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 CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise

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MessageSujet: CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty25/1/2009, 09:41

Contrairement à ce qui est dit et écrit, les états occidentaux ne sont pas en train de nationaliser des banques ; mais c’est le système financier international qui est en train d’avaler les dernières résistances du secteur public.
Le capitalisme fait sa mue du siècle.




Avec les premiers effets de la crise financière internationale sur l’économie réelle des pays occidentaux, les adeptes du capitalisme ultra libéral répètent à qui voudrait les entendre, qu’il ne s’agit que d’une crise passagère qui sera vite dépassée, grâce à des correctifs de régulation comptable qui rétabliront les équilibres dans les marchés financiers. Autrement dit, le système est bon, il faut juste le réadapter aux exigences de la globalisation de l’économie mondiale. Dans ce sens, l’intervention des Etats pour garantir les actifs n’est que ponctuelle. A contrario, les nouveaux « théoriciens » du socialisme voient dans l’intervention financière des Etats, une nouvelle forme de nationalisation du système bancaire. Et pour ajouter à la confusion, voilà le président en exercice de l’Union européenne (UE), l’ultra libéral Nicolas Sarkozy, qui appelle à une plus grande intervention des Etats pour une plus grande transparence et un meilleur contrôle du système financier mondial. Il n’est pas le seul, puisque, jusqu’au charismatique prophète du libre marché, l’américain Alan Greespan, qui fût durant 18 années le patron incontesté de la Réserve fédérale (la Banque centrale américaine) qui avoue s’être trompé sur les vertus du capitalisme. « Je me suis trompé… j’ai trouvé une faille dans l’idéologie capitaliste », a-t-il affirmé samedi, à l’occasion d’une interview à un journal économique américain. Vous aurez remarqué par ailleurs, que le président de l’UE, comme celui des USA, parlent de revoir le fonctionnement du marché financier international, chacun à sa manière, sans remettre en cause les fondements du capitalisme : la liberté, la totale liberté d’entreprendre. Quel scénario se joue-t-il derrière toutes ces déclarations, ces rencontres internationales qui se multiplient, ces appels à la solidarité internationale lancés par les plus… riches entre eux ? Sauver l’économie mondiale du désastre qui la guette dit tout le monde. Oui, mais quel type d’économie sauver ? La même, mais en plus sophistiquée bien sûr. Des indices ? Depuis le début de cette crise internationale, aucun institut, groupe de spécialistes ou autre institution telle le FMI par exemple, n’ont donné le moindre indice sur le niveau des pertes réelles ou supposées que cette crise a engendrées. Quelques esprits indépendants et initiés ont chiffré dernièrement ces pertes à près de 500.000 milliards de dollars. Chiffre jamais confirmé, ni infirmé par aucun organisme officiel. Peu importe, la question qui se pose est de savoir qui a récupéré ces pertes gigantesques ? Lorsque les banques censées être les détentrices du capital et que ce sont elles qui crient à la faillite, il y a de quoi perdre la boussole. L’approche de cette crise se complique encore plus avec les réactions des Etats occidentaux. Ils injectent des liquidités, de l’argent à tour de bras au profit des circuits bancaires. Pour des besoins très, très largement inférieurs pour revaloriser le travail par exemple, ces mêmes Etats proclamaient leur incapacité, affirmaient que les temps étaient difficiles et les caisses vides. Mais alors, dans quel trésor caché ont-il, immédiatement, puisé pour répondre à l’appel des banques ? Partout en Occident, les pouvoirs politiques parlent de souscriptions, de prêts publics, de participations et même de… nationalisations. Quelles chimères ! Comment peut-on parler de nationalisations lorsque l’Etat ne dispose pas de la majorité du capital ? C’est-à-dire plus de 50 % pour avoir la majorité de décision dans les Conseils d’administrations ? Dans les faits, l’argent promis par les Etats s’apparente plus à des opérations de portage, comme pour n’importe quel autre actionnaire minoritaire. Avec cette particularité qu’il faut bien que l’Etat se fasse rembourser l’argent qu’il aura avancé. Là, est le noeud gordien du système financier capitaliste que les Etats ne peuvent et ne veulent remettre en cause. Pour la simple raison que l’Etat compte sur les taux d’intérêts sur le capital que les banques vont avancer à l’économie réelle (les entreprises, les ménages…) pour se faire rembourser. Les banques à leur tour, visant toujours plus de bénéfices, relanceront le jeu sur la table des places boursières. Et la boucle est bouclée, puisqu’on retourne aux mêmes règles du jeu. Au final, ce ne sont pas les Etats qui sont en train de « nationaliser » les banques, mais c’est le système bancaire capitaliste qui est en train de « privatiser » des pans entiers de la souveraineté de décision des gouvernements et Etats occidentaux. Le système financier capitalistique mondial est en train d’user jusqu’aux dernières résistances de la puissance publique. La preuve, malgré les garanties financières des Américains, Européens, Japonais et jusqu’aux Chinois (80 milliards de dollars), samedi, à la suite de la rencontre UE-ASEM, les bourses ne réagissent pas et les usines annoncent leurs premiers licenciements. Il faut plus d’argent pour le capitalisme, c’est sa logique. Pour combien de temps encore ?
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MessageSujet: revolution ou evolution   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty25/1/2009, 09:44

Aucun système politique ou économique n’est éternel

L’empire romain, le féodalisme ou la royauté ont disparu. Le système capitaliste écrase la planète plus que jamais, mais il n’est pas éternel. Il a remporté des victoires qu’on pouvait croire décisives ces dernières années avec le passage de la Russie du capitalisme d’État au capitalisme mafieux et la mutation de la Chine où l’appareil répressif issu de la période dite "communiste" sert à garantir les profits capitalistes en écrasant la classe ouvrière et en interdisant les grèves. Et puis, après une longue période de luttes sociales dans les années 60-70, il y a eu dans de nombreux pays, le démantèlement des grandes concentrations ouvrières, l’écrasement ou la domestication des syndicats et une perte progressive du sentiment de former une classe sociale chez les travailleurs/ses.

C’est alors qu’il n’a pas de contrepoids institutionnel que le capitalisme se réoriente. Ses crises sont cycliques et structurelles. Elles permettent au capitalisme de se restructurer. Ce système a fait disparaître un peu partout la présence des États, les services publics et la protection sociale. Il a transformé tous les actes de la vie humaine en marchandises, y compris la santé, le logement ou l’éducation qui sont reconnus comme des droits humains absolus. Il a créé un véritable monstre : "le marché mondialisé" et le système financier. Une pieuvre qui permet à quelques milliers de nantis de s’enrichir sans limite. Un monde où les institutions internationales sont au service des plus riches et où la guerre dans quelques régions limitées du monde permet de tout contrôler. Un monde où pour payer les retraites, il faut faire des profits immédiats et donc démanteler des entreprises saines pour les revendre en pièces détachées.

Jamais l’inégalité n’a atteint un tel stade. Il y a quelques années, les 150 personnes les plus riches des États-Unis possédaient une fois et demi le PIB de la Chine. À contrario, toutes les conquêtes des travailleurs/ses en termes de droit du travail, de salaires, de protection sociale… ont été petit à petit rognées ou annihilées. L’arme absolue du Capital, c’est son pouvoir absolu dans l’entreprise, l’État étant à son service. Il est libre à tout moment de rechercher ailleurs le profit maximum dans les anciennes colonies ou les pays émergents. Il peut se livrer à tous les chantages. D’un côté, le luxe et les parachutes dorés s’étalent au grand jour. Les médias au service de leurs maîtres nous expliquent qu’il n’y a qu’un seul système économique possible, qu’il est "indépassable" et qu’il est interdit d’y toucher. De l’autre, dans des pays dits développés, des parties importantes de la population, chômeurs/ses, précaires ou même parfois travailleurs/ses vivent sous le seuil de pauvreté. Dans la hiérarchie de la pauvreté, les plus vulnérables restent les femmes, les immigréEs, les Roms, les parias en tout genre. Et la moitié de la planète reste un territoire à piller et une réserve de main d’œuvre exploitable.

Dans la gigantesque partie de Monopoly mondial, les règles sont en train de changer. L’enrichissement d’une infime minorité reposait sur du vent, sur le fait de pouvoir acheter sans limites et sans argent à l’image des oligarques russes qui se sont accaparés à quelques-uns la partie rentable de l’économie de leur pays. Tout reposait sur la "confiance". La faillite des banques semble mettre un arrêt provisoire à ce processus. Nul doute que nos gouvernants vont tout faire pour recréer la "confiance des marchés" et relancer ce système de pillage.

Ne pas les laisser replâtrer

La grande victoire du capitalisme, version libérale, c’est d’avoir fait disparaître du paysage politique les projets alternatifs au capitalisme. Aujourd’hui les vautours se précipitent sur les ruines fumantes des banques. Bush, l’ultra-libéral nationalise banques et assurances. Pas question bien sûr de toucher au capitalisme : l’État a pour tâche unique de rétablir les profits, de recréer les conditions d’une rentabilité juteuse pour "rendre" aux capitalistes leur joujou. Pire, les États capitalistes s’apprêtent à appliquer partout le modèle qu’ils ont imposé à l’Afrique et à l’Amérique Latine : démanteler un peu plus l’Éducation, la protection sociale, le système de santé, les transports publics et consacrer tous les moyens à la restauration des bénéfices des capitalistes (mafieux ou pas). Aux États-Unis, on trouve 700 milliards pour renflouer Lehman Brothers ou les assurances, on en trouve le double pour les guerres d’Irak ou d’Afghanistan mais il n’y a pas d’argent pour les millions de citoyens qui ont perdu leur maison ou ne peuvent pas se soigner, faute de sécurité sociale. L’idée de socialiser les pertes et de privatiser les gains est présentée comme la seule solution. En France, on donne instantanément à la banque Dexia (dont la finalité, prêter aux collectivités locales, aurait dû l’empêcher de spéculer) une somme largement supérieure au coût de toutes les suppressions de postes de fonctionnaires.

Les médias, qui ont perdu toute indépendance et sont pour la plupart la voix de leurs maîtres, parlent de "moraliser" le capitalisme. Tartufferie ! Qu’y a-t-il de moral à renflouer les voleurs en expliquant que leur faillite serait préjudiciable à tous/tes ? Qu’y a-t-il de moral à enlever un zéro aux millions des parachutes dorés quand les revenus de chaque maître du monde équivalent à des milliers d’années de travail d’unE salariéE ? Où est la morale quand Mac Cain comme Obama songent à nommer au futur ministère du trésor Warren Buffet, milliardaire qui rachète une à une et à bas prix les entreprises qui s’écroulent ? Comment rénover un système dont le seul moteur est l’enrichissement personnel et dont toutes les lois sont hostiles à toute forme de partage ou d’intérêt commun ?

Régulation = mystification

Il y a le précédent du New Deal où l’intervention énergique de l’État américain sous forme de relance de l’économie, de politique de grands travaux et de taxation des hauts revenus a relancé la production. Il ne faut pas oublier que c’est surtout la guerre mondiale et les destructions qui ont permis le succès de cette politique. Le New Deal s’est transposé sous une autre forme en Europe occidentale après 1945 où seuls les États étaient en mesure de conduire la relance et la reconstruction. Il est symptomatique qu’avant la grande crise bancaire actuelle, Denis Kessler, idéologue du Medef et inspirateur de Sarkozy proposait de liquider le compromis de 1945 et le programme du Conseil National de la Résistance.

Le New Deal s’est déroulé dans un seul pays alors que peu de grands trusts des États-Unis étaient impliqués à l’étranger (sauf en Amérique latine). Aujourd’hui avec la mondialisation, tout patron peut fuir impunément pour chercher des meilleures conditions de surexploitation. Un New Deal à l’échelle mondiale est impossible.

Les socialistes français ont mis deux des leurs à la tête du FMI (Strauss-Kahn) et de l’OMC (Lamy). Ces deux institutions sont toujours au service de la déréglementation et du dumping social. Le FMI a toujours proposé aux États en crise de tout vendre, on a vu le résultat en Argentine où la faillite des banques a plongé dans la pauvreté plus de la moitié de la population.

Quand ils étaient au pouvoir, les socialistes français ont d’abord nationalisé. En quoi le fait de mettre des affairistes comme Le Floch-Prigent à la tête des entreprises nationalisées a changé les rapports de classe ? En rien. Où a été la "régulation" du capitalisme quand on sait que ce "socialisme" a produit Tapie ou la faillite du Crédit Lyonnais ? Ou quand on se souvient que Jospin a plus privatisé que Balladur. Ce n’est pas par malchance que la social-démocratie européenne a produit Tapie ou Blair après avoir produit au siècle précédent la boucherie de 1914 ou les guerres coloniales. C’est la conséquence inévitable du refus de la rupture.

La régulation du capitalisme, c’est demander au renard de ne plus venir tous les jours dans le poulailler et de se contenter de trois visites hebdomadaires pour que les poules aient le temps de se reproduire.

Il n’y a pas de capitalisme à visage humain. Le libéralisme n’est pas un moment de l’histoire du capitalisme, c’est son essence. On est juste dans une période où les libéraux ont provisoirement besoin de l’État pour restaurer leurs profits.

La lutte des classes, encore et toujours

Toutes celles et ceux qui ont intériorisé l’idée que le capitalisme est indépassable, qu’il n’y a pas d’alternative et que la seule perspective est de chercher à gratter des miettes dans ses marges se retrouvent eux-mêmes en faillite idéologique. Il n’y a pas de "partenaires sociaux" ni d’intérêts communs possibles entre classes antagoniques. Il ne s’agit pas de répartir les richesses mais d’exproprier les capitalistes, de confisquer ce qu’ils ont volé et de le transformer en bien collectif.

Toute cette alternance entre capitalisme dur et capitalisme mou est un leurre. Les idées du socialisme et du syndicalisme révolutionnaire : la propriété collective (et pas étatique) des moyens de production, la solidarité, l’égalité (et pas l’équité), la lutte des classes, l’internationalisme sont plus que jamais d’actualité. À nous de dénoncer les illusions et de réaliser nos utopies. Une seule solution, la Révolution !
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MessageSujet: une autre facon de voir les choses   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty25/1/2009, 09:46

Crise financière internationale ou l’apogée d’un système de domination planétaire

Les initiatives individuelles américaines n’ayant pas pu sauver à court terme l’économie nationale Us, davantage de voix s’élèvent outre atlantique pour associer les partenaires extérieurs dans la recherche de la solution à la crise financière américaine dont les effets néfastes ont fini par rattraper les autres continents. Timidement après l’Amérique latine, voisine immédiate des Usa, le vieux continent a été atteint à son tour par les effets de la crise américaine partit au départ du secteur de l’immobilier. Et par la suite, l’Asie et l’Afrique ont été frappées à leur tour de plein fouet. Ayant était fort sollicités, les circuits bancaire et boursier ont été sensiblement affaiblis par cette crise au départ sectorielle. Depuis lors, sommets et concertations se multiplient au niveau international pour sauver les meubles en arrêtant les effets nuisibles de cette crise devenue mondiale. Du G7 réunissant les 7 pays les plus industrialisés et les plus riches, la concertation internationale est passée au G20 regroupant non seulement les traditionnels pays nantis, mais également les pays jouissants désormais du statut privilégié des pays émergeants. Seuls les damnés de la terre du reste majoritaires ne sont pas sollicités dans la recherche de la solution. Ces pauvres pays vont continuer à subir la loi des plus forts étant donné qu’ils n’ont rien à offrir si ce n’est leur système politique inique.

Depuis le 05 octobre dernier, le système capitaliste mondial semble avoir donné la preuve de toutes ses limites. Toutes les combinaisons financières pour sauver le système capitaliste mondial ont quasiment échouées et les ondes de choc de cette crise financière continuent à traverser la planète entière. Les continents jusque là épargnés par cette crise financière internationale ont fini par être rattrapés un à un. Les asiatiques, les latinos américains et les africains se sont vus vite rattrapés par les effets collatéraux de la crise financière internationale provoquée par le dérèglement du système de domination financière Yankee. Partie des Etats-Unis d’Amérique et où en l’espace d’un matin les principales places boursières ont vu se perdre plus des 8.000.000.000 $, (dollars Huit milliards( , beaucoup de familles américaines ont vu leurs rêves de stabilité voler en éclat et tous les efforts de sacrifices consentis pendant ces dix dernières années être annulés. Ceux n’ayant pas pu tenir le coup ou se contenir devant ce drame financier ont tout bonnement pris la lâche décision de se donner la mort, de peur de se voir être rattrapés par la justice avec tous les désagréments y relatifs.

Installés au sortir des deux guerres mondiales et qui ont vu l’humanité être divisée en deux blocs idéologiques antagonistes. D’une part le monde dit capitaliste, et d’autre part, celui dit communiste. Le reste de pays dits pauvres de la planète n’y ont vu que de la fumée car, entraînés sans leur volonté vers l’adhésion à l’un de blocs idéologiques pour se garantir la survie. Aux termes des Accords dits de Yalta, le monde après 1945 a été effectivement divisé en deux blocs idéologiques qui ont vécu en véritables chiens de faïence, se vouant l’un vers l’autre de la haine viscérale ayant fait de milliers de victimes surtout parmi les pays oscillant au tour de ces deux blocs.

Et ces deux blocs idéologiques antagonistes ont dès le départ été conduits par les USA et l’ancienne Union Soviétique qui se sont toujours faits la guerre par pays satellites interposés.

Sentiments mis de côté, les Usa ont toujours été en avance dans bien de domaines par rapport à l’ancienne Union Soviétique qui n’a eu le seul privilège que de développer son domaine militaire et où elle a eu à développer de gros calibre d’armes et engins nucléaires dits de destruction massive. Déjà en 1945, Staline considéra comme un objectif diplomatique majeur de pouvoir traiter d’égal à égal avec les États-Unis. Mais ce ne fut qu’un simple rêve. Dans le domaine spatial par exemple, déjà en juillet 1969, les russes connurent leur première déconvenue avec la course à la Lune. Les yankees remportèrent la grande victoire et furent reconnus comme seuls leaders de l’espace.

Le monde entier prit alors connaissance de l’énorme retard de la Patrie du Socialisme sur le leader du Camp Impérialiste. Et dans cette course vers le leadership, l’occident a eu à plus marquer les points dans les trois domaines-clés considérés comme référence du développement. Il s’agit de l’informatique, de l’espace, et de la biochimie.

Et au fil des ans, l’écart entre ces deux blocs se creusa davantage, et l’ex Urss eut à faire face à de nouveaux défis mondiaux et notamment par l’émergence des nouvelles puissances mondiales. Vers le début des années 1980 l’URSS, était ainsi confrontée à une situation géopolitique nouvelle :

- le Japon et la RFA disposaient désormais chacun d’une économie plus puissante que la sienne ; - la Chine commençait une croissance économique exceptionnelle ; - les États-Unis, toujours aussi hostiles, accroissaient l’écart entre les deux pays. Essoufflé et extenué, le leader du bloc communiste reconnut son incapacité de soutenir financièrement un rythme effréné de la course aux armements, dans un contexte de la stagnation économique et une baisse des cours du pétrole. Le seul choix fut la détente et le désarmement.

Et sur le plan purement économique et financier, l’Urss n’a jamais su réaliser les prouesses à vanter. Son système éconico-financier fut un échec cuisant et aucune société sérieuse ne peut s’en vanter : son niveau économique n’a jamais su traduire sa capacité militaire et stratégique. Un à un, tous les pays ayant jadis adopté le système de gestion communiste ont eu à y renoncer définitivement. Le communisme s’est avéré un mauvais système de gestion. C’est seulement à cause de ses ressources naturelles que l’ex Urss a eu à faire face à ses multiples charges financières aussi bien nationales qu’internationales. Les charges financières internationales étaient plus la conséquence de son influence idéologique dans sa zone d’influence s’étendant de l’ancienne Europe communiste, à la partie africaine socialiste et vers les autres pays latinos américains et asiatiques de son juron idéologique parmi lesquels le Cuba du leader maximo, Fidel Castro et la Chine communiste étaient leaders.

Mais quasiment dans tous ces pays sous l’influence communiste, le niveau de vie n’a jamais été satisfaisant. Les gens ont vécu quasiment comme de ressortissants de pays sous développés. Comme pour dire que sur le plan économique et financier, la gestion communiste a été un grand échec, mieux une grande catastrophe.

Déjà vers mars 1985, le jeune nouveau secrétaire général du PC, envisagea une série de mesures de réformes pour sauver le système soviétique dont le navire prenait désormais davantage de l’eau de partout. Mais ce ne fut que de l’utopie. Et vers le début des années 1990, tous les apparatchiks du polit bureau se rendirent à l’évidence et subirent de plein fouet la perestroïka dont Mikhail Gorbatchev en fut le principal artisan.

Le monde communiste n’a donc pu résister que pendant 45 ans. Au bout des 45 ans de règne, il a rendu l’âme. Même si quelques pays réfractaires continuent de s’y accrocher, c’est plus par prestige que par un quelconque motif de fierté et qui soit de nature à faire l’émule de l’humanité.

Et pendant ce temps, resté seul maître à bord, le bloc capitaliste a continué son bon homme de chemin en attirant vers lui un bon nombre des anciens alliés de l’ex Urss qui n’avaient plus d’autres choix que de s’ouvrir au plus offrant, les Usa, véritable gendarme du bloc capitaliste. La condition pour prétendre aux financements occidentaux passait désormais par l’abandon du système communiste comme mode de gestion et l’adoption pure et simple de valeurs de la société capitaliste où prédominent le libre marché et la libre entreprise.

Mais la roue de l’histoire elle a continuée à tourner jusqu’à rattraper à son tour le bloc capitaliste qui n’a pas su éviter les effets néfastes de ce système d’exploitation de plus faibles par les plus forts. Le système capitaliste a fini par donner à son tour les signes de ses limites au bout de quelques 63 ans, soit de 1945 à 2008. Les Usa auront ainsi régné sur l’économie mondiale pendant 63 ans avant de rendre à son tour le tablier. Cette crise financière mondiale qui tire sa source de la débâcle de l’économie américaine marque au fait la fin d’une époque devenue à son tour anachronique. Et à ce titre précis, il exige avec acuité profonde réparation tendant vers une redistribution plus ou moins équitable de ressources de l’humanité.

Avec un regard céleste, nous comprenons alors que la loi cyclique de Dieu a fini par triompher du capitalisme obligé à son tour de quitter la scène. Et fort de toutes ces deux mauvaises expériences de système de gestion de l’humanité, Communiste et Capitaliste, il y a impérieuse nécessité à ce que les savants et les religieux cogitent de stratégies innovantes pour éviter que l’humanité ne soit entraînée vers sa perte totale. Il est grand temps à ce que la justice sociale et équitable, qui est un des attributs de Dieu, domine finalement la pensée de l’homme. Il faut que l’homme cesse de ne penser qu’à la domination du plus faible. Jamais l’égoïsme ou le système d’exploitation de plus faibles par le plus fort ne doit encore être rétabli au niveau mondial. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, en cas d’entêtement du monde capitaliste, après un siècle ou la moitié d’un siècle, l’humanité va encore frôler le désastre.

Finalement les hommes se rendent à l’évidence que seul Dieu est éternel et vit dans la durée. L’homme lui pour sa part, tiré de la poussière n’a qu’un règne éphémère. Une occasion favorable pour nous en tant que ministre de Dieu de dénoncer tout système de gestion inique et qui ne prendrait pas en compte le bien être du plus grand nombre. Il est grand temps pour qu’il y ait une véritable prise de conscience au niveau internationale en vue de replacer l’homme crée à l’image de Dieu et selon sa ressemblance au centre de toute préoccupation de l’humanité. Le système mondial doit connaître une totale refonte et les règles du jeu au niveau international doivent être corrigées.

Bien que le Sénat américain ait pu finalement adhérer au plan de la relance économique et au sauvetage du système financier international, la menace de l’humanité est toujours à la porte du système mondiale. Les 700.000.000 $ (sept cent milliards Us dollars) injectés dans le système financier américain ne résoudront pas à eux seuls tous les effets néfastes de la complexe crise financière internationale. Aux grands maux nécessitent toujours de grands remèdes. Chacun de membres de la communauté internationale doit se faire violence et se dépasser afin que l’humanité soit sauvée du désastre.

Point besoin encore d’afficher les chiffres astronomiques que le monde capitaliste est entrain de mobiliser pour sauver le système capitaliste. Il dépasse de loin les maigres budgets de tous les pays pauvres mis ensemble. C’est bien la preuve que le monde capitaliste n’a jamais été généreux et encore moins soucieux du bien être d’un plus grand nombre.

Et la justice divine a fait qu’à son tour le système capitaliste rende l’âme, toute honte bue. Et le fait pour l’Etat d’injecter autant des capitaux frais dans son économie pour sauver le meuble n’est pas si loin du système de subvention autre fois utilisé par le monde communiste qui ne s’est maintenu que par les mécanismes de subvention de son économie.

Ce que le monde capitaliste connaît aujourd’hui comme crise financière internationale a toujours été le train de vie normal de la grande majorité de pays subissant les affres du système capitaliste. La richesse mondiale a toujours été injustement concentrée entre les seules mains d’un petit nombre des individus se regroupant quasiment tous dans le monde capitaliste et auquel on peut ajouter les quelques prédateurs du club de dirigeants politiques des pays sous développés confondant leurs poches avec la richesse de leurs pays. Nous soumettons ainsi à l’appréciation de principaux décideurs du monde de méditer le livre de Psaume 90, afin que Dieu seul vienne affermir le prochain système mondial dont nous souhaitons plus humain et équitable.
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quantat

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MessageSujet: Re: CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty26/1/2009, 09:57

Salut Bran

C'est toi l'auteur de ces textes ?
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MessageSujet: Re: CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty26/1/2009, 10:38

Pas les deux premiers,Quantat,mais le dernier.

Bonne journée a toi
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quantat

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MessageSujet: Re: CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty26/1/2009, 16:56

C'est surprenant de te voir citer dieu (avec une majuscule de surcroit)...
Te connaissant un peu ça me permet de situer ça à un niveau métaphorique
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MessageSujet: hum.............bon moij'veux bien   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty26/1/2009, 17:00

http://journalchretien.net/article17084.html
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quantat

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MessageSujet: Re: CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty26/1/2009, 17:14

Je suppose que c'est le deuxième texte qui est de Bran (c'est vrai que même métaphoriquement j'avais du mal à imaginer Bran metteant une majuscule à dieu)
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MessageSujet: personnellement ça ne me dérange pas, je fais aussi des copier-coller...mais   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty26/1/2009, 17:20

2è = http://bataillesocialiste.wordpress.com/2008/12/10/en-finir-avec-le-capitalisme-qui-porte-la-barbarie-en-soi/
1er =http://www.le-citoyen.info/Crise-financiere-internationale-La
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quantat

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MessageSujet: Re: CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty26/1/2009, 17:25

Dis donc Marieden, si j'ai besoin de retrouver une référence je peux m'adresser à toi Very Happy ?

(tu peux me retrouver le texte de Nietzsche sur la fabrique obscure des valeurs ?)CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise 659552
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MessageSujet: oh tu sais Quantat   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty26/1/2009, 17:28

pas besoin de sortir de St Cyr Very Happy tu copies colles la première phrase de l'article dans google et hop là Very Happy
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quantat

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MessageSujet: Re: CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty26/1/2009, 17:30

Ben oui... mais.... j'ai pas les premiers mots du texte de Nietzsche Sad
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Zed

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MessageSujet: Voici une entrée   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty26/1/2009, 17:42

La souffrance d'autrui est chose qui doit s'apprendre

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MessageSujet: Une de mes préférées   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty26/1/2009, 17:44

«Faible serait l'attrait de la connaissance, s'il n'y avait pas tant de pudeur à vaincre pour y parvenir.»
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MessageSujet: finalité   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty26/1/2009, 19:00

Les divers textes publiés sont issus des medias qui commentent actuellement la crise qui sera sans douté nommée dans quelques décennies la crise de 2008, comparée largement a la crise de 1929 alors que les fondamentaux en sont totalement différents.

La crise actuelle, loin de représenter une faillite du système capitalise en constitue en quelque sorte l’apogée.

Les marchés financiers mondiaux s’auto congratulaient la semaine dernière sur le « sauvetage par l’Etat américain des institutions financières Fanny Mae et Freddie Mac. Il en était de même en mars pour la Bear Stearns avant son rachat par JP Morgan.

L’état américain, le même, ( la main dans la poche de ces citoyens) s’apprête a renflouer les caisses vides des plus grands trust automobiles mondiaux qui se sont une fois de plus révélés totalement inaptes a s’adapter au marché et dont les directions ont fait preuve d’une inefficacité professionnelle digne, je les cites : d’une gestion administrative, c’est dire l’ampleur de l’insulte !!!!

En France, La Poste change de statut en vue de sa privatisation tandis que l’ouverture du capital d’EDF a déjà commencé et que la SNCF est la prochaine sur les listes qui seront sans aucun doute étendues !

Le gouvernement français démantèle les services publics de notre pays au nom du sacro saint liberalisme et de la liberté de choix (et pour en faire profiter les petits copains futurs actionnaires) en regardant béatement et l’oeil stupide le système privé anglo-saxons s’enfoncer dans une faillite inéluctable.

Les crétins néo libéraux, qui viennent de montrer leur incompétence crasse, demandaient "toujours et encore" par la voix d’organisations patronales ou tout simplement des gouvernements : Moins d’interventionnisme et moins d’impôts, ils courent aujourd’hui les subventions avec une avidité qui n’aurait rien à envier à des artistes en mal de mécènes !!!

Les économistes de tout crin, nous démontraient il y a quelques mois que nous n’avions pas le choix : Délocaliser, développer toutes sortes de leviers fiscaux, de mécanisme pour optimiser les gains, qu’il n’y avait pas de gains « sans prise de risque », que les pays occidentaux allaient créer des emplois dans le tertiaire et la recherche et le développement, tandis que les pays émergents allaient assumer la production industrielle a bas couts !

Aujourd’hui ces mêmes individus viennent le sourire (un peu crispé quand même) aux lèvres nous expliquer a nous « le pauvre peuple » la nécessité d’aider les banques, la finance, l’industrie afin de lui permettre de « garantir » l’emploi !!!!



La solution est si simple qu’elle en parait évidente pour eux : Ils ont privatisé les bénéfices mais ce n’est pas une raison pour ne pas nationaliser leurs pertes !!!



Le système capitaliste au mieux de sa performance, ils ne l’avaient pas revé mais ils le font sans aucune hésitation !!!!
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MessageSujet: Re: CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty26/1/2009, 19:02

Ps, je precise que ce texte a sauté lors de la précédente parution et que je suis surpris de m'etre de ce fait "attribué" en quelquesorte un autre texte ne me servant qu'a titre d'exemple actuel!!!! lol!
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MessageSujet: Re: CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty26/1/2009, 19:59

BRANMAKMORN06 a écrit:
Les divers textes publiés sont issus des medias qui commentent actuellement la crise qui sera sans douté nommée dans quelques décennies la crise de 2008, comparée largement a la crise de 1929 alors que les fondamentaux en sont totalement différents.

La crise actuelle, loin de représenter une faillite du système capitalise en constitue en quelque sorte l’apogée.

Les marchés financiers mondiaux s’auto congratulaient la semaine dernière sur le « sauvetage par l’Etat américain des institutions financières Fanny Mae et Freddie Mac. Il en était de même en mars pour la Bear Stearns avant son rachat par JP Morgan.

L’état américain, le même, ( la main dans la poche de ces citoyens) s’apprête a renflouer les caisses vides des plus grands trust automobiles mondiaux qui se sont une fois de plus révélés totalement inaptes a s’adapter au marché et dont les directions ont fait preuve d’une inefficacité professionnelle digne, je les cites : d’une gestion administrative, c’est dire l’ampleur de l’insulte !!!!

En France, La Poste change de statut en vue de sa privatisation tandis que l’ouverture du capital d’EDF a déjà commencé et que la SNCF est la prochaine sur les listes qui seront sans aucun doute étendues !

Le gouvernement français démantèle les services publics de notre pays au nom du sacro saint liberalisme et de la liberté de choix (et pour en faire profiter les petits copains futurs actionnaires) en regardant béatement et l’oeil stupide le système privé anglo-saxons s’enfoncer dans une faillite inéluctable.

Les crétins néo libéraux, qui viennent de montrer leur incompétence crasse, demandaient "toujours et encore" par la voix d’organisations patronales ou tout simplement des gouvernements : Moins d’interventionnisme et moins d’impôts, ils courent aujourd’hui les subventions avec une avidité qui n’aurait rien à envier à des artistes en mal de mécènes !!!

Les économistes de tout crin, nous démontraient il y a quelques mois que nous n’avions pas le choix : Délocaliser, développer toutes sortes de leviers fiscaux, de mécanisme pour optimiser les gains, qu’il n’y avait pas de gains « sans prise de risque », que les pays occidentaux allaient créer des emplois dans le tertiaire et la recherche et le développement, tandis que les pays émergents allaient assumer la production industrielle a bas couts !

Aujourd’hui ces mêmes individus viennent le sourire (un peu crispé quand même) aux lèvres nous expliquer a nous « le pauvre peuple » la nécessité d’aider les banques, la finance, l’industrie afin de lui permettre de « garantir » l’emploi !!!!



La solution est si simple qu’elle en parait évidente pour eux : Ils ont privatisé les bénéfices mais ce n’est pas une raison pour ne pas nationaliser leurs pertes !!!



Le système capitaliste au mieux de sa performance, ils ne l’avaient pas revé mais ils le font sans aucune hésitation !!!!


Bien sur, la privatisation des bénéfices et la nationalisation des pertes, une formule gagnante pour les riches en affaires ou autres.

Quand Gm,Ford et compagnies font dans le déficite, ça devient nationale, mais quand ils font des profits, c'est privé.
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Biloulou

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MessageSujet: Re: CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty1/5/2010, 09:37

Le billet de l'Institut Hayek

Crise financière: une vulgaire erreur mathématique ?, par Vincent Bénard

Résumé :

"Ni les agences de notation, ni les grandes banques n'ont vu venir la crise financière. Fannie Mae et Freddie Mac "ne pouvaient pas faire faillite". Des institutions autrefois respectables comme AIG se sont écroulées en vendant des produits d'assurance spéculatifs qu'elles croyaient peu risqués. La liste des erreurs fatales commises par le monde de la finance ces dix dernières années est incommensurable. Pourquoi ?

Selon le dernier ouvrage de Philippe Herlin, reprenant les thèses de Benoît Mandelbrot et Nassim Nicholas Taleb, la science financière actuelle est fondamentalement déficiente, et les postulats mathématiques qui en forment le socle dominant sont faux. Ces modèles, par la faute d'une sous-estimation congénitale des niveaux de risque qu'ils entrainent, ont joué un rôle essentiel dans le déclenchement de la crise financière que nous vivons."

Extrait :

"les banques, lorsqu'elles constatèrent que les modèles issus de la mathématique gaussienne semblaient applicables à la finance, se sont jetées dessus dans l'espoir d'en tirer quelque avantage compétitif. Ce mouvement, entamé dans les années 70, va connaître un développement exponentiel dans les années 80 et suivantes.

Ces modèles ont donc tenté de déterminer comment maximiser la valeur d'un portefeuille en minimisant le risque. Or, la zone à risque correspond à l'occurrence d'événements de probabilités faibles situés aux extrémités de la courbe de Gauss. Les modèles financiers ont donc cherché à modéliser selon ces lois les probabilités d'occurrence de ces événements extrêmes suivant une loi de Gauss. Mais que se passe-t-il si le modèle sous-estime la probabilité des situations à risque ?

Des hypothèses de base contestables

Naturellement, les économistes ont tenté de relier ces phénomènes mathématiques à des explications économiquement rationnelles. C'est ainsi que certains d'entre eux, comme Eugene Fama, ont montré que les modèles gaussiens étaient valides si deux hypothèses se vérifiaient:

1) La première, est la rationalité des acteurs économiques. Ceux ci tendraient, selon Fama, à agir en "homo economicus" rationnels. Bien sûr, il existe des rationalités variées, mais la "rationalité moyenne" d'une majorité d'agents économiques suivrait elle même une loi normale et il serait donc tout à fait... normal de modéliser les comportements des acteurs économiques selon des lois de maximisation de l'intérêt économique des acteurs.

2) La seconde est l'inclusion instantanée des informations disponibles dans les prix. Les acteurs étant rationnels, dès qu'ils sont en présence d'une information, ils valorisent cette information, et quand bien même divers acteurs donnent à cette information une valeur différente, là encore, ces valorisations suivront une loi normale, et le marché, moyenne de ces valorisations, prendra donc quasi instantanément en compte l'information dans le prix.

Seul problème, ces deux hypothèses ne valent rien dans le monde réel.

Le modèle ne colle pas au fait: triturons le modèle pour le faire coller !

Dès que la puissance informatique fut disponible en quantité suffisante, certains voulurent vérifier les assertions des modèles de Markovitz et compagnie. Mandelbrot d'abord, puis d'autres, ont trouvé de nombreux exemples où les événements "extrêmes" avaient eu une fréquence supérieure à celle qu'aurait donné un calcul classique par loi normale. Ainsi, les variations au jour le jour des cours de bourse ou des cours des matières premières étaient bien plus souvent d'une amplitude "importante" et "anormale" que ne l'aurait suggéré la loi dite normale.

D'autre part, les hypothèses de marché parfait et d'homo economicus moyen rationnel trouvent de nombreux contre-exemples historiques, caractéristiques des périodes de bulles, où le "biais grégaire" prédomine. J'ajouterai (remarque de VB) que Crozier, Friedberg et d'autres ont montré que les sources de la rationalité étaient différentes selon les individus, que chacun avait une rationalité qui lui était propre, laquelle dépendait à la fois de ses capacités cognitives, de ses valeurs, et des valeurs des groupes auxquels ils s'identifie. Et parler de "rationalité moyenne" n'a dans ce contexte aucun sens.

Enfin, de tout temps, les spéculateurs ont prospéré sur l'écart de temps entre la prise en compte correcte de toutes les informations disponibles sur un marché, et la formation des dits prix. Ce temps d'intégration peut être fort long. L'hypothèse d'intégration quasi instantanée de l'information dans les prix est donc, du point de vue de ce qui est observable, infondée.

Bref, il existe nombre de constats empiriques de l'inadéquation des hypothèses du modèle gaussien normal aux faits tels qu'ils se produisent dans le monde financier réel."

Texte intégral :

http://www.fahayek.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1864:crise-financiere-une-vulgaire-erreur-mathematique-&catid=79:divers&Itemid=54

M. Vincent Bénard est le Président de l'institut Hayek.

Devenez membre de l'institut Hayek !

http://www.fahayek.org/index.php?option=com_content&view=article&id=169&Itemid=60
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Biloulou

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MessageSujet: Re: CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty19/5/2010, 17:37

Régulation financière : le rôle hélas oublié de l'état régalien, par Vincent Bénard (Institut Hayek)

Le débat sur la "nécessaire régulation" de la finance fait rage, non sans quelque raison. Mais visiblement, personne ne se pose la question des caractéristiques d'une bonne et d'une mauvaise régulation. Aussi beaucoup voudraient qu'il y ait PLUS de règles, et PLUS de régulateurs pour les faire appliquer, croyant que cela suffirait à remettre le secteur financier coupable de tous les maux dans le droit chemin.

Mais avant de penser à empiler les règles, il convient de se demander si les états d'aujourd'hui investissent correctement leurs prérogatives essentielles qui, pendant des siècles, ont été à la base de leur justification : l'action régalienne de l'état est elle aujourd'hui bien assumée ? Est-elle indispensable ? Quelles peuvent être les implications d'une carence en ce domaine ?

Lire la suite de la pénétrante analyse de Vincent Bénard sur le site de l'institut Hayek :

http://www.fahayek.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1883:regulation-financiere-le-role-helas-oublie-de-letat-regalien&catid=78:publications-acadques&Itemid=53

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++

J'ai trouvé cette analyse de Vincent Benard particulièrement pertinente.
Je vous communique le lien plutôt que le contenu in extenso pour des raisons pratiques.
Bonne lecture !
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MessageSujet: Re: CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty19/5/2010, 18:19

Biloulou, pendant que j'imprimais, j'ai survole l'article.

J'ai connu les journaux vendus ainsi: toute la monnaie se trouvait sur le dernier journal, l'acheteur mettait son argent et se servait un journal de la pile! et ca marchait... maintenant la boite est fermee a cle et il faut mettre les pieces pour l'ouvrir
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MessageSujet: Re: CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise   CAPITALISME ET LIBERALISME, comment présenter une victoire sous forme de crise Empty20/11/2014, 07:50

Arrêtez donc de taper sur les « riches » !
(Les 4V - 19 NOVEMBRE 2014 par DOUPLITZKY SERGE)


Le « Capital », livre de Thomas Piketty qui rencontre un vif succès aux USA, soutient qu’il y a toujours eu, depuis le XVIIIe siècle, une étroite minorité de super-riches (on s’en doutait un peu…). Il ajoute qu’une fois leur fortune faite, le capital de ces super-riches se reproduisait tout seul, plus vite que ne s’accroissait la production en général et cela au détriment des autres, alors que leur argent aurait pu être mieux utilisé par l’État dans l’intérêt général.

Pour soutenir cette thèse, M. Pi­ketty n’utilise que des statistiques pauvres ne portant que sur un seul indicateur monétaire : les avoirs (ignorant que tout développement économique est un processus multidimentionnel très complexe).

Et il propose, au terme d’une étude longue et détaillée, de créer un impôt très fortement progressif sur les patrimoines pour laminer ceux-ci jusqu’à épuisement (gros clin d’œil à Karl Marx !) et détruire la spirale inégalitaire.

Outre le fait qu’il est effarant de prétendre que des écarts de richesses aussi démesurés n’ont rien à voir avec l’esprit d’entreprise (car c’est méconnaître le fait qu’une fortune est, en soi, une entreprise qui doit se gérer créativement pour ne pas s’effondrer), c’est mésestimer le rôle qu’elles jouent comme mo­teur de croissance et de financement de l’économie.

Sans riche et sans actionnaire espérant le devenir, il reviendrait à l’État de tout faire, alors que tout le monde sait que l’économie administrée de manière autoritaire a échoué partout dans le monde. Qui peut croire que des bureaucrates isolés de la vie économique réelle réussiraient mieux que ceux qui, sur le terrain, savent bâtir et accroître inventivement leurs fortunes avec le savoir-faire nécessaire et en prenant tous les risques nécessaires ?

Bien sûr, en se servant de l’argent des autres, des « contribuables », l’État donne l’illusion facile qu’il est à l’origine de réalisations mirifiques tant dans les domaines économiques que culturels et sociaux, mais que pourra-t-il faire quand il aura dépouillé tous les riches et réduit les pauvres à la misère, comme cela est en train de se passer à l’heure actuelle ? Et puis à qui emprunter s’il n’y a plus de riche, ni de candidat pour le devenir ?

Si l’on veut garder un minimum de liberté et de possibilité de vivre mieux en travaillant, ce qui est le souhait de l’immense majorité des gens, il faut se garder de l’inflation constante et calamiteuse de l’État et de ces forcenés de « l’anti-inégalité » qui ne rêvent que de nous faire goûter aux joies des lits de Procuste pour tous.

Un conseil à M. Piketty : au lieu de démontrer, à force d’anachronismes, qu’il y a toujours eu des riches stériles pour la société, ne vivant que de rentes (comme si les riches d’hier étaient les mêmes que ceux d’aujourd’hui), essayez de comprendre comment, dans un pays, se créent des richesses qui profitent, en définitive, plus à tout le monde qu’aux richissimes eux-mêmes.

Serge Douplitzky

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Thomas a des idées qui semblent tellement venir d'un autre âge... je le classerais volontiers de conservateur, réactionnaire, etc ! Laughing
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