ce qu'il nous a dit sur la responsabilité des autorités belges de la déportations des juifs belges!

la vérité ce trouve dans l'article ci-dessous!

coco!

Dans les coulisses de la politique belge

Déportation et génocide des Juifs de Belgique, des complicités belges sont reconnues



Le 17 février 2005, la complicité d’autorités belges dans la répression antisémite et la déportation des Juifs de Belgique vers le camp d’extermination d’Auschwitz a enfin été reconnue officiellement. C’est le bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean, Philippe Moureaux (PS), qui a fait ce pas essentiel et historique.

Philippe Moureaux, bourgmestre de la commune bruxelloise de Molenbeek-Saint-Jean et président de la fédération bruxelloise du Parti socialiste (PS) a présenté à ses concitoyens Juifs ses excuses, celles du collège des bourgmestres et échevins et celle du personnel communal pour les fautes commises par des fonctionnaires communaux lors de la mise en oeuvre de la politique antisémite imposée par les nazis durant la dernière guerre.

C’est la première fois qu’un homme politique de l’importance de Philippe Moureaux reconnaît officiellement la responsabilité de fonctionnaires belges dans le processus antisémite nazi ayant mené à l’assassinat de la moitié de la Communauté juive de Belgique.

Lors d’un discours tenu devant d’anciens enfants juifs cachés, d’anciens prisonniers politiques, des rescapés des camps, des résistants armés et des enfants des écoles communales à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire de la libération des camps nazis ce 17 février, Philippe Moureaux a exhibé avec beaucoup d’émotion deux anciens documents officiels fripés et jaunis par le temps, prouvant la collaboration d'un Bourgmestre faisant fonction qui informait l'occupant via le fichier des Juifs de la commune. Des documents signés et datés par ce haut fonctionnaire.

Le premier document ordonne à tous les Juifs de se faire identifier à la commune. Il s’agissait de permettre aux fonctionnaires communaux obéissants de constituer la partie molenbeekoise du fichier des Juifs de Belgique. On sait que ce fichier a été remis à la Gestapo, permettant ainsi aux allemands de procéder avec “efficacité” aux rafles anti-juives de l’automne 1942.

Le second document est du même acabit. Il ordonne aux Juifs de se faire connaître, de porter l’étoile jaune et de faire marquer leurs cartes d’identités d’un signe indiquant leur origine ethnique.


Philippe Moureaux a présenté humblement ces excuses pour ce qu’il a décrit comme une forme de collaboration empreinte de lâcheté. L’assistance a fortement et longuement applaudit ces paroles.

Marcel Zalc, co-président de l’Association pour la restitution (APR) a tenu à remercier Monsieur Moureaux. Il lui a indiqué que c’est la première fois qu’il entend de telles paroles dans la bouche d’un homme politique belge.

Visiblement très ému, Marcel Zalc, lui-même enfant juif caché durant la guerre a déclaré :

“Il s’agit d’un événement colossal. Dès ce soir, plus rien ne sera comme avant. C’est une reconnaissance qui nous bouleverse et nous fait un bien fou. Un bien que ceux qui n’ont pas eu à se cacher du simple fait qu’ils existent ne peuvent peut-être pas comprendre.

La révélation de M. Moureaux a fait l'effet d'une bombe sur l’assistance; elle a été portée par une conviction très forte. Philippe Moureaux a ainsi rendu hommage à la vérité, à la souffrance et à la dignité des victimes de l’antisémitisme d’extrême droite, qu’il s’agisse des victimes juives assassinées ou des rescapés.

Ces excuses restituent avec une grande clarté l’ obligation de reconnaître après plusieurs décennies, que nonobstant le fait qu'il y a eu
des actes de résistances au sein de certaines maisons communales, de nombreuses administrations furent complices dans la délivrance du fichier de ”leurs juifs”, autorisant ainsi avec beaucoup plus de facilités la déportation suivie de l'extermination de plus de la moitié de la communauté Juive du pays.

Je souhaite que cette repentance, la première dans notre pays, puisse servir de levier pour une véritable prise de conscience à l'ensemble de notre classe politique. La reconnaissance de la vérité, toute pénible qu'elle soit, reste un devoir de justice qui est dû aux victimes et rescapés de la Shoah.

Ce 17 février, Philippe Moureaux a montré un exemple d’intelligence et de courage politique.

La reconnaissance officielle de la responsabilité de l’administration belge dans la déportation des Juifs de Belgique contribuerait à apaiser de vives tensions, à respecter la mémoire des victimes de l’antisémitisme nazi et à faire reculer l’extrême droite.

Ce n'est pas une fois ces révélations déclinées, que le travail de mémoire et de connaissance se termine. C'est maintenant qu'il pourra enfin commencer sans plus laisser planer le doute sur la collaboration de fonctionnaires en place durant l'occupation, prouvant ainsi une fois pour toute la responsabilité de l'Etat belge.”

Les initiatives politiques prises par l’APR commencent à donner des résultats. C’est en effet la première fois qu’un responsable politique du niveau de Philippe Moureaux prend ainsi publiquement une telle position. On se rappellera que jusqu’à présent le premier ministre Guy Verhofstadt s’est borné à communiquer son émotion de père de famille lors de sa visite du camp d’Auschwitz, se refusant farouchement a adopter un ton de chef d’Etat et à reconnaître que la constitution du fichier des Juifs de Belgique par les fonctionnaires belges était une faute qu’il convient de reconnaître et de dénoncer.

L’APR soutien le projet de réunir une commission parlementaire d’enquête sur les responsabilités (éventuelles) de l’Etat belge dans la déportation des Juifs. La proposition de réunir une telle commission a été déposée au parlement par Olivier Maingain.

RésistanceS - www.resistances.be – Bruxelles – Dépêche de l’ADI du 18 février 2005.




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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 13:52

autres précisions trouvé dans wikipédia qui démentent ce qu'a cru ungern important de nous dire!

coco!

Avant la seconde guerre mondiale, la communauté juive en Belgique s'élève à 100 000 personnes (dont 55 000 à Anvers et 35 000 à Bruxelles. 20 000 d'entre eux étaient des réfugiés juifs allemands. La Belgique étant occupée par les Nazis pendant la plus grande partie de la guerre, des lois antisémites furent adoptées. Entre autres l'étoile jaune fut distribuée par les communes, principalement dans le Grand Anvers. Les polices communales de Bruxelles et d'Anvers prirent part à l'arrestation de nombreux Juifs à leurs domiciles et de leur envoi à la Caserne Général Dossin à Malines en vue de leur déportation, principalement vers Auschwitz.
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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 17:31

Ungern, c'ets-pas-moi-c'est-l'autre, a écrit:
[b]Une petite remarque,la Belgique n'a pas expulsés des juifs mais des apatrides .
Il se fait que dans les apatrides il y avait beaucoup de juifs,mais ce n'était pas une mesure anti juive ,et faisait partie non de décisions de circonstances,mais de procédure prévue longtemps à l'avance en cas de guerre .
La Belgique ,c'est pas la France,et il n'y a pas eu un Pétain qui a retiré la nationalité française à des juifs pourtant naturalisés .(...)


Non mais tu plaisantes, j'espere ?! Pas de camp de concentration ? Pas de SS belges ayant renforcé les allemands ? Un camp pour une si petite surface, ce n'est pas encore trop ?
Mais qu'est ce que c'est que cette enchère à la vertu quand on a les mains sales ?
C'est incroyable de connaitre aussi mal l'histoire de son pays; je croyais qu'il n'y avait que les autrichiens à se complaire dans le déni.

Et Coco, arrete de crier.


Mab -eh bien je ne reviens pas pour rien, moi-
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Ungern

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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 17:49

Coco est excusable ... C'est Coco , mais Mab ?

Bon ...
Je reprends parce que visiblement vous discutez beaucoup mais vous connaissez pas grand chose ....


a) La Belgique n'a jamais collaboré avec l'occupant contrairement à la France .
b) Les pouvoirs politiques étaient entre les mains des "secrétaires généraux" cad des hauts fonctionnaires belges restés sur place,mais sans couleur politique .
Ces hauts fonctionnaire ont "collaboré" le minimum minimorum et ont traîné des pieds à chaque fois que c'était possible .
Les remarques concernant les juifs sont effectivement vraies... mais mal présentées : ce n'est pas l'Etat Belge,mais des municipalités qui ont fait çà .
Les municipalités étaient commandées par des bourgmestres nommés par l'occupant sur base de listes de supporter national socialistes (REX chez les francophones et VERDINASO chez les flamands).
Ces gens ne représentaient en rien l'état belge et avaient d'ailleurs déjà perdu les élections précédentes ; c'est comme si les russes occupaient la france et qu'ils mettaient l'un ou l'autre fada stalinien à la mairie .
Est ce que ce type représente la ville ?
c) le camp était allemand ,et tenu par des allemands . Les camps français étaient français et tenus par des gendarmes français .
d) si j'ai le temps je vais retrouver un article que j'ai fait sur REX et la Légion Wallonie .
Contrairement à ce que vous croyiez ce n'est en rien des fanatiques SS . Leur recrutement est assez "extraordinaire bien que sans gloire aucune ...
t1 : des idéalistes chrétiens partis défendre le christ en terre russe .
t2 : juste après (qq jours après) des opportunistes qui se sont engagés avec l'assurance de ne jamais aller au front et la garantie qu'au retour ,ils allaient être couverts de gloire et d'opportunités intéressantes .(les promesses n'ont duré que le temps de les dire et ils ont bien malgré eux été engagé dans des combats...).
t3 : le temps aidant et le retour des éclopés aidants,Rex a trouvé un moyen d'enrôlement fort efficace : ceux qui n'avaient pour une raison ou une autre pas droits à des tickets de rationnement pour eux et leur famille pouvaient en avoir si ils s'engageaient !
t4 : même çà ça n'a pas suffit alors Rex,jamais à court de bonnes idées à fait le tour des camps de prisonniers pour leurs donner des permission chez eux si ils s'engageaient dans la Légion Wallonie .
t 5 : à la toute fin,lorsque le pays commençait à être libéré,Rex a fait encore plus fort : ils ne donnaient des tickets de rationnement aux collabos réfugiés que si ceux en état de combattre dans la famille s'enrôlaient dans la Legion ...

Au total c'était plutôt le cirque Barnum qu'autre chose .
Et jamais l'unité n'a été accusée du moindre crime de guerre .

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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 17:53

Ungern a écrit:
[b]Coco est excusable ... C'est Coco , mais Mab ?


Dis moi juste s'il n'y a eu aucun camp en Belgique où on a emprisonné, torturé et tué des gens, parce qu'ils etaient juifs ? D'ailleurs, juifs ou n'importe quoi d'autre (coiffeurs, communiste, chanteur de charme, qu'importe)... Un camp où il n'y aurait pas eu de belge collaborant sciemment avec l'occupant allemand et commettant des actes innomables ?
Inutile de noyer le poisson, je n'ai pas parlé d'autre chose.


Mab
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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 17:54

Tu lis "vite" Mab !
T'as fait de la lecture globale ?
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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 17:57

Mara-des-bois a écrit:


Dis moi juste s'il n'y a eu aucun camp en Belgique où on a emprisonné, torturé et tué des gens, parce qu'ils etaient juifs ? D'ailleurs, juifs ou n'importe quoi d'autre (coiffeurs, communiste, chanteur de charme, qu'importe)... Un camp où il n'y aurait pas eu de belge collaborant sciemment avec l'occupant allemand et commettant des actes innomables ?
Inutile de noyer le poisson, je n'ai pas parlé d'autre chose.


Il y a eu en Belgique 2 camps :

un camp politique : le fort de Breendonck tenu par des allemands et étape de transit vers les camps de Nuit et Brouillard .

un camp juif : la caserne de Malines : étape de transit vers les camps de la mort .

Il est clair que dans les 2 cas il y a eu des collabos dans ces camps .
Mais comme les poissons volants,ils ne faisaient pas l'essentiel du genre,alors qu'en France "si" !
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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 18:10

Ungern a écrit:
Tu lis "vite" Mab !
T'as fait de la lecture globale ?

Je lis vite et j'ecris vite, oui, comme tous les gens qui en ont l'habitude.

En ce qui concerne les camps de concentration, pardon d'insister, mais... Aucun avec des belges complices d'atrocités ?
On gratte un peu le premier camp dont tu parles ?


Mab
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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 18:32

Ungern a écrit:
Coco est excusable ... C'est Coco , mais Mab ?

excuses moi Mab je vais de nouveau crier!

et oui le petit ungern n'a pas eu le temps de lire mon message , ne l'a pas compris ce qui explique son message qui veut défendre l'honneur meurtri de certains belges!

coco!

Bon ...
Je reprends parce que visiblement vous discutez beaucoup mais vous connaissez pas grand chose ....


a) La Belgique n'a jamais collaboré avec l'occupant contrairement à la France .

C’est la première fois qu’un homme politique de l’importance de Philippe Moureaux reconnaît officiellement la responsabilité de fonctionnaires belges dans le processus antisémite nazi ayant mené à l’assassinat de la moitié de la Communauté juive de Belgique.


b) Les pouvoirs politiques étaient entre les mains des "secrétaires généraux" cad des hauts fonctionnaires belges restés sur place,mais sans couleur politique .
Ces hauts fonctionnaire ont "collaboré" le minimum minimorum et ont traîné des pieds à chaque fois que c'était possible .
Les remarques concernant les juifs sont effectivement vraies... mais mal présentées : ce n'est pas l'Etat Belge,mais des municipalités qui ont fait çà .
Les municipalités étaient commandées par des bourgmestres nommés par l'occupant sur base de listes de supporter national socialistes (REX chez les francophones et VERDINASO chez les flamands).


Philippe Moureaux a exhibé avec beaucoup d’émotion deux anciens documents officiels fripés et jaunis par le temps, prouvant la collaboration d'un Bourgmestre faisant fonction qui informait l'occupant via le fichier des Juifs de la commune. Des documents signés et datés par ce haut fonctionnaire.

Le premier document ordonne à tous les Juifs de se faire identifier à la commune. Il s’agissait de permettre aux fonctionnaires communaux obéissants de constituer la partie molenbeekoise du fichier des Juifs de Belgique. On sait que ce fichier a été remis à la Gestapo, permettant ainsi aux allemands de procéder avec “efficacité” aux rafles anti-juives de l’automne 1942.

Le second document est du même acabit. Il ordonne aux Juifs de se faire connaître, de porter l’étoile jaune et de faire marquer leurs cartes d’identités d’un signe indiquant leur origine ethnique


Ces gens ne représentaient en rien l'état belge et avaient d'ailleurs déjà perdu les élections précédentes ; c'est comme si les russes occupaient la france et qu'ils mettaient l'un ou l'autre fada stalinien à la mairie .
Est ce que ce type représente la ville ?
c) le camp était allemand ,et tenu par des allemands . Les camps français étaient français et tenus par des gendarmes français .


Entre autres l'étoile jaune fut distribuée par les communes, principalement dans le Grand Anvers. Les polices communales de Bruxelles et d'Anvers prirent part à l'arrestation de nombreux Juifs à leurs domiciles et de leur envoi à la Caserne Général Dossin à Malines en vue de leur déportation, principalement vers Auschwitz.

d) si j'ai le temps je vais retrouver un article que j'ai fait sur REX et la Légion Wallonie .
Contrairement à ce que vous croyiez ce n'est en rien des fanatiques SS . Leur recrutement est assez "extraordinaire bien que sans gloire aucune ...
t1 : des idéalistes chrétiens partis défendre le christ en terre russe .
t2 : juste après (qq jours après) des opportunistes qui se sont engagés avec l'assurance de ne jamais aller au front et la garantie qu'au retour ,ils allaient être couverts de gloire et d'opportunités intéressantes .(les promesses n'ont duré que le temps de les dire et ils ont bien malgré eux été engagé dans des combats...).
t3 : le temps aidant et le retour des éclopés aidants,Rex a trouvé un moyen d'enrôlement fort efficace : ceux qui n'avaient pour une raison ou une autre pas droits à des tickets de rationnement pour eux et leur famille pouvaient en avoir si ils s'engageaient !
t4 : même çà ça n'a pas suffit alors Rex,jamais à court de bonnes idées à fait le tour des camps de prisonniers pour leurs donner des permission chez eux si ils s'engageaient dans la Légion Wallonie .
t 5 : à la toute fin,lorsque le pays commençait à être libéré,Rex a fait encore plus fort : ils ne donnaient des tickets de rationnement aux collabos réfugiés que si ceux en état de combattre dans la famille s'enrôlaient dans la Legion ...

Au total c'était plutôt le cirque Barnum qu'autre chose .
Et jamais l'unité n'a été accusée du moindre crime de guerre .


puis-je me permettre à demander au petit ungern la raison pourquoi il défend si ardemment les SS belges ?

quelqu'un de ses proches ou lui-même ont porté l'uniforme SS ?

coco!
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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 18:47

coco! a écrit:
puis-je me permettre à demander au petit ungern la raison pourquoi il défend si ardemment les SS belges ?

Il ne les defend pas, il ne sait pas.
Je suis tres tres etonnée de sa sortie sur l'immaculée Belgique, et comme je ne le pense pas de mauvaise foi -un peu fermé sur ses croyances, mais pas de mauvaise foi-, j'insiste : il ne connait pas tout à fait l'histoire de son pays, il pense que les policiers belges n'ont jaaaaamais assisté l'occupant, nan nan.

Si demain ça flambe en France, on pourra se mefier de certains de ses voisins (et perso, je sais lesquels What a Face ), c'est tres exactement la meme chose en Belgique mais Ungern semble croire avec une naiveté qui confine à l'adoration de la Vierge que des gens n'y pas commis exactement les memes horreurs qu'ailleurs et que la classe politique d'alors etait genetiquement protégée par la vertu belge.


Mab
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Ungern

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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 19:11

Non non Mab,je te réponds à toi bien sûr, il y a eu des dénonciations,il y a eu des crapules ,il y a eu des collabos .
Mais ce n'était pas institutionnalisé comme en France .

En France la collaboration venait "du haut" de kl'appareil d'état ,chez nous elle venait "du bas" .

Il y a sociologiquement d'ailleurs un monde entre les engagés SS francophones et Néerlandophones .
Les Néerlandophones y étaient poussés par toute une intelligentsia catholique et flamihguande et autonomiste .
En Wallonie ,il n'y avait que Degrelle ,qui était un tribun hors pair,en avance d'une génération sur le jeu avec les médias . Ces hommes par contre,c'étaient des traînes savates .

Quand on relit on se rend compte que certains lisent très mal ce qui est écrit ...
Je parlais d'une part de fonctionnaire au niveau national qui n'ont pratiquement pas collaboré et d'autre part de fonctionnaires au niveau communal qui eux ont effectivement collaborés,tout simplement parce que c'étaient des "pro nazis" et qu'ils avaient été mis en place par l'occupant .
Ce n'étaient pas les fonctionnaires "normaux" .

Pour ce qui est des camps en Belgique ,à ma connaissance il n'y a eu aucune horreur à Malines (mais ça ne devait pas être pour autant la joie...),par contre il y en a eu à Breendonck,mais là c'était des prisonniers politiques que l'on "interrogeait" ... ce n'étaient pas des juifs en tous les cas pas des juifs arrêtés en tant que juifs .
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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 19:46

Ungern a écrit:
Non non Mab,je te réponds à toi bien sûr, il y a eu des dénonciations,il y a eu des crapules ,il y a eu des collabos .
Mais ce n'était pas institutionnalisé comme en France .

En France la collaboration venait "du haut" de kl'appareil d'état ,chez nous elle venait "du bas" .

Il y a sociologiquement d'ailleurs un monde entre les engagés SS francophones et Néerlandophones .
Les Néerlandophones y étaient poussés par toute une intelligentsia catholique et flamihguande et autonomiste .
En Wallonie ,il n'y avait que Degrelle ,qui était un tribun hors pair,en avance d'une génération sur le jeu avec les médias . Ces hommes par contre,c'étaient des traînes savates .

Quand on relit on se rend compte que certains lisent très mal ce qui est écrit ...

là je suis d'accord vous lisez très mal ceci :

Les polices communales de Bruxelles et d'Anvers prirent part à l'arrestation de nombreux Juifs à leurs domiciles et de leur envoi à la Caserne Général Dossin à Malines en vue de leur déportation, principalement vers Auschwitz.


Je parlais d'une part de fonctionnaire au niveau national qui n'ont pratiquement pas collaboré et d'autre part de fonctionnaires au niveau communal qui eux ont effectivement collaborés,tout simplement parce que c'étaient des "pro nazis" et qu'ils avaient été mis en place par l'occupant .
Ce n'étaient pas les fonctionnaires "normaux" .

alors d'après vous les policiers municipaux belges étaient tous des "pro-nazis" ?

et c'est pour cela qu'ils participèrent à l'arrestation des juifs de leur commune !!!!

ne nous prenez pas pour des benêts petit ungern !

je connais parfaitement la Belgique !

ma mère est née dans les Ardennes françaises ................

et l'histoire de la Belgique je la connais presque aussi bien que la française !

coco!

Pour ce qui est des camps en Belgique ,à ma connaissance il n'y a eu aucune horreur à Malines (mais ça ne devait pas être pour autant la joie...),par contre il y en a eu à Breendonck,mais là c'était des prisonniers politiques que l'on "interrogeait" ... ce n'étaient pas des juifs en tous les cas pas des juifs arrêtés en tant que juifs .
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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 19:51

V'la que Coco a des problèmes de vue maintenant !

C'est pas çà qui va l'inciter à lire !
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andre

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MessageSujet: Il y a 70 ans, le sauvetage de tous les enfants juifs du camp de Vénissieux   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 19:55

Il y a 70 ans, le sauvetage de tous les enfants juifs du camp de Vénissieux


Le 26 août 1942, à la suite d’une grande rafle dans les dix départements de la région préfectorale de Lyon, 1016 juifs étrangers étaient arrêtés et internés dans un camp militaire désaffecté de Vénissieux, l’Arsenal. Une commission dite “de criblage” met alors en place une extraordinaire opération pour sauver de la déportation le maximum de personnes. Ses membres, représentant différents groupes confessionnels et laïcs, œuvrent nuit et jour entre le 26 et le 29 août. Leur action permet de sauver des camps de la mort 471 internés, dont les 108 enfants du camp. Par son ampleur, cette opération est unique en France. Une cérémonie commémore ces événements, ce mercredi à Vénissieux, en présence de rescapés, d’une des sauveteuses et de M° Serge Klarsfeld, président de l’association Les fils et filles des déportés juifs de France.

Depuis la conférence de Wannsee, à Berlin, en janvier 1942, le Reich a engagé toutes ses forces dans la mise en œuvre de la “solution finale” envers les juifs et systématise les convois de déportation vers Auschwitz.

La France est un des éléments déterminants du dispositif d’extermination. Au printemps 42, le port de l’étoile jaune devient obligatoire en zone occupée. Début juillet, le chef du gouvernement Pierre Laval passe un accord avec l’occupant : la police française va se charger d’arrêter et de regrouper le maximum de juifs étrangers, parmi ceux entrés en France depuis 1936. Les 16 et 17 juillet à Paris, ils sont plus de 13 000, dont 4000 enfants, à être raflés au petit matin pour être conduits soit à Drancy soit au Vel’ d’Hiv’, avant les camps de la mort.

Le 26 août, dans les dix départements de la région préfectorale de Lyon, une autre rafle de grande envergure est opérée. 1016 juifs sont arrêtés, dont 108 enfants et adolescents. Tous vont passer les jours suivants à Vénissieux, dans un cantonnement militaire désaffecté, dévolu à la “main d’œuvre indochinoise”.

C’est dans ces baraquements de l’Arsenal (au niveau du 27, avenue de la République) que va s’opérer le “criblage”, autrement dit le tri des internés. Car il existe certaines exemptions de déportation, mais elles sont rares et se raréfient encore sous l’impulsion de Laval, qui va au-devant des désirs des nazis en leur proposant de déporter également les enfants de moins de 16 ans.

1 016 arrêtés, 545 déportés, 471 sauvés

A Vénissieux, ces journées tragiques racontent aussi un formidable élan de solidarité. Les membres de la commission de criblage mettent précipitamment en place des opérations clandestines de sauvetage et œuvrent jour et nuit, entre le 26 et le 29 août, pour mettre à l’abri le maximum de personnes, à commencer par les enfants. Tout est bon : faux diagnostics médicaux, qui permettront à 120 ou 130 “malades” de s’échapper, fausses déclarations, fausses dates de naissance, etc.

La commission est composée de volontaires d’organisations caritatives catholiques, juives, protestantes, et laïques. Ainsi l’Amitié chrétienne (présidée par le cardinal Gerlier, avec notamment l’abbé Glasberg), l’Œuvre de secours à l’enfance (OSE, dont font partie Charles Lederman, Georges Garel et Lili Tager, sa future épouse, ou encore le Dr Weill), la Cimade (Madeleine Barot)… Des représentants du Service social d’aide aux migrants (un service de Vichy) œuvrent dans le même sens. Il faut également citer des personnalités telles que le pasteur Boegner ou encore Gilbert Lesage, haut fonctionnaire qui usera de son autorité pour sauver des internés.

Tant et si bien que 471 personnes purent quitter les lieux. Et parmi elles, les 108 enfants qui furent emmenés en car dans la nuit du 28 au 29 août, après que leurs parents eurent signé des délégations de paternité. Conduits au local des Eclaireurs israélites, Montée des Carmélites à Lyon, ils furent ensuite très rapidement dispersés grâce à des filières clandestines, puis accueillis sous de faux noms dans des familles ou cachés dans des institutions, en France ou en Suisse. La plupart ne furent pas repris et échappèrent aux camps de la mort.

545 adultes n’eurent pas cette chance : emmenés le 2 septembre 1942 à la gare de Saint-Priest, ils partirent pour Drancy puis Auschwitz. Il faut ici mentionner le courage du général Robert de Saint Vincent, commandant de la XIVe région militaire de Lyon, qui refusa de mettre “sa troupe” à la disposition de l’intendant de police pour convoyer les déportés de Vénissieux à Saint-Priest. Ce qui lui valut d’être aussitôt limogé. Certains de ses descendants seront également présents ce jour à Vénissieux.

Parmi les enfants internés à Vénissieux, se trouvaient Sonja Kuhn, 6 ans, et Lucy, sa grande sœur de 14 ans, arrêtées avec leur maman et leur tante de 16 ans à Montélimar. Rachel Kaminker, 6 ans et demi, arrêtée à Lyon avec sa tante Hélène. Ou encore Jean Stern, 15 ans, arrêté près de Grenoble, où sa mère et lui avaient trouvé refuge après un long périple. Leurs chemins de vie ont sans doute croisé celui de Lili Tager, une des sauveteuses membre de l’OSE, au côté de Georges Garel, qui devint son époux. Soixante-dix ans plus tard, leurs chemins de mémoire les ramènent tous ce mercredi 29 août devant le 27, avenue de la République à Vénissieux, où va se dérouler la cérémonie commémorative, en présence de Me Klarsfeld, président de l’association Les fils et filles des déportés juifs de France.

Serge Klarsfeld fut le premier, en 1983, à sortir de l’oubli l’affaire du camp de Vénissieux dans son ouvrage “Vichy, Auschwitz – La Shoah en France”. Etudiante en histoire à Lyon 3, Valérie Perthuis-Portheret s’est plus tard emparée de cet épisode, d’abord pour un mémoire de maîtrise, édité en 1997, puis pour un DEA. Approfondissant ses recherches, retrouvant un à un des témoins et acteurs de ces journées, elle a publié au printemps dernier un nouvel et passionnant ouvrage : “Août 1942. Lyon contre Vichy. Le sauvetage de tous les enfants juifs du camp de Vénissieux” (paru aux Editions Lyonnaises d’Art et d’Histoire. Préface de Maître Serge Klarsfeld. Avant-propos d’Emile Azoulay. Postface de Simone Lagrange, présidente de l’Amicale des déportés d’Auschwitz Rhône-Alpes).

Tout ce travail a aidé à composer une exposition sur les juifs dans la Shoah, que l’on pourra voir à l’hôtel de ville. Cinq panneaux y sont consacrés au camp de Vénissieux, résultat d’un travail collectif réalisé à la demande de la Ville par le Mémorial de la Shoah, l’ONAC, Les fils et filles des déportés juifs de France, le CHRD, avec les documents écrits et photographiques de Valérie Perthuis-Portheret (association Ame Reporter).

1942 : l’année terrible

57% de la totalité des juifs déportés l’ont été en 1942, rappelle Jean Lévy, ancien président du CRIF Rhône-Alpes, délégué régional de l’association Les fils et filles des déportés juifs de France, qui se définit comme un “militant de la mémoire”.

“Pourtant, en Rhône-Alpes, le pourcentage ne se monte qu’à 18%. Sans l’opération de Vénissieux, le pourcentage de la région en 1942 aurait été de 40%. L’année suivante, si le pourcentage grimpe à 21% , il reste dans la région plus faible qu’en France (23%).

“Klaus Barbie arrive à Lyon en novembre 1942, après l’invasion de la zone libre par les nazis. Il prend le commandement de la section de lutte contre les résistants, les communistes, les juifs. En 1944, le pourcentage s’inverse : 61% de déportés en région, contre 20% en France. En juin et juillet 1944, de grands massacres sont perpétrés à Bron (110 personnes) ou Saint-Genis-Laval (120 personnes).

“En 1940 en France, vivaient 320 000 juifs. 80 000 ont été victimes de Vichy et des nazis. Ce qui signifie qu’il y a eu 240 000 survivants. C’est ce bilan que je ne cesse de rappeler. Nous avons deux devoirs vis-à-vis des jeunes : transmettre la mémoire des victimes, expliquer comment le régime de Vichy a été complice du nazisme, mais aussi montrer comment des milliers de gens ont agi pour sauver leurs prochains.

“Moi-même, j’avais 6 ans au début de la guerre. J’ai été protégé par le maire, par le secrétaire de mairie… Il y avait bien des miliciens dans le village où nous étions, mais ils savaient que nous étions sous la protection de la population.”
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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 19:56

à ma connaissance il n'y a eu aucune horreur à Malines (mais ça ne devait pas être pour autant la joie...),par contre il y en a eu à Breendonck,mais là c'était des prisonniers politiques que l'on "interrogeait" ... ce n'étaient pas des juifs en tous les cas pas des juifs arrêtés en tant que juifs .[/b]

à vous de juger si le petit ungern n'essaie pas de nous gruger!

moi quand j'ai lu ces témoignages cela me fut très pénible!

courage à tous cela mérite d'être lu et relu!

si on veut comprendre toute l'horreur de ces temps maudits!

coco!



DÉCOUVREZ CI-DESSOUS TOUTES LES RÉACTIONS ÉCRITES DE NOS ÉLÈVES DE RHÉTO À LA SUITE DES VISITES AU MÉMORIAL DE BREENDONK (WILLEBROEK) ET AU MUSÉE JUIF DE LA DÉPORTATION ET DE LA RÉSISTANCE (MECHELEN).

IL VOUS EST LOISIBLE DE NAVIGUER PAR CLASSE ET DE CONSULTER AUSSI UNE VERSION EN PDF (DISPONIBLE QUAND TOUTES LES CLASSES SERONT COUVERTES)



6A - 6B - 6C - 6D - 6E - 6F - 6Tech




6A

(visite de Malines le matin, Breendonk l'après-midi)

On ne doit surtout pas oublier ce qui s'est passé durant ces cinq années. Certains pensent qu'on en parle trop et ça les ennuie, mais on n'en parlera jamais assez. Nous avons la chance d'apprendre ça à l'école et surtout d'aller visiter un camp de détention. Ce qui m'a le plus marquée là-bas, c'est qu'on enfermait des femmes dans des cabines individuelles, toutes petites, et en plus de ça, on leur mettait un sac sur la tête pour qu'elles ne voient plus rien. Lorsqu'elles étaient dans leur cabine, il faisait tout noir et les SS enteraient, faisaient claquer leurs bottes, frappaient sur le mur, etc. pour leur faire peur. Là-bas, tout était réglementé. Les horaires, le nombre de personnes et même les passages aux toilettes d'après un témoignage. Ils étaient maltraités psychologiquement et physiquement. Ils faisaient un travail surhumain, ne dormaient pas assez, ne mangeaient pas assez et j'en passe. Tout ça pour quoi ? Parce qu'ils étaient nés juifs ou qu'ils n'adhéraient pas aux idées d'Hitler…
À Malines, j'ai trouvé que la manière dont les choses étaient présentées était bien trouvée. Tout d'abord, tous ces visages d'enfants étaient très touchants. Mais le plus touchant était la façon dont ils avaient coloré les photos. Ils avaient colorié en mauve les personnes qui ont été gazées et il y en avait vraiment beaucoup. En-dessous, le nombre de survivants était inscrit, il y en avait peu (un ou deux maximum par famille, zéro très souvent). Je ne sais pas de quel droit Hitler s'est senti supérieur, de quel droit il a ôté la vie à autant de personnes (parce qu'elles étaient différentes !!!). Ce qui m'a la plus choquée à Malines, c'est que les soldats qui tuaient les Juifs en étaient fiers ! Un soldat s'est pris en photo en train de tuer une femme et son enfant et il a envoyé la photo à sa femme en disant : "Voici mon métier, exterminer la vermine". Ça ne doit plus jamais arriver et personne ne doit oublier ce qui s'est passé ! F (pour fille)

Breendonk est un lieu très froid, on a du mal à imaginer que des personnes y ont "vécu". Ce que les gens ont dû vivre là-bas devait être terrible. La visite de Malines fut beaucoup plus légère à vivre. On n'était pas dans les lieux tels qu'ils étaient il y a 70 ans, mais la visite fut quand même enrichissante. G (pour garçon)

Si des choses m'ont marquée ! Bien sûr ! Comment pourrait-on rester de marbre devant ça ? Je suis choquée, bien sûr. Je n'arriverai jamais à comprendre comment des hommes ont pu faire subir à d'autres hommes de tels supplices. La visite du fort nous a montré à quel point les conditions de vie des prisonniers étaient déplorables. Comment pouvait-on revenir vivant de cet enfer ? Inévitablement, on se pose cette question "Et si j'avais été à leur place ?". Pourtant bien habillée, j'étais frigorifiée durant toute la visite. De plus, les témoignages rendaient la visite plus "vivante", plus poignante. Ces hommes et ces femmes témoignaient de l'horreur de ce camp. Je pense qu'il n'y aura jamais de mot assez fort pour définir de telles atrocités. C'est au-delà de tous les mots. Comment l'Homme a-t-il pu faire ça ? Comment ces deux SS flamands ont-ils pu prendre part à ce massacre ? Il faut que cette guerre serve de leçon. Il ne faut jamais oublier l'horreur de ces camps.
Il me reste une image en mémoire et elle y restera encore longtemps : c'est celle de la pièce où étaient affichées de nombreuses photos d'enfants juifs. Une voix citait le nom et l'âge de chaque enfant, le tout sur un fond de musique. C'était bouleversant. Tous ces visages nous regardaient, comment ne pas se sentir coupable ? Nous avions devant nous les victimes de cette folie humaine. Étonnamment, c'est l'image que je retiendrai de cette visite, plus que la visite du fort de Breendonk. Personnellement, je considère la visite de Malines comme une visite informative. Je pense que son but n'était pas de choquer, mais plutôt d'informer. F

Dès notre arrivée à Breendonk, l'impression que j'ai eue était la "frayeur". En effet, le guide nous a tout de suite plongé dans l'ambiance du camp de concentration, il nous a décrit la façon dont un soldat était accueilli et traité. Bizarrement, j'aurais voulu ne vivre que cinq minutes de ce qu'ils ont vécu car il m'était difficile, malgré l'insistance du guide, de me rendre compte de la situation dans laquelle ils étaient. Aucun traitement de faveur n'était accordé aux prisonniers. J'ai été choquée d'apprendre que certains "Führer" étaient belges, voire français [SIC]. Je ne comprends pas comment ceux-ci pouvaient traiter leurs camarades d'une façon aussi dure et injuste. La situation dans laquelle les prisonniers vivaient était aussi dégueulasse qu'ils l'étaient. Le guide nous décrivait l'odeur qui régnait dans les chambres et rien qu'à y penser, sans même imaginer ce que cela pouvait être, j'en étais dégoûtée. Lorsque nous sommes allés voir la salle de torture, je me suis sentie mal, en pensant aux nombreuses personnes qui avaient souffert et péri dans cette pièce. Mais la visite fut longue et il y a tant de choses à dire sur cette simple visite…
À Malines, j'ai été marquée par la pièce où étaient exposées les photos des jeunes Juifs qui avaient péri dans ce camp de déportation. Aussi, nous avons écouté le témoignage d'un ancien prisonnier qui fut séparé de sa famille et ne les avait jamais revus ensuite. J'ai été fort émue et touchée par la peine qu'il a dû ressentie jusqu'à la fin de ses jours ! F

Notre visite de Breendonk a commencé très fort : arrivés sous la pluie, le vent qui nous chasse dans tous les sens, le temps à lui seul fait comprendre l'atmosphère qui devait régner dans ces lieux. Face à nous, au milieu de la campagne et sous une couche de nuages gris se dresse le fort de Breendonk. Impressions ? Grand, très grand, mais autant que ceux qu'on peut imaginer ou voir dans les livres ou bandes dessinées. Très réaliste aussi, on se rend enfin compte que ce genre de bâtiment existe vraiment ! C'est assez surprenant, enfin pour moi. L'intérieur est également impressionnant, de par le fait qu'il y fait sombre et très froid, encore plus que dehors. En sortant voir les endroits où les prisonniers devaient travailler, le vent semble tiède tellement le béton des murs est froid et humide. Personnellement, le fait que tout ait été répertorié, le nom, le nombre,… de prisonniers et les causes de leur enferment m'ont aussi fort touchée. Cela signifie qu'aujourd'hui, on peu dire, telle ou telle personne fut incarcérée dans le camp, a vécu telle épreuve et ce "grâce" à des informations très précises. Je trouve seulement que malgré tout ce qu'on a vu, ce dont on s'est rendu compte, on n'évalue pas encore assez la souffrance que fut celle des ces hommes. Une chose fut très "positive" pour la visite : ce fut notre guide. Il nous a pris comme étant un groupe de nouveaux prisonniers arrivant au camp et il nous a tout expliqué en se référant toujours à nous. Ça nous impliquait bien dans l'histoire et ça nous a plus marqués je pense. C'était vraiment intéressant de pouvoir visualiser des choses, des circonstances d'événements dont on nous parle mais que nous ne connaissions qu'en théorie. J'espère vraiment que je me souviendrai longtemps de tous ce que nous avons pu voir. F

Il pleuvait. Il faisait froid. L'atmosphère était étouffante. Il est difficile d'exprimer ce que l'on peut ressentir en entrant dans un lieu comme celui du fort de Breendonk, chargé d'histoire et d'émotions. Si nos murs pouvaient nous parler, nous en apprendrions bien plus. On traverse le fort, il fait froid, humide. Chaque pièce que nous traversons transpire d'émotion. Nous traversons les cellules, les dortoirs (qui n'ont rien d'un endroit accueillant et confortable, ici ce mot n'existe plus), la salle de torture, la place où les exécutions avaient lieu. Ce que nous apprenons au cours de cette visite est à peine croyable. Je n'ai pas l'impression de me trouver dans le même pays, le même monde dans lequel je me trouvais il y a quelques heures. Quand nous pensons que tout ceci est l'œuvre de certains hommes… Voilà ce que des hommes ont fait, ont pu faire à d'autres hommes. Il est impossible de rester indifférent à tout ceci. Plus jamais cette histoire ne doit se reproduire, il est aujourd'hui de notre devoir de la transmettre aux générations futures.
Malines, une autre horreur. Nous apprenons comment un régime de ce type a pu arriver au pouvoir et ce qu'il a pu faire. Et ce que nous apprenons est encore plus inquiétant. Nous ne sommes pas à l'abri de ce genre de choses. L'histoire a l'air de se reproduire à d'autres endroits dans le monde. Pitié, n'oubliez pas, n'oubliez jamais ce que nous avons vu, vécu, appris aujourd'hui. G

Lorsque nous sommes arrivés au fort de Breendonk, il a commencé à pleuvoir fort et on se serait crus comme il y a des années pendant la Deuxième Guerre mondiale. Les conditions de vie étaient horribles, ils ne se lavaient qu'avec de l'eau froide et sans savon. Le matin, ils n'avaient droit qu'à boire et ils devaient tenir toute la journée en travaillant dehors malgré le temps qu'il faisait. Ils dormaient sur des sacs de paille et le matin lorsqu'on venait les réveiller en criant, ils devaient se dépêcher pour descendre et faire leur lit. Quand j'ai vu les pièces dans lesquelles ils dormaient et la pièce où ils devaient faire leurs besoins, j'ai été choquée. C'est une grande salle où chaque homme doit être en face d'un autre. On leur donne l'ordre d'enlever leur pantalon, de s'accroupir, alors que cela ne se fait pas sur commande. Lorsqu'un homme était malade ou qu'il ne se sentait pas bien, alors il devait aller voir le médecin, mais celui-ci ne venait qu'une fois par semaine alors qu'aujourd'hui les conditions de vie sont meilleures qu'auparavant. Dès que nous sommes malades, nous nous rendons chez le médecin quand nous le devons. Quant à la salle de torture, je me suis mise à leur place et cela m'a effrayée. Cela devait être affreux, mais personne ne peut vraiment imaginer ce qu'ils ont ressenti.

À Malines, lorsque nous sommes arrivés dans la pièce où il y avait les photos d'enfants juifs envoyés dans les camps de déportation, cela m'a choquée rien qu'en voyant le nombre d'enfants qui sont morts. Ensuite, en écoutant le témoignage d'un survivant qui avait perdu sa famille, je pense que cela nous a tous marqués. F

Nous avons eu l'occasion de visiter un lieu de souffrance qui, je le pense, n'a laissé personne indifférent. Face à de telles atrocités, je crois pouvoir dire que nous avons tous eu de l'effroi, tant pour le passé que pour le futur, car nous devrons, dans notre vie, faire face pour que de tels événements ne se reproduisent pas une seconde fois. J'espère de tout cœur qu'un tel drame ne se répètera plus jamais !

Le musée de Malines a permis à tous ceux qui n'en étaient pas encore conscients de réaliser l'ampleur des déportations qui ont eu d'horribles conséquences : pertes d'êtres chers, perte de dignité humaine,… L'interview d'un ancien déporté que nous avons pu voir en vidéo nous a prouvé que, même après la guerre passée, la douleur et les mauvais souvenirs sont restés. G

J'ai trouvé la visite de Breendonk très intéressante mais aussi horrible. Je croyais déjà savoir les pires choses qu'on avait fait aux Juifs et aux ennemis du Reich, mais en fait non. Ce qui m'a le plus choqué, ce sot les cellules d'isolement. Le fait de passer sa journée debout, sans rien faire, en sachant qu'on serait encore là pendant très longtemps. Aussi le fait que les prisonniers se faisaient tabasser ou mordre par un chien puis remis dans leur cellule. Je ne comprends pas comment on pouvait survivre dans cette prison avec 200 grammes de pain par jour, des lits en planches de bois et l'hygiène des chambres… Je trouve ça bien que la Défense finance l'entretien de ce lieu comme il l'était alors, car une visite pareille, on ne l'oublie pas et ça nous fait réfléchir. Dorénavant, je m'intéresserai beaucoup plus aux problèmes dans le monde et à la politiquer. Pour moi, la visite devrait être obligatoire [pour toutes les écoles ?] car autant d'horreur ne peut être oubliée. Il faut se souvenir des personnes de la Résistance qui sont mortes pour leur pays. Le monde est comme il est, les hommes comme ils sont. Il faut se protéger de nous-mêmes en faisant tout pour le respect des lois.
À Malines, ce qui m'a choqué, ce sont les photos des enfants juifs. C'est aussi le témoignage d'un homme qui a perdu toute sa famille. Ce qu'il raconte nous fait nous rendre compte de la réalité de tout ça. (…) On se rend compte aussi là-bas que les hommes sont de nature terrifiante. Je suis dégoûté de ce que l'homme peut faire pour sauver sa peau ou simplement pour mieux vivre. (…) J'y ai aussi découvert une photo d'un nazi qui tire dans la tête d'une mère pour atteindre en même temps son enfant… Il est fier de ce qu'il fait. On peut rendre les hommes comme on le veut quand on a le pouvoir et l'homme cherche toujours le pouvoir. G

En arrivant au fort de Breendonk, on ressent quelque chose de spécial car il y a toujours les barrières avec les barbelés. La plaque aussi qui signale que toute personne entrant sans autorisation se fera arrêter (de mémoire, je ne me rappelle pas exactement). Ensuite, commence la visite. On entre dans la pièce où se réunissaient les gardiens et où on peut encore lire leur slogan : "Mon honneur, c'est ma fidélité". On imagine alors un minimum les SS et les gardiens qui jouaient sans doute aux cartes à cet endroit en négligeant les prisonniers qui eux n'avaient qu'une chambre pour 48 et un petit, tout petit, bout de pain par jour. Ces chambres où les lits sont alignés les uns sur les autres. Par après, on entre dans la salle de torture et on s'imagine aussi un minimum les personnes se faisant battre, frapper, insulter… On voit aussi les latrines où les prisonniers ne sont plus considérés comme des humains mais comme des animaux, des numéros. Ils n'ont plus d'intimité, ils doivent se soulager en "public", tout comme les douches… L'horreur, voilà ce que c'était !

À Malines, on a pu écouter ce que les Juifs déportés avaient enduré. Ce qui m'a le plus marqué, c'est le témoignage du père de famille ayant perdu sa femme et ses enfants et que depuis la fin de la guerre, il n'a pas encore osé regarder la photo de ceux-ci. Il y a également le nom de tous les déportés et le numéro du convoi, cela est marquant. G

Le fort de Breendonk m'a marqué de par la froideur des lieux. Quand on se dit que le bâtiment est comme il était à l'époque, cela fait froid dans le dos car on réalise encore mieux l'horreur que les prisonniers ont vécue. Imaginer que des hommes sont capables d'infliger de telles souffrances et tortures à leurs semblables, découvrir la salle de torture et la place des exécutions était très choquant. Nous avons traversé le fort comme les prisonniers le faisaient et je me demande comment certains ont fait pour survivre si longtemps. Ce fort témoigne de l'horreur de la guerre et j'espère que les leçons du passé ne seront pas oubliées.
À Malines, je trouve que l'émotion était moins forte qu'à Breendonk. Le fait que le lieu soit aménagé en musée, ça enlève à ce bâtiment son histoire. On a du mal à s'imaginer. Mais nous y avons appris énormément sur l'histoire des Juifs, leurs origines… Ce fut très intéressant et on sort changé d'un tel endroit. G

Durant la visite du fort, on ne se rend pas tout de suite compte que des gens ont été enfermés là-bas. Je vois, mais je ne réalise pas. C'est comme quand on va au cinéma, on ne pense pas que c'était réel. En ce qui mer concerne, c'est en voyant la salle de torture et la cour des exécutions que j'ai "compris" (réalisé) que tout ça était vrai et comment des gens ont subi de telles atrocités. Je m'imagine à leur place et je prends conscience de l'horreur, de la réalité. J'ai compris que ce camps n'était pas une "tombe" ou un vestige, mais un avertissement. Il faut retenir de ne jamais oublier ce qui s'est passé là pour ne jamais commettre les mêmes erreurs.
La visite du Musée de la Déportation à Malines était peut-être moins émouvante, moins touchante, moins personnelle. À Breendonk, il n'y avait pas besoin de mots pour comprendre. À Malines, c'est plus une succession de chiffres et d'anecdotes. Cependant, c'est là qu'on réalise l'ampleur qu'a prise l'extermination des Juifs. On comprend aussi mieux la réelle signification du mot "Juif" et de son origine et ainsi o comprends mieux l'extermination. G

Breendonk : camp de concentration. Comment décrire les sentiments qui m'ont traversée ? Ce fut frappant, horrible, triste, sans nul doute, mais ce fut surtout l'occasion de réfléchir sur la nature plus que cruelle de l'être humain. Heureusement, le guide que nous avons eu a tenu à insister sur la grande solidarité qui régnait entre les prisonniers. C'était un élément important je trouve, car si les gardiens du camp n'ont cessé de vouloir réduire les prisonniers à moins que des animaux, ils n'ont pas réussi à leur enlever toute leur humanité. Je pense que ce qui nous a le plus frappés est la salle de torture car c'est là que l'on a pu comprendre la souffrance des prisonniers. Comprendre… Ce mot n'est pas totalement exact. En effet, même après cette visite, on ne pourra jamais comprendre ce que ces hommes et ces femmes ont vécu. On peut tout juste imaginer et, surtout, se promettre de ne pas oublier. Ne pas oublier, c'est le but de ces visites et c'est notre première tâche après avoir appris toutes ces choses. Il faut mettre tout en œuvre pour que chacun d'entre nous, d'entre nos enfants, nos petits-enfants se souviennent de cette tragédie qu'est la seconde Guerre mondiale et la Shoah. Mais avons-nous vraiment retenu les leçons du passé ? Non, du tout, encore aujourd'hui des personnes sont exécutées pour leur couleur de peau, leur religion, leur idéologie,… Et ne nous imaginons pas que cela ne concerne que d'autres continents que l'Europe, cela nous touche de bien plus près qu'on ne le pense. Quel dommage ! Dire que des personnes sont mortes pour la liberté pour que nous vivions en paix aujourd'hui ! C'est à nous maintenant de faire en sorte que leur vie, leurs actions, leur héroïsme ne soient pas oubliés et que le monde retienne les leçons du passé. Les mots que l'on doit garder en nous après ces deux visites sont PLUS JAMAIS. À tous ces hommes, femmes, enfants qui se sont battus ou qui se battent encore pour notre liberté, à tous ceux qui ont souffert ou souffrent de la cruauté des hommes : nous n'oublierons pas. F

La visite de Breendonk m'a permis de mieux réaliser les conditions de vie des détenus ainsi que l'horreur des choses que faisaient subir les gardiens aux prisonniers. En effet, ce jour-là, j'avais un pull et une veste et j'avais froid, je m'imaginais alors la souffrance de ces prisonniers qui eux durant l'hiver n'avaient même pas de veste ni de pull. Mais ce n'était même pas le pire. J'ai pu aussi réaliser le travail énorme qui leur était demandé alors qu'ils étaient affaiblis très fortement. Mais le plus choquant, ce sont les deux gardiens belges qui n'ont eu aucune pitié pour leur compatriote, ils étaient même plus durs que les allemands. Comment peut-on faire subir de telles choses ? Je me demande aussi comment on peut réussir à survivre à tout cela. Ainsi, j'ai pu comprendre à quel point il est important de ne pas oublier le passé pour que jamais cela ne recommence. Mais aussi pour remercier et honorer toutes ces personnes qui sont mortes pour notre liberté et pour que nous vivions dans un monde meilleur.
La visite de Malines m'a moins choqué que celle de Breendonk. En effet, le guide s'attachait plus à l'Histoire que à ce qui s'était passé sur les lieux. J'ai quand même appris beaucoup de choses sur la bravoure de certains et l'honneur d'autres. Les photos à la fin étaient horribles, mais je trouve cela important de les montrer car c'est la réalité. G

Durant la visite du fort de Breendonk on ne se rend pas vraiment compte de toute l'horreur qui a pu se dérouler dans ce camp. Tellement de choses ont dû changer, dégradées par le temps ou par les hommes. Grâce au guide, nous avons pu comprendre correctement l'horreur de ce qui s'y est passé. C'est pour cela que je pense qu'il faut continuer à transmettre cette histoire de génération en génération. Même si Breendonk est un camp assez petit, le guide nous a bien fait comprendre que les gardes n'étaient pas plus gentils, que du contraire, ils gardaient toujours leur discipline de fer, parfois même pire. Tout le monde s'est demandé lors de la visite s'il y avait eu des évasions, des révoltes… Mais que peuvent les hommes face à tant de haine ?

Malines est en soi beaucoup moins impressionnant. Ce camp de passage, qui est maintenant transformé en Musée de la Déportation, est néanmoins important pour comprendre la chronologie de toute cette guerre et de la montée au pouvoir d'Hitler. G

J'ai trouvé cette visite à Breendonk très instructive et je trouve qu'elle marque plus qu'un livre entier d'histoire sur la Deuxième Guerre mondiale. De fait, on a découvert quelque chose de concret et on a facilement pu imaginer la vie des Juifs et des résistants belges qui vivaient dans des conditions indescriptibles (tant elles étaient horribles dans ce camp). J'ai été particulièrement marquée par le commentaire donné dans la salle de torture. Je pense que tout le monde devrait se rendre là-bas une fois dans sa vie pour se rendre compte des atrocités commises et pour faire ne sorte qu'elles ne se reproduisent plus JAMAIS !

Bien que plus "théorique", j'ai trouvé la visite du Musée de la Déportation à Malines également très intéressante. J'ai ressenti une profonde tristesse et une grande incompréhension dans la salle avec les photos de jeunes enfants aux murs et au plafond et avec le haut-parleur qui donnait chaque nom et chaque âge. Comment a-t-on pu tuer tant de personnes sans AUCUNE raison valable et surtout de si jeunes enfants ? Je ne parviens pas à comprendre et je crois que je n'y arriverai jamais. La haine raciale est quelque chose qui me dépasse et qui n'aurait jamais dû exister. Le témoignage de cet homme ayant perdu sa famille m'a également touchée. Je me demande comment cet homme peut continuer à vivre alors que toute sa famille a été tuée d'une manière aussi atroce, comment on peu supporter la perte d'êtres proches qui étaient innocents. J'admire toutes les personnes qui ont caché des enfants juifs et je trouve qu'elles mériteraient toutes de recevoir le Prix Nobel de la Paix. F

Ce fort est un passeur de mémoire, ce qui, je trouve, est indispensable pour notre génération et celles à venir pour que toutes les horreurs commises contre l'Humanité en 39-45 ne soient jamais oubliées et que jamais plus elles ne se reproduisent dans l'Histoire. Lorsqu'on visite ce camp de détention, on se rend vraiment compte des conditions de (sur)vie imposées aux prisonniers par les Allemands. Et se dire que dans d'autres camps (de concentration) c'était encore pire, on se remet vraiment en question et on se rend compte de la chance que nous Européens avons d'être nés et de vivre en paix et, surtout libres de décider de notre avenir.

Quand j'ai appris que le Musée de la Déportation à Malines n'avait été inauguré qu'en 1978 [SIC – mai 1995], j'ai été presque offusquée. Moi, on me parle de la Deuxième Guerre mondiale depuis toute petite. J'ai toujours été au courant que les Juifs, tsiganes,… avaient été maltraités. Se dire qu'il a fallu trente-cinq ans [SIC] pour rassembler tous les fonds photographiques et mettre en place le musée, je suis bouche bée devant ça. Autrement, je trouve qu'il est très bien fait. On nous montre bien que tous ces gens innocents ont été arrachés à leur quotidien pour se rendre vers l'horreur et la mort alors qu'ils n'avaient rien fait de mal. On y parle aussi beaucoup des trois valeurs des droits de l'homme : Liberté, Égalité, Fraternité. Je trouve cela très important. Tous les hommes devraient avoir droit au moins à ces trois valeur. F

Malgré que je ne me soit pas rendu au fort de Breendonk et d'après ce que mes camarades de classe m'ont dit, je trouve que les actes qui ont été commis là-bas sont horribles. (…) J'ai juste appris que mes camarades avaient été "traités" comme des détenus. Cela leur a donc permis de ressentir ce que les détenus vivaient au quotidien. G

Je m'étais déjà rendue au fort de Breendonk lorsque j'avais 11 ans. Cependant, lors de cette première visite, je n'avais presque rien ressenti, sûrement parce que nous étions trop jeunes. Lors de ma deuxième visite au fort, six ans plus tard, je me suis rendue compte vraiment de la souffrance des détenus. Je pense que la visite des pièces, dont la plupart sont les originales, m'a fait comprendre et réaliser ce que chacun des détenus devait endurer. Je me rends compte également que la manière avec laquelle le guide a parlé joue un rôle très important. Lors de la visite, il nous a considérés comme des détenus, il a retracé avec nous le chemin que faisait chaque détenu lorsqu'il arrivait au fort. Cette manière de présenter nous a bien fait prendre conscience de cette période difficile.

Un moment qui m'a marquée lors de la visite du Musée de la Déportation à Malines, c'est la pièce remplie de photos, des murs au plafond, d'enfants juifs qui avaient été déportés et par la suite tués. J'en avais déjà entendu parler, mais je ne me rendais pas compte. F

J'ai particulièrement bien aimé cette visite car on y a appris beaucoup de choses et on y a réalisé un travail de mémoire qui se prolonge aujourd'hui. Tout d'abord, ce qui m'a le plus choqué et interpellé, c'est que se soient des gardiens belges qui ont torturé des Belges. Comment se fait-il que des hommes arrivent à torturer des personnes du même peuple qu'eux ? Je n'arrive pas à comprendre. Ensuite, la pièce du fort qui est la plus dure à visiter, est la salle de torture. Pour ne rien arranger, les Allemands avaient créé un renfoncement pour que le suivant entende tous les cris. Je trouve ça horrible. Finalement, je remercie le guide qui nous a parfaitement transmis cette période de l'histoire.
Pour le Musée de la Déportation à Malines, je dirais que j'ai moins apprécié car cela faisait moins authentique que le fort de Breendonk. De plus, j'ai trouvé que le guide a passé beaucoup trop de temps à perler de la montée du nazisme que de la manière dont on déportait et dont on exterminait les Juifs. Et je trouve ça dommage pour un "musée de la déportation". G

Il y a certainement beaucoup de choses à dire sur le camp d'accueil de Breendonk. Après avoir effectué le parcours d'un prisonnier dans ce camp, je pense, en tout cas pour moi, qu'on ne ressort de là pas tout à fait comme l'homme que nous étions quelques heures avant. Il y a des choses qui changent et penser que ce soit une erreur de l'homme est encore plus troublant. Comment peut-on suspendre un homme à un crochet par les poignets ? Ce crochet étant relié à une corde et à une poulie pour le torturer en le faisant tomber sur une double pyramide en bois et tout ça pourquoi ? Parce qu'un seul homme l'a demandé. Il n'est même pas possible de pardonner ce que ces gens ont fait. En s'informant, on peut bien remarquer que ceux-ci étaient des crapules et rien d'autre. Une pièce destinée à loger plus ou moins 14 militaires dans le passé est devenue une chambre pour loger 48 prisonniers ! Je n'ose imaginer l'odeur après quelques mois étant donné qu'ils n'avaient droit qu'à une douche par semaine. Enfin, les événements de la Deuxième Guerre doivent absolument et sans cesse être rappelés à nos descendants pour éviter que ça recommence.

Le Musée de la Déportation à Malines est beaucoup moins intéressant que le camp de Breendonk. C'est normal, c'est un musée ! Beaucoup moins attractif. Mais si l'on s'intéresse au sujet, c'est toutefois assez prenant. De voir les visages de gens qui ont vécu ces horreurs, cela ma touche énormément. Nous avons eu la chance de pouvoir faire Malines en même temps que Breendonk, alors ne nous en plaignons pas. Peut-être que le guide tirait un peu trop en longueur, mais j'ai très bien remarqué qu'il était vraiment touché par ces événements, donc nous ne pouvons pas le lui reprocher. Il aurait dû y avoir plus de témoignages vidéo, car, à force, on décrochait. Au final, nous avons beaucoup appris grâce à cette journée. Selon moi, ça reste une activité indispensable à pratiquer dans chaque école. G

La visite de ce camp était attractive. Je pense qu'il est important de le voir pour se rendre "réellement" compte de ce qu'ont vécu ces personnes. Également pour voir l'atrocité de la vie dans ce camp. Quand j'entends le récit du guide sur l'histoire de Breendonk, je ne comprends pas comment des gens aujourd'hui font l'erreur de tomber dans le panneau come avant. La vision et le récit de cette histoire font qu'on se rend compte que notre vie actuelle est géniale à côté de l'horreur que ces personnes ont vécue. Ce fort et ce souvenir font partie de notre patrimoine et on ne doit surtout pas l'oublier.

Je ne vais pas dire que le musée de Malines ne sert à rien, au contraire il est important e garder des traces de cette histoire, mais il n'a pas suscité de l'intérêt chez moi. Le guide n'attirait pas l'attention et évoquait certaines choses moins bien. Je n'ai pas vraiment d'autre chose à dire sur ce musée. En revanche, je me pose une et une seule question qui est de taille : je ne comprends pas et je ne comprendrai sans doute jamais comment ils faisaient pour dire qui était juif et qui ne l'était pas. Et cela malgré les explications reçues, qui n'étaient pas logiques selon moi. G

J'ai trouvé cette visite très intéressante et j'estime que nous devons tous avoir conscience de l'atrocité qui régnait dans ce fort. La salle qui m'a le plus marquée est la salle de torture : je m'imaginais à la place des ces femmes et de ces hommes en train de se faire frapper. J'ai également été très touchée lorsque nous sommes allés à l'endroit où se faisaient les pendaisons. Là, s'y trouvait un tableau avec le nom et l'âge des personnes exécutées. Le plus jeune avait le même âge que le mien. Nous avons d'ailleurs fait une minute de silence à la mémoire de toutes ces personnes mortes pour notre liberté.
Lorsque nous sommes rentrés dans le musée de Malines, je me suis sentie totalement impuissante. Sur les murs d'une pièce se trouvaient des photos d'enfants juifs tués par les SS allemands. Ces enfants n'avaient rien demandé à personne. Dans cette salle, on pouvait entendre une voix qui énumérait toutes ces petites victimes. J'avoue qu'à ce moment-là je ne me sentais pas bien. Le reste du mémorial était extrêmement bien fait mais m'a moins touchée. F
La visite de ces lieux de mémoire s'intègre dans une initiative citoyenne nécessaire. L'humanité doit se souvenir des lieux où la barbarie humaine a réduit quasiment à néant des peuples et des communautés. Notre engagement moral en tant que citoyens démocrates jouissant de libertés se doit de ne pas laisser tomber dans l'oubli les atrocités commises il y a un peu plus de 65 ans. Notre mémoire collective doit honorer le souvenir des victimes de ces régimes autoritaires à travers notre jeunesse, afin qu'elle puisse véhiculer un idéal de justice, de tolérance, de liberté d'expression. Pour que ces millions de martyrs de l'Holocauste et leurs derniers messages légués ne soient pas vains : "plus jamais !". La visite de tels endroits ne peut laisser indifférent un Homme, et le fait réfléchir. Comment de telles atrocités ont-elles pu exister ? Cette réflexion nous pousse à mettre tout en œuvre pour qu'une pareille tragédie humaine ne se reproduise plus, plus jamais ! G

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(visite de Malines le matin, Breendonk l'après-midi)

Le musée de Malines m'a beaucoup impressionnée, j'y ai appris énormément de choses et certaines images m'ont quelque peu choquée. Le guide, un Juif, nous a tout très bien expliqué et, personnellement, j'étais captivée par sa façon de raconter les choses. On sentait qu'il y avait un vécu (par sa famille) derrière ses paroles. À Breendonk, le fait de nous avoir fait entrer dans le fort en tant que prisonnier est une façon de faire très pédagogique pour nous faire réaliser encore plus la vie dans ce camp de passage. Le froid, la peur, le travail, la saleté, la faim, la soumission. Cette visite m'a permis de me rendre compte de la dure réalité ! F pour fille

Pour moi, ce n'était pas la première fois que je suis allé dans un camp de concentration de Juifs comme Breendonk. Néanmoins, il était très impressionnant à voir. Aussi, je trouve que la relation entre Malines et Breendonk et l'histoire qui existait entre les deux sont très intéressants. G pour garçon (Américain dans notre école depuis septembre
Des visites comme celles à Malines et à Breendonk sont des choses qui devraient être obligatoires. On a tous déjà vu des films ou documentaires relatant les atrocités commises durant la guerre, mais les images, malgré qu'elles soient vraies, ne nous touchent pas autant que cette visite du musée ou de Breendonk. Les guides ont été captivants, ils ont très bien su nous resituer dans le contexte de la guerre en nous donnant une petite idée de l'état de la situation. J'avais déjà été à Breendonk, donc je savais à quoi m'attendre, mais malgré cela, j'ai quand même été submergé, envahi d'une forte émotion. Comment ne pas l'être quand on s'imagine que des hommes sont morts dans des conditions aussi extrêmes ? Ibidem pour le musée, lorsqu'on passe à côté de vêtements, d'affaires de personnes déportées, cela nous fait froid dans le dos ! G
Les visites de Malines et de Breendonk furent pour moi très enrichissantes. Je trouve que c'est en se rendant sur les lieux que l'on peut enfin comprendre l'univers concentrationnaire. Des guides connaissant leur sujet, captivants, et qui vivent un moment de partage avec nous autres, c'est fantastique. J'ai pu ressentir une émotion chez chacun, de l'écoute, de la compassion. Ce sujet nous intéresse et ces visites sont bénéfiques, voire indispensables. Malgré la difficulté certaine à voir ou à entendre certaines choses, nous apprenons et comprenons. J'ai vraiment conscience, à présent, que l'homme peut être cruel, que les nazis furent des bêtes à tuer, sans sentiment, des fous ! G
Nous avons commencé par Malines. Une visite extrêmement intéressante guidée par un Juif. Il nous a expliqué la torture, les massacres qu'ont vécus les Juifs dans les camps de concentration. Il nous a expliqué le fonctionnement des chambres à gaz et c'est ce qui m'a le plus marquée. Nous avons pu voir des photos, il nous a dit comment les Juifs étaient humiliés dans la rue. Nous avons ensuite visité Breendonk où nous avons pu voir de nos propres yeux comment et dans quoi vivaient les victimes. Le guide nous a montré la salle de torture, les chambrées. Cette journée m'a énormément fait réfléchir. Le fait d'avoir pu voir tout cela par moi-même était très intéressant. On voit la réalité en face, on peut se rendre compte de la chance qu'on a (.). On a aussi pu voir certaines photos et quelques interviews de personnes ayant vécu à cette époque, ayant vécu dans ces camps. F
Les visites de Malines et Breendonk m'ont énormément impressionnée. Pourquoi ? Tout simplement parce que toute la théorie vue au cours d'histoire s'est concrétisée. À Malines, nous avons bénéficié d'une visite mémorable et ce grâce à un guide d'exception. Cet homme est lui-même juif, il aurait pu vivre ce calvaire. C'est pourquoi ses paroles étaient si poignantes. Il habitait son histoire, ce qu'il expliquait avait véritablement une âme. J'ai été captivée jusqu'à la fin. Les photos exposées ont également créé en moi une émotion très forte, un sentiment de dégoût je dirais. J'ai vraiment ouvert les yeux sur l'horreur de cette époque. La visite du fort de Breendonk a renforcé mon indignation. Nous avons suivi le parcours d'un détenu en découvrant une à une toutes les pièces de ce "bunker". Ce jour-là, il faisait très froid et humide, mais ce n'était rien comparé à la température qu'il faisait à l'intérieur. Ça m'a fait réaliser à quel point les conditions de vie des détenus étaient rudes et inhumaines. Nous avons dû supporter ce froid pendant quelques heures. Eux, pendant des mois. Enfin, je dois avouer que je ne pouvais m'empêcher de crisper les muscles de mon visage en écoutant les explications du guide. La salle de torture et les latrines font partie de ce qui m'a le plus choquée. L'inhumanité et la violence sans scrupule dont ont fait preuve les hommes fait froid dans le dos et m'écoure. F
La visite de Malines et Breendonk a été très intéressante, dans le sens où elle nous a permis des se rendre compte de la misère endurée par les Juifs. À Malines, j'ai beaucoup appris sur la persécution de ceux-ci. En effet, on pouvait retrouver des images parlantes, mais si difficiles. En ce qui concerne Breendonk, il s'agit d'un lieu qui traine avec lui une histoire malheureuse et terrifiante. Tout le monde se taisait. Lors de cette visite, un silence régnait. Nous avons marché en ce lieu avec beaucoup de respect envers ces personnes qui n'ont pas mérité cette souffrance. Ce qui m'a ému, c'est la salle de torture, où l'on pouvait voir ce crochet qui servait à pendre les détenus comme des bestiaux. Ce qui s'est passé là-bas est pour moi inhumain et impardonnable. G
J'ai trouvé très intéressantes les visites du musée, ainsi que celle du fort de Breendonk. Cela nous a permis de visualiser. On a pu comprendre beaucoup de choses et mieux imaginer ce qui s'est passé. On a pu voir que les personnes dans ces camps avaient des conditions de vie horribles et qu'ils étaient traités pire que des animaux. On a pu avoir une "idée" de ce qui s'est passé. Les guides expliquaient très bien et on voyait que leur sujet les touchait beaucoup. En particulier le premier guide du musée qui était juif lui-même et qui racontait l'histoire de son peuple et de sa famille. Ces deux visites ont été très enrichissantes et émouvantes à la fois. Je les ai bien appréciées toutes les deux. En y allant, on peut croire que ce qui s'est passé dans le camp de Breendonk est le "pire", mais les camps d'extermination et de concentration comme celui d'Auschwitz nous prouvent que la cruauté humaine n'a pas de limite. G
J'ai trouvé les visites à Malines et Breendonk très marquantes. Il suffit seulement d'une seule fois pour se rappeler jusqu'à la fin de ses jours ce que nous avons vu là-bas. À Breendonk, nous sommes confrontés à la réalité, on voit de ses propres yeux ce que ces Juifs, Tziganes, homosexuels vivaient chaque jour dans les camps et on se rend encore plus compte des horreurs qui les touchaient. Car visiter ce camp n'était pas comme lire des informations d'un livre ou encore comme un simple reportage télévisé. Non, là-bas, nous vivons tout en direct sur les lieux mêmes, ce qui est mille fois plus prenant. Et grâce à l'exposition de Malines, nous avons pu prendre conscience à quel point les nazis allaient loin avec les Juifs (interdictions, propagande,.) et voir comment Hitler a fait pour mettre en action son plan antisémite. F
La visite du musée de la déportation à Malines nous a permis d'ouvrir les yeux, de réaliser tout le mal qui a pu être commis. Les photos étaient vraiment poignantes, touchantes. Comment l'homme a-t-il pu commettre de telles atrocités sur ses semblables ? Les conditions de vie des Juifs étaient vraiment lamentables. D'abord traqués comme des animaux et puis maltraités. Toute cette machination pour faire de ces hommes des sous-hommes me dégoûte. À Breendonk, nous avons vraiment pu nous rendre compte de ce qu'a pu être la vie d'un prisonnier : ils étaient trop peu nourris pour le travail qu'ils devaient fournir. F
J'ai trouvé cette journée très intéressante car elle m'a permis de réaliser un peu plus ce qui s'est passé. Car tout cela me dépassait vraiment, cela s'est passé il y a tellement longtemps, bien avant que je sois née, c'est fou ! C'est comme si, au fil du temps, on y prêtait moins d'attention. Pourtant quelques témoins sont encore là pour nous relancer dans ce passé atroce. Dans le fort de Breendonk, on a suivi le chemin que parcourait un prisonnier. Je me suis replongée au cour de la vie d'un prisonnier, je m'imaginais que j'étais là où ils étaient. Cela m'a fait beaucoup réfléchir. J'ai vu aussi un wagon à bestiaux qui avait servi à emmener des gens dans les camps. Je l'ai touché et il m'a frigorifiée. Mes sentiments étaient bien étranges. F
J'ai vraiment été écouré de voir tout ce qui s'est passé. Tant de personnes qui ne demandaient rien ont été exécutées. Ils n'avaient rien fait à personne et ils ont été exterminés. C'est très triste de voir comment ils étaient traités. Ils étaient vraiment considérés comme des moins que rien, encore plus bas que des objets ! C'est dégoûtant et inadmissible de voir cela ! J'ai été très touché ! G
Je dirais que j'ai préféré le musée de Malines au fort. Nous sommes vraiment rentrés dans ce monde très difficile à s'imaginer à notre époque. Ce voyage de 65 ans en arrière m'a rendue encore plus sensible à la cruauté des nazis et à la force qu'un homme peut avoir pour embobiner autant de personnes. Nous avons été mis en face de la réalité. Tous les témoignages, les photos et les affiches de propagande m'ont choquée. Lors de cette journée, j'ai eu l'occasion de me mettre à la place de tous ces Juifs, de ces femmes et hommes torturés,. Et franchement, je n'aurais pas tenu le coup. F
J'ai éprouvé un profond sentiment de tristesse quand on nous a présenté les atrocités que les nazis ont infligées aux Juifs et aux prisonniers de Breendonk. Le processus de déshumanisation mis en place est abominable. L'entrée dans le fort fait déjà froid dans le dos. À l'intérieur, c'est la salle de torture qui m'a le plus choqué. J'ai ressenti aussi un sentiment de révolte vis-à-vis des nazis, car je ne supporte pas que l'on puisse maltraiter l'être humain comme ils l'ont fait. Devant les poteaux d'exécution, j'ai été envahi d'un profond chagrin et d'une intense compassion pour les résistants qui se sont battus jusqu'au bout pour leur pays. Un fait qui m'a également interpelé est que certains bourreaux étaient belges. À Malines, la visite du musée m'a fort touché, surtout la salle avec les photographies des enfants décédés. La barbarie des S.S. était infâme. Je trouve cela bouleversant qu'un homme puisse devenir un tueur en série, sans conscience, et mettre à mort des milliers d'innocents. G
J'ai trouvé ces visites très intéressantes, mais surtout totalement indispensables pour permettre à notre génération de ne pas oublier et de transmettre les horreurs de la guerre. En effet, les grandes erreurs de l'humanité peuvent se reproduire si on oublie les conséquences des échecs passés. Le musée de Malines m'a permis de mieux me rendre compte de la diabolique mécanique du système nazi pour éliminer les Juifs et les autres peuples que Hitler considérait comme inférieurs. Comment ne pas se révolter devant des photos terrifiantes montrant la mort organisée de milliers d'hommes, mais également de femmes et d'enfants ? Ensuite, le fort de Breendonk m'a permis de réellement se sentir dans la peau de personnes traitées comme des bêtes, uniquement parce qu'elles réclamaient la justice et dénonçaient l'horreur du régime. Ces personnes étaient pour la plupart des Belges qui, tout comme nous à l'heure actuelle, réclamaient la liberté de pensée et d'expression. G
Si vous n'avez pas eu la chance d'aller visiter le musée de la déportation des Juifs à Malines, ainsi que le fort de Breendonk, alors, vous avez raté quelque chose. Je parle de chance, non pas parce que c'est agréable d'aller là-bas, mais surtout parce que l'on peut vivre des moments forts et se rendre compte que cette époque était "un cauchemar". À Malines, le guide était extraordinaire. Il nous transportait à cette époque, sa voix était froide, sèche. ON pouvait vraiment comprendre avec ses explications que le "Führer" était déshumanisé, d'une cruauté extrême. Quand on voit des photos d'un tel acte de barbarie, on en pleure. Ce musée m'a vraiment secoué !!! Ensuite, la visite de Breendonk a été en continuité avec le musée. On pouvait voir l'univers dans lequel les prisonniers vivaient et avec quelle agressivité ils étaient traités. Ces deux visites étaient vraiment enrichissantes et m'ont marqué à vie ! G
Malines et Breendonk m'ont beaucoup touchée. Et je pense que cela restera à jamais dans nos mémoires. Avant ces visites, je ne m'imaginais pas que cela ait existé un jour. Tant de souffrances, de maltraitances, d'humiliations, de tristesse autant de morts qui ne le méritaient pas. Les photos, les vidéos que nous avons pu voir nous ont touchée et attristée. De savoir que des jeunes de notre âge ont connu cet enfer, que des enfants ont été tués sans pouvoir dire 'au revoir' à leurs proches. La visite à Breendonk était très touchante. Suivre le parcours d'un détenu, se dire qu'il se trouvait dans ces couloirs, dans ce qui lui servait de chambre, "se mettre à sa place", dans le froid, imaginer ses conditions atroces de vie. Ces détenus ne l'avaient pas voulu, par malchance, ils ont été désignés pour vivre, ou plutôt pour mourir, de cette manière. Nous passons dans ce qui s'appelait "la salle de torture", où règne une lourde atmosphère, nous sommes tous écourés de ce que vivaient ces pauvres personnes. La douleur les hantait. Nous poursuivons notre chemin, mais aussi LEUR chemin, et nous rentrons dans une pièce, remplie de lits entassés les uns contre les autres. Le guide nous explique comment les détenus se servaient de cette pièce. Sur des matelas de paille humide, sans couverture, ils passaient une partie de la nuit. Pourquoi une partie ? Car à toute heure, les S.S. pouvaient venir les chercher. Ces visites m'ont vraiment impressionnée et je pense qu'il est important pour tous de visiter ce fort et ce musée, en mémoire de toutes ces personnes qui sont parties plus tôt, dans l'injustice. F
J'attendais l'excursion à Malines et à Breendonk avec impatience, car je savais que ce serait l'élément clé de notre apprentissage sur la Deuxième Guerre mondiale. En effet, lire des témoignages et voir des photos d'époque ne suffit pas à nous faire prendre conscience de l'horreur des camps de concentration. Voilà pourquoi je fus beaucoup plus touchée à Breendonk qu'à Malines : cette fois-ci, nous nous mettions dans la peau d'un prisonnier, dans le froid, sous la pluie. Cette visite m'a retourné le cour, car le guide nous a expliqué en détail les traitements inhumains que subissaient les détenus à Breendonk et, ajouté à la visite des lieux, nous étions plus à même de comprendre le désastre. Je pense qu'il est indispensable de continuer à faire circuler des images et des vidéos, aussi dures soient elles, ainsi que de continuer d'aller à Breendonk pour perpétuer le souvenir, génération après génération. Après une telle sortie, on en vient à se demander comment des hommes, aussi supérieurs se croient-ils, arrivent à massacrer et à torturer leurs semblables. Finalement, cela prouve que nous ne sommes rien d'autre que des bêtes sauvages et violentes. J'espère cependant qu'après de telles sorties et de tels témoignages (je n'étais malheureusement pas là à la venue de Paul Sobol), les gens se mettent un peu plus à réfléchir et, qui sait, peut-être cela nous sauvera-t-il d'un autre massacre. F
Avant la visite de Malines-Breendonk, j'avais bien entendu et lu des témoignages de gens qui avaient vécu cela (Le journal d'Anne Frank, Le ring de la mort,.), mais le voir pour de vrai et y être est très impressionnant, surtout la salle de torture. Voir leurs conditions de vie (qui étaient vraiment inhumaines), ça m'a choquée. Je suis rentrée chez moi, je ne savais pas comment expliquer à mes parents ce que j'ai pensé de la visite. La visite du musée de Malines avec le guide était très intéressante. F
La première visite que nous avons faite fut la plus émouvante, je trouve. On nous montrait des photos choquantes et qui pourtant étaient vraies. C'était à Malines. La dernière salle fait partie d'un des souvenirs les plus présents. Il y avait dans toute la salle des photos d'enfants décédés durant la guerre, avec en fond sonore leurs noms, prénoms et âges. Ce n'est pas humain de s'attaquer à des enfants innocents et sans défense. Par contre, à Breendonk, ce qui m'a le plus touchée, c'est l'humiliation constante infligée aux détenus. On les dénudait, les rasait. Ils étaient considérés comme une race inférieure, presque comme des animaux. F
Ces deux visites à Malines et Breendonk nous ont permis de faire prendre conscience des conditions de vie des détenus. La cruauté était telle qu'on en reste sans voix. Surtout à Malines plus qu'à Breendonk, le silence domine, nos esprits tentent tant bien que mal de reconstituer les faits, mais cela reste une chose presque impossible. Les odeurs, les cris, la douleur marquent nos esprits. Une question reste cependant : pourquoi tant de méchanceté gratuite, d'humiliations dans notre monde ? Ces visites sont indispensables, car rien de cela ne doit plus jamais être fait. G
Ce voyage m'a beaucoup plu. Le musée et le guide étaient vraiment intéressants. J'ai appris beaucoup de choses sur les chambres à gaz et sur l'enfer des camps. Le guide nous a parfaitement retracé l'histoire de cette catastrophe et nous étions vraiment dans l'"ambiance". Breendonk fut vraiment génial dans le sens où être là, sur place, m'a vraiment aidé à me faire une idée réelle des conditions de vie et d'emprisonnement des détenus. Le guide nous a mis dans ces conditions et nous a raconté l'histoire de ce camp comme si nous étions de vrais prisonniers. Il a très bien expliqué leur quotidien, en plus, nous étions vraiment dedans, car le fort est resté quasiment intact depuis les faits. Cela m'a frappé, se dire que des centaines de personnes y ont perdu la vie alors qu'elles n'étaient coupables de rien. Se dire que ces personnes ont vécu des choses affreuses et qu'elles étaient objet des S.S. et des Allemands pour toutes sortes de tortures m'a terrifié. Je ne comprends pas comment on peut faire subir ça à des humains, il faut être fou ! G
La volonté du guide de nous enseigner ce qu'ont vécu des gens de sa religion m'a impressionné. Il consacre sa vie pour qu'on ne les oublie pas, mais que l'on n'oublie pas non plus la monstruosité humaine. Des âmes d'assassins, malsaines, il en existera toujours. Nous devons donc lutter contre celles-ci. Ensuite, le musée de Malines utilise plusieurs moyens tels que la télévision, la radio, les photos pour nous exposer les conditions de vie dans ces camps. Cette diversité multimédia permet d'être constamment appelé à s'intéresser à tout ce qui compose cette réserve du souvenir. À Breendonk, ce fort permet de bien imaginer les conditions de vie des victimes, bien que je n'aie pas trouvé cette visite exceptionnelle, à part les quelques témoignages frappants. Après des infos reçues suite à la visite du musée de Malines, le fort de Breendonk semble si petit à inoffensif que je m'y suis moins intéressé. G
Cette visite était très intéressante. Nous avons eu la chance d'avoir un très bon guide, ce qui est plutôt rare. Il a vraiment réussi à capter notre attention. Grâce à lui, nous en savons un peu plus sur la Deuxième Guerre mondiale et surtout sur la Shoah. Il nous a montré à quel point cette époque était horrible et surtout, il nous a montré que ce genre d'idéologie existe encore, que beaucoup de gens pouvaient être influencés par les néo nazis. Le Fort de Breendonk est sinistre. Il fait froid dans le dos. Au bout d'une demi-heure, j'avais les orteils gelés. J'ose à peine imaginer ce que ressentaient les détenus au bout de trois ans. Les conditions de vie à Breendonk sont vraiment inhumaines. On y traite les hommes comme du bétail. Savoir que l'on visite un lieu où des gens ont souffert, ou sont morts, ça m'a donné conscience de ce qu'était le milieu concentrationnaire : un enfer. Cette visite est très importante. À présent, nous savons jusqu'où peut aller la folie des hommes. G
Le musée de Malines fut très éprouvant. Nous savons que les nazis ont créé des camps de la mort, mais on n'en imagine pas l'horreur. Les photos dans la cave m'ont fait froid dans le dos : des corps décharnés, des squelettes vivants. Cela m'a ouvert les yeux. La photo la plus frappante pour moi est celle d'un corps à moitié consumé dans un des fours d'Auschwitz [sic - Dachau]. Le camp de Breendonk illustrait la méchanceté des gardiens belges envers leurs congénères, leurs frères. La salle de torture et les poteaux d'exécution sont les endroits les plus marquants. Je ne les oublierai pas de si tôt. Des femmes ont été emprisonnées là, elles avaient beaucoup de courage et toujours un grain d'espoir en elles. F








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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 20:00



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(visite de Malines le matin, Breendonk l'après-midi)

Ce lundi 22 février, avec tous les rhétos de Saint-Guibert, nous avons visité le musée de la déportation à Malines et le camp de Breendonk. Comme tant d'autres prisonniers avant nous, nous avons foulé l'entrée de ce tristement célèbre camp. Nous avons pu imaginer ce que devait être la vie de ces malheureux, coupables de s'opposer à l'envahisseur, de dénoncer les méfaits ou tout simplement d'exister. À l'intérieur de cette prison, l'obscurité règne en maître. Des chambres puantes où sont entassés beaucoup trop de prisonniers pour les "chanceux", ou des cellules de deux mètres carrés parfois complètement closes où "dorment" d'autres prisonniers avec un sac sur la tête. ! G pour garçon

Les nazis, les Juifs, Hitler, la guerre,. Voilà bien des mots que l'on entend couramment, surtout dans cette dernière année du cycle des rénovées. Notre programme du cours d'histoire nous a emmenés aux portes du musée de la déportation à Malines et du fort de Breendonk. À Malines, l'émotion est grande. Après avoir déposé une gerbe de fleurs, nous sommes entrés à la réception remplie de portraits et de photographies de Juifs qui ne sont peut-être jamais revenus des camps et dont les yeux semblent nous scruter et vouloir nous laisser un message. Tout au long de cette visite, ce message devient clair : toutes les discriminations, les moqueries, le conditionnement, les tortures, les coups, les assassinats vécus par les Juifs sont des atrocités inhumaines qui ne doivent plus jamais refaire surface ! Ensuite, les lieux du fort de Breendonk nous ont permis de mieux visualiser les faits, les pièces, l'hygiène et le froid décrit dans les romans ou les témoignages. Suivre le même parcours qu'ont suivi les détenus dans le fort nous permet de nous identifier pour quelques instants un peu à eux. La visite qui m'a le plus touchée est celle de l'ancienne caserne de Malines car il y avait, par exemple, des photos d'assassinats de femmes nues, des gens maigres, des visages d'enfants, des photos faisant le décompte des gens qui sont restés en vie,.. F pour fille
Je parlerai d'abord de ma visite à la caserne de Malines. Il me serait difficile de décrire les émotions qui ont surgi en moi durant cette visite. De la compassion envers les prisonniers à la haine éprouvée envers les officiers allemands. Il est difficile de croire que l'homme est capable de ces atrocités. Pour moi, c'est inhumain. Le conditionnement subi par les Allemands est effarant, tellement puissant et tellement effrayant. Cela m'a énormément choquée. Le guide, qui était d'ailleurs très amical et très explicatif, nous a expliqué le témoignage d'un officier allemand à qui on avait demandé s'il éprouvait des remords, des regrets. Cet homme a répondu que non, pour lui c'était tout à fait normal de tuer ces gens à la chaîne et de manière aussi violente. J'ai été anéantie par cet homme qui était persuadé que les Juifs étaient une "race parasite". La salle avec toutes les photos des corps empilés les uns sur les autres, des femmes qu'on envoyait au peloton d'exécution, dont une enceinte, tout cela m'a anéantie. Je n'ai pas su retenir mes larmes. J'étais à la fois triste, révoltée et pleine de haine, je dois l'avouer, envers ces hommes, officiers allemands qui perpétraient ces crimes monstrueux ! Le parcours de Malines est très bien organisé. L'idée de suivre l'histoire de personnes est très "intéressante" si je puis dire. Cela nous émeut plus car on peut s'identifier et s'attacher à eux. Cela donne une dimension encore plus réelle. Ensuite, la visite de Breendonk. Je redoutais la visite de ce fort. (.) Les couloirs froids et ternes m'ont glacé le sang. Cet édifice est effrayant de par son passé. F pour fille
Pour commencer, la matinée s'est déroulée au musée de Malines. Le guide expliquait très bien. Il faisait bon à l'intérieur et on était très pris par l'histoire du camp d'Auschwitz. (.) Ensuite, l'après-midi, nous avons été au fort de Breendonk. Il pleuvait et il y avait beaucoup de vent froid. Dans le fort, ça ne sentait pas toujours très bon et l'humidité du sol me donnait froid aux pieds. Le guide qui, lui aussi était très chouette, nous a vraiment fait entrer dans le monde des camps de concentration de l'époque. J'ai été fort marquée par les chambres, la salle de torture et la morgue (que l'on a juste aperçue, mais qui laisse un grand frisson nous parcourir dans le dos). (.) La minute de silence était horrible, car le vent était très violent et il faisait froid, mais c'était une journée intéressante dans l'ensemble. F
Premièrement, nous avons été au musée à Malines. Dans ce musée, le guide nous a expliqué l'horreur d'Auschwitz. Ce qui m'a le plus touchée, c'est le nombre de personnes qui sont mortes et dans de telles conditions. On a vu une image de jeune femme avant son arrivée et après, sur la photo quand elle est sortie, elle ne savait même plus se tenir debout et puis on voyait qu'elle avait vraiment la peau sur les os. De plus, le guide nous a montré la photo d'un chef qui se tenait avec fierté à côté des Juifs, comme s'il était heureux de faire du mal à autant de personnes. Mais le guide nous a expliqué que la plupart des officiers étaient alcooliques ou que la plupart des SS étaient alcooliques et dépressifs. Le pire est de se dire que quand on met des idées dans la tête d'une personne, on peut faire des choses horribles parce qu'elle croit que c'est bien pour son pays,. À la fin de la visite, on arrive dans une salle avec des photos d'enfants et le guide nous a expliqué que 5000 enfants avaient été tués. Après, nous avons visionné le témoignage d'un homme qui expliquait qu'il avait perdu ses enfants et sa femme et qu'il n'avait même pas eu le temps de leur dire au revoir et de savoir ce qu'ils étaient devenus. Deuxièmement, nous nous sommes rendus à Breendonk. Il y faisait froid et cela nous mettait déjà dans une ambiance froide et puis rentrés dans le fort, il faisait très humide et très sombre, ce qui nous permettait de nous rendre compte des conditions. Ce qui m'a le plus choquée est la salle de torture. Le guide expliquait qu'ils étaient montés au plafond et qu'on leur tapait dessus. De plus, les conditions d'hygiène étaient vraiment horribles, ils avaient juste le temps de se laver la tête et les avant-bras. Dans une vidéo, une femme expliquait d'ailleurs que ça ne sentait pas bon dans le fort et elle décrivait aussi l'état dans lequel elle était sortie après trois mois. En conclusion, c'était vraiment une journée très touchante et intéressante. F
La semaine passée, j'ai visité le musée de Malines et le fort de Breendonk avec mon école. Le musée était intéressant, surtout quand on voit le témoignage de l'homme qui est revenu tout seul des camps car tout le reste de sa famille était décédé. Ça nous faisait comprendre et vivre encore plus ce que ces gens ont vécu. Cet homme n'a plus jamais regardé la photo de sa famille tellement il a été marqué et traumatisé. Lorsque le guide a essayé de nous mettre en garde contre une nouvelle montée du "nazisme" ou de l'extrême droite et qu'il a fait un lien avec les Maghrébins d'aujourd'hui, je trouve que c'était vraiment bien. Regarder le passé pour apprendre de nos erreurs, c'est bien, mais il faut aussi mettre cela en relation avec le présent pour éviter une nouvelle discrimination. Mais Breendonk était plus parlant. En allant dans le lieu où ces prisonniers se trouvaient, on s'imprègne de l'ambiance et on peut se mettre à imaginer leur histoire et leurs sentiments. Quand on voit les conditions dans lesquelles ils ont vécu, ça fait réfléchir ! . Et ça fait peur ! Comment a-t-on pu en arriver jusque là ?! Une telle malveillance, un tel sadisme. en fait, il n'y a pas de mot assez fort pour raconter ce qui s'est passé là et ce qu'on peut nous-mêmes ressentir en visitant ce lieu, ça se vit, ça ne se raconte pas. F
Choquant, révélateur, dégoûtant, effrayant, inhumain,. Voici les mots que j'utiliserais pour définir ces pratiques nazies. Je n'ose imaginer le quotidien qu'avaient tous ces Juifs, je suis de tout cour avec ces victimes et leur famille. J'admire ces personnes, qui sans le savoir, se sont battues et ont souffert pour que nous nous retrouvions libres aujourd'hui. G
Suite à notre visite à Malines et au fort de Breendonk, j'ai eu l'impression de pouvoir mieux situer les conditions des gens qui ont été concentrés. Personnellement, je trouve ça fou que des gens aient pu survivre à Breendonk ! Quand j'essayais de m'imaginer comment cela avait pu être et ce que tous ces gens ont enduré, je me disais que moi, je n'aurais jamais tenu ! Et puis, même aujourd'hui, ce fort est quelque chose de sinistre. De plus, il pleuvait quand nous y sommes allés et cela a encore ajouté au "glauque" de la situation et de l'endroit où l'on se trouvait ! Quant aux prisonniers qui étaient "gardés" pour fournir des informations sur la résistance., je m'étais dit que ça ne servait à rien de parler car ils allaient quand même mourir. Mais quand on voit la salle de torture (d'apparence assez vide) et qu'on a eu les "explications" de ce qu'ils enduraient comme forme de torture, on change d'avis ! Tout compte fait, je pense que n'importe qui aurait parlé. Je crois que même la peur de ce qu'on va nous faire peut faire parler. Ceux qui ont résisté et n'ont rien dit sont des héros ! Même aujourd'hui ce fort dégage une impression fort peu recommandable : le froid, l'odeur, l'espace. Et puis, quand on nous a raconté comment certains "gardiens" traitaient les "prisonniers", j'ai trouvé ça affolant (par exemple, lâcher son chien). Il ne faut pas oublier comment les "prisonniers" étaient sans relâche humiliés, ça brise un homme ! Ainsi que le travail qu'ils accomplissaient et le peu de nourriture qu'ils avaient (même pas sûre qu'on puisse appeler ça de la nourriture !). Avant la visite, je croyais que le fort était un camp pour les Juifs, mais en fait c'était surtout pour les prisonniers politiques, la résistance. Cette visite était fort intéressante et, selon moi, plus que Malines, car à Breendonk, on est plus dans le contexte. Cela choque et atteint plus de gens car on s'imagine comment ils ont vécu là quelques années avant nous et combien on ne voudrait pas que ça se reproduise !!! . F
J'ai vraiment apprécié cette journée à Malines et à Breendonk, bien qu'elle traitait un sujet. "sombre". En effet, elle était très intéressante pour moi, j'ai appris beaucoup de choses telles que les conditions de vie des déportés ou encore les tortures employées pour faire craquer les prisonniers. De plus, je me rends compte maintenant à quel point cette situation devait être effrayante pour les Juifs et les dégâts causés par un "hyper nationalisme" d'un seul homme (au départ). J'espère qu'au moins toutes ces atrocités auront ouvert les yeux des hommes. G
Ayant visité le musée de la déportation à Malines et le camp de concentration de Breendonk dans le cadre scolaire à l'âge de 18 ans, je fais part de mon témoignage. Étrangement, j'ai été beaucoup plus ému à Malines que dans le fort de Breendonk ! Il est vrai que le fort est froid et l'ambiance qui y règne parle d'elle-même, mais il est difficile, même avec l'aide d'un guide, de se situer dans l'enfer qu'a été Breendonk pour ces prisonniers. Au contraire, la caserne Dossin, bien que moins effrayante et réaménagée, laissera à jamais des traces en moi ! Sûrement car plus personnel, on est vite confronté aux dures vérités de ce qu'est Malines. À vrai dire, Malines reflète l'histoire des déportés et nous fait réfléchir. Breendonk et Malines comme tous les lieux historiques ayant en commun la folie de la Seconde Guerre mondiale sont là pour ne pas qu'on oublie les atrocités que l'homme peut réaliser. Il ne faut surtout pas oublier et il faut que l'homme se souvienne afin de ne pas commettre les mêmes erreurs ! G
La semaine dernière, nous avons passé la matinée à Malines où l'on a pu découvrir, avec horreur, l'histoire de la guerre 40-45. Et l'après-midi, nous avons visité le fort de Breendonk où des centaines de personnes ont été maltraitées et où elles ont survécu pendant des années. J'ai été profondément touchée par ce que j'ai vu à Breendonk. Je ne comprends pas pourquoi des gens ont fait ça. C'est incompréhensible ! Ils sont juifs ou résistants. d'accord, mais eux aussi, ils auraient pu naître juifs ou résistants. Pourquoi tant de haine dans ce monde qui pourrait être si beau. ? Pourquoi avoir brisé la vie de milliards (SIC) de personnes ? Je ne comprends pas et je pense que je ne comprendrai jamais ! Pourquoi ces gens, ces animaux devrais-je dire, traitaient-ils les prisonniers de la sorte ? Pour qui se prenaient-ils ? De plus, je trouve honteux que des gens, aujourd'hui, remettent en cause l'existence des camps nazis. Comment est-ce possible ? Nous ne devrons jamais oublier ce que les Juifs ont vécu. C'est une chose qui ne devrait jamais recommencer. J'éprouve de la haine pour les personnes qui ont maltraité les Juifs et qui ont brisé des millions de vies, qui ont tué de leurs propres mains des innocents. Car être juif n'est pas un crime. Je n'oublierai jamais ce que j'ai vu la semaine passée. F
Une journée à Breendonk, l'apprentissage de l'horreur que fut la Deuxième Guerre mondiale. Une guerre menée par les nazis et basée sur l'abaissement d'une race considérée comme inférieure et à anéantir. Après en avoir beaucoup parlé avec les guides, nos professeurs, mes grands-parents, mes amis, je comprends vraiment les horreurs que des millions de gens ont vécues. Aucun geste, aucune parole d'eux n'était tolérés. Tout était un prétexte de mort. C'est une guerre où l'on ne pouvait compter sur personne. Certaines personnes dénonçaient les Juifs. D'un certain point de vue, cela peut être compréhensible car ces gens devaient se nourrir et SURVIVRE. C'est un vrai parcours du combattant ! Maintenant, une chose importante à faire est d'en parler et de continuer à expliquer aux générations à venir les atrocités qu'Hitler et ses troupes ont fait subir aux Juifs. Je me demande parfois si tous ces Allemands conditionnés à exterminer les Juifs se rendent maintenant compte de ce qu'ils ont fait ! Je ne peux pas imaginer qu'autant de monde soit à ce point inhumain. F
Nous sommes arrivés à Malines vers 10 heures. Nous avons directement été pris en charge par des guides. Notre guide a été très concis et nous a bien tout raconté dans le temps qui lui avait été donné. Chaque pièce racontait une étape de la déportation des Juifs. Notre guide nous a expliqué et mis en garde pour certaines pièces. Certains d'entre nous ont été fort émus par ce qu'ils ont vu et entendu. Nous avons pu suivre la vie que quelques familles ont vécue, les atrocités qu'elles ont vécues nous ont touchés au fond de nous-mêmes. Nous avons finalement terminé la visite du musée de la déportation sur une petite vidéo. Ensuite, nous sommes allés à Breendonk, un ancien camp d'emprisonnement qui à la base servait à la défense d'Anvers. Nous avons pu voir "en vrai" les conditions désastreuses dans lesquelles les prisonniers vivaient. Et nous nous sommes rendu compte de la chance que nous jeunes de moins de 20 ans avons ! Je n'aurais jamais pu imaginer les conditions de vie qu'ils avaient : peu de douches, à peine pouvoir aller aux toilettes, le peu de nourriture et surtout l'état des dortoirs. J'ai de la chance, car c'est pour moi un deuxième aspect de cette guerre que j'ai pu découvrir, étant donné que je me suis déjà rendu à Auschwitz. J'ai pu me rendre compte des conditions de leur détention et de l'énorme travail qu'ils devaient accomplir. Auschwitz est pour moi un tout autre camp où l'on voit la vie de plus en plus près, la valeur qu'on devrait lui accorder et le soin que l'on devrait en prendre car, là-bas, la mort rode tout autour de nous. NB : j'attends avec impatience le nouveau film La rafle avec Jean Reno et Gad Elmaleh qui promet d'être génial pour en apprendre plus sur cet aspect de la guerre. G
Cette journée consacrée à la visite de Malines et Breendonk fut très enrichissante. Nous avons commencé par la visite de la caserne de Malines qui est aujourd'hui un musée plein d'histoire et rempli d'émotion. On a pu voir dans ce musée les atrocités que les Juifs ont subies, mais aussi des affiches de propagande plus choquantes les unes que les autres. Cela fait réfléchir et à partir de maintenant, je fais attention aux publicités, je ne les regarde plus de la même façon. (.) Parce que si les Allemands ont pu "convaincre" avec les affiches de propagande, les pubs le peuvent aussi mais avec une ampleur bien plus grande. On a aussi vu dans ce musée des "héros", des personnes qui ont permis à des enfants juifs d'échapper à la mort tout en risquant la leur. On peut donc bien dire que ce sont des héros. On a aussi vu le nombre de convois qui sont partis de Malines et le nombre des quelques survivants. Cela fait froid dans le dos. Une pièce, pour moi la plus triste, une pièce où il est difficile de rester tellement l'émotion y est forte, une pièce remplie de tristesse, c'est la pièce dans laquelle sont exposées toutes les photos d'enfants décédés. Nous sommes ensuite allés voir le camp de concentration de Breendonk. On peut y voir dans quelles conditions les prisonniers "vivaient", mais il est impossible de se rendre compte de ce qu'ils ont vécu. On peut sentir le froid dans ce bâtiment, on ressent des choses difficiles à expliquer. Ce fut une journée où l'on part heureux de ne pas suivre les cours et que lorsqu'on en revient, on se dit qu'on aurait peut-être préféré passer la journée à l'école à cause de tout ce que l'on a vu. G
Cette journée passée à Malines et à Breendonk m'a ému. On ne peut imaginer la cruauté que l'homme a en lui. On peut voir l'étendue de cette cruauté en voyant les actes nazis. Comment l'homme peut-il faire une chose pareille à d'autres hommes ? L'homme se comporte de façon bestiale et dans ce cas, il est pire que les animaux. Il tue pour son plaisir et il s'en vante. Il regarde la personne dans les yeux et puis la tue de sang froid. Comment ont-ils pu faire ça sans se révolter, sans réagir ? Comment peut-on encore utiliser la torture, cette pratique inhumaine ? G
Le 22 février, nos classes ont visité Malines et Breendonk. Nous avons pu réaliser, découvrir les horreurs vécues par les pauvres gens emprisonnés dans les camps de concentration (comme celui de Breendonk) ou encore d'extermination (comme Auschwitz). De mon point de vue, ce qui m'a le plus touchée était la salle où on voyait les photos des enfants tués et dont on entendait dictés les prénoms et l'âge. Il y a aussi les petits lits et les éviers à Breendonk dont je retiens les images tant elles m'ont choquée. Je ne comprends toujours pas ce qui peut pousser des hommes à de telles atrocités, faire ça à quelqu'un qui, comme nous, a une famille, des amis. Une vie ! Tuer un être vivant sans raison valable (et je doute qu'il existe une raison valable pour ça !) est sans aucun doute la pire chose que l'on peut faire ! F
On nous avait déjà parlé des camps de concentration et de l'horreur que les Juifs avaient vécue. Mais jamais ça n'avait été fait aussi bien qu'au musée de Malines et au fort de Breendonk. C'est vrai qu'à Malines on nous a expliqué l'histoire et j'ai trouvé particulièrement choquant et atroce la dernière partie du musée. Car de voir les images de ces femmes qui ont été traumatisées, frappées, mutilées, violées, tuées, toutes les photos des enfants qui ont été tués m'ont vraiment touchée. C'est choquant de voir ça et de se dire qu'autant de personnes ont souffert dans l'horreur. Puis il y a le fort de Breendonk, le plus horrible. Car dans la froideur des murs, la puanteur, l'humidité et le moisi même restait une âme qui procurait un réel sentiment de malaise. Il y reste encore cette ambiance sombre, de mort et de souffrance. Les deux endroits qui m'ont le plus horrifiée sont la pièce minuscule pour 48 prisonniers et la pièce de torture. Surtout cette dernière qui laisse sentir la peur, l'horreur. Et lorsque le guide expliquait comment la torture se faisait, ça donnait des frissons dans le dos. F
Cette journée fut très "plaisante". Tout d'abord, nous avons visité la caserne de Malines qui a été reconvertie en musée et où on peut découvrir l'histoire de familles juives qui ont été déportées et dont peu sont revenues entières et vivantes. Ensuite, la visite guidée du fort de Breendonk nous a aidés à nous plonger dans la vie de ces pauvres prisonniers et des atrocités dont ils ont été les victimes. Ce fort nous montre bien l'horreur vécue par ces prisonniers. G

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(visite de Breendonk le matin, Malines l'après-midi)

J'ai trouvé cette journée très intéressante et émouvante. Je crois que chacun d'entre nous connaissait l'histoire des camps et l'horreur qu'il y a eu dans ces endroits. Mais c'est différent entre imaginer et voir des choses concrètes (objets, bâtiments). Lorsque nous sommes rentrés dans le fort, il faisait même plus froid que dehors et on sentait bien que beaucoup de gens avaient souffert dans cet endroit. À Malines, le musée que nous avons visité était assez intéressant, ça m'a permis d'en savoir encore plus à propos des circonstances dans lesquelles les Juifs étaient traités. Ce qui m'a le plus "choquée", c'est de savoir que les S.S. (ceux qui tuaient des gens avant de le jeter dans un fossé) faisaient une photo de ceux qu'ils avaient tué et l'envoyaient à leur femme ou la mettaient dans leur portefeuille en souvenir. En conclusion, je trouve que la journée a été un moyen de me rendre compte de l'horreur de la guerre. F pour fille

Personnellement, j'ai trouvé bien la visite à Malines, les choses que j'y ai découvertes m'ont donné une image assez réelle de ce qu'était la pensée nazie. (.) Breendonk, ce lieu de souffrance me rendait triste et pâle. Je crois que c'est bien de voir un camp une fois dans sa vie, mais sans plus car durant une visite comme celle-ci, on se sent mal et dégoûté. Ce n'était pas le premier camp que je voyais. G pour garçon
Durant cette visite, j'ai eu l'occasion de réaliser ce qui s'est produit durant la guerre. Ce qui m'a frappée le plus je crois, ce ne sont pas les atrocités commises dans ces camps, non pas que je n'y suis pas sensible, bien au contraire, mais je m'attendais à entendre ces horreurs-là. Ce qui m'a donc frappée, c'est qu'elles ont parfois été infligées par des Belges sur d'autres Belges. Je ne peux que me sentir honteuse de cela. Cette visite me marquera pour toujours. Rien ne peut être plus important que de faire prendre conscience à des jeunes gens comme nous de ce qui s'est produit dans le passé, car c'est à nous de faire évoluer l'avenir. Pour Malines, je ne peux m'empêcher de repenser aux diverses photos de S.S. vues à cet endroit. Particulièrement celle du S.S. tuant une femme et son enfant d'une seule balle. La fierté ressentie dans ces photos montre l'endoctrinement d'un peuple, c'est bien triste. Notre guide, juif lui-même, nous a dit : "Je serai fier d'être juif tant qu'il y aura des gens pour les détester". On a eu le souffle coupé durant ces deux heures d'écoute, je ne m'attendais pas à une journée aussi intéressante, émouvante, mais quand même triste. F
Ces visites m'ont touchée, je n'arrive pas à comprendre comment de telles choses ont pu se produire. À Breendonk, j'ai essayé de me mettre à la place de tous ces gens et je sais que je n'aurais jamais tenu face à toutes ces humiliations, car, malgré la torture et les maltraitances, ce qui était sans doute le plus dur à surmonter, c'est de savoir qu'on n'était plus personne, seulement une chose, un jouet. À Malines, j'ai eu aussi ce sentiment et, encore une fois, je ne comprenais pas comment une telle haine a pu envahir des gens au point de tuer, de s'en vanter, d'en être fier et de n'avoir aucune pitié. Je crois que ce qui m'a le plus touchée à Malines, c'est de voir tous les enfants et bébés qui ont été assassinés car ils n'avaient rien demandé, rien fait et on ne leur a même pas laissé le temps de profiter de notre terre et de toutes les belles choses qui s'y trouvent. Ils ont seulement pu assister et subir une vie qu'ils n'avaient pas choisie, une vie de misères et de malheurs. F
Je trouve que ces visites ont été très enrichissantes car, jusque maintenant, on nous expliquait tout mais l'on ne savait pas vraiment se rendre compte de tout cela. Le fait de visiter un camp de concentration m'a permis de vraiment comprendre la réalité des choses qui se sont passées pendant la guerre 40-45 avec les nazis. Quant au musée, il était aussi très intéressant. Cela nous a permis d'approfondir notre connaissance de cette réalité atroce. Cela nous a de nouveau permis de nous rendre vraiment compte de ces atrocités. F
Ce fut une expérience spéciale. Voir des bâtiments où des personnes sont mortes, où elles ont énormément souffert. Je pense que chaque élève a vraiment pris conscience de ce qui s'est passé il y a quelques décennies. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas nier les faits qui se sont produits lors de cette Deuxième Guerre mondiale. Une chose pareille ne doit plus arriver à notre époque. Le musée de Malines était très bien fait, mais nous savions déjà ce que notre guide nous a raconté. Il y avait beaucoup de photos touchantes. De plus, notre guide était un Juif qui était bébé durant cette guerre. Il nous a expliqué son histoire. F
J'ai trouvé la visite du fort de Breendonk car nous avons pu ressentir à travers ces murs les conditions dans lesquelles les déportés vivaient. C'était assez atroce de voir jusqu'où la cruauté humaine peut aller. J'ai remarqué qu'il faisait plus froid à l'intérieur qu'à l'extérieur du fort. Nous avons été très bien informés de la vie là-bas. La guide nous ont fait découvrir tout dans les moindres détails, ce qui m'a beaucoup plu. En ce qui concerne la visite du musée à Malines, elle était très bien expliquée. Elle nous a montré avec des photos ce que la guide de Breendonk nous avait expliqué. Ici, notre guide nous a permis de mieux nous imaginer les scènes de crimes. La partie pour moi la plus touchante du musée est la fin avec les photos des personnes qui ont vécu dans les camps. Voir les corps squelettiques de ces gens. Mais aussi la toute dernière salle avec certaines photos d'enfants morts. F
Je pense que c'était important de visiter ces lieux, surtout qu'on en a parlé dans différents cours : histoire, français. Le camp de déportation était plus interpellant que le fort, car de nombreuses images nous ont bien monté l'horreur faite par les nazis et le peu de chance de s'en sortir ! À Breendonk, la salle de torture m'a marquée (surtout l'endroit où d'autres prisonniers attendaient leur tour). La seule évasion par les égouts m'a rappelé "Prison break". Le froid à l'intérieur et le long couloir, je m'en rappelle encore. F
J'ai trouvé, pour Breendonk, qu'il faisait très froid dans les bâtiments. On ressentait vraiment la "mort". Malgré les sensations ressenties, j'ai trouvé qu'il était bien nécessaire d'avoir visité cet endroit. Je ne pouvais pas m'imaginer cela avant, je savais que c'était horrible, mais je ne pensais pas à ce point-là. Pour Malines, j'ai appris beaucoup malgré le fait que grâce au cours, on savait beaucoup de choses. Ce qui m'a touchée, ce sont les photos des différentes déportations, des enfants (si fragiles et jeunes). Je n'arrive toujours pas à réellement me rendre compte que cela s'est passé. C'est vraiment difficile, on dirait que c'est une histoire, mais c'est la réalité. De plus, la cruauté des hommes est dégoûtante, ce n'est pas humain ce qu'ils ont fait. Pour moi, ce sont des monstres. F
Je pense que le musée de Malines était bien, il nous expliquait tout d'une manière plus détaillée avec la preuve, les textes et les photos. Ça nous a permis de voir à quoi tout ressemblait à cette époque. Pour Breendonk, c'était très instructif. Les explications étaient précises et directes. On a pu visualiser ce qui s'y passait, mais d'une autre manière qu'au musée. Je me suis sentie absorbée par ce qui y était dit. F
Je dois tout d'abord dire que mes réactions sont prises d'un point de vue extérieur à ces événements. Je pense que cette journée nous a montré vraiment l'horreur des déportations et ce qui s'en suit. Breendonk est interpellant, parce que l'on se rend compte des conditions dans lesquelles les prisonniers vivaient chaque jour. Le fort nous fait aussi réfléchir sur la chance que nous avons aujourd'hui d'avoir une démocratie, d'avoir à manger tous les jours, mais je pense le plus important : de montrer ce qu'il ne faudra jamais refaire, ne jamais plus commettre envers d'autres personnes qui sont comme nous. Malines est choquant. Le musée nous montre des choses encore plus horribles et le fait de voir des photos nous interpelle encore plus. La manière dont on traitait les prisonniers est abominable, inhumaine, cruelle et je pense qu'aucun mot ne peut l'exprimer. Cette journée fait réfléchir et nous fait prendre conscience un peu plus du monde dans lequel nous vivons et la chance que nous avons. F
Je n'étais jamais allée dans un camp de détention. Il y a deux ans, je suis allée en Normandie et j'y ai vu les cimetières comme, par exemple, le cimetière américain [de Colleville]. J'ai également vu les ruines de certaines "fortifications", des moyens mis en place par les Allemands contre les Alliés. J'ai également été voir le fort de Huy qui se trouve près de chez moi où il y avait beaucoup d'illustrations de la Seconde Guerre mondiale. Lorsque j'ai vu les photos et caricatures au musée de Malines, je n'ai donc pas été très choquée ou surprise, car j'en avais déjà vues quand j'avais environ dix ans. Breendonk, par contre, m'a assez marquée car, comme la guide nous l'avait demandé, j'ai essayé de me mettre dans les conditions de ces pauvres gens. Ce qui m'a le plus marquée, c'est l'odeur qui persistait dans ce camp, cette atmosphère pesante qui rappelle l'horreur et la souffrance que ce fort a connues. J'ai donc trouvé la visite du fort plus intéressante et plus poignante que celle de Malines, car à Malines il n'y a que des photos. C'est vrai que ces photos nous touchent, mais à Breendonk on a réellement pu se mettre dans les conditions de vie des prisonniers : les lits, les toilettes, salles de bain, les poteaux d'exécution, etc. De plus, notre guide à Breendonk nous expliquait parfaitement dans les détails tout ce qui s'est passé là-bas. Je garde plus de souvenirs de Breendonk que de Malines. F
J'avais déjà visité le fort de Breendonk en sixième primaire, donc je savais à quoi m'attendre. Cependant, même si je l'avais déjà faite, j'ai trouvé cette visite très intéressante. Cela rend la réalité de la guerre plus proche de nous car on se rend compte que des atrocités se passaient aussi en Belgique et qu'elles étaient commises par des Belges. Je trouve aussi que l'on réalise beaucoup mieux ce qui s'est passé quand on le voit vraiment (lits, salle de torture, poteaux d'exécution,.) que lorsqu'on voit seulement des photos. C'est pour cette raison que le fort de Breendonk m'a plus marquée que le musée de Malines. De plus, la guide à Breendonk était plus intéressante et passionnante que celui à Malines. Mais le musée de la déportation était quand même bien malgré le fait que l'on connaissait déjà pas mal de choses (surtout dans les premières salles) grâce au cours de monsieur Coleau. J'ai trouvé que plus on avançait dans le musée, plus cela devenait émouvant, par exemple le fait qu'on voie sur les photos de famille tous ceux qui ne sont pas revenus. J'ai donc trouvé cette journée intéressante et instructive et je pense qu'il est très important que l'on sache ce qui s'est passé pour ne jamais l'oublier et cette journée nous l'a permis. F
J'avais déjà été à Breendonk en sixième primaire. J'ai vécu ces deux visites différemment car à 11 ans et 17 ans, on ne voit pas les choses de la même façon. Je ne comprends pas comment de personnes ont pu traiter d'autres personnes de la sorte. Ce qui m'a particulièrement choquée, c'est le fait que certains prisonniers ont été traités plus durement que les autres juste parce que leur tête ne plaisait pas aux "bourreaux". À Malines, la visite était aussi horrible, même si nous n'étions pas dans le lieu de souffrance de toutes ces personnes [SIC]. Les photos ainsi que les explications du guide sont très marquantes. La pièce avec les photos des enfants décédés et en fond sonore le défilé de leurs noms et de leur âge m'a laissée sans voix. Comment a-t-on pu faire cela à des enfants qui étaient trop jeunes pour comprendre ? F
Ce fut une journée d'exception, pouvoir mettre des images concrètes sur beaucoup de choses, abstraites jusqu'ici, est nécessaire à la compréhension de l'homme, de l'horreur réelle du nazisme : il existe un monde de différence entre entrevoir l'horreur à l'écran et pouvoir sentir son odeur, son humidité, toucher son aspect, par ses propres moyens. En conclusion, je pense que ces visites sont un pèlerinage nécessaire à la compréhension et la perpétuation du "plus jamais". G pour garçon
Ça m'a permis de mieux me rendre compte des atrocités que des gens ont subies dans les camps. On ne pouvait pas s'imaginer ça sans aller sur les lieux et encore, ça reste difficile à croire et à se rendre vraiment compte tellement ce qu'ils ont vécu est atroce, inhumain. C'est dans ce genre de cas que l'on se rend compte aussi à quel point l'homme peut être mauvais, tuer pour le plaisir, regarder souffrir ces pauvres gens, les frapper jusqu'à ce qu'ils en meurent ou presque. Absolument personne ne mérite de vivre cela et c'est à nous, à notre génération, de tout faire pour que cela n'arrive plus. Car oui, je crois que ça pourrait encore arriver. La preuve, il n'y a quand même pas si longtemps au Rwanda. Ça fait peur tout de même de savoir jusqu'où l'homme peut aller. Ça choque, mais ça fait réfléchir et peut-être que ça permettra d'en éviter d'autres (massacres,.). C'est bien et important que des gens en parlent. FPersonnellement, j'ai trouvé bien la visite à Malines, les choses que j'y ai découvertes m'ont donné une image assez réelle de ce qu'était la pensée nazie. (.) Breendonk, ce lieu de souffrance me rendait triste et pâle. Je crois que c'est bien de voir un camp une fois dans sa vie, mais sans plus car durant une visite comme celle-ci, on se sent mal et dégoûté. Ce n'était pas le premier camp que je voyais. G
Choquant ! J'ai été surpris par la dureté que les hommes peuvent adopter envers d'autres hommes. À Breendonk, on ressent très bien l'ambiance qui devait régner. On essaye de s'imaginer la difficulté de vivre là-bas. Ce qui m'a aussi choqué est la méchanceté des dirigeants du camp. Comment est-il possible d'être à ce point sadique ? À ce point méchant ? Étaient-ils tous malades mentaux ? Malines fut plus informatif, plus théorique, même si la visite du musée fut très bien. Je pense que la visite sur le terrain a été plus enrichissante pour tous. G
Tout d'abord, sur les deux visites, celle de Breendonk était la meilleure. Car visiter le fort nous a permis de mieux visualiser comment vivaient les prisonniers et dans quelles conditions ils vivaient. On a pu voir où ils étaient torturés, etc. On a aussi vu les poteaux d'exécution. Ce qui est bien avec le fort, c'est que c'est quelque chose de concret. Tandis que le musée à Malines, je ne sais pas si c'est à cause que l'on est trop avancés dans l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale en classe, mais je connaissais déjà tout ce qui fait que j'ai trouvé le musée ennuyeux et le guide n'était pas captivant. G
Je trouve que la visite à Breendonk était très instructive, car le guide a très bien expliqué ce qui se passait dans ce camp. Aussi, le camp était très bien conservé et il faisait froid dans le dos. Le musée à Malines était bien, mais trop petit. Les photos étaient très choquantes. G
Breendonk était très intéressant, on a appris dans quelles conditions vivaient les prisonniers. Mais pour Malines, je trouve que ça n'a servi à rien d'y aller. On nous a redit ce qu'on avait appris au cours d'histoire. G
Pour moi, les visites de Malines et de Breendonk m'on fait découvrir jusqu'où pouvait aller le sadisme de groupe. En effet, le camp était une vraie torture, aussi bien physique que mentale pour ceux qui ont vécu dedans. Avec la visite de ce camp, j'ai compris jusqu'où allait le sadisme des gardes (salle de torture, conditions de vie, etc.). À Malines, les images et les explications données sur les moyens d'extermination m'ont fait comprendre que les partisans nazis et tous ceux qui les suivaient étaient totalement dépourvus d'humanité (une balle = deux têtes juives, rendement des "usines" d'extermination, massacre des femmes et des enfants représentant l'avenir juif). De telles atrocités ne peuvent pas être perpétrées par des gens "humains". Et les procédés et la façon de les employer m'écourent au plus haut point et je ne comprends pas comment on a pu en arriver là. G
Je pense que les visites à Breendonk et Malines m'ont aidé à mieux comprendre ce qu'ont vécu les Juifs et m'ont fait comprendre que cela pourrait se reproduire. À Breendonk, j'ai été choqué par plusieurs choses dont les conditions de vie et la torture que je n'arrive pas croire. C'est tellement horrible que je n'arrive pas à imaginer que ce soit possible. À Malines, les photos étaient choquantes, mais je trouve que c'est bien de les exposer pour pouvoir comprendre ce que l'homme peut faire. À mon sens, dommage quand même pour l'explication trop longue de ce qu'est un Juif que je ne trouvais pas super utile de préciser. G
J'ai appris par cette journée à quel point les Juifs ont été persécutés durant la Deuxième Guerre mondiale, mais j'ai surtout appris que ce qui s'est passé dans les camps n'aurait jamais dû arriver et que ça ne devrait absolument jamais se reproduire. Les conditions dans ces camps étaient plus qu'inhumaines, il était impossible d'en ressortir le même, si on en ressortait. Et quand on pense que Breendonk était un camp de transit, on n'ose même pas imaginer ce qui s'est passé dans les camps d'extermination. De plus, les prisonniers n'étaient pas nourris ou pratiquement pas. Ils devaient travailler peu importe le temps ou la température et de manière plus qu'intensive. Surexploités est un euphémisme. G
Les visites à Malines et Breendonk étaient très marquantes. C'est tout à fait autre chose de lire des livres, d'écouter le prof, voir des films que d'aller sur les lieux. Cela permet de se rendre compte de la cruauté des tortionnaires. (.) G
Je pense que la visite du fort de Breendonk était plus instructive que celle du musée à Malines, parce que la plus grosse partie de ce que le guide a raconté avait déjà été vu au cours d'histoire. G



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(visite de Breendonk le matin, Malines après-midi)

Cette journée fut forte en émotion, on peut très bien parler de la guerre en classe ou entre amis, mais ça n'est absolument pas pareil, ça n'a pas le même impact sur nous quand on se rend dans un véritable camp de concentration. C'est très bizarre de visiter le fort de Breendonk parce qu'il y a encore 60 ans, des gens ont souffert et sont morts là-bas. On nous fait marcher sur leurs pas et on se rend compte des horreurs qu'ils ont vécues. Dans le fort, il fait vraiment très froid, tout est très glauque et triste. À Malines, on a vraiment pu se rendre compte de ce qu'ont vécu les Juifs, ça nous a éclairés sur toutes les choses sur eux et sur la vérité. La pièce où sont recensées par train toutes les personnes mortes ou rescapées est très impressionnante à voir quand on se rend vite compte que, dans les familles, il n'y a bien souvent qu'une personne qui a survécu. Énormément d'innocents comme des enfants sont morts durant cette guerre typiquement raciale. F pour fille

À Malines, je n'ai pas eu l'impression d'avoir appris grand chose sur le sujet, mais les commentaires du guide rendaient la visite un peu plus vivante. On ne parlait pas vraiment de l'horreur des camps, mais plutôt de l'histoire et du processus de l'arrivée au pouvoir d'Hitler, de la mise en place de l'univers concentrationnaire. On a pu voir à quel point la déportation et l'extermination étaient organisées comme une usine, une usine de mort. Pour Breendonk, même si ce n'était pas un camp d'extermination et que "peu" de gens y sont morts, la froideur et l'atmosphère générale des lieux en font un endroit où la vie devait être horrible. Le guide nous faisait nous mettre dans la peau d'un détenu le temps d'une visite pour qu'on se rende compte à quel point c'était invivable. Les hommes n'en sont plus quand ils passent les portes du camp et en sortir devait leur faire voir la vie autrement, car tout hors de ce camp doit sembler plus beau après avoir vécu l'enfer. G pour garçon
J'ai trouvé que cela valait vraiment la peine de se rendre sur place dans ce camp de travail. Ainsi, on aura pu mieux se rendre compte des conditions de vie (chaleur, douche,.) et de la façon dont les Juifs (surtout) étaient malmenés. Personnellement, le fait d'être sur les lieux m'a mieux permis d'imaginer, de visualiser ce que les Juifs subissaient là-bas. Cela me permet aussi de réfléchir sur la cruauté humaine. J'ai été particulièrement choquée par celle-ci. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment un homme peut faire subir de telles choses à un de ses semblables et même à un animal (puisqu'ils les considéraient comme tel). Cela me dépasse complètement ! Mais l'essentiel est d'être conscient qu'il faut tout mettre en ouvre pour que jamais une telle horreur ne se reproduise de nouveau. La visite à Malines était plus "théorique", mais était tout de même intéressante. Cela m'a permis de voir les causes du problème ainsi que d'avoir davantage une vue d'ensemble. J'ai été choquée de voir les images des corps complètement amaigris ainsi que d'entendre notre guide parler des chambres à gaz. Deux choses m'ont particulièrement touchée : tout d'abord, la pièce avec les photos d'enfants morts ; ensuite, malgré qu'il ait eu un parti pris, le guide par son témoignage personnel (bébé juif), m'a profondément touchée. F
Suite à la visite à Malines ainsi qu'à celle de Breendonk, je suis très choqué ainsi que rebellé. Choqué car c'est inimaginable qu'un peuple puisse faire cela à des religieux ! Mais également rebellé car c'est inadmissible de faire subir des telles sentences à des personnes qui ne sont pas plus nulles ou différentes de vous. G
J'ai trouvé la visite de Breendonk très dure car notre guide nous a mis dans la peau d'un prisonnier et nous a expliqué dans le détail leur abominable calvaire. Mais Breendonk était un enfer parce que les prisonniers étaient traités pire que des animaux, on les déshumanisait, ils ne pouvaient pas se laver, n'avaient pas droit à suffisamment de nourriture et travaillaient comme des esclaves. C'est cette déshumanisation qui m'a le plus choqué. Mais ce n'était "rien" par rapport aux informations que l'on a reçues à Malines, Breendonk n'étant qu'un camp de détention, tandis que d'autres étaient prévus pour exterminer ceux que les nazis considéraient comme inférieurs. Une guerre est toujours une laide chose, mais lorsque des civils sont tués, cela devient abominable. Mais que dire quand ceux-ci sont volontairement conduits au massacre programmé ? G
Tout d'abord, cette visite m'a choqué. Je m'attendais bien sûr à une journée assez dure et pleine d'émotions, mais je ne m'attendais tout de même pas à voir une telle cruauté et une telle inhumanité de la part des Allemands de 40-45. Ensuite, cette journée a été très enrichissante dans le sens où nous avons appris les causes de cette cruauté et nous en avons vu l'évolution. Je peux maintenant mieux déceler les actes qui sont passibles de mener à ce genre de monstruosité et donc y remédier à la base. G
À Malines, c'est vraiment impressionnant de voir à quel point la machine à crimes allemande était bien faite. Les numéros des convois, le nombre des prisonniers, etc. Tout était mis par écrit, un travail de fou, mais qui s'est quand même retourné contre eux. Heureusement pour nous, beaucoup de documents ont été conservés et ils sont la trace d'une des plus sombres, sinon LA plus sombre page de notre histoire. La visite de Breendonk était pour moi une deuxième visite et je l'ai trouvée beaucoup moins bien. Par exemple, notre guide n'a pas forcément bien parlé des SS belges qui pourtant étaient les pires ou bien elle a passé sous silence des faits qui lors de ma première visite m'ont mieux aidé à comprendre dans quelles conditions ont vécu les malheureux qui y étaient. G
À Malines, la photo d'un soldat allemand tirant sur une femme portant son enfant est une photo qui m'a choqué. D'une part, car le soldat s'attarde à une femme et à un enfant sans défense. D'autre part, parce que la femme reste là sans bouger et se laisse abattre sans fuir. De même, avec les femmes nues, elles se mettent en rang et attendent sans révolte de se faire tuer. Comment ne pas fuir ou essayer quelque chose sachant que l'on va se faire abattre ? Pour Breendonk, on se demande comment on peut sortir vivant de ce camp. Comment est-il possible de survivre dans de telles conditions de précarité ? Et encore, cette même question : pourquoi ne se sont-ils pas révoltés malgré leur faiblesse car, de toute façon, ils allaient y passer ? Et aussi je me demande comment les Juifs pouvaient faire souffrir des Juifs [: allusion au rôle de l'AJB ?], comment des Belges pouvaient passer du côté nazi sans vergogne. G
J'ai trouvé que la visite de Breendonk était très enrichissante. Elle nous a permis de visualiser directement les véritables lieux où tant de personnes ont injustement tant souffert. J'étais au courant de la plupart des faits que nous a expliqués la guide, cependant le fait de se trouver sur place permet de mieux mesurer l'ampleur de la gravité des faits qui se sont produits dans les camps de concentration. De plus, la guide était très précise dans son récit, ce qui m'a donc permis d'apprendre de nouveaux détails néanmoins très intéressants sur le fonctionnement des camps de concentration. Je trouve également que cette visite s'impose dans un cadre culturel et social, car en tant qu'élève de rhéto, il est plus qu'important de se rendre compte du scandale de ce massacre afin de s'assurer de ne plus jamais connaître à nouveau une telle situation. J'ai apprécié également la visite du musée de Malines, même si celle-ci était moins parlante que celle de Breendonk (puisque là-bas, on se trouvait sur les lieux-mêmes des faits) [NB : à Malines aussi, puisque la caserne Dossin était le camp de transit pour tous les Juifs de Belgique, dont la famille Sobol a fait partie]. On a pu apprendre plus d'informations sur le nombre de convois et les personnes qui s'y trouvaient (il n'y avait pas que des Juifs). On a pu également avoir des données chiffrées sur le nombre de morts et les survivants de ce massacre et leur situation dans le monde. Cependant, un aspect plus négatif était que mon guide était un homme juif dont les parents ont aussi connu la guerre. Celui-ci était donc peu objectif dans ses propos et avait tendance à accentuer de trop tout ce qui concernait les Juif. F
La visite du fort de Breendonk m'a choqué. Le traitement des gens détenus là-bas était inhumain. Les conditions de vie étaient inhumaines. En gros, il est très difficile de trouver quelque chose d'humain dans ce fort. Les nazis et les collabos étaient des êtres complètement fous. Il est pour moi fort utile de ne pas oublier cette sombre page de l'histoire afin que jamais plus de pareilles choses se reproduisent. La visite de Malines a été une très bonne aide pour comprendre la difficulté de la vie dans les camps, ainsi que l'horreur de la déportation et la peur quotidienne des Juifs de voir leur porte se faire défoncer par des officiers allemands. Pour moi, ces faits sont rapportés par des gens qui n'ont pas vécu cela et qui ne font que rapporter des faits qu'ils ont lus dans un manuel. Cela n'égale en rien le témoignage d'un homme qui l'a vécu (mais je respecte ces gens qui travaillent fort bien). G
Dès mon arrivée au camp de Breendonk, j'ai ressenti un poids sur mes épaules. L'atmosphère était assez triste et sombre et déjà à ce moment-là, on pouvait s'imaginer les horreurs que les personnes incarcérées ont subies. Le guide était un très bon guide. Il a pu, durant cette matinée, nous transformer en esclaves. Le bâtiment n'est pas trop moche de l'extérieur, mais les Allemands l'ont sali à l'intérieur en déshumanisant des gens qui pourtant étaient comme eux : des pieds, des mains, une bouche, un esprit, une personne. On a pu, tous, se rendre compte de la cruauté de l'homme. À Malines, c'était différent. Le bâtiment a été transformé pour devenir un hôtel [SIC : des appartements]. Un peu bizarre alors que ces gens ont été envoyés à l'abattoir depuis cet endroit. Le guide était aussi excellent que le premier dans le domaine historique, malgré sa prise de parti pour les Juifs (sûrement, car son père, lui-même juif, s'est fait tuer par les Allemands). Il nous a enseigné l'histoire de son peuple. C'était assez bouleversant de voir à quel point les idées d'un seul homme ont pu décimer la moitié de son peuple. Le moment le plus dur était sans doute celui où on a vu les photos d'enfants nus avec des mitrailleurs attendant l'ordre de tirer. G
Dégoûté ! Un profond sentiment de révolte face à ce massacre injuste et cruel d'un peuple par un autre. Je ne comprenais pas pourquoi il y avait eu les camps de concentration naguère, l'holocauste, toutes ces choses. Mais maintenant, je comprends que le but poursuivi est rien. On n'extermine pas un peuple pour créer une race parfaite ni pour engendrer une idéologie. On extermine un peuple seulement pour faire le mal ! La notion du mal est quelque chose que je conçois mieux après ces visites. Je reste content de l'avoir fait, d'avoir vu ces lieux, seulement pour me rendre compte de quoi un homme dérangé est capable quand il est suivi par des gens faibles qui constituent un peuple perdu économiquement, culturellement. Mais que puis-je éprouver de plus que la tristesse face aux nombreuses photos d'enfants juifs assassinés ? Que puis-je éprouver d'autre que de la révolte face aux photos des tueries, des massacres ? Que puis-je éprouver d'autre que du dégoût face au racisme ? G
Breendonk fut l'un des camps de concentration les plus durs établis par les Allemands. Là-bas, les gens étaient traités comme moins que rien. Le but des Allemands n'était autre que détruire le moral des personnes enfermées dans ce camp et de les humilier. Leurs conditions de vie étaient pittoresques [SIC : déplorables]. Les lits étaient inconfortables. De plus, ceux-ci n'étaient que de simples toiles de jute remplies de paille. Les lits s'établissaient sur trois étages. (.) Il n'y avait qu'un pot de chambre pour toute la chambrée composée d'une centaine de personnes. Dans le fort, il faisait très froid. De plus, les murs étaient remplis d'humidité. Les prisonniers avaient les mêmes habits pour tout leur séjour et ils travaillaient en T-shirt [SIC] été comme hiver. Les rations alimentaires étaient faibles. Seulement un petit bout de pain par personne, ainsi qu'au matin du café qui ressemblait plus à de l'eau et à midi de la soupe très diluée. Les opposants, ceux qui étaient dans la résistance, étaient questionnés par les Allemands ainsi que torturés s'ils ne répondaient pas aux questions. Malines fut l'endroit où on rassemblait les gens, principalement les Juifs, pour les expédier par wagon dans des camps de concentration. P. Sobol est d'ailleurs passé par ce lieu. Nous avons donc pu visiter ce musée et voir comment étaient traités les prisonniers, les Juifs principalement. Le guide nous a appris que beaucoup de personnes furent gazées (principalement à Auschwitz) et que les personnes enfermées dans ces camps voyaient leur condition physique diminuer énormément. Il y avait même la photo d'une femme qui ne pesait plus que vingt-cinq kilos. G
J'ai trouvé les visites fort touchantes. Il est difficile d'accepter que des hommes puissent à un tel point se sentir fondamentalement supérieurs à d'autres, allant jusqu'à leur infliger les pires tortures physiques et psychologiques pour un simple signe d'appartenance religieuse (ou autre). C'est révoltant, bien entendu. J'écoutais beaucoup les réactions des élèves qui étaient dans cette totale incompréhension de la cruauté humaine, en venant parfois à parler des Allemands comme un type d'hommes différents (du Belge, par exemple). Je pense que beaucoup, peut-être la plupart, des personnes parmi nous auraient agi comme l'ont fait les nazis, s'ils étaient mis dans un tel contexte d'endoctrinement nationaliste. Autant que pour les Juifs, il n'y a pas de code génétique nazi. Ce qui m'a marquée là-dedans, c'est ce plaisir malsain que peut éprouver l'homme à humilier, rabaisser, torturer moralement une autre personne (.). Mais plutôt que de juger, essayons de comprendre. F
Pour Malines, je pense que cela aurait pu être beaucoup plus intéressant, car le guide nous a parlé de l'historique d'Hitler et de sa montée au pouvoir qui sont des choses qu'on avait déjà vues en classe au cours d'histoire. Les autres choses qu'il nous a racontées sont en rapport avec ce qui se passait avec les prisonniers à Breendonk. Il n'a pas ajouté grand chose par rapport à ce qui nous avait été dit dans la matinée à Breendonk-même. Par contre, la visite du fort de Breendonk était très instructive, car parler du froid et de l'humidité quand on est au sec et au chaud [en classe] n'est comparable en rien avec le fait d'y être et de le vivre, car on le ressent, alors on peut imaginer ce que ça devait être à l'époque sans veste, pull et plus que la peau sur les os pour nous tenir au chaud. Et je pense que le fait d'y être quand on en parle s'applique à toute la visite du fort, les chambrées, les sanitaires,. G
Cette visite m'a ouvert les yeux (même si je savais déjà certaines choses sur la réalité des camps). On ne peut pas imaginer sans avoir vu le lieu où cela s'est produit. Ces témoignages des guides nous ont permis de comprendre encore mieux la situation. La manière dont les Allemands se sont comportés est choquante. Ils ont méprisé la vie d'autres être humains, en les considérant comme des animaux, voire encore pire. C'est incroyable que certaines personnes aient réussi à survivre dans un enfer pareil. Ces visites nous ont permis de réaliser combien l'homme peut se comporter de manière inhumaine vis-à-vis de ses semblables. Le guide nous a fait comprendre que c'est à nous d'agir pour que cela ne se reproduise pas. Il ne faut pas reproduire les erreurs du passé. G
Pour Breendonk, visite très émouvante. En effet, la seule pièce qui n'était pas glauque portait les insignes nazis sur tout un pan de mur. Ce qui ne met pas à l'aise non plus. Même à l'extérieur, on se sent mal à l'aise. Dans les dortoirs, c'est pire. Nous étions à trente élèves dans un de ceux-ci et nous étions les uns contre les autres. Eux y étaient entassés à soixante personnes. Malgré tout cela, je ne me sentais pas concerné par ce qui s'est passé. Ça m'atteint, parce qu'il y a eu des atrocités, mais c'est seulement quand le guide a cité mon nom de famille que ça m'a bouleversé. Après, le reste de la visite a été totalement différent. En effet, j'imaginais que ce facteur nommé XYZ pouvait être de ma famille (j'ai déjà fait quelques recherches depuis lors), alors là, ça m'a vraiment atteint. C'est là que j'ai ressenti une profonde tristesse pour toutes ces victimes. Pour Malines, je n'ai pas trop apprécié cette visite du musée, mais je crois que c'est à cause du guide. (.) Il ne m'a pas appris beaucoup. Par contre, je ne savais pas que les Juifs étaient déjà chassés de chez eux en Pologne ou en Russie avant la guerre. Je n'étais pas au courant des pogroms qui avaient eu lieu là-bas. Mais ça a quand même été une visite très intéressante rien qu'avec les photos, les vitrines (habits, boîte de cristaux pour le gaz) et avec les vidéos. Heureusement qu'il y avait ces illustrations de ce que le guide expliquait. Ça nous permettait de mieux imaginer. G
Les visites à Malines et Breendonk n'ont pas vraiment été décisives, éclairantes, choquantes,. ou je ne sais quoi d'autre pour moi. On ne vit pas l'horreur et la misère et je n'ai pas trouvé que la vue d'instruments de torture, de prison, de poteaux d'exécution y ait changé quoi que ce soit. En revanche, [à Malines], je me souviens de cette photo tristement célèbre montrant une mère et son enfant collés tête contre tête et attendant d'être fusillés d'une seule et même balle. En (re)voyant cette image, j'ai pensé que tout cela était con, qu'on en arrivait à faire preuve de la cruauté la plus extrême, mais pour quelle(s) raison(s) finalement ? Pour une histoire de race ? D'origine ? De religion ? De tête ? D'idée ? Comment en est-on arrivés là ? Pour moi qu'importe le nombre de victimes, les moyens utilisés, les lieux, les personnes. J'aimerais comprendre comment l'être humain peut à ce point tomber dans la violence et la perversion. F
Notre matinée dans le camp de Breendonk a été plus qu'intéressante. Notre guide nous a retracé tout le chemin qu'un prisonnier faisait dans les bâtiments comme à l'extérieur. J'ai trouvé assez interpellante la façon dont il nous traitait "comme des prisonniers", on commençait à rentrer dans leur peau et à être plus touchés à l'intérieur, ce qui est une bonne chose. Ça nous apprend ce qu'ils ressentaient et nous met directement devant leur peur. J'ai aussi apprécié la façon dont il prenait quelqu'un du groupe, lui inventait un passé et disait ce qu'il recevrait comme raclée en fonction de ses réaction. G
À Malines, le guide était prenant dans sa façon d'expliquer. Il nous a donnés plein d'exemples afin d'être dans l'ambiance d'antan. Les photos et témoignages étaient aussi prenants et étaient parfois tellement violents que l'on avait réellement dur à y croire. On nous a vraiment fait passer le message d'horreur qu'il y a eu pour ne plus recommencer un tel massacre. C'était impressionnant. Pour Breendonk, si je dois résumer tout ce que l'on y a appris, je définirais ceci d'Enfer ! C'était vraiment quelque chose d'horrible que l'on croyait loin, mais qui est en fait encore très proche. J'ai eu très souvent froid dans le dos avec tout ce qu'on a pu nous expliquer et nous montrer. Voir toutes ces choses en vrai et se dire qu'il y a moins de cent ans il y avait des gens qui y souffraient était quelque chose de dur. G
[À Malines], j'ai été scandalisé en voyant de quelle manière les Juifs ont été traités. Ils n'étaient que des bêtes pour les nazis. C'est inhumain de traiter des hommes d'une telle manière. Pour Breendonk, j'ai été choqué en allant là-bas, voir comment les prisonniers étaient traités, voir l'atmosphère qui régnait sur ce lieu, il faisait plus froid dans le fort qu'à l'extérieur. Ces deux visites m'ont fait prendre conscience de toutes les horreurs que les Juifs ont subies pendant la Deuxième Guerre mondiale. Ce n'est pas évident de trouver les mots pour exprimer ce que l'on ressent dans ces moments-là. G
Lorsque nous avons visité le camp de Breendonk et la caserne de Malines, nous nous sommes clairement rendu compte des atrocités commises par les nazis à l'encontre d'êtres humains ! La première chose qui m'a frappé est la totale déshumanisation des gens enfermés, les mauvais traitements, l'absence de droits et d'avoir comme devoir que de se taire et de travailler. De plus, les nazis qui prenaient l'humanité de ces gens, à travers leurs actes, perdaient eux-mêmes leur humanité suite au plaisir qu'ils avaient de faire souffrir l'autre. Grâce à cette visite, j'ai pu me rendre compte que l'homme est décidément capable du pire comme du meilleur. Je ne peux pas me permettre de généraliser, mais les hommes et les femmes qui arrivaient à vivre normalement en sachant que des milliers de personnes souffraient dans les camps, était pire que le diable en personne (ceci étant mon avis !). G
La visite à Malines n'était pas aussi "vivante" que celle du fort de Breendonk. À Breendonk, nous avons vu, touché, senti les lieux dans lesquels tant de gens ont souffert ; ce qui fut parfois choquant, ce sont surtout les tortures infligées aux détenus. Je pense que c'est le meilleur moyen de s'en rendre compte parfois même. Au contraire au musée de Malines, la visite fut plus indicative. Nous avons découvert en détail la déportation. Nous avons quand même vu quelques photos épouvantables, témoignant de l'atrocité des camps. Ces deux visites furent très instructives. G
J'ai été choqué par les conditions de vie des prisonniers de Breendonk et la façon dont des être humains pouvaient être traités par d'autres. À Malines, une bonne explication nous a été donnée sur le système d'extermination mis en ouvre par les nazis. G
Pour Breendonk, une réalité surprenante, triste et émouvante. Mon premier sentiment à la vue de ce camp barricadé fut celui de l'étonnement. Je m'attendais à un bâtiment plus comme la caserne de Malines et non à un camp tel que celui de Birkenau. Je ne savais pas que des endroits où ont défilé tant de douleurs et de barbarie existaient en Belgique. Je ne regrette rien de cette visite, mais je me souviens encore de l'ambiance de mort et de souffrance que j'y ai ressentie. Pour Malines, on a entendu beaucoup de choses qui n'étaient pas toujours vraies [?]. Cette visite remettait les pendules à l'heure. C'était un complément de ce que nous avions vu à Breendonk et une illustration de ce que nous apprenons au cours d'histoire. G





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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 20:02

6F

(visite de Breendonk le matin, Malines après-midi)

J'ai toujours été interpelée par les films, reportages ou articles que j'ai eu l'occasion de voir sur la Seconde Guerre mondiale et plus particulièrement sur les camps de concentration. Notre visite à Malines et Breendonk m'a totalement bouleversée. Je pense d'ailleurs avoir été mal durant plusieurs jours, l'esprit torturé par les images que j'ai vues et les paroles que j'ai entendues. Déjà au camp de concentration de Breendonk, j'ai été très choquée. Il est difficile de se rendre compte de la réalité des faits, mais une fois que nous sommes mis en face, on ne peut plus y échapper. J'avais l'impression d'entendre encore les cris de souffrance et de peur dans les couloirs. Il y avait cette ambiance de mort qui flottait, je pense qu'elle ne s'en ira jamais. En entrant dans ce fort, on ressent la souffrance. Bien évidemment, il est impossible pour nous d'imaginer ce que ces personnes ont pu vivre. Je pense que peu d'entre nous a déjà ressenti un millième de la souffrance que ces prisonniers ont pu endurer. Nous avons une vie tellement facile, et pourtant, nous nous plaignons pour tout. Je suis certaine de ne pas survivre s'il m'arrivait la même chose. Et je n'arrive pas à comprendre comment d'autres personnes ont pu survivre, résister à la souffrance, à la torture aussi bien physique que mentale, à la faim, à la fatigue et bien d'autres choses. Ce qu'on leur faisait vivre était totalement inhumain, dépourvu de tout respect. Je ne trouve même pas les mots pour décrire ce que je ressens.

Après Breendonk, nous sommes allés à Malines et le musée que nous avons visité a été pour moi encore plus dur à vivre que Breendonk. L'horreur, la terreur. Les larmes m'ont monté aux yeux à chaque photo que je découvrais. C'est bien différent des films, ce n'étaient pas des acteurs mais des personnes réelles qui ont été torturées, tuées. Des personnes comme vous, moi, lui, comme n'importe lequel d'entre nous. Des personnes tuées sans raison valable. Et le pire, et ce que je trouve encore plus ignoble, c'est que certains nazis aimaient ça, ils prenaient du plaisir à tuer, exterminer les Juifs, même des enfants. Quel être humain peut-il tuer un enfant et réussir à continuer à vivre ? Quel être humain peut-il prendre du plaisir à cela ? Des monstres, je pense que la langue française et même aucune langue n'ont dans leur vocabulaire un mot pour décrire cette horreur. Nous avons vu une photo où un SS avait parié qu'il pouvait tuer une femme et son enfant avec une seule balle. Ensuite, des photos d'enfants tués. Je ne comprends pas, cela me torture, ne pouvoir rien y changer est encore pire. J'aimerais tellement pouvoir changer quelque chose à tout cela, pouvoir revenir en arrière, que mes cris, mes paroles, puissent les arrêter. Leur faire comprendre que c'est atroce, qu'ils ne peuvent pas faire cela. Je me sens coupable d'avoir une vie si facile, je voudrais tant pouvoir changer les choses. Au musée de Malines, dans la pièce où il y avait les photos d'enfants tués, une des petites filles ressemblait à ma petite sour, ça m'a totalement bouleversée. Et si ça avait été nous ? Et si ça recommençait ? Imaginer qu'on tue ma petite sour ou un membre de ma famille, cela me détruirait. Nous avons vu une vidéo d'une interview d'un homme qui avait survécu à Auschwitz, mais avait perdu sa femme et ses trois enfants. Et je me demande comment, comment peut-il encore vivre ? Je pense que je n'y survivrais pas, je pense être trop faible. Peut-être que quand cela nous arrive, nous développons une force de vivre que nous ne pensons pas avoir, je ne sais pas. Tout cela me révolte tellement et le sentiment d'impuissance que j'ai en moi est réellement dur à vivre. Tout ce que je peux dire en ce moment, c'est que je pense de tout mon cour à toutes les personnes qui ont souffert de cette abomination. F pour fille
À Breendonk, on a pu avoir un aperçu de ce que les gens ont vécu. Nous ne pouvons évidemment pas ressentir ni nous imaginer ce qu'ils ont réellement vécu, mais nous pouvons compatir et respecter les gens qui ont souffert pour notre liberté. Le guide que nous avons eu a fait de son mieux pour essayer de nous mettre dans la peau d'un prisonnier. Certes, cela nous a choqués, mais nous n'avons pas pu ressentir la torture morale qu'ils ont endurée. Le sujet m'intéresse beaucoup et je m'étais déjà beaucoup informé, mais c'est une fois sur place que nous réalisons beaucoup mieux. À Malines, j'ai été déçu de la visite. J'ai trouvé que ce que le guide nous a raconté, nous le savions déjà. J'étais déçu qu'il n'y ait pas plus de témoignages et de vidéos d'époque. Dans l'ensemble, j'ai beaucoup apprécié ces visites et je pense que cela nous a vraiment enrichis. G pour garçon

Breendonk, plateau désolé où seuls les bruits du vent et de la route se font entendre. Nous avons marché dans une allée de graviers, le cour lourd. On nous indique le chemin au travers des barbelés, comme si une autre route était possible. Tandis que nous avançons, le piège se resserre. La structure de béton est toujours là, les murs ont résisté aux bombardements et aux guerres, mais ils se sont imprégnés d'un message lourd de conséquences : l'horreur a vécu ici et beaucoup y sont morts. La visite continue et en pensant aux anciens occupants, on se réchauffe et on soupire de pouvoir bientôt sortir. Les films, les histoires ont rendu le nazisme et la guerre flous comme un rêve, plus de 50 millions de morts. Ce n'est qu'un chiffre, mais ici 160 fusillés, c'est une hécatombe. Lentement, on découvre une vérité atroce, sans nom. On ne peut que l'effleurer, mais elle nous remplit d'effroi. Les murs semblent sourire de nous qui frissonnons à cause d'un murmure : nous ne saurons rien de l'horreur ni de l'atrocité qui ont régné ici, mais la conscience de son existence nous terrifie.

À Malines, on découvre les racines du mal. La venue au monde de la bête ignoble qui grandit et puis se "déchaîne", les chiffres et les informations s'accumulent sans susciter de réaction. Une conserve de gaz [Zyklon B]., pourtant l'esprit persiste à nier l'horrible vérité. Soudain, alors que les photos d'enfants défilent, une d'entre elles arrête mon regard. Un jeune garçon endimanché qui semble contrarié de devoir fixer l'objectif au lieu de s'amuser. Dans son regard, je ne vois pas l'horreur, juste un enfant qui semble s'adresser à moi. Mon cour s'est arrêté quelques secondes pour repartir ensuite, mais pendant ces quelques secondes, j'ai eu peur pour mes enfants et les leur. G
Après la visite du fort de Breendonk, ayant aussi servi de camp d'enfermement politique nazi lors de la Seconde Guerre mondiale, un sentiment de malaise m'emplit. Et bien que n'ayant jamais vécu ça, sur place j'avais l'impression d'y être. J'avais l'impression d'avoir vécu cet enfer et d'en être sorti. Bien sûr, je ne peux oser prétendre connaître la souffrance de tous ces pauvres gens persécutés. Je peux juste l'imaginer. Et comme au malaise se joint la colère, il est inconcevable de rester sans réagir. Comment l'homme peut-il faire preuve d'autant de barbarie, d'autant de haine et d'autant de dégoût pour ses semblables ? Comment peut-on maltraiter et tuer sans scrupule ? Et surtout, comment peut-on oser prétendre faire cela pour le bien de l'humanité ? Et bien qu'ayant reçu l'enseignement nécessaire et la chance d'avoir tant de recul, ces questions m'envahissent. Questionnement qui s'amplifia avec la visite du musée de Malines où l'on peut voir le rexisme et les nazis. Et pas qu'envers les Juifs, mais aussi pour les slaves, les homosexuels, les tsiganes, les handicapés et les noirs. Ce sont tous des êtres humains et pourtant les nazis ne le voyaient pas comme cela. Pourquoi tant de haine ? Je n'ai trouvé qu'une cause : l'imbécillité de la pensée nazie. Je ne rependrais qu'une citation d'Albert Brie : L'imbécillité est une chose humainement partagée, chez les personnes instruites, c'est juste un peu plus long à dépister. Vous pouvez voir que, oui, j'ai un discours engagé. Mais comment rester passif face à cela ? Bien sûr, je sais pertinemment qu'il faut remettre en contexte les agissements du peuple allemand. Mais je ne peux pardonner les faits des nazis. Je ne peux pardonner leur barbarie. G
J'ai beaucoup aimé. Je ne m'attendais pas à voir des choses si frappantes et horribles. Le guide nous mettait dans la peau des prisonniers, ce qui était vraiment bien, car ça nous faisait réfléchir à la cruauté que les Juifs ont vécue là-bas. Tout ce que le guide a dit m'a choqué un peu, surtout les toilettes, mais aussi le fait que les prisonniers devaient toujours rester avec les mêmes vêtements. Il est dur de s'imaginer l'odeur, mais cela devait être affreux. Le froid qui était dans le fort était encore pire qu'à l'extérieur. Malgré mon manteau, j'étais gelé. Alors, je n'ose pas m'imaginer à l'époque quand il gelait combien ils devaient avoir froid. Je trouve bien que le fort a été conservé car on se rend bien mieux compte de la chose en allant le visiter avec un guide que de regarder une émission ou des photos. Marcher dans les couloirs où tant de choses horribles se sont passées donne froid dans le dos. J'ai beaucoup moins aimé la visite à Malines. J'ai trouvé ça assez long et le guide n'était pas trop clair. Voir des photos n'est pas aussi marquant que de se promener dans les couloirs où ont été prises les photos ! Breendonk m'a fait beaucoup plus réagir que Malines. G
C'est une visite qui m'a fortement touché. Sans visiter le fort de Breendonk, on ne peut pas se rendre compte de ce que les prisonniers ont vécu. La méchanceté des gardiens allemands [et Belges] de cette "prison à travaux forcés" est si forte qu'il est impossible de pouvoir leur pardonner. Quand on nous a expliqué le repas que les prisonniers avaient par jour, la soupe et le pain, on ne peut comprendre pourquoi les Allemands ont fait cela. Le point important de cette visite a été pour moi le fait de nous montrer le courage que certains avaient là-bas. Car devoir travailler durement au chaud comme au froid, avec toujours les mêmes vêtements est quelque chose qu'aucun de nous ne serait capable de faire. Il est donc très important de garder le fort de Breendonk dans l'état où il se trouve, ainsi que de le conserver, car sans s'y rendre, on ne peut comprendre ce qu'est un camp. La visite du musée de Malines est quelque chose à faire, même si cela est moins porteur de message que Breendonk. Ce qui m'a le plus touché, ce sont les vêtements. Aujourd'hui, il serait impossible de ne pas changer ses vêtements après maximum un jour et encore moins se laver une fois par mois. Il nous est donc impossible de comprendre le monde dans lequel ils ont vécu pendant si longtemps. G
La visite à Breendonk m'a beaucoup touchée car en allant sur place, on se rend plus facilement compte de l'horreur qui s'y est produite durant la guerre. Je suis terriblement choquée que les hommes ont pu en arriver là. La torture, l'humiliation et la peur que ces gens ont dû éprouver sont vraiment abominables. Je ne comprends pas pourquoi on en est arrivé là. Leurs conditions de vie étaient invivables, c'était à la limite pire que pour des animaux. Et le fait de les embobiner en leur ayant promis "un camp de travail" est vraiment immoral. On remarque vraiment aujourd'hui que les Allemands avaient dépassé les limites. Après être sortie de là, j'en avais froid dans le dos et je trouve que cela nous fait réfléchir. Le fait d'avoir conservé ce camp fait réfléchir les gens sur la gravité de la situation de cette époque et cela nous pousse à essayer que plus jamais rien de tel ne se reproduise aujourd'hui. On ressort de là triste et changé, mais ça vaut la peine d'y aller pour se rendre compte et aussi pour rendre hommage. Á Malines j'ai appris beaucoup. Son musée nous raconte bien l'histoire des Juifs et des camps de concentration. Le fait que ce soient des témoins qui nous guident nous fait encore plus nous rendre compte de la situation de cette époque. Les photographies et les témoignages m'ont aussi touchée et choquée. Je me rends vraiment compte maintenant de toute l'horreur. Je trouve cela vraiment révoltant. F
Je parlerai tout d'abord du camp de concentration situé à Breendonk. Au début de la visite, le guide nous a mis dans la peau des prisonniers afin de revivre l'horreur. Je pensais que ceux qui y étaient transférés étaient des révolutionnaires, des rebelles, etc. En somme, des personnes qui étaient contre Hitler et qui menaient à bien des actions (presse clandestine, courrier, refus de coopérer,.) qui dénonçaient l'abus de pouvoir d'Adolf Hitler. Je fus étonné lorsque le guide ajouta qu'il s'agissait de ça au début des camps, mais qu'ensuite on transférait en fait pour des choses très superficielles. Par exemple (qui me semble bien choisi), un homme qui avait été enfermé parce que son physique collait avec celui d'un Juif (grandes oreilles, nez crochu et petite taille), alors qu'il ne l'était pas ! C'est-à-dire que non seulement les révolutionnaires et les rebelles étaient enfermés mais aussi d'autres personnes. Mais où sommes-nous ? Depuis quand peut-on juger et torturer quelqu'un à cause de son physique ? Cet homme fut tellement humilié dans le camp qu'il n'y a survécu que trois semaines. Autre chose, lorsqu'on est entrés dans les cellules, on sent le froid, l'humidité, la moisissure, mais aussi les douleurs et les cris, les pleurs qui ont imprégné les murs, le sol, les châlits,. Il est malsain de se promener dans le camp, on ressent la souffrance passée de milliers de personnes. Lorsque nous sommes sortis de la salle de torture (qui était sombre et très glauque), un courant d'air froid m'a glacé les os. Par pur hasard ? Je ne pense pas. Lorsqu'on est sortis déposer les fleurs et faire une minute de silence, même s'il y avait beaucoup de vent et qu'il faisait froid, j'avais l'impression que mon cour se réchauffait. Une dernière petite chose à propos de Breendonk : à notre arrivée, devant la porte (très imposante au passage), on se dit que les détenus et leur âme sont restés ici pour l'éternité, que leur âme torturée ne sortira jamais de ces murs et ne passera jamais cette porte. À Malines, on ressent moins de choses qu'à Breendonk, forcement, mais leurs histoires sont telles que mon imagination s'est mise à divaguer. Je m'imaginais des scénarios qui me faisaient horreur. Et pourtant, j'étais persuadée que ma vision s'approchait de ce qui s'est passé. Des corps maigres en photo, des expériences faites sur les détenus, les mensonges, les chambres à gaz, l'EXTERMINATION, me rappellent que paradoxalement l'homme peut être inhumain. F
Quand nous sommes arrivés sur cette petite route pavée face à un grand bâtiment, je me suis tout de suite rendu compte que cet endroit était chargé d'un lourd passé. En passant les barbelés, j'ai eu le sentiment d'être devenu moi-même un prisonnier de cet endroit lugubre. Personnellement, je ne me sentais pas à mon aise, rien qu'à l'idée que des personnes sont mortes à l'endroit où je me situais. Le bâtiment était froid et humide. Il faisait même plus chaud à l'extérieur. Durant toute la visite du fort de Breendonk, je me suis demandé comment il était possible pour des êtres humains de tomber aussi bas. Je parle bien entendu de la cruauté des gens qui géraient ce fort. L'homme est capable des pires atrocités. Cela j'en étais conscient avant de visiter Breendonk, mais je ne m'étais jamais imaginé à quel point l'homme pouvait être aussi abominable. Les traitements qu'ont subis des centaines de personnes pendant parfois plusieurs années étaient inhumains. On dit qu'ils étaient considérés comme des animaux, mais même des animaux étaient mieux traités que cela. D'ailleurs, même un animal ne mérite pas un traitement pareil, car c'est autant un être vivant que nous. J'ai vraiment apprécié cette visite dans le sens où j'ai pu me rendre compte à quel point notre monde peut dériver et cette visite a, je pense, permis aux jeunes que nous sommes d'apprendre qu'il faut se méfier du monde qui nous entoure mais aussi faire en sorte que de pareilles atrocités ne se reproduisent jamais. Cela n'arrivera certainement plus sous cette forme-là dans le futur, mais peut-être sous des formes encore plus horribles, qui sait. Le musée de Malines traitant des Juifs et de leur sort m'a moins touché car on voyait moins de choses "concrètes". Sauf le moment où l'on a parlé des camps en Pologne. Le guide nous a commenté des photos de personnes devenues de véritables cadavres ambulants. J'ai vraiment trouvé cette journée très instructive, même si j'en ressors touché, ce qui était le but. Je pense qu'il est important de parler de toutes ces choses qui se sont passées, car sans passé, il n'y a pas d'avenir. G
Le lundi 22 février 2010, je me suis rendu à Breendonk dans un ancien camp. Cette visite m'a beaucoup touché car lorsque l'on parcoure l'enceinte du fort, on se met à la place des détenus et des victimes de cet endroit maudit et on peut presque sentir le centième de la peur, des souffrances, de la crainte,. qu'ils ont vécu. Je me suis senti d'autant plus touché par cette visite en apprenant que certains des détenus avaient le même âge que moi. Ça fait froid dans le dos. Je pense que cette visite m'a ouvert les yeux sur ce qu'était la vie dans les camps et je ne verrai plus jamais ça de la même façon. Le guide nous expliquait tellement bien les moindres détails qu'à chaque fois que l'on faisait un pas de plus, on avait l'impression d'approcher un peu plus de la mort. Jusqu'à l'apogée de la visite et de notre marche mortuaire : les exécutions. Ce même jour, nous avons été à Malines au musée de la déportation. Cette partie de la journée était plutôt la partie théorique de ces deux visites. On y a appris beaucoup de choses sur la vie des Juifs avant, pendant et après la guerre. Je conclurais en disant que ces visites donnent des informations indispensables à la compréhension de ce bout d'histoire et à la façon dont certaines personnes étaient traitées. G
J'ai été très surpris d'apprendre qu'il y avait un camp de concentration en Belgique. Pendant la visite, il était très compliqué de s'imaginer vraiment comment la vie était à ce moment-là. La température est différente, il n'y avait plus de terre ou plus d'endroit de travail. On y explique très bien le niveau de vie que les prisonniers avaient. Il fallait vraiment être inhumain pour faire vivre des hommes dans des endroits pareils. Maintenant, les animaux dans nos fermes sont mieux traités. Il fallait également être très courageux pour survivre dans ce genre d'endroit et ne pas se donner la mort en arrivant. À Malines, le musée représentait bien les difficultés de vie que les Juifs avaient dans les rues et ailleurs. On y a découvert une vision d'ensemble, une idée générale des camps et de l'horreur qui se passait dans les autres pays (horreur semblable à celle de Breendonk). Il y avait plus de photos et donc on pouvait s'imaginer la vie des personnes, surtout les Juifs à ce moment-là. Je ne connaissais pas l'histoire de tous ces enfants juifs qui ont été protégés et que tant d'enfants ont été sauvés. G
On ne peut rester insensible après une telle visite. On ne peut se rendre vraiment compte de ce que certaines personnes ont vécu, mais le fait d'aller visiter le fort de Breendonk et la caserne de Malines nous rapproche un peu plus de la réalité. Une des premières questions qui m'est venue à l'esprit était : comment peut-on faire une chose pareille ? Pourquoi ? C'est juste abominable et inhumain, mais il est bien de connaître ce qui s'est passé et de transmettre le message aux futures générations pour éviter qu'un tel désordre n'ait lieu à nouveau. J'admire les personnes qui prennent de leur temps pour permettre à ceux qui n'ont pas connu cette époque de prendre conscience de ces choses. G
Je suis étonné de voir que des hommes ont pu donner une telle souffrance à d'autres hommes. J'étais aussi assez étonné de voir les conditions dans lesquelles les prisonniers vivaient. C'est-à-dire qu'ils étaient traités comme des numéros, ils étaient traités comme des prisonniers, des esclaves qui n'avaient presque rien à manger, qui étaient traités de tous les noms, qui dormaient mal ou qui étaient torturés et tout ça il y a seulement 60 ans. C'est horrible. La chose la plus dure était sûrement le froid et la faim, aussi se retrouver loin de ses proches, l'hygiène était déplorable. L'acharnement allemand était aussi scandaleux, ces gens qui nous ressemblent physiquement mais qui dans leur tête étaient complètement dingues. Ils faisaient subir aux prisonniers des choses horribles qui dépassent notre imagination. Ils ont sacrifié des vies et des familles pour leur seul plaisir et leur soif de pouvoir. (.) À Malines, nous avons visité le musée juif de la déportation. Les Juifs étaient vraiment les souffres douleur des Allemands qui voyaient en eux une sous-race. Ils voulaient à tout pris tous les tuer et ils y sont allés progressivement en commençant à s'attaquer à leur liberté pour finir par les tuer. Les Juifs ont été maltraités et défavorisés par rapport aux autres catégories de la population mais là, ce que nous avons pu découvrir est vraiment inhumain. Ce peuple a tout perdu dans cette guerre, ils ont perdu leur famille, amis et voisins. Ils ont été les plus touchés par cette guerre, ce qui fait d'eux aujourd'hui la plus grande victime du XXème siècle et les Allemands les plus grands assassins. G
Je trouve choquant tout ce qui s'est passé dans ce fort. La toute première chose qui m'a choquée est qu'il fait plus froid à l'intérieur dans les couloirs qu'à l'extérieur. Au fur et à mesure de la visite du fort la guide qui expliquait très bien tout ce qui s'est passé nous faisait nous imaginer à la place de ces détenus. C'était effroyable, cela donnait des frissons dans le dos. Les conditions de travail étaient inhumaines ! C'est honteux de regarder des personnes travailler à longueur de journée sans qu'elles puissent manger. Je ne comprends pas non plus pourquoi les "chef" de chambre se rangeaient du côté des gardes et devenaient comme eux, alors qu'ils savaient tout ce qu'enduraient leurs camarades vu qu'ils avaient vécu la même chose avant de le devenir. C'est inhumain aussi de se dire qu'ils dormaient jusqu'à 50 par chambrée ! Et ce même sur des sacs de paille qui leur servaient de matelas. Encore plus de savoir qu'ils se faisaient battre quand, après deux minutes accordées à faire le lit, le lit avait une bosse. Pour ce qui est des conditions sanitaires, n'en parlons même pas. En journée, tout était coordonné : ils passaient quatre par quatre et avaient deux minutes seulement ! C'est vraiment abusé ! La salle que j'ai le moins aimée fut la salle de torture : c'est choquant de savoir qu'il y avait des prisonniers qui attendaient leur tour juste à côté de la pièce où ils se faisaient torturer. Je vais même jusqu'à me demander comment certaines personnes arrivaient encore à tenir debout et à retourner travailler le lendemain, tellement c'est horrible. Je crois, j'en suis sure même, que ceux qui sont ressortis de ce camp vivants n'étaient plus les mêmes qu'avant et qu'ils devaient être choqués et handicapés jusqu'à la fin de leurs jours. La visite du fort fait surtout réfléchir à tout ce qui s'est passé à ce moment-là et permet de ressentir ce que les prisonniers ont vécu. J'ai bien aimé la visite au musée, le guide expliquait bien. Les salles étaient choquantes. La salle où il y avait les portraits des familles avec les personnes en couleur selon le fait qu'elles étaient mortes ou pas est effrayante. C'est fou le petit - je dirais même minuscule - nombre de personnes qui ont survécu à ces camps. Une image qui m'a fort choquée était celle où il y avait un Allemand qui s'était fait prendre en photo alors qu'il allait tirer une balle pour tuer en même temps une femme et son bébé. Et l'autre salle qui m'a choquée fut la dernière avec la photo des enfants morts. C'est dégoûtant de tuer tout court, mais des enfants en bas âge, il n'y a pas de mot pour décrire cela. F
La visite de Malines et Breendonk ce lundi dernier m'a vraiment touché et ému. J'ai été choqué de ce que des êtres humains ont pu faire à d'autres il y a seulement 60 ans d'ici, de plus pour des causes religieuses et raciales stupides et incompréhensibles. Je ne comprends pas le fait de tuer des gens innocents, mais je ne peux encore moins concevoir l'idée de les maltraiter, de les frapper, de les torturer,. et d'y prendre du plaisir. Comment les citoyens allemands se sont-ils fait manipuler de la sorte et ont-ils cru à toutes ces choses à propos des Juifs ? Le camp de Breendonk m'a vraiment choqué, mais aussi fait prendre conscience de la gravité de la vie, même de la survie des ces personnes dans des conditions inimaginables, une hygiène de vie déplorable et inconcevable de nos jours. Je n'arrive pas à comprendre et j'admire la force de ces personnes ayant vécu et survécu dans ce camp. Malgré la malnutrition, le manque de sommeil, le travail intensif, les humiliations par les gardiens, l'hygiène déplorable, la peur,. Voilà le quotidien de ces personnes. Il méritait de rester dans nos mémoires car ces personnes sont mortes pour notre patrie. J'admire le courage et la force qu'elles ont eus. Peu d'entre nous pourraient survivre et réaliser cela. De nos jours, on se plaint pour des choses absurdes et à cette époque on était content de pouvoir prendre une douche d'une minute une fois par mois. J'ai pris conscience que nous avons de la chance et dorénavant je réfléchirai à deux fois avant de me plaindre sur ce qu'on mange car il y a 60 ans d'ici, peut-être que mes grands-parents étaient dans ces camps et sont morts de faim, ils se seraient mis à genoux pour une tranche de pain. G
Lundi dernier, nous avons eu l'occasion de visiter Breendonk et Malines. Je l'avais déjà fait il y a six ans. J'ai trouvé cette visite très enrichissante. Je pense qu'il est nécessaire d'expliquer aux adolescents ce qui s'est réellement passé afin que cela ne se reproduise pas. C'est très important dans la mesure où ces adolescents constitueront la société de demain (diriger le pays, etc.). C'est une visite qui fait énormément réfléchir. Nous avons un lien quasi direct avec cette guerre. J'entends par-là que mes grands-parents paternels et mes arrière-grands-parents ont subi cette guerre. Les guides à Breendonk nous ont vraiment bien expliqué ce qui s'y est passé il y a moins de 100 ans. Je pense que nous avons eu l'occasion d'avoir un chouette guide qui nous mettait dans la peau des prisonniers. Bien entendu, nous sommes incapables de ressentir ce que les prisonniers ressentaient, mais nous avons pu nous l'imaginer le temps d'une matinée. À Malines, nous avons découvert en profondeur comment étaient traités les Juifs. Comment peut-on être capable de faire de telles choses ? L'exposition nous informe amplement sur leur situation. Cela fait réfléchir et je pense qu'il est indispensable de faire cette visite avec les rhétos. F

Le lundi 22 février, tous les élèves de rhéto du Collège Saint-Guibert de Gembloux ont visité durant la matinée le fort de Breendonk connu pour être devenu une prison sous le régime nazi et pendant l'après-midi ils ont visité le musée dédié au massacre des Juifs de Belgique. Ces visites sont à mes yeux le prolongement d'un apprentissage. Rien à voir avec des photos ou des textes décrivant ce qui s'y est passé, ces lieux sont devenus malheureusement historiques. Vers 10h30, notre car arrive enfin à sa destination. Les rires du voyage s'amenuisent au fur et à mesure que l'on se rapproche de cette grande porte d'entrée du fort qui fait froid dans le dos. Notre guide nous est présenté et nous dit qu'à partir de maintenant il nous montrera le fort comme lorsque les prisonniers de l'époque l'ont vu. Première remarque de celui-ci, nous sommes des privilégiés. À l'époque, les prisonniers étaient entassés dans des camions et étaient traités comme du bétail. Ils n'arrivaient pas dans des cars aussi confortables que le nôtre. Nous passons l'entrée et pénétrons dans l'enfer. Il fait plus froid à l'intérieur du fort qu'à l'extérieur. Le lieu est resté presque tel qu'il était à l'époque, il est froid, vide et la mort se sent à des mètres à la ronde. Ensuite, notre guide nous présente quatre des gardes qui "s'occupaient" des prisonniers. Deux d'entre eux sont allemands et deux autres sont flamands. Encore un choc ! Donc des Belges de chez nous, appartenant à notre patrie, ont participé à ce massacre, à ces horreurs. Premier endroit où le groupe s'arrête : les chambrées qui n'ont de chambre que le nom. 45 personnes entassées dans une pièce de seulement quelques mètres carrés, rien comme mobilier, que des lits à trois niveaux dans lesquels dormaient six personnes. Notre guide nous explique l'horreur de Breendonk, le manque d'hygiène, l'humiliation quotidienne, les violences, la faim, le froid. Les nazis avaient pour but de déshumaniser complètement le prisonnier et de le réduire à un statut d'animal. Nous passons devant les sanitaires : un évier en U avec de l'eau froide. C'est tout. Les toilettes : une salle avec des trous dans le sol. Le guide nous explique que les prisonniers n'avaient plus aucune intimité, ils étaient humiliés sans arrêt par les gardes nazis. Et puis la salle de torture, où les nazis torturaient les prisonniers pour avoir des renseignements sur la résistance. Notre guide nous explique quelques techniques de torture psychologique utilisées par les gardes : par exemple, ils laissaient les portes ouvertes pour que les prisonniers du camp puissent entendre les cris de ceux qui étaient en train d'être torturés. Mon explication s'arrêtera là, bien qu'on ait vu beaucoup d'autres choses pendant notre visite. Le sentiment qui m'a le plus touchée est la déshumanisation des prisonniers et tout ça seulement parce que leurs idées étaient contraires au régime en place. Malgré les efforts de nos professeurs pour rester., je ne peux m'empêcher de penser que cette folie des camps, et pas seulement de Breendonk, où l'on enfermait les gens qui n'avaient rien fait, est une chose tellement horrible que l'on se demande comment les nazis, les gardes de la prison, l'Allemagne, ont-ils pu participer à cela ? La visite du camp de Breendonk m'a vraiment touchée car cela permet de ressentir des impressions inexistantes devant des photos.

Vers 12h30, nous entrons au musée de Malines dédié aux massacres lors du régime nazi et plus particulièrement au massacre des Juifs. Ce musée est impressionnant par le nombre des informations sur les Juifs et sur leur massacre. Notre guide nous a parlé des convois en partance de Malines, du camp d'extermination d'Auschwitz, des expérimentations faites sur les prisonniers et toujours l'humiliation et la déshumanisation des prisonniers traités comme du bétail et ne valant guère plus qu'une balle de fusil.

En revenant du voyage, nous n'étions plus vraiment les mêmes que lors du départ. Ces visites nous ont sensibilisés aux horreurs du régime nazi en nous montrant l'ampleur de ce massacre, car nous sommes des Hommes de mémoire qui devront par la suite continuer à faire vivre cette triste période pour que le monde ne puisse jamais l'oublier. F
En ce qui concerne la visite du fort de Breendonk, je trouve que nous rentrons directement dans "l'ambiance" qu'il y avait il y a plus de 50 ans. Tout d'abord, en rapport au climat qu'il devait faire là-bas. Nous étions assez chaudement habillés, mais malgré cela, nous avions vraiment froid. Nous imaginions alors ce que cela devait être pour les prisonniers qui n'étaient vêtus que très légèrement. La prise de conscience s'effectue de plus en plus lorsque l'on avance sur le trajet qui était celui parcouru par un prisonnier. Le mur d'attente, là où ils devaient rester immobiles et où cela m'a vraiment choquée, c'est que s'ils bougeaient ne fut-ce qu'un peu, leur nez était fracassé contre le mur et la tête était "frottée" sur celui-ci aussi. C'est immonde, impensable. Ensuite, la visite d'un dortoir avec l'explication sur le chef de chambrée, les conditions dans lesquelles ils étaient plongés, tout cela nous donne un réel choc. C'est au-delà de ce que j'imaginais. Ces gens ont subi une telle humiliation, une telle torture ! La "pièce des tortures" et l'explication de ce qui s'y passait, l'explication à propos de cette femme qui malgré tout n'a rien dit,. tout cela nous fait prendre conscience de tout ce qu'ils ont vécu, de tout ce qu'ils ont fait par courage, pour nous, leurs successeurs. Dans le musée de Malines, des images, des choses que je n'avais jamais vues. Le produit que l'on mettait dans les chambres à gaz, des photos de personnes se faisant tuer, etc. La pièce où l'on peut entendre dictés le nom des personnes décédées ou encore à la fin, cette vidéo d'un homme ayant été séparé de sa famille disparue à Auschwitz. Tout cela ne nous laisse nullement indifférents. F

J'ai trouvé cette journée très intéressante et même nécessaire. Je pense que venir sur place (particulièrement pour le fort de Breendonk) est le seul moyen de se rendre compte à quel point ce qui s'est passé est terrible. Comme l'a très justement dit un des guides en parlant de l'odeur qui régnait dans les chambres à Breendonk : "Dommage qu'on ne puisse pas la sentir dans les livres d'histoire". À Malines, l'endroit qui m'a le plus marquée est la pièce avec les photos d'enfants. La voix qui citait leur prénom et leur âge a rendu cette pièce encore plus dure. Un meurtre est toujours horrible, mais quand il s'agit d'enfants, il me semble que c'est pire. Notre guide nous a dit que le plus jeune enfant qui a été tué avait seulement trois semaines, je ne pouvais pas y croire. J'ai aussi été touchée par la vidéo que nous avons vue à la fin de la visite. L'homme y parlait de sa famille qu'il avait perdue et c'était vraiment émouvant. Même s'il a survécu à l'Holocauste, il reste une victime et je pense que cela le hantera pour le restant de sa vie. L'entendre parler de ses enfants était très difficile. Et ça m'a vraiment fait mal au cour quand il a dit qu'il savait qu'il avait une photo de sa famille quelque part et qu'il n'avait toujours pas osé la regarder.

À Breendonk, plusieurs endroits m'ont marquée. Par exemple, la salle de torture. Ce qui m'a frappée à cet endroit est la petite pièce, la "salle d'attente" où la personne entendant l'autre se faire torturer attendait. J'ai été très impressionnée par la dame dont nous a parlé le guide, dame qui a été torturée sept fois et qui n'a pourtant jamais rien dit. Nous avons aussi vu une vidéo où une dame témoignait. Elle disait que, malgré tout, un esprit de solidarité existait entre détenus et qu'ils se soutenaient mutuellement. J'ai trouvé ça formidable le fait de se serrer les coudes dans de telles conditions. À la fin de la visite, nous sommes allés à l'endroit où l'on fusillait les prisonniers. C'était un moment difficile. Il y avait un panneau où il était écrit le nom et l'âge de tous ceux qui ont été tués là. J'ai été très touchée car l'un d'entre eux avait 18 ans, notre âge. J'ai bien aimé le fait que le guide, d'une certaine façon, nous traite comme un prisonnier. Nous sentions la peur, la fatigue, le désespoir qui pouvaient les toucher. Bien sûr personne ne pourra réellement ressentir leur vécu car je pense qu'il faut le vivre pour savoir ce que c'est, et cet "aperçu" avait déjà été un impact très fort. Ce qui m'a marquée de manière générale à Breendonk est le froid qui régnait dans les couloirs et dans chaque pièce du fort. Je pense qu'il illustrait particulièrement bien ce que chacun de nous peut ressentir en pensant aux atrocités qui y ont été commises. F

Breendonk y Malines son dos sitios en los que se puede ver la cruda realidad de miles de personas que sufrieron y que murieron. En Breendonk pude conocer e imaginar todo lo que tuvieron que pasar los reclusos para " sobrevivir " dentro de ese ambiente inhumano. Se aprecia el dolor en esos reclusos que años después de la guerra dieron su testimonio. Vivían en condiciones realmente pésimas ; no comían, no se podían asear, eran tratados como animales que torturaban pero su fortaleza y sus ganas de vivir y seguir adelante los ayudaron a superar las torturas que les hicieron pasar. En Malines, se ve la injustificada indiscriminación y sobre todo el racismo que los judíos tuvieron que soportar antes y durante la guerra. Es realmente aterrador ver las masacres, las torturas y el ensañamiento en contra de unos seres humanos, en contra de familias enteras, de niños, de bebés, de adolescentes, de adultos y ancianos que no habían hecho nada malo y quienes antes de la guerra vivían en la miseria absoluta. Estos dos lugares son el testimonio de ese periodo violento y extremista de la historia de la humanidad, y son también dos símbolos que nos recuerdan y que nos alientan a no permitir algo igual o parecido en el futuro.

En traduction (merci à madame F. Lenaerts) : Breendonk et Malines sont deux lieux où l'on peut voir la réalité crue de milliers de personnes qui souffrirent et qui moururent. À Breendonk j'ai pu connaître et imaginer tout ce par quoi ont dû passer les prisonniers pour "survivre" dans cette ambiance inhumaine. On ressent la douleur de ces prisonniers qui, des années après la guerre, ont offert leur témoignage. Ils vivaient dans des conditions réellement épouvantables : ils ne mangeaient pas, ne pouvaient faire leur toilette, étaient traités comme des animaux que l'on torturait mais leur force et leur envie de vivre et d'aller de l'avant les ont aidés à surmonter les tortures qu'on leur infligea. À Malines, on voit la discrimination injustifiée et surtout le racisme que les Juifs ont dû supporter avant et durant la guerre. C'est réellement effroyable de voir les massacres, les tortures et l'acharnement à l'encontre d'êtres humains, de familles entières, d'enfants, de bébés, d'adolescents, d'adultes et de vieillards qui n'avaient rien fait de mal et qui avant la guerre vivaient dans la misère absolue. Ces deux lieux sont le témoignage de cette période violente et extrémiste de l'histoire de l'humanité, et sont aussi deux symboles qui s'inscrivent dans notre mémoire et qui nous exhortent à ne pas permettre que quelque chose de pareil ou de semblable revienne dans le futur. G

6e Technique électricité & comptabilité (classes de monsieur É. Delneuville)

Réflexions Malines-Breendonk et Paul Sobol mêlées



Encore aujourd’hui, je veux dire au temps présent, tu peux ressentir les atrocités, les meurtres... enfin toutes les histoires ayant eu lieu dans cet enfer. Franchement, je ne serai plus jamais le même car j’ai vu et entendu des choses que je ne voudrais plus revoir ni entendre. Pour moi, j’ai trouvé que le fait de nous montrer que la réalité n’a pas toujours été belle est très important car cela nous fait remarquer et nous prévient que la vie ne sera pas toujours rose et facile. G (pour garçon)

J’ai trouvé ce témoignage très intéressant et poignant car on découvre enfin la véritable horreur qu’étaient les camps. Il est vrai que de nombreux films en parlent mais ils n’ont pas autant de poids qu’un témoignage. F (pour fille)

Les hommes peuvent être horribles surtout envers d’autres hommes. C’est ce que m’a montré la visite du fort de Breendonk. Un génocide comme ça ne devrait plus arriver de nos jours. G

Après ces visites, j’ai beaucoup réfléchi sur le cauchemar qui a existé. J’éprouve une certainte que tout cela puisse recommencer et que cette fois-ci, j’en sois la victime directe. G

Je pense que la visite d’endroits tels que Breendonk pourrait montrer aux générations futures que la cruatué de l’homme peut le mener à sa perte. Cela pourrait servir de prévention et peut-être éviter un nouveau drame. G

Cette visite nous a permis de nous rapprocher des prisonniers et de leurs conditions de vie extrêmes et inhumaines. Comment croire à l’humanité ? Comment peut-on en venir à cet extrême ? G

Pour moi, la visite fut un moment très triste. Voir que l’homme peut faire de telles cruautés me rend inquiet pour l’avenir. Ce qui m’a frappé, c’est d’entendre que les chefs allemands pariaient sur la mort de personnes. Etait-ce des vrais humains pour avoir si peu de sentiments ? G

Je pense que, même après les visites et l’exposé, nous ne pouvons pas encore imaginer toutes les horreurs qu’ont vécues les juifs à cette période. Il est nécessaire que les professeurs et les médias rappellent cette époque et ces malheurs. G

L’amour qui lui a permis de tenir le coup... Ce témoignage est la preuve que si l’on garde le moral et qu’on a toujours quelque chose à quoi s’accrocher, on peut traverser les pires souffrances. F

J’ai trouvé son histoire très émouvante, et je l’ai écoutée avec un très grand respect. G

Quand on entend les jeunes qui se plaignent aujourd’hui de ne pas avoir Internet ou... F

Il ne faut jamais oublier cette période ! C’est une erreur humaine qui ne devrait jamais être reproduite. M. Sobol a bien insisté pour que ce soit nous qui transmettions ces histoires. Nous sommes les passeurs de mémoire. G

En me rendant à Breendonk, je ne m’iaginais pas du tout la souffrance que tous ces gens ont subie. Je me suis demandé comme ils ont pu survivre dans ce endroit, car les conditions de vie n’était pas humaines. F

Il est vrai que les vidéos et la TV nous montrent la douleur que les personnes ont pu subir. Mais ce voyage en vaut vraiment la peine : lorsque l’on ressort du musée, on n’est plus le même. G

J'étais déjà allée à Breendonk en 6e primaire. Mais ce n’est pas à 11 ans que l’on peut vraiment se rendre compte. Je me souvenais de l’endroit, mais les témoignages m’ont plus parlé qu’à l’époque. Et si c’était moi ? F

Le génocide est quelque chose d’irraisonnable et de purement raciste. J’ai été touché par le témoignage des personnes déportées ainsi que par les photos des assassinats et des rafles. G

Cette visite m’a profondément touché, surtout la manière dont on traite les prisonniers. Ils sont traités comme de la m..., torturés à longueur de journée. On les entasse comme du bétail dans des cages. Leur hygiène de vie est déplorable... G

Toutes ces émotions, toute cette souffrance qui se dégage de ces lieux nous incite à réfléhcir. J’ai longuement réfléchi. Pauvres gens, pauvres enfants... G

En allant visiter le camp de Breendonk, en y voyant les conditions dans lesquelles devaient vivre les prisonniers, en apprenant ce qu’on leur faisait subir, je me suis rendu compte à quel point l’esprit d’un être humain peut être cruel et tordu. G

Nous disons des rescapés qu’ils sont chanceux. Ce n’est pas tout à fait vrai, sinon ils n’auraient jamais vécu pareille souffrance. G

Ce qui m’a aussi interpellé, c’est de voir comment Monsieur Sobol a réussi à gérer sa vie. Il a réussi à ne pas se laisser aller et à pris sa vie en main. Chapeau ! G

C’est promis : tout ce qu’il nous a fait savoir, je le raconterai à ma génération future. Il faut raconter, en parler, ne jamais oublier. G

J’en suis sorti complètement bouleversé, dégoûté et haineux. G

Je pense que le témoignage de Monsieur Sobol est un héritage d’une valeur inestimable car il est la preuve vivante du passé noir de millions de pauvres gens. G

Breendonk, Malines, Auschwitz ne doivent pas devenir des lieux historiques mais des lieux de souvenir. Pour finir, je dirais tout simplement que des personnes comme Monsieur Sobol sont les dépositaires d’une triste vérité et qu’il est de notre devoir en tant qu’humains d’en prendre conscience et de tout faire pour empêcher que de telles choses se reproduisent. G












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Ungern

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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 21:16

Tu crois que quelqu'un va lire ce pensum ? clown
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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 21:23

andre a écrit:

“Moi-même, j’avais 6 ans au début de la guerre.

André est donc né en 34 ,il a donc 78 ans.
Et il bande encore,à moins qu'il ne radote,et qu'il ne se rappelle que les moments "significatifs" de son existence ,
Mais ,intellectuellement parlant il est nettement mieux que Coco .

Comme quoi il ne faut pas faire de généralisations hâtives...
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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty28/8/2012, 22:31

Imagine un peu, Ungern, dès que je dépasse le troisième paragraphe, on songe à me génocider.

Pour certaines gens, l'existence du passé est le seul plaisir qu'ils prennent dans l'existence actuelle : las de faire, de créer, ils se remémorent et cherchent, une vie plus tard, des coupables.

La religion crée-t-elle des obsédés ?
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LE GAVE




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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty29/8/2012, 00:48

Basketball

Cést bien ce que je pensais, vous ne lisez que ce qui vous fait plaisir, la verite un peu moins, votre haine du JUIF en explose parfois. bom
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LE GAVE




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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty29/8/2012, 00:50

geek

Mis a part devant vos livres anti semites ou de vos barbus adores avez vous bande un jour, on en doute.
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Lawrence

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MessageSujet: Re: L'Antisemitisme....produit de l'imagination   L'Antisemitisme....produit de l'imagination - Page 3 Empty29/8/2012, 01:30

LE GAVE a écrit:
geek

Mis a part devant vos livres anti semites ou de vos barbus adores avez vous bande un jour, on en doute.


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