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 L'Imposture climatique ou la fausse écologie - Claude Allègre

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Biloulou

Biloulou


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MessageSujet: L'Imposture climatique ou la fausse écologie - Claude Allègre   L'Imposture climatique ou la fausse écologie - Claude Allègre Empty9/3/2012, 11:29

Claude Allègre (2010) L’Imposture Climatique ou la fausse écologie, Plon - Notes de lecture

Citations

Claude Allègre est à ajouter aux personnalités ayant pris position contre l’éolien. (Page 272) : Il faut, pour commencer, déblayer et écarter les idées fausses, donc en finir tout de suite avec l’éolien. Je suis d’accord avec Valéry Giscard d’Estaing. L’éolien, c’est laid, cela coûte cher, ce n’est pas fiable. Le Grenelle a favorise l’éolien à l’aide de subventions, dont une partie non négligeable va directement … en Chine, grand producteur et exportateur d’éoliennes.

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Page 140 : « Vous avez le devoir de réduire au silence ceux qui s’opposent aux avis du GIEC ». (Citation de Al Gore lors d’une conférence à l’American Geophysical Union à San Francisco en 2008.)

Page 141-142 : Ce qui s’est passé avec cette affaire de global warming, c’est que le groupe du GIEC et ses affidés ont progressivement investi toutes les revues, et ils ont cadenassé le système. Mais aujourd’hui heureusement, le système mafieux qu’on suspectait a été dévoilé. … Mais, pour le verrouillage, les mafias ne se sont pas contentées de contrôler journaux et revues …

Page 143 : … Les tenants du global warming ont, petit à petit, pris en main les directeurs scientifiques des agences de recherche, lesquelles ont coupé les crédits à tous les hétérodoxes en choisissant systématiquement comme référents les tenants des thèses du GIEC. … J’affirme que cette mainmise d’une partie de la communauté scientifique sur un domaine clé et bien précis est historiquement sans précédent.

Page 145 : Évidemment, je gêne la mafia car j’ai accès à l’édition et aux médias. … on a découvert tellement de choses – on ne sait pas si elles sont exactes ou pas -, qui sont nauséabondes ! Oui, j’ai véritablement la sensation de lutter contre un système totalitaire.

Page 146 : Il va y avoir, c’est clair, des dégâts dans la communauté scientifique : disons que les anciens ayatollahs devront prendre leur retraite. Les revues devront modifier leur mode de fonctionnement, et notamment Nature et Science. … Je crois que le temps de la « Mafia climatique » est terminé.

Page 216 : Le premier [élément décisif], c’est le mélange, depuis le début, entre science et politique. … Cette confusion, ce mélange des genres font sauter, petit à petit, tous les verrous de contrôle de la communauté scientifique, et permettent à un « clan » d’agir à sa guise, s’appropriant les moyens de recherche comme le soutien des bailleurs de fonds étatiques.

Page 233 : Le global warming planétaire est aussi le produit de la technostructure onusienne et, nous le verrons, on n’aurait pas atteint de pareilles extrémités s’il n’y avait pas eu derrière de gigantesques intérêts financiers, d’ailleurs plus ou moins liés à l’ONU.

Page 236 : … dans les faits, le contrôle du GIEC reste anglo-américain. Avec le trio Hadley Center – Nasa – NOAA.

Page 238 : Il y a surtout l’argent officiellement baptisé « Business of climate change » et assumé comme tel. … les champions du « fric climatique », ce sont, comme par hasard, Al Gore et Maurice Strong.

Page 253 : Dès lors va croître et embellir une politique de propagande où le mensonge est considéré comme « normal », pourvu qu’il serve la « bonne cause ». Vieille histoire : La fin justifierait les moyens.

Page 254 : On ne réfléchit plus, on voit. On ne discute plus, on croit. J’ai été accusé de ne pas croire. Comme me l’a bien dit un collègue : « Tu n’as pas été critiqué, tu as été excommunié ». … La simple idée d’une vérité scientifique établie par une commission de l’ONU, c’est un crime contre l’intelligence. Non seulement, il faut mettre fin au GIEC, mais il faut interdire à tout jamais que pareil processus se reproduire … La règle du consensus devra être à tout jamais bannie.

Page 256 : Lorsqu’on regarde les taux de croissance prévus pour 2010, on voit où se situe la clairvoyance : Chine +9% ; Inde +7% ; Brésil + 5% ; États-Unis +3%, Europe entre 0 et 1% ou négatif. La décroissance, chère aux Verts, nous y sommes.

Page 257 ; Dans le système de distribution mondialisé et chaotique des informations dans lequel nous sommes plongés, il est maintenant établi que quelques individus, agissant de façon discrète et coordonnée, ont les moyens de manipuler l’opinion, ou en tout cas de l’orienter.

Page 258. Le GIEC est l’instrument de propagande. Un instrument politique sous une apparence pseudo scientifique qui a assuré la continuité de l’entreprise. L’autre héros, c’est Al Gore. Á l’origine, il rêvait de devenir président des États-Unis, et le voila qui découvre le business écologique, un business lucratif et souterrain qui, finalement, va lui donner une position extraordinaire. Par ce biais là, n’a-t-il pas retrouvé son ambition initiale de devenir le maître du monde ?

Voici quelques citations d'un autre livre de Claude Allègre (2011) Peut-on encore sauver l’Europe ? Plon.

« Malheureusement l’écologie politique, celle qui se fait élire, celle qui a infecté le gouvernement allemand et le Parlement européen, c’est l’écologie de la peur, de la décroissance et du déclin. Cette fausse écologie, il faut la combattre sans faiblesse car il s’agit pour l’Europe d’un danger mortifère ! »

« Que le candidat à la présidence de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ait déclaré pendant sa campagne que la première priorité de sa présidence serait la lutte contre le réchauffement climatique, alors que l’Europe compte vingt-quatre millions de chômeurs et a le taux de croissance le plus bas des pays développés, on se pince ! »

Le GIEC (IPCC) dans le monde anglo-saxon

Claude Allègre n'est pas seul à douter du GIEC. Dans le monde anglo-saxon, les idées de C. Allègre sont partagées par des scientifiques et par la partie éclairée de la population (peut-être une majorité). La raison tient aux médias, bien plus libres dans les régions anglophones qu'en Europe. Les médias francophones ont répandu une désinformation continue depuis plus d'une dizaine d'année.

Claude Allègre n'a pas peur de parler de régime totalitaire et de méthodes de la mafia. Deux chapitres révélateurs expliquent comment l'imposture s'est progressivement établie. En 1988, le monde des militants est bouleversé par la chute de l'idéal communiste et cherche à quoi se raccrocher. C'est à ce moment que la cause de la planète se présente. Les partis écologiques font leur publicité sans lâcher ce qui les avait lancés, l'antinucléaire, et sans calculer que le renouvelable est très limité.

Le ministre Allègre insiste sur le rôle d'un petit nombre de gens guidés par un idéal. Ces hommes sont des croyants convaincus (évangélique pour Al Gore, New Age pour Maurice Strong). Ils sont ainsi persuadés que seuls leurs plans grandioses peuvent sauver la planète. Les personnalités d'Al Gore et de Maurice Strong sont décrites par Allégre et des interviews en anglais de ces acteurs sont disponibles sur Internet. John Houghton et Tony Blair participent à ce mysticisme. Ils sont alliés à un petit groupe de gens très riches (dont les héritiers Rockefeller) qui ont mis le capital de leurs fondations à la disposition de la cause (Engdahl, 2001).

Les gigantesques intérêts financiers qui ont permis le financement de la campagne d'alarmisme sont expliqués avec le marché de Cap and Trade des permis de polluer.

Attali : la France est entrée dans le délire éolien

Jacques Attali est à ajouter aux personnalités ayant pris position contre l’éolien. Voici un de ses articles intitulé : Et si l'éolien n'était que du vent ?... (le 8 décembre 2009).

«L’impérieuse nécessité de la réduction des émissions des gaz à effet de serre conduit parfois à des politiques absurdes, résultats de la précipitation d’hommes politiques, (pour qui l’écologie représente d’abord des voix), et de l’avidité d’entreprises, (pour qui le « vert » représente surtout des profits). Ainsi du développement des éoliennes, considérées aujourd’hui comme une source incontournable d’énergies renouvelables, au même titre que le solaire.

Sans parler de leur dimension esthétique, ni de leur pollution sonore, que chacun peut apprécier à sa guise, leur utilité, dans une politique de croissance durable, est hautement problématique. Ces grandes machines sont déployées aujourd’hui à très grande vitesse, partout dans le monde, du Texas à la Chine, à l’image de l’Allemagne, qui dispose aujourd’hui du plus grand parc éolien du monde, représentant une puissance de 25.000 MW. D’autres pays ambitionnent des niveaux équivalents : le Royaume Uni projette d’installer une puissance éolienne de 33.000 MW ; les Pays-Bas parlent de 6.000, seulement en off-shore ; et la France veut atteindre en dix ans la même puissance que l’Allemagne.

Ces objectifs, en apparence considérables, sont en fait dérisoires : En Allemagne, toutes ces éoliennes, saturant le territoire, représentent à peine 5% de la consommation de l’électricité du pays, contre 25% pour le nucléaire, qui ne disparaîtra pas. En France, où à peine un huitième de cette puissance est installée, il faudrait construire 1400 éoliennes chaque année pour satisfaire la seule augmentation annuelle de la consommation électrique ; et plus de 2.100 pour produire autant qu’une seule centrale nucléaire.

De plus, c’est une énergie très incertaine, qui ne peut être produite qu’à des moments improbables, quand il y a du vent (et pas n’importe lequel) et donc pas lors d’anticyclone. Au total, une éolienne ne produit annuellement que l’équivalent de 2000 heures de sa puissance maximale. Aussi, l’énergie éolienne ne se développe que si est mise en place une gestion très fine des prévisions météorologiques, avec des investissements importants, pour intégrer cette multitude de productions locales dans les réseaux. Cela exige d’énormes subventions, (qui, en France, portent le taux de rentabilité sur fonds propre à 22% en moyenne et même à 40% sur les sites les plus venteux) et l’abandon de bien des contrôles.

Au total, c’est donc une énergie très envahissante, attirant toutes les cupidités. Si l’Allemagne a atteint les limites de ce que son territoire peut supporter, la France est partie dans le même délire : alors que la loi Montagne et la loi Littoral contrôlent très rigoureusement la construction d’immeubles et d’usines, les autorités régionales développent les éoliennes sans pratiquement aucun contrôle : deux permis de construire ont même été accordés à moins de 20 km du Mont Saint-Michel. Et les éoliennes offshore se développent aussi sans aucun contrôle de leurs impacts sur le tissu littoral.

Le moment est venu au moins d’une pause, pour en mesurer toutes les dimensions, avant que le vent n’emporte nos illusions. j@attali.com

Les éoliennes s'ajoutent à la dette des ménages

L’obligation de payer des CV (Certificats Verts) est équivalent à l’obligation pour un débiteur de payer ses annuités pour rembourser une dette. Pour payer les 0,526 TWh produits par 100 éoliennes de 3 MW, sur 1752 h, soit 526 000 CV à 50€ (différence CV – prix du courant) soit 26 M€/an, cela correspond à une dette de 225 M€. (formule Excel = PV(0,06, 15, 26000000,0,0). Pour 400 éoliennes, y compris en Flandre, ce serait 1 milliard de dette en euros.

Les éoliennes sont ainsi financées à crédit, les gestionnaires du réseau devant s'engager à contraindre les consommateurs à payer pendant 15 ans tout MWh éolien produit à un prix très supérieur à celui des générateurs traditionnels (centrales thermiques et nucléaires). Pour estimer le poids de la dette publique, le rapport important est le montant de toutes les dettes publiques (visibles et cachées) sur le pouvoir d'épargne des ménages. Le surcoût éolien appliqué aux factures réduit d'autant le pouvoir d'épargne des ménages. Les dettes publiques ont un effet d'autant plus nocif qu'elles n'augmentent pas la productivité future des nouvelles générations du pays. Or les éoliennes terrestres actuelles resteront déficitaires toute leur vie, même prolongée au delà de 15 ans.

La dette éolienne du Portugal (pour 5 GW d'éolien) a ainsi augmenté de quelques pourcents et Jacques Attali nous prévient de ce qui nous attend avec des dettes publiques trop fortes dans son nouveau livre : Tous ruinés dans dix ans? Dette publique : la dernière chance. Fayard, 2010.

L'éolien est un bon exemple de ce que les États ne devraient plus faire. Le financement éolien concourt à l'accumulation de bénéfices privés pour les adjudicataires privilégiés de marchés publics (sauf que le manque de contrôle de la distribution de l'argent public est encore pire : le mécanisme des marchés publics a été simplement supprimé pour l'éolien). Puisque l'éolien terrestre est encore loin d'être rentable, il est une dépense inutile avec l'argent des générations futures.

Christian de Duve (2010)

Dans son livre, Génétique du péché originel: Le poids du passé sur l’avenir de la vie. (2010, Nouvelle édition, Odile Jacob), Christian de Duve, prix Nobel, critique plusieurs aspects de l’écologie politique, comme le font Allègre et Attali. Il fustige l'environnementalisme mal conçu. Nous soulignons surtout, dans cette courte revue, la déviance de l'opinion qui est expliquée par l’influence indirecte des méthodes d’endoctrinement et de propagande.

Les OGM

Christian de Duve s’indigne des options écologiques contre les OGM, un domaine dans lequel il est un spécialiste mondial. Voici des remarques tirées du livre où il fustige l’environnementalisme mal conçu:

(Après le refus du nucléaire), « l’hostilité systématique à l’égard des organismes génétiquement modifiés est une illustration encore plus aiguë d’environnementalisme mal conçu.

(A propos d’OGM dans des produits alimentaires), « On a montré à la télévision des gens refusant de manger « une nourriture de cochon » aussi répugnante. Devant ce genre d’endoctrinement, en grande partie soutenue par les médias, les défenseurs de l’objectivité rationnelle sont impuissants.

« L’opposition à la technologie OGM est en partie politique et idéologique, alimentée par l’hostilité contre les effets perçus comme néfastes du capitalisme et de la globalisation. ... « Toutes ces variétés domestiquées et bien d’autres ont été générées empiriquement, au moyen de techniques d’hybridation et de croisement sélectionnées dans le seul but de produire des organismes utiles et profitables aux humains de l’époque, sans égard pour un quelconque inconvénient environnemental. Et voici que pour la première fois, un changement peut être introduit en connaissance de cause et d’une manière responsable dans des conditions soigneusement contrôlées. Et le procédé est catégoriquement rejeté ! »

« Certains groupements extrémistes vont jusqu’à faire l’amalgame entre les réalisations technologiques et le système capitaliste, qu’ils tiennent pour responsable des conséquences nocives de la globalisation et n’hésitent pas à combattre par n’importe quel moyen, y compris la violence et l’illégalité. Même dans ses formes les plus pacifistes, l’activisme écologique se fonde trop souvent sur des assertions de faible crédibilité scientifique et sur des arguments plus passionnels et plus irrationnels qu’objectifs et rigoureux.

Ceux qui mènent la lutte contre les OGM sont mal identifiés. Apparemment, il n’y a que des militants désintéressés. Le Pf. de Duve souligne cependant l’influence de l’endoctrinement écologique, digne de spécialistes de la propagande.

L’écologie fondamentaliste

« Ravivant la doctrine défendue au XVIIIe siècle par Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), on représente la nature comme sacrée, intrinsèquement bonne, objet de vénération et interdite de manipulation.

« Cette sacralisation de la nature est irrationnelle et ne repose sur aucun argument objectif. La nature n’est ni bonne ni mauvaise ; elle est neutre. La sélection naturelle est aveugle …

« C’est précisément un des privilèges de l’humanité de pouvoir contrecarrer ce processus aveugle et d’orienter la nature selon sa volonté. Depuis leurs débuts, les humains sont intervenus sur les processus naturels et les ont exploités à leur propre avantage. Il est ironique de constater que c’est au moment même où on est devenu capable d’agir de façon responsable et en connaissance de cause que les défenseurs de l’environnement s’opposent au progrès et préconisent le maintien des anciens procédés, censés être plus respectueux de la nature.

« Les partis Verts devraient être mondialement dominants. Mais il faudrait pour cela que leurs meneurs se débarrassent de leur frange extrémiste, irrationnelle et démagogique, et s’allient avec les scientifiques, plutôt que de les combattre. Si l’ont veut des interventions écologiques efficaces, il est important qu’elles soient conduites d’une manière rationnelle avec l’aide de conseils d’experts honnêtes et compétents, ce que les scientifiques sont en grande majorité, contrairement aux accusations de vénalités dont ils font souvent l’objet.

« L’exploitation abusive de l’écologie par des avocats le plus souvent bien intentionnés, mais mal informés et peu formés, est une perversion déplorable d’un mouvement par ailleurs immensément constructif et indispensable, essentiel au bien-être humain sur la planète Terre. »

Les revues d'ingénieurs expliquent l'inutilité de l'éolien terrestre.

L’information des scientifiques sur des sujets généraux

Les scientifiques ne sont pas à l’abri de la propagande, mais celle-ci doit recouvrir des formes plus subtiles pour ne pas être détectée aisément. Les hommes d’affaires qui gèrent la communication ont un avantage. Ils sont moins naïfs et moins moraux dans la sphère pratique et sociale que les scientifiques.

Les manipulations d’opinion au niveau scientifique sont complexes et lourdes à mettre en œuvre. Elles ne s’observent que quand elles ont des justifications suffisantes, c'est-à-dire quand de puissants lobbies sont concernés ou quand des courants politiques jugés cruciaux sont visés.

Les extraits précédents et suivants montrent que ce travail de censure et de mise en conformité est observable même pour l’information qui atteint un prix Nobel et ses collaborateurs. Certains prix Nobel ont étudié la réalité derrière l'AGW.

Trois exemples du livre du Pf. de Duve servent ici à illustrer certaines de ces subtiles techniques d’endoctrinement ou de propagande.

Cas 1) Le renouvelable et le nucléaire

Les scientifiques, par leur habitude de quantifier, saisissent immédiatement certains aspects des problèmes qui échappent aux non scientifiques. Ainsi, Christian de Duve remarque rapidement que : « En dépit de ses nombreux inconvénients (du nucléaire), on ne peut échapper à la réalité des chiffres. Il est loin d’être certain que les sources d’énergie renouvelables et non polluantes suffiront à couvrir les besoins croissants. Les prévisions dans ce domaine ne sont pas rassurantes. Il est remarquable – et amèrement déploré par beaucoup de Verts – qu’un des premiers avocats de l’écologie, James Lovelock, le père du modèle Gaia, a récemment admis, encore qu’avec regret, que les besoins en énergie du monde ne seront pas satisfaits sans l’énergie nucléaire. »

On peut constater dans ce court extrait que les informations de seconde main dont dispose de Duve ont été retravaillées (‘doctored’). Des commentateurs (par exemple, ceux qui écrivent des éditoriaux de revues scientifiques ou des articles de synthèse), ont adouci ce qui choquait l’idéologie dominante dans l’attitude de Lovelock. Ils ont répandu dans la presse de second niveau une vue épurée mais faussée. Comme la pensée unique ne peut pas nier les opinions du célèbre Lovelock, elle se contente d’insinuer qu’il a du choisir ces vues contre son gré.

Pourtant, d’après les déclarations d’origine de Lovelock, celui-ci est partisan du nucléaire depuis le début et il s’est opposé au renouvelable éolien dés qu’il a réalisé qu’il s’agissait d’une arnaque.

Il est évident que tout le monde voudrait éviter les risques du nucléaire, Lovelock comme les autres, mais cela n’empêche pas un scientifique d’affirmer clairement ce qu’il pense à propos des solutions les plus réalistes. Les phrases qui suggèrent qu’il n’en est pas persuadé sont donc des manipulations. De même, le Pf. de Duve, voudrait, comme tout le monde, une liberté complète pour que les populations croissent et se multiplient mais il exprime clairement, avec fatalisme plutôt qu’avec regret, que l’explosion de la population n’est pas une solution durable.

Cas 2) Le besoin en eau des centrales nucléaire

« Les centrales nucléaires utilisent beaucoup d’eau pour leur refroidissement et contribuent ainsi de façon significative au réchauffement des voies d’eau et à la dégradation de la vie aquatique qui en résulte. (Page 209).

La consommation d’eau de refroidissement par unité d'énergie produite (MWh) est la même pour une centrale thermique à combustible fossile, à biomasse ou au nucléaire. Utiliser plus d’eau de rivière diminue la température de la source froide du cycle classique de Carnot, ce qui améliore le rendement et est d’autant plus critique que le combustible fossile est plus cher que l’uranium.

Une centrale nucléaire typique de 3 GW comprend trois réacteurs d’une puissance de 1 GW. Une grosse centrale au charbon ne produit que 500 MW. Une centrale nucléaire (3 GW) a donc une puissance équivalente à 6 centrales thermiques de 500 MW et génère donc 6 fois plus de nuages. La propagande utilise les grands nuages de vapeur d’eau observés au dessus des centrales nucléaires pour faire croire que le besoin en eau des centrales nucléaires est prohibitif, alors que la consommation par MWh produit est équivalente pour toutes les centrales thermiques et est indépendante du fait que la génération de chaleur provienne du nucléaire ou du thermique à flamme.

Bien que de Duve ne s'occupe pas de l'éolien, ses commentaires y font référence indirectement car les problèmes de l'éolien et du nucléaire sont techniquement liés (la plupart des réglementations sur le renouvelable ne s'appliquent en fait qu'à l'éolien).

Pour fixer les idées, voici des pourcentages mondiaux du rôle relatif de la production d’énergie moyennant certaines hypothèses. La production photovoltaïque est négligeable. Actuellement, la principale source d’énergie pour générer de l’électricité thermique est le charbon (50%), suivi par le nucléaire (20%), le gaz (7%), et une partie de la biomasse pour l'électricité (12%). Comme les autres, les centrales à biomasse ont besoin d’eau de refroidissement en proportion de l’énergie fournie. L’hydraulique pourrait fournir 8% de la production mondiale , mais est déjà exploitée presque au maximum. Le coût du transport de l’énergie par lignes haute tension est des dizaines de fois plus élevé que celui du transport de gaz naturel par gazoducs, ce qui entraîne qu'on ne compte pas le Congo et la Patagonie pour le potentiel hydraulique. En comptabilisant le nucléaire (20%) dans le renouvelable, il reste encore 57% de thermique à flamme.

Une énergie renouvelable qui n’a pas besoin de sources froides est l’éolien. Il faut 8% de la puissance de génération électrique (par rapport au besoin mondial) pour produire 2% en énergie électrique puisque, tributaire du vent variable, les générateurs ne peuvent être utilisé qu’entre 16% de leur capacité (éolien terrestre) et 33%, (éolien offshore). Le système éolien a besoin de centrales thermiques produisant le complément de la puissance variable du vent, pour satisfaire une demande assez constante. Ces centrales d'appoint sont donc utilisées en mode intermittent (ce qui n’est pas la façon normale d’exploiter les centrales nucléaires) et sont amenées à fournir de 5 à 4 fois (onshore) et à 2 fois (offshore) plus d’énergie que les éoliennes qu’elles complémentent (terrestre) mais avec un rendement moins bon que des centrales utilisées en continu et donc des besoins accrus en combustible et en eau de refroidissement. Il n’existe aujourd’hui aucun renouvelable significatif qui n’ait pas besoin de beaucoup d’eau. Les centrales solaires thermiques du Sahara sont prévues pour être refroidie par l’air ambiant mais au dépens de leur rendement, ce qui rend encore plus problématique leur justification économique

Si l’énergie éolienne augmente, il faut conserver du thermique à flamme (y compris la biomasse) comme backup. Une énergie minimum doit alors être fournie par les centrales thermiques servant d’appoint à l’éolien. La répartition (éolien terrestre à 20% de charge) serait: 8% d’hydraulique et divers, 12% de biomasse, de 0 à 30% d’éolien, (en moyenne 6%), de 0 à 30% de centrales thermiques à flamme, (en moyenne 20%). Il reste 50% pour le nucléaire. Avec 10% d'éolien offshore, la répartition serait 8% d’hydraulique et divers, 12% de biomasse, de 0 à 30% d’éolien (en moyenne 10%), de 0 à 30% de centrales thermiques à flamme (en moyenne 20%). Il reste aussi 50% disponible pour le nucléaire, moins gourmand en combustible fossile que le thermique et les systèmes éoliens. Il semble que le vent, une fausse solution, n'est recommandée par des utopistes que parce qu'il rend plus difficile le développement des centrales nucléaires que des idéologies datant de la guerre froide associent avec des armes atomiques.

Quoi qu’il en soit, Il est plus rentable de remplacer les centrales thermiques à flamme (et donc l'éolien à qui il sert d'appoint) par de la cogénération dont le rendement approche de 95%, du moins pendant les 6 mois de la saison froide, et, pour une partie de la puissance, toute l'année pour le chauffage de l'eau. Des innovations technologiques (fusion, combustible tiré des algues et du gaz naturel) pourraient transformer radicalement le secteur de l’énergie.

Cas 3) Faire croire que des opposants salissent d’honnêtes chercheurs.

Comment faire croire aux scientifiques que ceux qui ne sont pas des écologistes inconditionnels sont des salauds les attaquant vicieusement ? Les soupçons de non neutralité qui pèsent sur quelques chercheurs du GIEC (voir plus loin) sont transformés par la propagande en soupçons de vénalité et sont l’occasion de clips de propagande dont le but est de révulser tous les chercheurs (dont de Duve), qui sont dans leur grande majorité des experts honnêtes et compétents et ont un sens aigu de la responsabilité scientifique normale chez les chercheurs.

Les scientifiques lisent des périodiques spécialisés qui leur apportent une information authentiquement « scientifique ». Cela est vrai pour les journaux spécialisés dans chaque domaine, où les articles sont écrits par des chercheurs du domaine, des pairs.

Ce caractère scientifique est relâché quand il faut généraliser les informations scientifiques pour les rendre rapidement lisibles par des scientifiques spécialisés dans d’autres domaines. Les grandes revues scientifiques, ont, comme toute la presse, des difficultés budgétaires. On observe alors que certaines responsabilités, dans les domaines qui concernent de puissants lobbies, ont été confiées à des éditeurs et rédacteurs qui sont amenés à faire passer le besoin de financer leurs journaux de recherche avant la rigueur scientifique. Le même dilemme se pose pour les responsables des laboratoires universitaires, des laboratoires nationaux et de ceux des entreprises. L’expérience a montré que certaines pages de Wikipedia avaient été manipulées.

On constate que les nouvelles sur le climat sont systématiquement retravaillées avant d’être présentées dans les médias populaires mais aussi dans les éditoriaux de revues scientifiques réputées (Science, Nature). Les éditoriaux scientifiques sont parsemés d’incises qui font croire que les scientifiques sont victimes d’accusateurs irresponsables ou payés. (Les commentateurs ne manquent pas de les associer aux négationnistes). Ces accusations se sont multipliées depuis les grandes manœuvres sur l’alarmisme climatique. L'intoxication vient aussi d'ONGs qui se prétendent scientifiques, mais qui sont financées par des lobbies industriels ou politiques ou par des fondations ayant des buts similaires à ceux de ces lobbies.

Dubuis Etienne. (2010) Sale Temps pour le GIEC, Favre.

Ce petit livre (184 pages) explique de façon concise et convaincante comment le GIEC a été créé et comment il a dérapé. L'auteur et, semble-t-il, la communauté des chercheurs scientifiques indépendants ne sont pas optimistes sur la façon de réformer le GIEC. Il vaudrait mieux repartir avec une nouvelle organisation scientifique mieux isolée des politiques depuis le départ. Les conflits d'intérêts de plusieurs membres gangrènent la crédibilité du GIEC.

Un court chapitre intitulé: "Lobbies contre lobbies" explique ce que je crois être la cause principale du dérèglement de l'organisation du GIEC. Parmi ces lobbies, le rôle des lobbies industriels est presque passé sous silence alors que les causes politiques sont surestimées. Soit le pouvoir des lobbies industriels sur la politique est ignoré, soit le rôle direct des lobbies industriels et financiers est sous-estimé. Le dérapage complet du chapitre 4 du TAR est à peine évoqué. Il a été rédigé, non par des scientifiques indépendants mais par des membres de lobbies industriels (dont certains sont embrigadés dans le GIEC).

Agenda politique du GIEC

Les rapports du GIEC sont précédés d’un « Résumé pour les décideurs » qui est rédigé après que les rapports des experts aient été collationnés. Le résumé est rédigé par un très petit nombre de dirigeants du GIEC (quelques dizaines) aidés par des lobbies et des politiciens, et publié bien avant que les rapports de base, parfois modifiés pour être rendus compatibles avec le résumé, aient été inclus dans le volumineux rapport final complet.

Les 2500 climatologues du GIEC ont une part de responsabilité pour avoir laissé, sans protester, des individus rédiger ce résumé qui ne correspond souvent pas aux résultats conflictuels des expertises, bien que leurs noms se trouvent dans la liste des 2500 contributeurs.

Comment expliquer les quelques manquements observés : il est plausible que certains responsables aient fait passer des impératifs de financements de leurs journaux, laboratoires et institutions (lesquels sont utiles aussi pour leur assurer une carrière) avant leurs impératifs scientifiques. Des lobbyistes de formation scientifique ont comme métier de collecter le plus de budgets, même si cela implique de diffuser des conceptions faussées.

Les déviations de l’idéal scientifique peuvent être d’origine idéologique : Un politicien (Al Gore) a dit aux scientifiques présents au cours d’une réunion : « Vous avez le devoir de réduire au silence ceux qui s’opposent aux avis du GIEC ». Il leur demande ainsi officiellement d’avoir des opinions politiques qui passent avant la science. Il leur dit qu’il est de leur devoir de mentir et qu’une opinion fausse peut être plus utile au monde que la vérité. L’histoire a montré que plusieurs scientifiques ont été sensibles à ce rééchelonnement des valeurs, pas seulement des nazis et des staliniens.

L’exploitation des difficultés de la science

La propagande accuse les ‘négationnistes’ d’autres actions qui révulsent les vrais scientifiques : « Les scientifiques, prudents et critiques par exigence professionnelle, estiment nécessaire de souligner les incertitudes, ce dont ne manquent pas de tirer parti les adversaires de certaines mesures et les « experts » auxquels ils font appel. »Les communiqués de propagande insinuent que les adversaires étendent leurs accusations à tous les scientifiques afin que chaque scientifique se sente attaqué et ait la réaction de rejet attendue.

Le but et l’organisation du GIEC

On a constaté que les employés engagés par l’organisme d’État français Ademe (Agence pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie) et son équivalent belge (Apere) étaient tous antinucléaires. D’où le soupçon que l’engagement devait tenir compte d’une règle d’exclusion non écrite : être antinucléaire, une attitude politique facile à découvrir sans attirer l’attention. Il semble que ce même genre de règle ait eu de l’influence pour les choix du cercle interne des dirigeants du GIEC (rédacteurs et sélectionneurs des experts chargés de juger chaque domaine de recherche).

Puisque les recherches sur le climat demandent de nombreuses spécialisations, les conclusions que le GIEC (un organisme à but politique créé par l’ONU) a essayé d’établir ne peuvent être atteintes par aucun chercheur seul, puisqu’elles résultent de nombreux travaux préliminaires :

1) Quel est le réchauffement de la Terre ? Très peu de chercheurs ont été chargés de mesurer ce point crucial (rendu difficile par l’effet local de chaleur urbaine et les modifications des appareils de mesure et de leurs sites). Le niveau des mers a monté de 120m depuis 12 000 ans (Fig. 27) et, bien que l’élévation annuelle soit devenue assez faible, peut-on quantifier avec précision son évolution à la fin de la présente période interglaciaire ? Le centre de Hadley a été le principal institut chargé du travail de mesure et il a refusé de communiquer ses données et d’expliquer les anomalies constatées par d’autres scientifiques. Il est normal qu’il y ait des erreurs dans ces masses de données travaillées mais le soupçon de manipulations (révélées par le ‘Climategate’) vient de ce que les erreurs constatées vont toutes dans le même sens, celui de l’agenda politique du GIEC.

2) Ce réchauffement est-il du à la forte consommation récente de combustibles fossiles qui fait grimper le taux de CO2 dans l’atmosphère ? La principale technique pour étudier ce point est de créer un modèle informatique. La valeur des équations de ces modèles n’a pas été sérieusement discutée (Les travaux de Miskolczi ont été ignorés). Les données des ballons sondes ne correspondent à ce qui se trouve dans les modèles informatiques. Comment quantifier de combien la relativement petite quantité de CO2 qui se substitue à la vapeur d’eau augmente l’effet global de serre ? Tous ceux qui ont écrit des modèles informatiques savent qu’il est facile de les adapter (les ‘tuner’) pour qu’ils donnent les résultats escomptés. L’inspection des programmes complexes pour repérer ces ajustements, parfois involontaires, est presque impossible. Seuls les organismes qui ont reçu des fonds suffisants (pour des systèmes d’ordinateurs et de collecte des données) peuvent faire ces recherches qui ne peuvent être répliquées qu’en apparence. Obtenir de bonnes notations officieuses au GIEC facilite l'attribution de fonds de recherche. Les développeurs ne se sont pas risqués à mesurer si leurs résultats sont significatifs.

3) Les experts sont-ils neutres ? La plupart des experts de l’énergie sont liés à de grandes entreprises fournissant l’électricité ou le pétrole. Ces ingénieurs et ces géologues ont rarement le droit de communiquer librement. En Russie, un expert qui serait au courant des réserves réelles de gaz naturel pourrait être condamné à la prison à vie s’il dévoilait une information utile. Le mot ‘recherche’ a des connotations différentes pour les ingénieurs qui cherchent à faire fonctionner des machines sans pannes et au moindre coût que pour des physiciens qui doivent comprendre un phénomène. Les simulations doivent d’abord ne pas produire d’anomalies. Les problèmes de l’énergie sont plus liés à l’industrie et à l’économie que ceux de la physique. De même, les cliniciens ont d’autres buts (guérir les patients qui se présentent) que des chercheurs biologistes qui cherchent à comprendre une fonction biologique et sont moins terre-à-terre.

Les experts de l’énergie et les géologues ont peu de contacts avec les climatologues. Il y a au GIEC (et aux communautés européennes) des centaines d’experts qui appartiennent directement à des industries ou à la finance, lesquelles entreprises dépendent crucialement de subsides et de la régulation astucieuse de marchés, de règlements et de quotas qui ne sont justifiés que si l’opinion dominante est que l’on peut et doit lutter contre un dérèglement climatique catastrophique.

Le consensus des 2500 experts

Un groupe de 2500 chercheurs ne peut pas avoir des opinions homogènes. C’est une impossibilité pratique. Chaque expert est spécialiste d’un petit domaine et, même dans chacun de ces domaines, les experts expriment beaucoup d’opinions contradictoires. Pour avoir un avis autorisé sur le rôle de l’homme dans le changement climatique, il faut des compétences de généraliste pour mettre ensemble les différentes recherches climatologiques et énergétiques et en déduire l’évolution future à plusieurs années. Depuis cent ans, les réserves de pétrole sont estimées pouvoir durer une cinquantaine d’années, cette estimation ayant plutôt tendance à augmenter malgré la consommation accrue ! Combien d’experts peuvent-ils se prononcer en connaissance de cause sur le sujet global du réchauffement anthropique ? Quelques experts estiment que la science n’a pas couramment assez d’éléments pour prévoir le climat à plus de 5 ou 30 ans. Où sont passées ces opinions ? Comment un amas de votes d’experts hétérogènes a-t-il été transformé en « consensus » par la magie de la manipulation de la communication ? Comment cela s’est-il traduit par les juteuses opportunités qu’auraient permis un accord à Copenhague ?

Endoctrinement ou formation scientifique

L’éducation devrait faire comprendre pourquoi des scientifiques peuvent dire que quelque chose est un fait ou que quelque chose est vrai ou faux. Elle devrait apprendre à calculer le prix réel de décisions personnelles, comme de tenir compte des frais de fonctionnement qui accompagnent un achat de voiture, ou comme les perspectives de rentabilité et de développement économique d’un investissement public. Les communistes apprenaient aux membres du parti à calculer les coûts. L’anticapitalisme écologique n’a pas hérité de cette science pratique.

L’endoctrinement des enfants peut leur donner une tournure d’esprit opposée à l’approche scientifique. Elle peut leur fait croire que les décisions sont une question de croyance, de conformité aux principes et de volonté et non de réflexion réaliste. Les religions avaient en charge l’endoctrinement des enfants mais maintenant ce sont des partis politiques qui organisent la formation dans les écoles. Les écologistes ont beaucoup investi pour orienter les documentaires montrant les problèmes de l’environnement et ces œuvres idéologiques expliquent rarement pourquoi des solutions sont soit rationnelles, soit des souhaits irréalistes. Les avis des ingénieurs sont clairs.

Une décision doit-elle défendre l’intérêt général ou satisfaire les proches ? On n’attend pas de l’objectivité d’une mère qui défend son enfant. Pour quelqu’un qui croit aveuglement et en toute honnêteté à une idéologie, écologique ou autre, les seuls arguments qui aient du poids sont la pression de l’entourage et de sa pensée unique. La télévision et Internet ont un pouvoir d’endoctrinement qui commence à pervertir l'esprit des rares écoles qui formaient à penser par soi-même et non en fonction des idées reçues.

L'avis de l'académie française des sciences

L’Académie française des sciences a publié un rapport de synthèse (26 octobre 2010) d’un grande étude pour étudier ce que l’on pouvait affirmer sur le réchauffement climatique dû à l’homme. Le rapport contient une inconsistance entre son contenu et les conclusions qui en sont tirées. La suite donne des extraits de ce rapport de synthèse et analyse cette inconsistance.

« Le changement climatique

Les phrase suivante sont extraites du corps du texte mais semblent ne pas influer les conclusions.

« Les incertitudes sur l’effet global indirect d’un changement de concentration du CO2, avec toutes les rétroactions prises en compte, font l’objet de débats au sein de la communauté des climatologues.

« Les changements associés aux déglaciations montrent des effets complexes : un réchauffement dans l’Antarctique précède de 800 ans une augmentation du CO2

« L’effet des nuages - gouttelettes d’eau liquide ou particules de glace - peut varier de manière importante selon les modélisations : la description de l’évolution de la nébulosité reste unanimement reconnue comme la partie la plus incertaine.

« La validité des projections pour les décennies à venir et leurs incertitudes sont une question centrale. La comparaison des résultats de ces projections fournit une indication sur les incertitudes dues aux différences de modélisation de certains mécanismes. De plus, les mécanismes non encore identifiés ne sont naturellement pas inclus dans les modèles.

« Les corrélations directes purement statistiques entre deux quantités sont utiles pour mettre en évidence des couplages non modélisés ou mal représentés, mais non pour tester précisément les mécanismes internes aux modèles et leur pertinence quant à la simulation des variations u climat. C’est une partie des débats actuels entre scientifiques.

« Les éventuels comportements fortement instables ou chaotiques du système atmosphère – océan – cryosphère - surfaces continentales sont un autre facteur important d’incertitude.

« La nature des comportements chaotiques ou de bifurcations entre états bien distincts du système climatique demeure ouverte et fait l’objet d’un intense effort de recherche au niveau international.

Les 3 points suivants sont des conclusions brèves qui semblent écrites par d’autres chercheurs.

« Conclusions

« Plusieurs indicateurs indépendants montrent une augmentation du réchauffement climatique de 1975 à 2003.

« Cette augmentation est principalement due à l’augmentation de la concentration du CO2 dans l’atmosphère.

« L’augmentation de CO2 et, à un moindre degré, des autres gaz à effet de serre, est incontestablement due à l’activité humaine.

Le deuxième point (en rouge) ne découle pas de ce qui est admis sans contestation dans le texte principal. Si un point du raisonnement reste discutable, la conclusion tirée par des médias - que les 3 premières points de la conclusion du rapport de l’Académie prouvent que le réchauffement climatique est dû à l’activité humaine - n’est pas valable.

La conclusion a gommé l’effet de l’augmentation du CO2 sur les changements de la vapeur d’eau dans l’atmosphère et sur la formation de nuages, un processus mal compris et qui peut changer les certitudes que les médias ont déduites. Claude Allègre ne connaissait pas les conclusions ajoutées après coup. Les conclusions de l’Académie n’expliquent pas pourquoi on a observé un refroidissement entre 1939 et 1975, alors que le CO2 était très élevé. Elles oublient que l’élévation de température précède l’augmentation de CO2 et non le contraire. Elles n’expliquent pas pourquoi un réchauffement a eu lieu de 20 000 ans avant notre ère jusqu’en 1200, ce qui a entraîné une montée du niveau des océans de 110 mètres, alors que l’homme ne produisait pas encore de CO2 fossile.

Interviewé par A24 (RTL) à cette époque, Claude Allègre a confirme avoir signé ce rapport de compromis qui ne le gêne pas puisqu'il insiste sur les incertitudes et que cela correspond à sa position. En effet, dans le rapport, on doute des théories scientifiques et on comprend que le rôle du CO2 n'est pas prouvé. Les deux impostures climatiques qu'Allègre dénonce sont de prétendre qu'on sait prévoir le climat à 100 ans et que le réchauffement est la chose la plus importante, ignorant les problèmes de la démographie, de la faim, de l'eau et de l'océan.

Cet épisode permet de constater que les politiciens et les médias déforment les informations dans le sens demandé par les lobbies éoliens. Le Catholicisme craint que l'écologie ne devienne la nouvelle religion et le pape Jean Paul II considérait Maurice Strong comme un des pires ennemis.
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MessageSujet: Re: L'Imposture climatique ou la fausse écologie - Claude Allègre   L'Imposture climatique ou la fausse écologie - Claude Allègre Empty10/9/2013, 20:54

Neuf énergéticiens appellent l'UE à freiner sur les renouvelables

romandie.com

Neuf grands énergéticiens européens, représentés par les PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet, et d'ENI, Paolo Scaroni, ont appelé mardi l'UE à freiner le soutien public au développement des énergies renouvelables, qu'ils accusent d'entraver les investissements et d'amoindrir la sécurité d'approvisionnement énergétique européenne.

Les deux patrons sont venus présenter à Strasbourg, où siège en ce moment le Parlement européen, des mesures concrètes pour rebâtir l'Europe de l'énergie, selon un communiqué commun à ces neuf énergéticiens.

Leur intervention avait pour objectif d'alerter sur les risques inhérents à la politique énergétique européenne actuelle. En effet, les efforts des énergéticiens pour réaliser les indispensables investissements dans le secteur ont été entravés par l'incertitude sur la rentabilité de ces investissements en raison notamment de l'absence de cadre politique clair, prévisible et objectif, fondé sur une législation stable et prévisible, expliquent ces entreprises.

La sécurité d'approvisionnement énergétique n'est plus assurée, les émissions de CO2 repartent à la hausse, les investissements dans le secteur diminuent drastiquement et les factures énergétiques sont en forte augmentation, reprochent-elles à l'UE.

En cause, selon ces énergéticiens : des subventions trop généreuses pour les énergies renouvelables, qui dissuaderaient les investissements dans les énergies traditionnelles et saperaient la rentabilité des centrales électriques conventionnelles, notamment à gaz, pourtant essentielles à la sécurité de l'approvisionnement énergétique du vieux continent.

Nous devons réduire le rythme auquel l'Europe installe des parcs éoliens et des panneaux solaires. Actuellement, il est insoutenable, a notamment plaidé M. Mestrallet, selon des propos cités par le Financial Times.

Ces entreprises avaient déjà interpellé en mai l'Union européenne sur ces sujets.

Outre le français GDF Suez et l'italien Eni, cette initiative assez rare dans un secteur soumis à une forte concurrence rassemble les dirigeants des colosses allemands EON et RWE, des espagnols Gas Natural Fenosa et Iberdrola, l'électricien italien Enel, le néerlandais Gas Terra et enfin le suédois Vattenfall, qui a rejoint la bande récemment.
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MessageSujet: Re: L'Imposture climatique ou la fausse écologie - Claude Allègre   L'Imposture climatique ou la fausse écologie - Claude Allègre Empty19/9/2013, 08:46



Et pan pour les crédules !  Laughing
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MessageSujet: Re: L'Imposture climatique ou la fausse écologie - Claude Allègre   L'Imposture climatique ou la fausse écologie - Claude Allègre Empty17/7/2014, 10:18

L’alarmisme climatique est la « plus grande fraude scientifique » selon un astronaute d’Apollo 7

Dans une récente interview, Walter Cunningham, astronaute d’Apollo 7, critique sévèrement la position des alarmistes climatiques.


L'Imposture climatique ou la fausse écologie - Claude Allègre Walter-Cunningham-par-Luigi-Rosa-CC


L’alarmisme climatique est « la plus grande fraude dans le domaine de la science » et la revendication de consensus à 97% est absurde, a dit Walter Cunningham astronaute d’Apollo 7 à MRCTV dans une interview exclusive en avant-première de sa présentation à la prochaine conférence sur le climat du Heartland Institute, du 7 au 9 juillet.

« Depuis l’an 2000 environ, j’ai de plus en plus approfondi ce domaine, et je n’ai pas trouvé une seule des revendications alarmistes qui ait une base solide en quoi que ce soit. Et c’était un peu comme une évidence d’arriver à cette conclusion. »

Cunningham rejette la notion de climat anthropique, non seulement comme un fait – mais aussi d’avoir même à la qualifier de vraie « théorie » : « Dans les médias, elle est appelée théorie. Évidemment, ils ne savent pas ce qu’une théorie signifie vraiment », dit Cunningham qui a un BS en physique (Bachelor of science, avec les honneurs) de l’Université de Californie à Los Angeles et un MS (Master of science) avec distinction à l’Institut de Géophysique et des Sciences Planétaires, pour ses travaux de doctorat en physique.

« Si nous revenons à l’hypothèse réchauffiste – pas une théorie, mais une hypothèse –, depuis le début ils ont dit que les niveaux de CO2 sont anormalement élevés et que des niveaux élevés de dioxyde de carbone sont mauvais pour les humains ; ils ont pensé que des températures plus chaudes sont mauvaises pour notre monde, et que nous étions en mesure de remplacer les forces naturelles pour le contrôle de la température de la terre. Alors, j’ai approfondi ces assertions, et le problème que j’ai découvert – parce que je n’ai pas trouvé qu’elles étaient correctes – c’est que ce ne sont certainement pas des théories, mais juste des propositions de ce qu’ils aimeraient bien trouver dans les données qu’ils étudient. »

Cunningham exhorte les Américains à regarder les données et à décider pour eux-mêmes, au lieu de prendre pour mot ce qu’en dit quelqu’un d’autre : « Sortez et jetez un coup d’œil et vous trouverez que beaucoup sont de pures absurdités et des vœux pieux de la part d’alarmistes qui recherchent de plus en plus d’argent à faire tomber entre leurs mains. « Ne croyez pas tout, simplement parce que le professeur l’a dit. » Vous devez aller y jeter un coup d’œil. Revenez en arrière et regarder l’histoire de la température et du CO2. Regardez la valeur de dioxyde de carbone, et quels en sont les avantages aujourd’hui. »

Cunningham note que les alarmistes craignent que l’atmosphère contienne actuellement 400 parties par million (ppm) de CO2, alors que ce n’est seulement qu’un dixième du niveau que son vaisseau spatial devait atteindre avant d’être une source de préoccupation. Dans son vaisseau Apollo, une alarme ne se déclenchait que si le CO2 atteignait 4000 ppm et, dans la navette spatiale d’aujourd’hui, le signal est mis à 5000 ppm. Dans les sous-marins où les membres d’équipage peuvent avoir des missions de trois mois, le CO2 doit atteindre 8000 ppm avant que l’alarme ne soit activée.

« D’un sujet à l’autre, nous trouvons ces gens trop préoccupés, d’abord par un danger qu’ils essaient de nous mettre sur le dos, puis par l’affirmation que nous pouvons d’une façon ou d’une autre, contrôler la température de la terre » dit Cunningham. « Je ne peux pas dire que nous n’avons pas d’impact du tout, mais il serait si minuscule et si insignifiant, qu’il ne vaudrait pas le moindre effort. »

La température de la Terre est donc dictée par quoi ? Cunningham dit qu’il est bien établi que les « principes contrôleurs » sont des forces naturelles comme le soleil, la température des océans, et même l’activité volcanique.

Ainsi, il appelle l’alarmisme climatique « la plus grande fraude du domaine scientifique » : « Pour moi, il est vraiment risible de trouver quelqu’un qui prétend être un scientifique sérieux et qui y croirait. Donc, je me pose vraiment des questions sur quelqu’un qui prétend être un scientifique et entre dans ce jeu. Alors, ce qu’ils font est d’essayer d’en contrôler la sémantique, le verbiage. Pour moi, et c’est presque risible, c’est la plus grande fraude du domaine de la science, du moins au cours de ma vie, et peut-être la plus grande de tous les siècles. »

« Si vous revenez en arrière et regardez les données qui ont été bien documentées au fil des ans, vous pouvez voir, par exemple, qu’en ce moment, à la fois le CO2 et la température sont simultanément à l’un des niveaux les plus bas au moins des derniers 600 à 800 millions d’années. La dernière fois qu’ils étaient tous deux ensemble à ce bas niveau, c’était il y a plus ou moins 300 millions d’années, et si vous revenez 500 à 600 millions d’années en arrière, le CO2 était 15 fois plus élevé que ce qu’il est maintenant. Donc, ce que je veux dire, c’est que l’histoire vous montre que presque tout ce réchauffement climatique anthropique d’aujourd’hui est tout simplement absurde. »

« Et, le plus étonnant pour des personnes comme moi … est qu’il y ait des gens qui croient à ces absurdités dont on les gave. »

« Les médias sont en grande partie à blâmer pour ces idées fausses – non pas parce qu’ils trompent intentionnellement le public, mais parce qu’ils ne veulent pas prendre le temps et la peine de chercher. S’ils cherchent et regardent par eux-mêmes, ils deviennent beaucoup plus neutres dans leur présentation. »

Le pire de tout, dit Cunningham, est que les médias font la promotion de la revendication « absurde » qu’il y aurait un consensus scientifique à accepter l’hypothèse du climat modifié par l’homme : « Quand ils évoquent ces soi-disant 97% de scientifiques qui croient que les hommes contrôlent la température – je dis que c’est le chiffre le plus absurde et le plus stupide du monde – et que tout ce qu’ils ont à faire est une petite recherche sur Google. Je ne vais pas le faire pour eux – allez jeter un œil et vous trouverez que c’est une déclaration ridicule que font les gens – y compris le président. »

« Si vous procédez à une enquête totalement anonyme de vrais scientifiques impliqués dans ce domaine, je peux presque vous garantir que vous allez trouver une majorité qui ne sera pas d’accord avec les alarmistes. »

« Je peux seulement vous dire que, même au temps d’Apollo, nous n’avons pas eu à faire face à ce genre de bêtises », conclut Cunningham.

(Avec un merci appuyé à Charly)
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MessageSujet: Re: L'Imposture climatique ou la fausse écologie - Claude Allègre   L'Imposture climatique ou la fausse écologie - Claude Allègre Empty16/3/2016, 18:30

J'ai toujours été dans le camp des climato-sceptiques.
Si j'utilise souvent du bio, en tout cas toujours des produits aussi peu nuisibles que possible à l'environnement, c'est avant tout pour ma propre santé. Mon environnement commence par ma pomme.
Les scientifiques auraient mieux à faire de chercher un maximum de données sur le comment des inversions des pôles magnétiques afin que nous ne soyons pas pris au dépourvu si nous avons à en vivre un bientôt...
Il y a encore bien d'autres dangers naturels et nous oublions bien trop souvent que notre planète a sa vie propre. Si elle est prise d'une mauvaise toux le sol sur lequel nous marchons risque de trembler...
Faudrait pas oublier que Fukushima c'est d'abord un tsunami qui a pris tout le monde par surprise. A écouter les media ces jours-ci, pour le cinquième anniversaire, c'est une catastrophe nucléaire. Cette catastrophe n'aurait jamais eu lieu sans un tsunami majeur précédé d'un tremblement de terre probablement colossal dans les profondeurs de l'océan.
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