Les belles histoires d'Oncle André ...

Les belles histoires d’Oncle André …

Ce jour- là, il faisait chaud et gris sur Kuala Lumpur et à quelques encablures des tours Petronas. Siem et moi-même prenions notre déjeuner quasiment nus à la terrasse de mon hôtel : des mets raffinés à base de poissons frais et délicieux ainsi que des fruits exotiques très fraîchement extraits du biotope local.

D’origine thaïlandaise par sa mère et vietnamienne par son père, Siem, bien sûr excellent dans l’étreinte, m’avait confié lors de notre première rencontre au bar de l’hôtel la veille même, s’être fait enlever le testicule droit quelques semaines auparavant.

C’est en humant l’air lourd de la ville sur cette terrasse qu’il m’interrogea entre deux bouchées de crème fraîche aux aromates : « et si je me faisais maintenant couper le pénis ? ». Tout de go et sans hésiter, je rétorquais à ce jeune éphèbe au sourire conquérant : « je pense que cette ablation n’amputerait en rien ton charme ! … le plus important est que tu gardes intact l’essentiel de ton fondement ». Heureux de cette réponse très encourageante, il poursuivit : « et pour mon testicule gauche ? » … M’autorisant un mot d’esprit, je lui indiquais alors : « … et pourquoi ne pas faire ainsi d’une pierre deux couilles ? » …

Cette histoire a une morale bien sûr et je vous la livre : « Si l’on considère que plus de la moitié de l’Humanité est dépourvue de vit et qu’un peu moins de l’autre moitié vit avec deux testicules, il n’en reste pas moins qu’on peut consommer confortablement des mets raffinés à base de poissons frais et délicieux ainsi que des fruits exotiques très fraîchement extraits du biotope local en charmante compagnie».

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Bonne bourre Eric !

André, tu te vautres toujours dans tes histoires pipi-caca ? Rien d'autre ?

Oui tout va bien Monsieur Bilou, ces petites expéditions orientales me font toujours un bien fou mais tu le savais déjà.

Par ailleurs, la conclusion réussie d’un sympathique contrat est toujours particulièrement roborative dans un monde où la crise est lointaine et où le taux de croissance est résolument à deux chiffres.

Je voulais poursuivre mon périple par un retour via Los Angeles et Las Vegas pour mieux me détendre encore et aller saluer deux ou trois amies à grosses poitrines mais j’ai décidé au dernier moment de surseoir à ce projet pour faire un crochet par la France : ce n’est que partie remise à un peu plus tard …

Les affaires sont parfois exigeantes, tu le sais mieux que moi. J’avais proposé à notre ami Eric de me rejoindre à Bangkok à mes frais mais ceci ne lui pas été possible : j’aime ces expatriés au Siam, ils naviguent toujours entre émerveillement, sensualité et dérive morale. C’est avec eux et seulement avec eux - et bien sûr quelques catins locales efficaces - que j’aime profiter de la mousson et nous y sommes en plein actuellement. « Monsoon » sera d’ailleurs le titre de prochain ouvrage pour lequel je nourris, comme mon éditeur, de réels espoirs de consécration littéraire ! Tu n'ignores plus que je ne suis affairiste que pour me nourrir car au fond de moi je suis un artiste, un poète, un romantique, un troubadour !

Alors Eric, pour la bourre ça va mieux ?

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Raconte-moi tes malheurs Eric !

andre a écrit:

Raconte-moi tes malheurs Eric !

Il a enculé une incontinente,
et c'est pas l'achat gagnant !

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Eric a écrit:

je vous explique. l'autre jour avec ma copine on ramène une autre fille avec nous a la chambre. la fille était un peu coincé. bon c’était quand même beaucoup plus sympas que de jouer au billard avec les copains. mais vous savez pourquoi elle était coincé ? je vais vous le dire. elle ne comprenait pas que je veuille une autre fille alors qu'elle était beaucoup moins sexy que ma copine. vous avez compris ? non ? cherchez pas a comprendre.

Mais si, je comprends parfaitement Cher Eric ! J'ai connu souvent cette situation avec quelques variantes aussi.

Les belles histoires d’Oncle André …

Fasciné par la dimension artistique et pittoresque des panneaux commerçants de Bangkok, je me suis risqué à aller à la rencontre de personnes qui se cachent derrière ces enseignes hautes en couleur du quartier de Sukumvit.

Ce jour-là, mon tuk-tuk me déposa juste avant le déjeuner devant l’enseigne de Madame Ang, guérisseuse d'hémorroïdes, installée sur Soi cowboy.

L’enseigne, plantée à l’entrée de la maison-clinique sur pilotis me sembla d’emblée tout à la fois sobre et très explicite. Madame Ang est une « krou », c'est-à-dire un maître dans son domaine. Depuis vingt ans, elle soulage les personnes souffrant d’hémorroïdes. Sa renommée a dépassé depuis longtemps les murs d’enceinte de la capitale thai et les gens affluent de partout pour jouir de ses soins.

Madame Ang me reçut ainsi assise les jambes pliées sur le côté et juché sur une espèce de lit-table-bureau au rez-de-chaussée de cette maison de bois. Dans un anglais assez approximatif, elle me raconta d’abord ses premières années de pratique lorsqu’à bicyclette elle sillonnait les chemins de terre de la campagne environnante afin de rencontrer ses malades à leur domicile. Elle me confia avoir parcouru des milliers de kilomètres afin d’asseoir sa réputation et son expertise dans ce domaine si sensible dans un pays où les épices, les piments et le riz font tant de ravages aux anus indigènes.

Sans me permettre de vouloir lui faire trahir ses secrets, je me permis de l’interroger pour aller au fond des choses : « Mais Chère Madame Ang, pouvez-vous m’en dire un peu plus sur la nature de vos soins ? ». Mise en confiance par un billet de 50 dollars US que je lui tendis pour détendre l’atmosphère, elle accepta de me répondre en ces termes : « Mon traitement en lui-même dure environ quatre jours suivant le type d’hémorroïdes et l’avancée du mal. La base du traitement reste néanmoins toujours identique et consiste en l’application locale d’une pommade faite à base de poudre blanchâtre à base de riches essences locales ». Quelque peu suspicieuse, elle refusa bien sûr de me dévoiler la composition de cette onction miraculeuse et bien plus efficace que l’eau bénite de Lourdes que certains pèlerins jugent opportun de s’enduire le rectum après la visite de la cavité de la Vierge.

Je me permis d’enchérir encore : « mais cette application est-elle douloureuse par elle-même et procédez-vous vous-même à son application sur vos patients ? ». Doctement, elle continua son exposé : « bien au contraire ! Mes patients trouvent même cette application fort agréable d’autant que désormais, elle est réalisée par mes jeunes assistantes dans le cadre feutré des chambres que j’ai fait aménager à l’étage sachant que toutes les interventions se font avec la langue et non avec le doigt comme jadis ! ». De toute évidence et à ce niveau sophistication, nous sommes bien loin de l’époque des rustiques tournées à bicyclette de Madame Ang et des simples doigtés des débuts.

Cette histoire a une morale bien sûr et je vous la livre : « Si l’on considère la méthode en usage dans cet établissement, on peut simplement regretter de ne pas avoir plus souvent des hémorroïdes afin de prendre langue avec toutes ces jeunes assistantes accortes ».

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André, chantre de l'anus voluptatis a écrit:

Cette histoire a une morale bien sûr et je vous la livre : « Si l’on considère la méthode en usage dans cet établissement, on peut simplement regretter de ne pas avoir plus souvent des hémorroïdes afin de prendre langue avec toutes ces jeunes assistantes accortes ».

Tout ceci est certes d'un exotisme consommé, mais rédhibitoire pour danser un slow avé les Anusiades de Mme Ang car lorsque ces lécheuses de SIF* ouvrent le bec les relents de cloaque vous terrassent la complexion sexuelle la plus solide.

* SIF = sillon interfessier

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Eric,

Quand tu passeras voir Madame Ang, demande-lui Mademoiselle Maya ! ... Tu verras, elle a un petit cheveu sur la langue mais pas un poil dans la main !!!

Les belles histoires d’Oncle André …

Walid est un ami de longue date. Libanais d'origine, il tient l'un des rares hôtels fréquentables de Bobo dioulasso à l'Est du Burkina. J'aime y faire une soirée étape lorsque je rejoins Bamako à Ouaga. Bien sûr, le confort du lieu n'a rien de commun avec les hôtels que j'ai coutume de hanter d'ordinaire mais le plaisir d'y rencontrer de vieux et vieilles amis compense cette rusticité imposée sur cette route de brousse parfois longue et rectiligne. A l'époque de la floraison du coton et surtout de sa récolte, l'activité y est fébrile.

Ce soir là, mon ami Walid me fit faire la connaissance de Mamadou, lui-même originaire de Bougouni, dont le métier est de traiter, chemin faisant, les fistules annales des jeunes femmes de cette campagne aux innombrables hameaux de constructions en terre crue.

Avec les plantations de coton et les modestes demeures en terre crue, la fistule annale est l'une des spécialités de cette région des Hauts Bassins de la province de Houet.

Mamadou est passionné par son art et fait donc son miel de ces anomalies physiologiques en excèlant même dans le traitement de la fistule vésico-vaginale lorsque les urines s’écoulent et que les jeunes femmes ne peuvent plus contrôler le mouvement de leurs intestins. Ses évocations de la relation de traitement de ces incontinences permanentes, sont un véritable délice sous ce climat chaud et sec. Chacun l'écoute donc avec attention en dégustant l'excellent capitaine préparé dans les cuisines de Walid.

Cette histoire a une morale bien sûr et je vous la livre : « Il faut peu de choses pour booster et pour diversifier l'activité économique d'un pays. La sagesse de l'observation de ses maux suffit à susciter de belles et grandes vocations ».

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Onc' André a écrit:

Ce soir là, mon ami Walid me fit faire la connaissance de Mamadou, lui-même originaire
de Bougouni, dont le métier est de traiter, chemin faisant, les fistules annales des jeunes femmes de
cette campagne aux innombrables hameaux de constructions en terre crue.

Le Doc Walid a-t-il été instruit que l'Oncle Sam O'Baraka s'adonne à l'hydrothérapie du côlon. S'il lit Télérama
il doit avoir vu ce filet :

Citation :

A propos de Chanel, sa nouvelle égérie, Brad Pitt, serait un adepte du nettoyage du colon.
Une méthode très glamour idéale pour entretenir la « beauté intérieure », comme disent
les candidats de L’amour est aveugle. Britney Spears, Lady Gaga, Barack Obama sont
des habitués du drainage du colon. Tous des gens très propres sur eux – et en eux.

http://television.telerama.fr/television/brad-pitt-se-lave-le-colon-carla-bruni-prefere-le-laser,88717.php

Il faudrait arranger un RV pour que Doc Walid puisse se rendre aux Statesses et y parfaire son art. De retour
dans ses hauts plateaux il posséderait suffisamment de matière pour faire son beurre en proposant
aux dames boubous un traitement qui décoiffe et qui ne manquerait pas de leur procurer un grand
relâchement de toutes ces tensions internes qui leur tourmentent si cuisamment la chocolate box.
(Et qui leur fournirait accessoirement un engrais bio pour leur jardinet familial derrière la case.)

Un grand bond technologique en avant pour une Nation dans la mouise.



Qu'en pensez-vous Cher Onc' André ?


séance d'hydrothérapie du colon, explications door hydrotherapie-colon

EddieCochran a écrit:

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Onc' André a écrit:

Ce soir là, mon ami Walid me fit faire la connaissance de Mamadou, lui-même originaire
de Bougouni, dont le métier est de traiter, chemin faisant, les fistules annales des jeunes femmes de
cette campagne aux innombrables hameaux de constructions en terre crue.

Le Doc Walid a-t-il été instruit que l'Oncle Sam O'Baraka s'adonne à l'hydrothérapie du côlon. S'il lit Télérama
il doit avoir vu ce filet :

Citation :

A propos de Chanel, sa nouvelle égérie, Brad Pitt, serait un adepte du nettoyage du colon.
Une méthode très glamour idéale pour entretenir la « beauté intérieure », comme disent
les candidats de L’amour est aveugle. Britney Spears, Lady Gaga, Barack Obama sont
des habitués du drainage du colon. Tous des gens très propres sur eux – et en eux.

http://television.telerama.fr/television/brad-pitt-se-lave-le-colon-carla-bruni-prefere-le-laser,88717.php

Il faudrait arranger un RV pour que Doc Walid puisse se rendre aux Statesses et y parfaire son art. De retour
dans ses hauts plateaux il posséderait suffisamment de matière pour faire son beurre en proposant
aux dames boubous un traitement qui décoiffe et qui ne manquerait pas de leur procurer un grand
relâchement de toutes ces tensions internes qui leur tourmentent si cuisamment la chocolate box.
(Et qui leur fournirait accessoirement un engrais bio pour leur jardinet familial derrière la case.)

Un grand bond technologique en avant pour une Nation dans la mouise.



Qu'en pensez-vous Cher Onc' André ?


séance d'hydrothérapie du colon, explications door hydrotherapie-colon

J'en pense le plus grand bien Monsieur Eddie ... et je ne suis jamais le dernier à me faire nettoyer la capsule ! La beauté intérieure et la beauté extérieure vont de pair ... !

Ordonnance poétique pour bain de siège

Deux cueillères à café sirop assez classique
Matin, midi et soir bien avaler les vers
Courir, sans s'essouffler sur la note rythmique
Chausser à l'hémistiche un pied souvent pervers

Retrousser le mot rare dans une rime embrassée
Caresser la trouvaille émue et pétillante
D'un seul trait avaler la potion troussée
Dans un renvoi léger en sa forme élégante

Sur quatrain audacieux revêtir synérèse
Au chiasme mélodieux lier zeugma rictus
Afin que mon Parnasse ébloui dise érèse
Tresse un fauteuil rotin pour asseoir Diafoirus !