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 Venezuela : le changement c'est maintenant !

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Biloulou
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Biloulou

Biloulou


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MessageSujet: Venezuela : le changement c'est maintenant !   Venezuela : le changement c'est maintenant ! - Page 3 Empty5/3/2013, 21:46

Rappel du premier message :

Chavez dans un état critique : Caracas accuse «les ennemis» du Venezuela
(Le Parisien.fr, publié le 05.03.2013, 06h57 | Mise à jour : 21h12)


Venezuela : le changement c'est maintenant ! - Page 3 26189710
AFP/Geraldo Caso

«Nous n'avons aucun doute, arrivera un moment dans l'Histoire où nous pourrons créer une commission scientifique (qui révèlera) que le commandant Chavez a été attaqué avec cette maladie.» Le vice-président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé mardi les «ennemis historiques» du Venezuela d'avoir provoqué le cancer dont souffre le président Hugo Chavez, dont l'état de santé s'est détérioré ces dernières heures.

«Les ennemis historiques de cette patrie ont cherché un point faible pour atteindre la santé de notre commandant», a déclaré Maduro à l'issue d'une réunion des hauts-responsables politiques et militaires du pays. Dans la foulée, un attaché militaire et un autre fonctionnaire américains ont été expulsés vers les Etats-Unis. Le premier est accusé de «rechercher des militaires actifs au Venezuela, d'abord pour se renseigner sur la situation des forces armées et (ensuite) pour leur proposer des projets déstabilisateurs».

Le Venezuela vit ses «heures les plus difficiles»

Le gouvernement vénézuélien ne cache plus la gravité de l'état de santé du chef d'Etat Hugo Chavez. Le Venezuela vit ses «heures les plus difficiles» depuis que son président a été opéré une quatrième fois d'un cancer le 11 décembre à Cuba, a reconnu mardi Nicolas Maduro dans une allocation télévisée.

Dans l'après-midi, les dirigeants politiques et militaires ont commencé à se réunir au palais présidentiel de Miraflores à Caracas. Le vice-président, successeur désigné de Hugo Chavez , des hauts gradés et vingt gouverneurs d'Etat membres du parti socialiste au pouvoir y participaient à cette rencontre visant, selon la chaîne officielle VTV, à «définir les stratégies de plusieurs projets visant au développement» du Venezuela.

La veille, le gouvernement avait annoncé que l'état de santé du président vénézuélien, hospitalisé depuis presque trois mois pour un cancer, connaissait une «aggravation» en raison «d'une nouvelle et grave infection» respiratoire. Indiquant que sa situation demeure «délicate», le ministre de la Communication, Ernesto Villegas, a rappelé que Hugo Chavez subissait «une chimiothérapie très puissante, entre autres traitements complémentaires».

VIDEO. La santé d'Hugo Chavez se dégrade





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Chavez de retour au Venezuela depuis quinze jours

Devant l'hôpital militaire Carlos Arvelo de Caracas, où Hugo Chavez a été admis le 18 février, des dizaines de partisans ont participé mardi à des prières pour sa santé, répondant à un appel lancé sur la télévision d'Etat.

Au pouvoir depuis 1999, le président vénézuélien, 58 ans, est rentré par surprise à Caracas le 18 février pour être immédiatement admis à l'hôpital militaire de la capitale après avoir été hospitalisé plusieurs semaines à La Havane. C'est à Cuba qu'il a subi en décembre une 4e intervention chirurgicale pour un cancer diagnostiqué en juin 2011 dans la région pelvienne. Après avoir subi une trachéotomie suite à des complications respiratoires, Hugo Chavez doit respirer à l'aide d'une canule et a du mal à parler, selon le gouvernement.

L'opposition réclame la vérité

Alors que les autorités affirment régulièrement que le «comandante» continue de présider aux destinées du pays disposant des plus importantes réserves de pétrole au monde, elles ne parviennent pas à étouffer les rumeurs qui courent sur l'état de santé réel de Chavez, en l'absence de bulletins médicaux autres que les annonces gouvernementales.

Une marche a été organisée dimanche à Caracas jusqu'à l'endroit où une cinquantaine de jeunes gens sont enchaînés depuis mardi dernier, pour exiger que le président, réélu pour un nouveau mandat de six ans en octobre mais qui n'a pas été en mesure de prêter serment, apparaisse publiquement ou renonce à ses fonctions. Sa prestation de serment, prévue le 10 janvier par la Constitution, a été repoussée sine die par le gouvernement. Une décision avalisée par le Tribunal suprême de justice (TSJ) mais contestée par l'opposition.
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Zora232




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MessageSujet: Re: Venezuela : le changement c'est maintenant !   Venezuela : le changement c'est maintenant ! - Page 3 Empty5/6/2014, 16:51



Ruée sur le papier toilette à Caracas.


...   Venezuela : le changement c'est maintenant ! - Page 3 24455 
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Biloulou

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MessageSujet: Re: Venezuela : le changement c'est maintenant !   Venezuela : le changement c'est maintenant ! - Page 3 Empty7/12/2015, 22:30

Au Venezuela, la déroute historique du chavisme
(LeFigaro.fr - Par Patrick Bèle - Mis à jour le 07/12/2015 à 22:06 - Publié  le 07/12/2015 à 05:54)

 
Venezuela : le changement c'est maintenant ! - Page 3 Xvm27710
Des électeurs vénézuéliens célèbrent la victoire de l'opposition, à Caracas, le 7 décembre 2015.


La large victoire de l'opposition aux législatives inaugure une inédite et délicate cohabitation avec le président Maduro.

Selon le Conseil national électoral vénézuélien (CNE), l'opposition regroupée au sein de la MUD (Mesa de la unidad, table de l'unité) est assurée d'avoir la majorité absolue des sièges au Parlement avec 99 élus contre 46 pour le PSUV (Parti socialiste unifié du Venezuela) sur 167 sièges au total. Si l'opposition obtient 12 sièges sur les 22 restant à répartir, elle disposera des deux tiers des sièges et ainsi de la majorité qualifiée.

Dans les rangs de l'opposition, on ne doutait pas, la nuit dernière, d'obtenir cette majorité qualifiée. «Nous avons la totale conviction que nous aurons 113 à 115 députés, a affirmé Henry Ramos Allup. C'est une majorité solide qui fera de l'Assemblée nationale un pouvoir autonome.» Selon Jesus Torrealba, le résultat final «s'oriente vers une déroute formidable» pour le gouvernement. La MUD a gagné dans 19 États du pays. Seul les États de Sucre, Delta Amacuro, dans la région orientale, et Guarico, Apure et Cojedes, dans les llanos, d'où est originaire Hugo Chavez, sont restés fidèles au chavisme. L'opposition aurait obtenu 68 % des voix contre 32 % pour le PSUV, le parti au pouvoir. «C'est un jour historique qui appelle à la réflexion. Nous avons été divisés pendant des années et le pays n'a rien gagné à ces divisions… Le vote a réussi à vaincre démocratiquement un gouvernement qui n'est pas démocratique», a conclu Jesus Torrealba.

Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a reconnu sa défaite quelques minutes après l'annonce de ces résultats partiels. Il l'a attribuée à la guerre économique que livrent, selon lui, les entrepreneurs et l'opposition: «Ce qui a triomphé, c'est l'état de nécessité créé par une politique de capitalisme sauvage qui a dissimulé et fait augmenter le prix des produits (…) Au Venezuela, ce n'est pas l'opposition qui a triomphé, c'est une contre-révolution.» De son côté, le président de l'Assemblée nationale, Diosdado Cabello, a admis la défaite et émis le vœu que «cette déroute nous donne la force de continuer sur le chemin de la révolution bolivarienne et chaviste».

Une loi d'amnistie pour les 74 prisonniers politiques

La journée électorale s'est passée dans l'ensemble calmement. La tension est montée en fin de journée quand le CNE a décidé de retarder la fermeture des bureaux de vote d'une heure. On sait que les équipes électorales chavistes sont très efficaces pour ramener des électeurs ayant «oublié» de se déplacer. Mais cette fois, la puissance de la machine électorale n'a pas suffi pour inverser le résultat.

Que va faire l'opposition de sa victoire? La MUD est un assemblage hétéroclite de partis politiques qui n'ont en commun que leur antichavisme. Pendant la campagne, aucun programme précis n'a été développé. La tâche de la nouvelle majorité s'avère difficile car la situation politique, sociale et économique du pays est très dégradée. La MUD est déjà assurée d'avoir la majorité absolue. Elle a annoncé qu'elle votera une loi d'amnistie pour les 74 prisonniers politiques qu'elle a recensés. Parmi eux, bien sûr, Leopoldo Lopez, condamné à 14 ans de prison pour avoir initié les manifestations antigouvernementales de 2014 lors desquelles plusieurs dizaines de personnes avaient trouvé la mort.

C'est seulement si la MUD obtient une majorité des deux tiers qu'elle pourra contrecarrer le gouvernement chaviste. Elle aura alors la faculté de voter des lois organiques, de réformer la Constitution ; elle désignera seule de nombreux fonctionnaires importants, notamment les membres du CNE et du tribunal suprême de justice.

Cette victoire de la coalition antichaviste est une nouvelle preuve que la droite est de retour en Amérique latine. Le 22 décembre dernier, Mauricio Macri avait gagné la présidentielle argentine face au candidat soutenu par Cristina Kirchner. Cette fois, c'est au pays de l'inventeur du socialisme du XXIe siècle, Hugo Chavez, que la gauche a perdu. Au Brésil, la présidente Dilma Rousseff est en grande difficulté. Une procédure de destitution pour des scandales de corruption pourrait être lancée contre elle. Au Chili, la popularité de la présidente Michelle Bachelet est au plus bas. En Équateur, le président Rafael Correa, qui ne peut se représenter, peine à trouver un successeur. Il n'y a finalement que le président bolivien, Evo Morales, qui conserve de grandes chances d'être réélu à la tête de son pays.

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Chavez est mort, le chavisme vient de périr, lui aussi... Au Venezuela également, la gauche chavire.
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Biloulou

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MessageSujet: Re: Venezuela : le changement c'est maintenant !   Venezuela : le changement c'est maintenant ! - Page 3 Empty8/4/2016, 19:04

Venezuela: les institutions en guerre à Caracas
(LaLibre.be - Marie-France Cros   Publié le  samedi 05 mars 2016 à 13h45  - Mis à jour le  samedi 05 mars 2016 à 13h46)  


Venezuela : le changement c'est maintenant ! - Page 3 56dad410


La large victoire d’une coalition d’opposition dominée par la droite, en décembre 2015, après 16 ans de chavisme, alors que le président restait Nicolas Maduro - fidèle du charismatique Hugo Chavez, décédé il y a trois ans - ne pouvait mener qu’à la confrontation.

Alors que l’opposition avait annoncé qu’elle ferait connaître jeudi sa stratégie pour écarter M. Maduro de la Présidence avant la fin de son mandat, ce dernier l’a prise de vitesse. Mardi dernier, la Cour suprême (où le chef de l’Etat avait nommé 13 nouveaux juges et 21 suppléants juste avant le scrutin de décembre) a en effet limité fortement les pouvoirs du Parlement.

Pouvoirs limités du Parlement
Celui-ci ne pourra en effet plus, désormais, contrôler le pouvoir judiciaire, ni le Conseil national électoral. Deux bras dont les parlementaires issus de l’opposition entendaient se servir pour écarter M. Maduro.

Les parlementaires issus de l’opposition envisageaient en effet de révoquer les juges nommés fin 2015 par le chef de l’Etat. Selon la décision prise cette semaine par la Cour suprême, ils ne le peuvent plus. Comme ils ne peuvent plus modifier la Constitution pour réduire de 6 à 4 ans la durée du mandat présidentiel puisque la Cour suprême n’y donnerait pas son nécessaire accord.

Enfin, avec un Conseil national électoral désormais hors d’atteinte des parlementaires, ce dernier validera-t-il le référendum révocatoire également envisagé pour se débarrasser de Nicolas Maduro ? Le référendum révocatoire a été introduit par Hugo Chavez pour mettre l’opposition au défi de trouver assez d’électeurs pour voter contre lui, en 2004 et, ainsi, le révoquer avant l’heure. Et Chavez avait gagné.

Mais Nicolas Maduro n’a pas sa trempe, ni ses qualités de chef, ni son charisme, ni son imagination, ni son audace. Et il dirige le pays alors que la principale ressource de celui-ci, l’or noir, subit une vertigineuse chute des prix sur les marchés mondiaux.

La spectaculaire défaite chaviste aux législatives de décembre dernier est due à la profonde crise économique traversée par le pays parce que les rentrées financières ont plongé, parce qu’Hugo Chavez a peu diversifié l’économie et mal entretenu l’industrie pétrolière et parce que le président Nicola Maduro a bêtement maintenu la politique de son maître à penser sans vouloir l’adapter au changement de situation.

Violences et recours à l’extérieur
L’acuité de la crise économique en cours a encore exacerbé des passions politiques déjà très vives au Venezuela. Alors que l’opposition politique avait finalement raté un coup d’Etat en 2002 et tenté de renverser Maduro par la rue en 2014 (une quarantaine de morts), le pire est aujourd’hui à craindre, devant le blocage institutionnel mis en œuvre par M. Maduro.

Une manifestation à San Cristobal contre la diminution des pouvoirs du Parlement a fait un blessé jeudi. Des participants cagoulés y ont mené des attaques violentes contre un véhicule de l’entreprise pétrolière nationale.

Le Parlement a, quant à lui, décidé d’internationaliser la crise en en appelant à l’Organisation des Etats américains (OEA). Cette institution, dominée par les Etats-Unis, avait beaucoup perdu de son influence, ces dernières années, en raison de l’action d’Hugo Chavez et des autres dirigeants latino-américains de gauche, désireux de se débarrasser de la tutelle de l’Oncle Sam. Elle écoutera certainement les anti-chavistes d’une oreille bienveillante.

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Peu à peu, le même scénario qu'au Chili en 1973 semble se mettre en place, sur base du mécontentement populaire et des dogmes irréalistes de la gôche...
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Biloulou

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MessageSujet: Re: Venezuela : le changement c'est maintenant !   Venezuela : le changement c'est maintenant ! - Page 3 Empty1/5/2016, 12:20

Venezuela : les pénuries accentuent la pression sur Maduro
(TV Monde avec AFP - 29 avr 2016 - Mise à jour 30.04.2016 à 09:39)



© Avec notre partenaire France 2


L'opposition vénézuélienne a accentué jeudi 29 avril 2016 la pression sur le président Nicolas Maduro. Le Parlement a voté une motion de défiance contre son ministre de l'Alimentation pour cause de pénuries, dans un climat de crise économique et mécontentement populaire.

Conformément à la Constitution, le texte adopté doit entraîner la destitution de ce ministre alors que des milliers de Vénézuéliens font chaque jour la queue pendant des heures devant les supermarchés pour acheter de la farine, du riz ou du café.

Le président vénézuélien a refusé jeudi 29 avril 2016 au soir de limoger son ministre et a annoncé qu'il émettra vendredi un décret, sans en préciser les détails, pour éviter "tout sabotage du Parlement contre un ministre, une institution ou un organe du pouvoir".

"Nous faisons face à la pire urgence alimentaire qu'ait connue le Venezuela", a déclaré le député Ismael Garcia, à l'origine du texte. Selon lui, la crise est due à "l'échec d'un modèle économique qui a ruiné le pays".

C'est le dernier acte en date du choc de pouvoirs qui paralyse ce pays sud-américain depuis la victoire de l'opposition aux élections législatives de décembre, une première en 17 ans.

La pression de la rue sur le président socialiste, au pouvoir depuis 2013, est maximale, des émeutes ayant même déjà éclaté ces derniers jours dans la deuxième ville du Venezuela, Maracaïbo (nord-ouest).

Des pneus brûlés et des barrages routiers étaient visibles dans la ville jeudi soir.

Norvelis Contreras, une femme au foyer de 26 ans, a attendu près de cinq heures dans un supermarché de Maracaïbo: "Je suis là depuis neuf heures du matin pour acheter du riz et de l'huile. C'est une situation très critique, nous souffrons, nous survivons".

- '600.000 signatures' -

Dans le même temps, l'opposition affirme avoir déjà collecté 600.000 signatures en une seule journée pour enclencher la première étape du processus de référendum révocatoire contre le président.

Le Conseil national électoral (CNE) a autorisé mardi l'opposition à rassembler les signatures: il lui en faut 195.721 (soit 1% de l'électorat) pour franchir la première étape.

Ce palier doit être atteint dans les 30 jours, puis validé par le CNE pour pouvoir passer à la deuxième phase: collecter quatre millions de signatures afin d'organiser le référendum, qui pourrait avoir lieu dès fin novembre selon l'opposition.

Il faudra alors dépasser le nombre des suffrages obtenus à l'élection présidentielle de 2013 par Nicolas Maduro (7.587.532) pour obtenir son départ.

Les signatures seront remises au CNE pour vérification en début de semaine prochaine.

Mais près de 68% de Vénézuéliens sont en faveur d'un retrait de Maduro "le plus vite possible et qu'il y ait de nouvelles élections présidentielles", selon un sondage de Venebarometro publié jeudi.

- 'Démettre' le ministre -

De son côté, le président du Parlement Henry Ramos Allup a déclaré qu'après le vote de jeudi, le gouvernement devait "démettre" le ministre de l'Alimentation Rodolfo Marco Torres de ses fonctions.

Mais le camp gouvernemental a immédiatement contesté la légalité de cette mesure.

Selon le patron des députés partisans de M. Maduro, Hector Rodriguez, cette destitution n'est pas valide car elle viole une récente décision du Tribunal suprême de justice (TSJ ou Cour suprême) qui limite les pouvoirs du Parlement.

Autrefois riche producteur de pétrole, le Venezuela est en pleine crise économique, avec la chute des cours du brut.

Ce pays pâtit également de coupures d'électricité, en raison selon le gouvernement de la sécheresse due au phénomène météorologique El Niño, l'opposition dénonçant quant à elle le manque d'investissements dans le réseau.

La gravité de la situation a poussé l'exécutif à annoncer des mesures spectaculaires afin d'économiser l'énergie: les fonctionnaires ne travailleront plus que deux jours par semaine, le lundi et le mardi. Les classes seront suspendues le vendredi, de la maternelle au lycée.

Le gouvernement avait déjà annoncé que l'électricité serait coupée quatre heures par jour pendant 40 jours dans huit Etats (sur 24), décrété une modification de l'heure légale et ajouté des jours fériés.

Avec AFP

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Il y a fort à penser que si le Maduro ne se trouve pas assez mûr pour tomber, une junte militaire se donne pas pour mission de sauver le pays. Ca s'est déjà vu, pas loin de là, dans des circonstances assez semblables...
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MessageSujet: Re: Venezuela : le changement c'est maintenant !   Venezuela : le changement c'est maintenant ! - Page 3 Empty16/5/2016, 21:17

Venezuela: le pays dans l’attente de l’application de «l’état d’exception»
(Libération - Par  AFP - 16 mai 2016 à 05:15 (mis à jour à 20:10)


Venezuela : le changement c'est maintenant ! - Page 3 Venezu10
Manifestation dans les rues de Caracas où les opposants réclament un référendum révocatoire contre le président Maduro, le 14 mai 2016.
©REUTERS/Marco Bello
 

   
Venezuela: le pays dans l’attente de l’application de «l’état d’exception»  

Les Vénézuéliens se préparaient lundi à l’application de «l’état d’exception» décrété par le président Nicolas Maduro, pendant que l’opposition appelait à descendre dans la rue pour réclamer un référendum pour le destituer dans un scénario rappelant en partie celui du Brésil.

Coupures d’électricité quotidiennes, services publics ouverts uniquement deux jours par semaine, pillages de commerces, protestations et lynchages: le pays pétrolier sombre chaque jour un peu plus dans la crise politique, économique et sociale depuis la victoire d’une coalition d’opposition aux élections législatives, fin 2015.

Le bras de fer entre chavistes (du nom du président défunt Hugo Chavez, au pouvoir de 1999 à 2013 et mentor de Nicolas Maduro) et anti-chavistes s’est intensifié depuis que l’opposition a rassemblé début mai 1,8 million de signatures pour lancer le processus du référendum pour révoquer le président, qu’elle espère organiser d’ici fin 2016.

Dénonçant des «menaces extérieures», le socialiste Maduro a décrété «l’état d’exception», accusé les Etats-Unis de vouloir «en finir avec les courants progressistes en Amérique latine», annoncé la saisie d’usines et ordonné «des exercices militaires nationaux des Forces armées, du peuple et de la milice» pour se «préparer à n’importe quel scénario».

Le contenu du décret d’exception doit être publié lundi, mais selon certains experts, les libertés individuelles pourraient être affectées: droit de manifestation limité et détentions préventives autorisées sans décision d’un juge.

«Il semble que la décision officielle est de laisser mourir l’industrie nationale et d’appauvrir les Vénézuéliens»,
a déclaré à l’AFP Juan Pablo Olalquiaga, le président de la Confédération vénézuélienne des industrie (Conindustria), à propos de saisies d’usines annoncées par le président Maduro.

- 'Coup d’Etat parlementaire' -

Le vice-président Aristobulo Isturiz a tenté ce weekend de doucher les espoirs de la coalition d’opposition de la Table pour l’unité démocratique (MUD), majoritaire au Parlement, en rejetant dimanche toute possibilité de référendum de destitution.

»(Nicolas) Maduro ne va pas quitter le pouvoir à la suite du référendum parce qu’il n’y aura pas de référendum (...) Ils (les responsables de l’opposition) savent qu’il ne va pas y avoir de référendum parce qu’ils s’y sont pris trop tard, trop mal et en commettant des fraudes», a-t-il déclaré lors d’un rassemblement de soutien à Dilma Rousseff, écartée de la présidence brésilienne.

Le gouvernement chaviste fait le parallèle entre le Venezuela et le Brésil, où la présidente de gauche a été écartée du pouvoir par le Parlement. Et accuse l’opposition de préparer un «coup d’Etat» institutionnel contre Nicolas Maduro. «Ils devront tous nous tuer avant de nous faire un coup d’Etat parlementaire», a ajouté M. Isturiz.

Les autorités électorales doivent encore se prononcer officiellement sur la recevabilité du projet de référendum alors qu’un des chefs de l’opposition, Henrique Capriles, a appelé à de nouvelles manifestations dans tout le pays, mercredi devant les instances électorales.

Mercredi dernier, lors de mobilisations avec le même mot d’ordre, les forces de l’ordre avaient bloqué des rues pour empêcher le passage des manifestants, à Caracas et dans d’autres régions.

A l’image de l’opposition, les experts pointent le risque «d’explosion» du pays alors que sept Vénézuéliens sur dix réprouvent la gestion de leur président, selon un sondage de l’institut Venebarometro.

Des responsables des services de renseignement américains cités par le Washington Post estiment que le gouvernement vénézuélien pourrait être renversé par une insurrection populaire cette année. «Vous pouvez entendre la glace craquer», résument-ils.

Le pays a subi en 2015 une inflation de 180,9%, une des plus élevées au monde, et un recul du PIB de 5,7%, pour la deuxième année consécutive.

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Logiquement, deux issues, comme naguère au Chili : révolution ou coup d'État militaire. Triste dilemme, mais avec un tel idéologue entêté, sourd et aveugle...
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MessageSujet: Re: Venezuela : le changement c'est maintenant !   Venezuela : le changement c'est maintenant ! - Page 3 Empty3/4/2017, 09:52

Merci qui ? Comment le Venezuela est passé en 15 ans du statut de pays le plus riche d’Amérique du Sud à celui ayant le plus de difficultés
(Atlantico - le 03/04/02017 - par Christopher Dembik et Christian Saint-Etienne)


Venezuela : le changement c'est maintenant ! - Page 3 Rtr80q11


Avis aux mélenchomanes - En faisant le choix de transférer la majorité des recettes de la compagnie pétrolière nationale vers le budget de l’Etat afin de financer les missions sociales bolivariennes, Hugo Chavez a précipité le désastre économique dans lequel est actuellement plongé le Venezuela.


Atlantico : Que ce soit au niveau du chômage, de la croissance, et des autres grands indicateurs économiques, comment pourrait-on décrire la situation économique au Venezuela actuellement ?

Christopher Dembik : Le Venezuela, c'est l'histoire d'un gâchis économique. En l'espace de quinze ans, la politique désastreuse d'Hugo Chavez et de son successeur Nicolas Maduro a fait d'un pays possédant un potentiel incroyable de développement économique l'une des nations les plus pauvres au monde. Le Venezuela figure au premier rang mondial de l'indice de misère qui dresse un panorama de l'économie à partir de la somme du taux d'inflation et du taux de chômage. Depuis 2015, le Venezuela est aussi entré dans le club très fermé des pays victimes d'hyperinflation en en devenant le 57ème membre. 

Le Venezuela est le parfait contre-exemple de l’Arabie saoudite. Possédant les premières réserves de pétrole prouvées selon l’Opep, le pays n’a pas réussi à mettre en place au cours des quinze dernières années un nouveau modèle économique qui, s’appuyant sur la manne pétrolière, aurait pu diversifier le tissu industriel et permettre la constitution d’un coussin de sécurité afin de faire face aux périodes de conjoncture défavorable. Le modèle chaviste a eu l’effet contraire en accentuant la dépendance du pays au pétrole. En 1998, juste avant l’arrivée d’Hugo Chavez au pouvoir, le pétrole représentait 74% des exportations du pays contre environ 95% de nos jours. Les revenus du pétrole ont été accaparés par une nouvelle bourgeoisie issue de la révolution bolivarienne, les boliburgueses. Une partie a servi à financer une ambitieuse politique sociale, les misiones bolivarianas, qui a permis de sortir de 2003 à 2010 un pan important de la population de la pauvreté, et que personne ne remet en cause aujourd’hui. Cependant, ces missions ne sont plus en mesure de fonctionner correctement à cause de la dégradation économique et de la chute prolongée et durable du prix du baril de pétrole. Un violent retour en arrière est en train de s'opérer. La baisse du taux de pauvreté n'est désormais plus qu'un lointain souvenir. 

Christian Saint-Etienne : Le Venezuela est entré dans un régime d'économie dirigée sous la direction de Hugo Chavez, de 1999 à 2013, puis dans un système politique de plus en plus totalitaire sous la direction de Nicolas Maduro depuis 2013. L'économie dirigée est semi-effondrée, seules les ressources pétrolières déclinantes évitant un chaos total qui semble de plus en plus proche.

Avant l'accession au pouvoir d'Hugo Chavez, le pays était l'un des plus riches du continent sud américain. Comment peut-on juger, après coup, son action en matière économique ? 

Christopher Dembik
: Il est évident qu'Hugo Chavez, mais aussi Nicolas Maduro, sont responsables du désastre économique. Les expropriations réalisées sans plan concerté de développement économique ont fait fuir les investisseurs étrangers dont les capitaux sont cruciaux pour le tissu industriel vénézuélien. Mais la vraie erreur fut d'avoir détruit la seule industrie, le secteur pétrolier en l'occurrence, capable d'assurer l'avenir économique du Venezuela. A partir de 2003-2004, le président Hugo Chavez a décidé de transférer la majorité des recettes de PDVSA, la compagnie pétrolière nationale, vers le budget de l’Etat afin de financer les missions sociales bolivariennes, plutôt que d’investir pour garantir la compétitivité de l’appareil productif de l’entreprise. L’insuffisance d’investissements ne remettait pas en cause la viabilité financière à moyen terme de PDVSA tant que le prix du baril de pétrole était élevé, au-dessus de 100 dollars.  Le coût de production d’un baril au Venezuela, qui est parmi les plus importants au monde, autour de 23,50 dollars contre environ 10 dollars dans les pays de la péninsule arabique, était largement couvert. La baisse du prix du baril à partir de mi-2014 a entraîné une baisse de la production massive dans le pays et une réduction des marges de l’entreprise qui s’est répercutée directement sur la capacité d’intervention budgétaire de l’Etat. Le résultat de ce choix politique est désastreux: le Venezuela n'est plus en mesure de produire du pétrole, sa principale source de revenus, dans un contexte de prix bas du baril, ce qui précipite le risque de défaut de paiement du pays. 

Christian Saint-Etienne : La transition d'une économie de marché, déjà peu transparente, à une économie dirigée opaque, entièrement au service du parti au pouvoir, a découragé l'investissement productif, provoqué une émigration des personnes les plus talentueuses, désorganisé l'agriculture et déstabilisé le secteur pétrolier. Le Venezuela souffre d'une perte de confiance totale des forces productives en l'avenir. On se dirige vers une économie de troc avec une montée stupéfiante des pénuries dans un pays intrinsèquement riche.
​Cette situation est d'autant plus stupéfiante que ce pays disposerait des réserves pétrolières les plus importantes du monde, devant l'Arabie saoudite, et de beaucoup d'autres matières premières.

Quelles sont les perspectives d'avenir pour le pays aujourd'hui ?

Christopher Dembik : Il apparaît évident qu'aujourd'hui, le Venezuela est un pays failli. La question désormais n'est plus de savoir s'il fera faillite mais plutôt quand est-ce que cela va se produire. Il ne faut pas appréhender ce scénario. Ce serait même plutôt une bonne nouvelle puisqu'un défaut de paiement pourrait enfin apporter les réformes trop longtemps repoussées par l'Etat.
Il faudra passer par une thérapie de choc, similaire à celle mise en place par beaucoup de pays d'Europe de l'Est à la chute du communisme, pour reconstruire l'économie et faire revenir les investisseurs. Un retour à la normale prendra, vraisemblablement, longtemps. Au moins une décennie.

Pour reconstruire l'économie, il faudra rétablir la confiance et faire revenir les investisseurs étrangers dont les capitaux sont cruciaux pour rétablir la capacité productive de l'industrie pétrolière. Cela passera par une libéralisation des prix et des salaires, le strict respect du droit de propriété, l'arrêt des subventions de l'essence et, enfin, la réforme la plus cruciale de mon point de vue, la fin du financement du déficit budgétaire par la Banque centrale. 

​Christian Saint-Etienne
: La seule chance d'évolution favorable serait le retour à un régime démocratique qui reprendrait le contrôle de la dépense publique, réduirait progressivement les subventions versées pour la consommation de produits de base qui favorisent le gaspillage (le prix de l'essence est le plus faible du monde), et qui libérerait le secteur productif. Comme au Brésil, il faut nettoyer la compagnie pétrolière nationale et reprendre les investissements afin d'augmenter la production.
​Mais une telle évolution est peu probable à court terme sauf révolution populaire du type de celle intervenue en Europe centrale après la chute du mur de Berlin.

Christopher Dembik - Avec une double formation française et polonaise, Christopher Dembik est diplômé de Sciences-Po Paris et de l’Institut d’Economie de l’Académie des Sciences polonaise. Il a vécu cinq ans à l’étranger, en Pologne et en Israël, où il a travaillé pour la Mission Economique de l’Ambassade de France et pour une start-up financière. Il est responsable de la recherche économique pour le Groupe Saxo Bank. 

Christian Saint-Etienne - Christian Saint-Etienne est professeur titulaire de la Chaire d'économie industrielle au Conservatoire National des Arts et Métiers.
Il a également été membre du Conseil d'Analyse économique de 2004 à juin 2012.
Il est également l'auteur de La fin de l'euro (François Bourin Editeur, mars 2011).

 

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Il n'est pas inintéressant de se pencher sur ce que les programmes "avec moi on rasera gratis" donnent ailleurs...
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