Le Boudoir des Aristocrates

Belle paire !

moi, les tatouages m'excitent !

OmbreBlanche a écrit:

Le coin de ceux qui conjuguent classe et élégance.

andre a écrit:

Belle paire !

Quelle classe!!!

Ungern a écrit:

Les tatouages me coupent toute envie ....

andre a écrit:

moi, les tatouages m'excitent !

Quelle élégance!


Aristocrates? Alors fin de race ayant accumulé toute les tares des mariages consanguins!

Il y a des jours où l'on est particulièrement heureux de faire parti des vas-nu_pieds et des croquants !

Il y a des jours où l'on est particulièrement heureux de faire parti des vas-nu_pieds et des croquants !

En notre époque de fin de civilisation (un autre échec, comme pour les précédentes - ce pourquoi les civilisations naissent et meurent, ne pouvant être immortelles), le recours à l'aristocratie est un retour à hier.

N'est-ce pas le signe que le temps présent ne satisfait pas, de sacrifier à la nostalgie ? (Anyway, les nostalgiques actuels soupirent pour des époques qu'ils n'ont pas vécues. Est-ce à dire que la nostalgie est le fait des vaincus du présent ?)

Citation :

Aristocrates? Alors fin de race ayant accumulé toute les tares des mariages consanguins!

Propos typiques d'une morale petite bourgeoise.

Les aristocrates sont beaucoup plus libéraux et décoincés dans leur genre. Ils ne s'inventent pas, ils se contentent d'être, ils existent, ils sont. Ils jouissent.

L'aristocratie, mon cher, c'est un état d'esprit. C'est profiter pleinement de la vie, sans tabous ni complexes.

Un aristocrate et son valet ont une conversation qui tourne mal.

La mode veut que l'on déteste les aristos , et pourtant , lors de recherches généalogiques , on est toujours déçu de ne pas trouver d'ancêtre à sang bleu ! C'est quand même plus classe que de descendre d'un valet de ferme !

Être un aristocrate, cela se mérite.

I beg your pardon, Sire ?

Est-ce qu'on mérite de naitre ? Comment mériter de ce qu'on n'a pas demandé ?

L'aristocratie dont tu parles, puisque tu lui opposes la bourgeoisie, est la dite noblesse. En dehors de la noblesse personnelle (être ennobli pour ce qu'on est, plutôt que pour ce qu'on nait), l'aristocratie est héréditaire. Ton papa l'était, tu es noble paternel ; c'était ta maman, noblesse utérine.

La question demeure : en quoi cela est-il mérité ?

Pis ça vient d'où, ça, la " noblesse ", fondement de l'aristocratie ? Des premiers humains alpha. Car l'Homme n'est bien qu'un animal, avec des particularités.

La noblesse, la bourgeoisie et la bassesse (sous toutes ses formes) existent parce que la Vie est un laboratoire sémantique - à partir du moment qu'un animal acquiert la fameuse conscience, les instincts sont remis en cause, perdant leur pouvoir " religieux " : il faut donc se justifier différemment, l'instinct seul ne servant plus de faire-valoir. Qu'on imagine un criminel s'expliquant dans le prétoire sur sa conduite, arguant les instincts. Le juge ne pourrait pas en tenir compte car comment peut-on aller à l'envers des instincts ? Autant vouloir arrêter d'éternuer à jamais - de se gratter jamais, de ne jamais roter, pis tiens, soyons radicaux : ne plus respirer. Car c'est un automatisme. Comme les instincts. Na ! Les instincts ne justifient même pas les animaux dits inférieurs ! Mais quand on y songe un brin et une couette, peut-être que les instincts importent, finalement, à voir comment la Justice, se... civilisant devient si clémente. Sauf si le crime est commis par une femme. Le patriarcat, c'est un instinct de la Société, qu'on se le dise !

Les bourgeois ont la vie sociale qu'ils ont su se mériter. Mais les aristos, ils ont mérité quoi du seul fait de leur naissance ?

Et paf sur le pif!

Koganwel a écrit:

Mais les aristos, ils ont mérité quoi du seul fait de leur naissance ?

L'aristocratie, ça se cultive. Ça s'entretient.

L'aristocratie, ça se cultive. Ça s'entretient.

Effectivement.

D'aristocratie, je n'ai connu que la petite, qui ne coule pas du sang bleu, mais du sang vert de la Sainte Piastre : un garçon né dans les millions. C'est l'autre " aristocratie " qui porte plusieurs noms, dont ploutocratie, timocratie et autres crassies encore. Ce garçon-là, effectivement bis, avait cultivé au-delà d'être simplement le fils hériter de son père, ce qui lui avait valu dès la naissance de la considération qui ne se démentit pas au fil des ans.

Jusqu'au moment où un difficile divorce greva dangereusement sa " prestance bancaire ".

Ce qu'il avait cultivé lui demeura tout à fait ; ce qui avait été entretenu par son succès social, mais qui fut mis à rude épreuve par après jusqu'à faire échouer la fière goélette (qui n'avait plus qu'un mât de... misère), cela, il le perdit pour la peine.

Je me rappelle encore de l'homme derrière l'image acquise à sa naissance. Il ne mérita pas les millions (qu'il ne sut pas faire fructifier), par contre ce qu'il réalisa de lui-même, avant le divorce, mais principalement après, ça ne peut plus lui être enlevé.

Un aristocrate que je définirais ainsi : c'pas un trouduc ! Un gars qui a du bon " sang ".

La consanguinité est définie comme étant le résultat d’une reproduction sexuée entre deux individus apparentés (c'est-à-dire ayant un ou plusieurs ancêtres communs). Pour un descendant donné, elle est d’autant plus importante que le lien de parenté entre les géniteurs est étroit. Concept d'abord empirique et approximatif lié à l'élevage, ainsi qu'à certaines pratiques matrimoniales, il a été formalisé et précisé par la génétique avec la découverte des supports matériels de l'hérédité.


Louis XIV et son épouse étaient très étroitement apparentés. Cinq de leurs six enfants sont morts en bas âge. Des chercheurs ont calculé le coefficient de consanguinité du couple royal grâce à un tout nouveau logiciel, permettant à n'importe quelle famille de calculer ce coefficient et d'avoir une idée des risques pour la santé de leurs descendants.

Jusqu'au 12e siècle, le mariage avait pour but, de conserver le patrimoine au sein de la famille et d'empêcher les étrangers de rentrer dans le clan. Les unions consanguines étaient donc monnaie courante.

L'équipe d'Hervé Delacour a eu recours, pour ses recherches sur les Bourbons et les Habsbourg, a un dispositif nouveau permettant de calculer le coefficient de consanguinité grâce à un logiciel

http://www.clg-vilar-herblay.ac-versailles.fr/IMG/pdf/Seance12_seance_12_Les_Habsbourg_naufrage_genetique_docs_elev.pdf

C'est chez Quantat, cette photo ?

De l'espièglerie du comte d'Artois et de son cousin de Chartres :

Pour le jour de l'an 1779, M. le comte d'Artois et son cousin le duc de Chartres firent, pour s'amuser, une liste à sept colonnes dans lesquelles ils classaient toutes les femmes qui venaient faire leur cour à Versailles. Il y avait les "belles", les "jolies", les "passables", les "laides", les "affreuses", les "infâmes" et les "abominables".

Il arriva que la marquise de Fleury, qui n'avait pas très été gâtée par la nature à vrai dire, se trouva rangée parmi les "abominables". Mais celle-ci ne manquait pas d'esprit.

Ainsi, quelques jours plus tard, alors qu'elle se trouvait à souper au Palais-Royal, le duc de Chartres vint lui causer. La marquise le reçut assez froidement et il en demanda l'explication. La marquise, à qui avait été portée à sa connaissance une copie de la liste dressée, la lui fournit. Le prince se défendit assez mal et madame de Fleury termina par ces mots : "Heureusement, monseigneur, il y a à appeler de votre jugement; on sait que vous ne vous connaissez pas mieux en signalements qu'en signaux", dit-elle en faisant allusion à la conduite désastreuse du duc de Chartres lors du combat naval d'Ouessant.

Celui-ci, qui ne s'attendait pas à une telle rebuffade, resta fort sot.

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Citation :

Un aristocrate et son valet ont une conversation qui tourne mal.

Mon valet dans mon cinq-à-sept est des mieux éduqués qui soient comme il sied à ceux qui sont issus de la lignée des Dupré-Lafon de Hermès. Il est quelque peu rigide, mais il se tient droit à la place que la Nature confère aux siens dans l'ordre aristotélicien de l'ordre cosmique. Il sait se montrer discret lors de mes dîners-ébats.



En notre manoir familial nous nous sommes attachés les services de très grande classe d'un Windsor, il s'empresse de se plier en quatre pour nous servir sans rien perdre de son flegme :



Les valets expriment la noblesse de ceux qui savent mettre leur mérite au jour...