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 Elohïm = Dieu ?

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MessageSujet: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty29/8/2016, 17:47

Ce texte est tiré du merveilleux livre de Roger VIGNERON intitulé "Elohim"

IL VAUT MIEUX SAVOIR...
Oui, il vaut mieux savoir que le livre dans lequel vous entrez
n‘est pas un ouvrage « religieux » au sens conformiste du terme.
Certes, son sujet est la Bible, mais il propose
une
autre lecture
des textes sacrés.
Cette lecture se veut résolument libre, méthodique, réaliste,
rationnelle, critique, positive. Elle
relève, rassemble, compare et
analyse des versets qui sont plus fantastiques les uns que les autres.
Sous le nom de code ELOHIM, ces versets vraiment particuliers
forment un étonnant dossier d’information, et les données ainsi mises
en évidence ouvrent des perspectives insoupçonnées sur les grands
mystères.
En marge des idées reçues, c’est, pour le moins,
une sérieuse base de réflexion.

Elohim = Dieu ?



Nous allons entrer dans un surprenant postulat : "Dieu n'est pas le créateur des cieux et de la terre".

Quinze principales lectures françaises de la Bible, c'est beaucoup ! S'il faut en sélectionner une, il y a l'embarras du choix. S'il faut les comparer et en faire la synthèse, pour qu'elles se complètent au lieu de se contredire, c'est un travail de Bénédictin ! Travail ingrat, qui s'avère pourtant indispensable à une saine approche, et travail irritant, qui montre comment l'hébreu (pour l'Ancien Testament) et le grec (pour le Nouveau Testament), langues très spécifiques des textes bibliques originaux, résistent aux traductions et autorisent de redoutables fantaisies. La lecture de la Bible transcrite en français est donc plus ou moins flottante et incertaine. Elle oblige au jeu aléatoire qui consiste à s'approcher de la vérité en traquant l'erreur. Bon courage !

coco!


Dernière édition par coco! le 29/8/2016, 19:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Ce nom n'est pas DIEU. C'est ELOHIM   Elohïm = Dieu ? Empty29/8/2016, 17:50

Dès le départ, on est confronté à ce problème-là, précisément à propos du “ Dieu créateur “. La Bible entre directement dans le vif de son sujet. Son troisième mot est le nom de l'entité centrale et capitale dont elle va abondamment relater les manifestations. Treize versions françaises sont d'accord pour dire que ce nom primordial est : DIEU. Mais la vraie Bible est écrite en hébreu, et c'est en hébreu qu'elle délivre son véritable message. A commencer par le nom autour duquel tout son message gravite et s'articule. Ce nom n'est pas DIEU. C'est ELOHIM.
Examinons le premier verset de la Bible. Pour l'intégrer, sans l'altérer, dans nos structures mentales, qui ne correspondent pas à celles de la culture hébraïque, il faut lui faire subir deux opérations simultanées : transcrire, en lettres latines, sa lecture phonétique, et inverser le sens de lecture droite-gauche en gauche-droite. Voilà ce que cela donne : « Bereshit bara Elohim et ha shamaïm vé et ha éretz » C'est encore de l'hébreu, mais il est occidentalisé dans la forme. En voici la traduction, par Dhorme : « Au commencement Elohim créa les cieux et la terre », et par Chouraqui : « Entête Elohîm créait les ciels et la terre »“.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le mot DIEU, que l'on trouve ici dans les autres versions, n'est pas la traduction du mot ELOHIM. Un nom propre ne se traduit d'ailleurs jamais. Enlever ELOHIM et le remplacer par DIEU n'est pas innocent. C'est un acte de désinformation !

En Droit, le nom est une appellation propre, un attribut incessible, imprescriptible et protégé, de la personnalité qu'il désigne et identifie. Dans Treize versions françaises sur quinze, l'entité agissante de la Bible est privée du droit, élémentaire et fondamental, d'être identifiée sous son véritable nom. Ce n'est pas correct. Mais ce qui l'est encore moins, c'est que le lecteur de l'une ou l'autre de ces treize versions est privé du droit, lui aussi élémentaire et fondamental, de connaître le véritable nom de l'entité à laquelle il s'intéresse. Il y a tromperie !
Est-ce vraiment si important et si grave ? Après tout, l'entité nommée ELOHIM par les rédacteurs hébreux de la Bible ne peut elle être valablement appelée DIEU par la grosse majorité des traducteurs français de cette même Bible ? Cela ne revient-il pas au même ? Sûrement pas !

On observe avec étonnement que le nom ELOHIM, qui est le plus important de la Bible, est le seul à être radicalement éjecté de la majorité des traductions françaises, alors que la multitude des autres personnages y gardent chacun son nom propre, à peine occidentalisé, dans certains cas, pour en faciliter la prononciation.

Découvrons-nous, en cela, une manipulation dont l'énormité ne se justifierait que par un enjeu non moins considérable ?

En attendant, voilà qui éclaire notre provocant postulat : « Dieu n'est pas le créateur des cieux et de la terre ».. Un postulat étant un principe premier indémontrable et non démontré, le nôtre cesse d'en être un, puisqu'il est démontré, du haut de son ancestrale autorité, par la vraie Bible. En effet, Dieu ne peut pas être le créateur, puisque ce créateur est Elohim. Cette fois, on sort du trou noir : le postulat initial de la Bible est correctement exprimé. Et, s'il reste un scandale, c'est de faire dire, à la Bible, autre chose que ce qu'elle dit.



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MessageSujet: DIEU : un héritage de bric et de broc Le mot DIEU s'est glissé dans la langue française, au IX~ siècle, après avoir fait ses classes en latin. Il était issu d'une famille nombreuse dont le lointain ancêtre, DEI, remontait à une souche indo-européenne. De    Elohïm = Dieu ? Empty29/8/2016, 17:51

DIEU : un héritage de bric et de broc

Le mot DIEU s'est glissé dans la langue française, au IX~ siècle, après avoir fait ses classes en latin. Il était issu d'une famille nombreuse dont le lointain ancêtre, DEI, remontait à une souche indo-européenne. De tout temps, l'ancêtre DEI a exprimé la lumière du soleil et les phénomènes naturels qui s'observent dans et sous le ciel.

L'aîné de cette famille très ancienne est notre mot JOUR. Il s'est modelé pour un usage courant en partant du latin DIURNUS, par l'érosion phonétique de ce mot : DI-OURNOUS, I-OURNOUS, I-OUR, JOUR. L'usage distingué a gardé la forme DIURNE. Dans le même temps, la contraction du mot DIURNUS à sa première syllabe DI, engendrait le latin DIES, qui se traduit aussi par JOUR, et que l'on retrouve dans LUN-DI (jour de la Lune), MAR-DI (jour de Mars), et ainsi de suite pour toute la semaine, comme dans Ml-Dl, QUOTI-DI-EN, MERI-DI-ONAL.

Le second fils de la famille DEI a bénéficié d'une belle promotion. C'est JUPITER, formé de I-OUR et de PATER, le JOUR PERE, autrement dit le JOUR qui, par la lumière du soleil, engendre tout ce qui existe. Plus tard, par une interversion de sens et une extrapolation, le JOUR PERE deviendra le PERE DU JOUR...

Les Romains ont adopté, sous le nom de JUPITER, le ZEUS des Grecs. Dans la foulée, le ZEUS grec, qui se prononçait ZE-OUS, a glissé jusqu'au DEUS latin, prononcé DE-OUS. Et c'est ainsi que, recentré en français sur la racine DI, déjà relevée dans DI-URNUS et Dl-ES, le vocable DIEU a pris naissance du latin DEUS. La racine DI subsiste encore dans le latin DI VUS, qui a donné deux branches françaises : d'une part DEVIN, DEVINER, et d'autre part DIVIN, DIVINITE, avec un retour en boucle sur DIVINATION.

Le DEUS latin est cousin du THEOS grec qui s'est conservé, en français, dans ENTHOUSIASME, PANTHEON, ATHEE, POLYTHEISME, MONOTHEISME, PANTHEISME, APOTHEOSE, THEOLOGIE, THEOCRATIE, THEOSOPHIE... Or, le THEOS grec, qui se veut plus savant que le banal DEUS latin, mais qui a le même sens, se rapporte lui aussi à ZEUS, avec un rappel de la racine grecque THAW, qui signifie CONTEMPLER. Cette racine THAW prolifère dans des mots tels que THEORIE, THEATRE, etc. On peut aisément vérifier tout cela par l'étymologie, une science précieuse qui permet de connaître le sens premier des mots, au moment de leur naissance. En employant le mot THEOS, à l'époque d'Archimède, puis le mot DEUS, à l'époque de Jules César, le Grec et le Romain ne parlaient pas du même sujet que nous, lorsque nous utilisons le mot DIEU. Ils évoquaient la figure allégorique ZEUS-JUPITER qui, par la mythologie, synthétisait les données de l'astronomie de leur temps (tournées plutôt vers l'astrologie) celles des forces de la nature, des saisons et des climats, celles des phénomènes atmosphériques, météorologiques dirions-nous aujourd'hui, le tout localisé globalement dans le CIEL, c'est-à-dire, très prosaïquement, au-dessus de la terre et des hommes.

Mais les anciens ne s'en tenaient pas au niveau des pâquerettes. Leur ZEUS-JUPITER-THEOS-DEUS les amenait à des spéculations intellectuelles et philosophiques. Au IV~ siècle avant Jésus-christ, Aristote, pour ne citer que lui, en a tiré un concept qui a fait fortune. On sait qu'un concept est une abstraction qui n'a pas, en soi, de réalité objective. C'est le pur produit d'un raisonnement. Aristote a pu, ainsi, élaborer la théorie de l'unité de l'univers, et d'un” moteur “, lui aussi unique, de ce grand tout. Mais le brave Aristote a balancé entre la transcendance et l'immanence. Dans le cas de figure de la transcendance, il plaçait son ZEUS-moteur hors de toute compréhension et de toute atteinte, dans l'immuable perfection de l'astronomie et de la géométrie combinées. Dans le cas de l'immanence, il insérait son ZEUS-moteur dans la nature, intrinsèquement, en le confondant avec les lois physiques qui la régissent d'une manière rigoureuse et invariable. Dans les deux cas, le ZEUS idéal d'Aristote restait le grand inconnu.

L'imagination, s'étant mise de la partie sur le vieux fonds Zeus-Jupiter amélioré par le concept d'Aristote puis remodelé par une assimilation mythologique du judaïsme puis du christianisme, a bientôt fait, de l'ancienne figure gréco-latine, le DIEU syncrétique dont nous avons hérité. Un Dieu fourre-tout issu du mélange de plusieurs systèmes idéologiques ou religieux. Un héritage de bric et de broc. Ce Dieu-là est devenu un auguste vieillard à barbe blanche, assis, non plus sur l'Olympe, mais sur quelque strato-cumulus, pour l'éternité, un Père Noël, omniprésent, omniscient, omnipotent, paré de toutes les qualités et de toutes les vertus, incomparable (et par conséquent unique), immatériel et insaisissable (et donc pur esprit), père, créateur et maître d'un monde qu'il administre par les lois physiques naturelles et par les lois morales, bref, l'Etre suprême par excellence.

Cette image s'est infiltrée dans les théologies et les philosophies. Elle s'est même implantée dans la Bible ! Elle s'y est introduite par le biais des traductions. Le vocabulaire gréco-latin, qui a supplanté l'hébreu, portait ce Dieu-là dans ses structures intimes, ses gènes qui (on l'a vu) proviennent d'expressions liées aux éléments... élémentaires. La Bible en est défigurée ! Ou, plus exactement, on lui a donné une figure qui n'est pas la sienne.

Les ornières du langage sont si profondes, que nous ne pouvons, aujourd'hui, évoquer le mystère des causes premières et des fins dernières, sans employer notamment en français, ce vocabulaire d'origine gréco-latine si chargé de significations particulières. Pour échapper à cette imprégnation culturelle, souvent doublée d'un asservissement cultuel, il faudrait renoncer à ce vocabulaire, ou, à défaut, en vérifier systématiquement l'étymologie. Et c'est toute la difficulté des traductions, la Bible tenant, en hébreu, un langage radicalement différent de celui des Grecs et des Romains, et, maintenant, du nôtre. Un langage différent pour raconter une histoire et délivrer un message totalement étrangers à la culture gréco-latine.

Deux siècles avant Jésus-Christ, quand les Septante ont traduit l'Ancien Testament en grec, puis, quatre siècles après Jésus-Christ, quand Jérôme a traduit la Bible en latin, après que le Nouveau Testament fût passé de l'hébreu au grec, le contenu de la Bible a été transvasé dans des langues qui ne correspondaient pas à son génie propre.

Le premier verset de la Bible se lit ainsi dans la Vulgate (traduction latine de Jérôme qui, au xvie siècle, a été réaffirmée texte canonique de l'Eglise catholique): « In principio creavit Deus caelum et terram ».Nous nous éloignons du « Bereshit bara Elohim... » hébreu.

Le latin s'est répandu en Gaule par le moyen de la Vulgate, celle-ci prenant une part déterminante à la formation de la langue française. Ainsi donc nos ancêtres les Gaulois ont-ils appris, du latin de la Vulgate, que Dieu est le créateur. Avec leur nouvelle langue (le français naissant) c'est entré dans leurs structures mentales. Et c'est encore profondément enraciné dans les nôtres.

Dès le départ, Elohim, l'entité essentielle de la vraie Bible, a été, si l'on ose dire, défroquée. On l'a déguisée avec les oripeaux de Zeus-Jupiter-Dieu. C'était la rendre méconnaissable.


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MessageSujet: ELOHIM un pluriel.., singulier   Elohïm = Dieu ? Empty29/8/2016, 17:54

ELOHIM un pluriel.., singulier

Le mot hébreu qui nomme l'entité première de la Bible est composé de cinq lettres: aleph, lamed, hé, yod, mem. Après interversion du sens de lecture et transcription en caractères latins, cela donne: ALHIM.

Du Ve au Xe siècle après Jésus-Christ, les Massorètes (des rabbins dépositaires de la tradition ancestrale) ont ajouté, au texte hébreu de la Bible, qui est dépourvu de voyelles, les ponctuations qui en permettent, depuis lors, la vocalisation standard. C'est ainsi que, dans le système massorétique, ALHIM se prononce ELOHIM. Cette prononciation-là est retenue par la langue française tant écrite que parlée. Elle colle parfaitement à l'hébreu.

Le mot ALHIM est formé du radical ALH et du suffixe IM. Le radical ALH se prononce ELOHA, et se contracte dans la forme EL. En hébreu, le suffixe IM marque toujours le pluriel. Le mot ELOHIM est très précisément le pluriel du mot ELOHA, simplifié dans le mot EL. Structurellement ELOHIM signifie donc “les ELOHA” ou “les EL “. Mais, en hébreu, on ne dit ni “les ELOHA” ni “les EL “, on dit tout simplement ELOHIM. C'est si vrai que si l'on dit, en français, “les ELOHIM “, on s'offre un pléonasme... qui a au moins le mérite de souligner le sens que le mot possède en lui-même.

Nous voici donc en présence d'un pluriel qui est incontournable. Ce pluriel n'est pas le fruit de quelque divagation ésotérique plus ou moins sulfureuse. Il est rigoureusement exact, en pleine pâte de l'hébreu, et il est ouvertement connu. Le” Dictionnaire Larousse” (édition de 1965 en trois volumes), pour ne citer que Cet ouvrage tout à fait impartial, mentionne clairement:” Elohim, mot hébreu (...) pluriel de el ou eloha... “Ce pluriel est connu, depuis toujours, par tous ceux qui ont bien voulu prendre l'hébreu en considération. Mais ce pluriel n'est pas accepté.
Il dérange. Il entraîne trop loin au goût de certains. Il est écarté, dans la grosse majorité des traductions, parce qu'il est incompatible avec le concept de monothéisme que l'on prétend tirer de la Bible. ELOHA, EL et ELOHIM sont évacués ensemble au profit de DIEU. On se débarrasse du problème en feignant de l'ignorer, et on conduit les lecteurs des traductions ainsi édulcorées dans l'ignorance. Le problème, c'est qu'on ne voit pas comment la Bible pourrait inventer le monothéisme en présentant, en son centre, une entité composée de plusieurs individualités, et même d'une multitude d'individualités. Cherchez l'erreur ! Il y a, là, vraiment, un gros écueil...

Essayons, posément, d'aborder la question, en traçant un schéma, qui résulte d'une étude serrée de la Bible, et qui se confirme dans celle-ci, comme nous le constaterons. ELOHIM est un système complexe. Ce système est un groupe d'individualités. Chacune de ces individualités, prise séparément, se nomme ELOHA ou EL. L'ensemble nommé ELOHIM constitue, lui-même, une unité caractérisée (une personne morale) dont les actes se conjuguent au singulier, comme on le voit souvent dans la Bible, à commencer par le Elohim créa... “du début de la Genèse. Chaque individualité (ELOHA ou EL) est étroitement solidaire de chacune des autres en particulier, et de toutes les autres ensemble (ELOHIM). Il y a connivence totale, à tous les niveaux. Au sein d'ELOHIM, chaque ELOHA-EL a une origine, une nature, des moyens, des buts, une destinée identiques à ceux de l'ensemble. Il exprime, représente et engage l'ensemble, au point d'être souvent identifié à lui. C'est l'unité dans la multiplicité, et la démultiplication de l'unité. Toutes proportions gardées, c'est la France et les
Français. A cette différence que, dans le système ELOHA-EL-ELOHIM, la cohésion semble sans failles...

Un ELOHA, un EL, dit le choeur des idées reçues, c'est un “dieu “(avec une minuscule), et ELOHIM, c'est” Dieu” (avec une majuscule). Dans son assimilation hâtive du contenu de la Bible abaissé au niveau de la mythologie, le choeur des idées reçues veut se tirer d'embarras. Mais il omet de préciser ce qui distingue un (petit) dieu du (grand) Dieu. Il ne dit pas davantage comment il passe, des (petits) dieux pris dans leur ensemble, au (grand) Dieu unique... Allons ! Il faut chercher ailleurs.

Les étymologistes ont observé que, dans le creuset indo-européen des langues, où l'hébreu a puisé une part de sa substance, une voyelle suivie de la lettre “ L “indiquait l'objet éloigné ou l'être situé à l'écart, voire à distance. Sur cette base, bien plus tard, le latin ILLE devint notre pronom de la troisième personne IL, et dévia, par le latin ALTER vers AUTRE, et par ULTRA vers OUTRE. Cette troisième personne - qui est L'AUTRE - se confronte au MOI, qui s'affirme par le JE, et au TOI que l'on aborde par le TU.

Le MOI et le TOI ont des relations directes. Ils distinguent, et excluent presque, l'AUTRE, qui ne se situe pas d'emblée dans le cercle de ces relations, parce qu'il est lointain ou/et différent. Si l'on remonte cette piste, ELOHA-EL, c'est L'AUTRE, et, par conséquent, intrinsèquement, ELOHIM, c'est LES AUTRES. Autrement dit, à une époque extrêmement reculée, les hommes ont constaté la présence, sur la Terre, d'une espèce d'êtres qui, pour eux, étaient LES AUTRES. Et c'est alors que les Hébreux ont commencé d'élaborer la Bible, récit de l'expérience privilégiée qu'ils ont eue avec LES AUTRES. Avec ELOHIM... C'est une première réponse à la question: d'où vient la Bible?
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MessageSujet: IHVH le passé, présent dans le futur   Elohïm = Dieu ? Empty29/8/2016, 17:56

IHVH le passé, présent dans le futur

Elohim est donc le nom, d'abord générique, par lequel les premiers Hébreux désignent l'entité complexe qui les prend à parti, et dont ils vont noter les manifestations, pour en transmettre la mémoire. Un jour - et c'est précisément l'une de ces manifestations -cette entité leur fait connaître son nom spécifique. C'est une mise au point: - Vous m'appelez Elohim. Soit. Mais sachez que, moi, je me nomme IHVH, et que ce nom indique mieux ma nature.

La révélation du nom IHVH intervient assez tard dans la chronologie biblique. douze à treize siècles avant Jésus-Christ, croit-on. Elle est relatée (au chapitre III du Livre de l'Exode) dans l'épisode célèbre du buisson ardent, au cours duquel Moïse reçoit la mission de retourner en Egypte, pour délivrer le peuple hébreu, et le mettre en marche vers la terre qui lui est promise. La scène se passe en plein désert. Lisons-là dans la version Chouraqui, qui serre le texte original hébreu au plus près. Moïse garde un troupeau “au mont de l'Elohîm, au Horeb “. Notons que cet endroit où, d'après la Bible, rien ne s'est encore produit, est déjà connu, on ne sait pourquoi, comme étant” le mont de l'Elohîm “... Tout à coup, Moïse voit un “roncier “qui brûle sans se consumer. Moïse ne connaît pas d'autre éclairage que celui du feu, et pas d'autre feu que celui qui brûle. Intrigué par le “prodige “, il s'approche. Et, du sein de la lumière aveuglante, il entend une voix qui l'interpelle, qui lui interdit d'approcher davantage, et qui se présente : “Moi-même, l'Elohîm de ton père, l'Elohîm d'Abraham, l'Elohîm d'ls'hac, l'Elohîm de Ia'acob! “, avant de l'envoyer affronter la redoutable puissance de Pharaon. Moïse est perplexe. Voyons : cet Elohim dont les Hébreux ont gardé le souvenir ne leur a plus donné signe de vie depuis quatre cents ans, depuis les événements relatés, pour nous, à la fin du Livre de la Genèse. Comment savoir si la voix qui sort du roncier est bien celle de l'ancien Elohim ? Moïse demande, à son mystérieux interlocuteur, de s'identifier d'une façon plus précise, afin que les Hébreux, qu'il devra convaincre de le suivre, reconnaissent celui qui l'envoie. Et c'est là (Exode III - 14, 15) que s'inscrit la révélation déterminante:

“Elohîm dit à Moshè : Ehiè asher èhiè ! - Je serai qui je serai. Il dit: “Ainsi diras-tu aux Bénéi Israël: ‘Je serai, Ehiè, m ‘a envoyé vers vous ‘. “Elohîm dit encore à Moshè: “Tu diras ainsi aux Bénéi Israël: ‘IHVH (surchargé Adonaï), l'Elohîm de vos pères, l'Elohîm d'Abrahâm, l'Elohîm d'ls‘hac et l'Elohîm de Ia‘acob, m ‘a envoyé vers vous ‘. Voilà mon nom en pérennité, voilà ma mémoration de cycle en cycle. “.

Treize versions françaises se livrent, sur le nom révélé, à un festival de lapalissades surréalistes ou existentielles: “Je suis celui qui suis “(Crampon, Jérusalem, Scofield), la même chose, mais en capitales (Ostervald, Darby, Maredsous), “Je suis qui je suis!

(Osty, Dhorme), “Je suis celui qui dit:JE SUIS “(Synodale), “Je suis celui qui est “(Segond), “Je me révélerai être ce que je me révélerai être “(Monde nouveau - En capitales), “Je suis qui je serai “(T.O.B.), “Je suis l'Etre invariable “(Kahn).

On doute que Moïse, et les Hébreux après lui, se soient contentés d'une réponse désinvolte, et on doute que l'entité Elohim s'y soit abaissée. En réalité, le nom que se donne Elohim est notre verbe ETRE, en hébreu HAYAH, conjugué au futur : EHIE, je serai, puis IHVH, il sera. Cette forme de projection dans le futur peut surprendre. Mais il faut savoir que la pensée hébraïque ne fonctionne pas comme la nôtre. Pour décomposer le temps, nous avons hérité, des grecs et des latins, la formule
linéaire passé-présent-avenir. La pensée hébraïque ne distingue que ce qui est terminé, achevé, et ce qui reste à faire ou à finir, le tout étant simultanément PRESENT. Ainsi, lorsque Elohim dit “Je serai “signifie-t-il à Moïse que, tel il était pour Abraham, Isaac et Jacob des centaines d'années auparavant, tel il est resté maintenant, et tel il demeurera dans l'avenir. C'est l'affirmation d'une reprise dans la continuité : l'aventure déjà ancienne des Hébreux avec Elohim va se poursuivre.

La version Kahn dit, fort pertinemment, que le nom que se donne Elohim sera son “attribut dans tous les âges “. L'attribut complète le nom. Le tétragramme IHVH (yod, hé, vav, hé) ne peut être dissocié du nom Elohim, même s'il est cité seul. C'est son principal qualificatif. Il en découle, incidemment, que tout ce qui concerne et caractérise Elohim, notamment la pluralité, appartient à IHVH” continuité d'Elohim

Le tétragramme IHVH situe donc Elohim dans l'invariabilité, la permanence et, dit-on, l'éternité. Le mot ETERNITE est entré dans la langue française au XIIe siècle, et l'adjectif ETERNEL au XVIe siècle seulement (c'est une invention très tardive), par le latin AEVUS, durée, AETAS, durée de la vie, AETERNUS et AETERNITAS, qui dure toute la vie. Leur sens s'est étendu, par la suite, à un concept absolu : ce qui n'a ni commencement ni fin. Un défi à la pensée ! Moyennant quoi, depuis le mouvement de la Réforme, certains traducteurs ont fait, de l'adjectif ETERNEL, un substantif qui, se substituant à IHVH, désigne, dans leur esprit, DIEU. La Bible, pour sa part, ignore, dans son texte original, les mots ETERNITE et ETERNEL. Elle a des formulations, AD OLAM, la durée qui vient, et AHAR, ce qui vient après, que Kahn traduit par “tous les âges “, et Chouraqui par “pérennité “. Or, PERENNITE vient du latin ANNUS, année, et de PERENNIS, qui dure toute l'année. Le sens de ce mot s'est plus tard étendu à “ qui dure longtemps, ou toujours “, TOUJOURS, c'est-à-dire tous les jours. La discussion sur une différence entre PERENNITE et ETERNITE est-elle une vaine finasserie ? Voire... Et l'adjectif ETERNEL, devenu substantif, peut-il valablement prendre la place de IHVH ? Là-dessus les traducteurs sont partagés. Il y a ceux, en majorité d'inspiration protestante, qui font de l'ETERNITE et de l'ETERNEL une forteresse linguistique, conceptuelle et religieuse dans laquelle se barricadent la pensée, la raison et la foi ; et il y a les autres, aussi nombreux, qui restent ouverts à l'aventure de l'esprit que leur propose la vraie Bible.


Interférences et confusions

Dans le Livre de l'Exode (VI- 2,3), où l'on voit, en Egypte, commencer la libération des Hébreux, on découvre que IHVH, le nom-attribut d'Elohim, a bien été révélé à Moïse, mais qu'il a été précédé par un autre nom-attribut: EL SHADDAI. Lisons la version Dhorme: “Elohim parla à Moïse et lui dit: “Je suis Iahvé ! Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob comme El Shaddaï et par mon nom de Iahvé je n ‘ai pas été connu d'eux “. Lisons aussi Chouraqui: “Elohîm parle (...) Moi, IHVH (surchargé Adonaï) je me suis fait voir (. ..) en El Shaddaï. Mais sous mon nom de IHVH (surchargé Adonaï) je ne me suis pas fait connaître d'eux “. Les versions Osty et de Jérusalem font parler Dieu à la place d'Elohim, mais comme les précédentes, elles respectent le nom “El Shaddaï “qui figure bien dans le texte hébreu.

Ce nom est constitué du radical EL, qui forme par ailleurs ELOHIM, et de l'épithète SHADDAI qui signifie “ montagnes “(au pluriel). Que viennent faire, ici, ces montagnes associées à Elohim? N'est-ce pas une métaphore pour dire qu'Elohim-Montagnes est difficile d'accès, parce qu'il se tient de préférence dans les lieux abrupts et élevés, au propre comme au figuré ? Dans la réalité du texte hébreu non déformé par les traductions, le nom ELOHIM est connoté par la notion de “ lieux élevés “ apportée par l'attribut SHADDAI. Il prend alors un sens élargi : “les Autres, ceux des lieux élevés “. Dix versions françaises ignorent cela en traduisant El Shaddaï par “Dieu tout-puissant “(Maredsous, Darby, Crampon, Synodale, Monde nouveau, Segond, Scofield), “Dieu fort, tout puissant “ (Ostervald), “Dieu puissant “ (T.O.B.), “Divinité souveraine “(Kahn). La version de Jérusalem (une des quatre qui restituent El Shaddaï sans s'autoriser à le traduire) écrit, en note, que “la traduction commune Dieu tout-puissant est inexacte “.

Dans le texte hébreu, la première mention de El Shaddaï figure au Livre de la Genèse (XVII- 1):”... Iahvé apparut à Abram et lui dit: “Je suis El Shaddaï” (version Dhorme). Là-dessus, il transforme le nom d'Abram en Abraham et il établit avec lui et sa future descendance “une alliance perpétuelle “, un des actes fondateurs majeurs parmi les événements que raconte la Bible.

Là, on ne comprend plus ! Normalement, pour ne pas semer la confusion dans le cours du récit, le Bible devrait dire que c'est Elohim qui s'adresse à Abram pour lui déclarer “Je suis El Shaddaï “, comme elle le fait d'ailleurs en Genèse XXXV - 11 où c'est bien Elohim qui dit à Jacob: “Je suis El Shaddaï “. C'est simple : il y a, d'abord, Elohim. Puis, à l'usage d'Abraham Isaac et Jacob, il y a Elohim - El Shaddaï. Enfin, pour Moïse et la suite, il y a Elohim -IHVH. C'est un étalement chronologique progressif de la révélation. Mais la Bible défie notre logique. Elle mélange allègrement les trois noms de son entité centrale. Veut-on une démonstration formelle de ce genre de manipulation ? Elle est dans le Livre de la Genèse (IV - 26) : Adam et Eve viennent d'être expulsés de l'Eden, et ils procréent. Abel étant mort, Seth prend sa place, et il a un fils, Enosh. “Alors on commença d'invoquer le nom de Iahvé “(version Dhorme). La version de Jérusalem précise que cet Enosh “fut le premier à invoquer le nom de Iahvé “ et la version Chouraqui : "Alors, le nom de IHVH-Adonaï commençait à être crié."
De deux choses l'une : ou bien le nom IHVH était invoqué (et donc connu) dès l'époque adamique, puis au temps d'Abraham, ou bien il n'était pas connu avant d'être révélé, bien des siècles plus tard, à Moïse. La Bible se met ici en contradiction avec ses propres affirmations ("Je me suis fait voir à Abrahâm, à Is'hac et à Ia'acob, en Él Shadaï. Mais sous mon nom, IHVH (surchargé Adonaï), je ne me suis pas fait connaître d'eux."Exode VI - 3 et on peut voir 'Dieu" qui parle à abrahâm dans Genèse XVIII - 14 :"Une parole est-elle singulière pour IHVH (surchargé Adonaï)?"),
. . On ne risque pas de s'en apercevoir si l'on se fie aux traductions, dans lesquelles Elohim, El Shaddaï et IHVH, sont nivelés sous les vocables DIEU, TOUT-PUISSANT, ETERNEL, SEIGNEUR. Enjouant sur ce clavier, les traducteurs portent la confusion à son comble. Ils gomment les interférences très complexes de la Bible. C'est une manière, assez banale, d'éviter les questions embarrassantes.

IHVH est cité (par Dhorme) 149 fois dans l'Ancien Testament AVANT que ce nom soit révélé à Moïse. Il y a manifestement utilisation rétroactive de ce nom dans la rédaction ultime du canon hébreu. On le devrait à une lutte d'influence entre factions Elohiste, Iaviste, Sacerdotale, les trois sources mises en évidence, en 1753, par Jean Astruc, médecin de Louis XV, dans son ouvrage: “Conjectures sur les mémoires originaux dont il paraît que Moïse s'est servi pour composer le livre de la Genèse “. Les rédacteurs de la Bible auraient donc, eux aussi, tenté d'infléchir le message qu'ils entendaient transmettre. Cela ne simplifie rien.
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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty29/8/2016, 18:03

coco! a écrit:
Ce texte est tiré du merveilleux livre de Roger VIGNERON intitulé "Elohim"

Elohim = Dieu ?
Nous allons entrer dans un surprenant postulat : "Dieu n'est pas le créateur des cieux et de la terre".
Quinze principales lectures françaises de la Bible, c'est beaucoup ! S'il faut en sélectionner une, il y a l'embarras du choix. S'il faut les comparer et en faire la synthèse, pour qu'elles se complètent au lieu de se contredire, c'est un travail de Bénédictin ! Travail ingrat, qui s'avère pourtant indispensable à une saine approche, et travail irritant, qui montre comment l'hébreu (pour l'Ancien Testament) et le grec (pour le Nouveau Testament), langues très spécifiques des textes bibliques originaux, résistent aux traductions et autorisent de redoutables fantaisies. La lecture de la Bible transcrite en français est donc plus ou moins flottante et incertaine. Elle oblige au jeu aléatoire qui consiste à s'approcher de la vérité en traquant l'erreur. Bon courage !
coco!

Non, non, pas de Bénédictin mais de Dominicain.
C'est en effet en décembre 1899, alors qu'il n'avait que 19 ans, que Paul, nom religieux de Edouard Dhorme, fut envoyé par ses supérieurs à Jérusalem poursuivre ses études à la merveilleuse École pratique d'Études Bibliques.

http://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1966_num_169_2_8335

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Dhorme


Dernière édition par Biloulou le 29/8/2016, 19:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty29/8/2016, 19:08

Biloulou a écrit:
coco! a écrit:
Ce texte est tiré du merveilleux livre de Roger VIGNERON intitulé "Elohim"

Elohim = Dieu ?
Nous allons entrer dans un surprenant postulat : "Dieu n'est pas le créateur des cieux et de la terre".
Quinze principales lectures françaises de la Bible, c'est beaucoup ! S'il faut en sélectionner une, il y a l'embarras du choix. S'il faut les comparer et en faire la synthèse, pour qu'elles se complètent au lieu de se contredire, c'est un travail de Bénédictin ! Travail ingrat, qui s'avère pourtant indispensable à une saine approche, et travail irritant, qui montre comment l'hébreu (pour l'Ancien Testament) et le grec (pour le Nouveau Testament), langues très spécifiques des textes bibliques originaux, résistent aux traductions et autorisent de redoutables fantaisies. La lecture de la Bible transcrite en français est donc plus ou moins flottante et incertaine. Elle oblige au jeu aléatoire qui consiste à s'approcher de la vérité en traquant l'erreur. Bon courage !
coco!

Non, non, pas de Bénédictin mais de Dominicain.
C'est en effet en décembre 1899, alors qu'il n'avait que 19 ans, que Paul, nom religieux de Edouard Dhorme, fut envoyé par ses supérieurs à Jérusalem poursuivre ses études à la merveilleuse École pratique d'Études Bibliques.

http://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1966_num_169_2_8335

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Dhorme


Mon souhait le plus cher, mon souhait primordial, est que, sans quitter vos convictions, sans quitter votre point de vue, vous puissiez vous dire au plus profond de vous-même : ..."En effet, suivant les textes, on pourrait voir les choses de cette manière là".

coco!
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MessageSujet: IL VAUT MIEUX SAVOIR...    Elohïm = Dieu ? Empty29/8/2016, 19:19

IL VAUT MIEUX SAVOIR...
Oui, il vaut mieux savoir que le livre dans lequel vous entrez
n‘est pas un ouvrage « religieux » au sens conformiste du terme.
Certes, son sujet est la Bible, mais il propose
une
autre lecture
des textes sacrés.
Cette lecture se veut résolument libre, méthodique, réaliste,
rationnelle, critique, positive. Elle
relève, rassemble, compare et
analyse des versets qui sont plus fantastiques les uns que les autres.
Sous le nom de code ELOHIM, ces versets vraiment particuliers
forment un étonnant dossier d’information, et les données ainsi mises
en évidence ouvrent des perspectives insoupçonnées sur les grands
mystères.
En marge des idées reçues, c’est, pour le moins,
une sérieuse base de réflexion.
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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty29/8/2016, 19:35

coco! a écrit:
Mon souhait le plus cher, mon souhait primordial, est que, sans quitter vos convictions, sans quitter votre point de vue, vous puissiez vous dire au plus profond de vous-même : ..."En effet, suivant les textes, on pourrait voir les choses de cette manière là".
coco!

Coco, je suis pétri de doutes, mais vous connaissez ma position par rapport aux écrits, il est de moins en mois exact qu'une chose écrite soit la vérité.
Alors, toute chose écrite pourrait être vraie, mais je commence par celle qui m'intéresse le plus et qui, par chance, est justiciable de la quête scientifique : la Genèse.

Et elle m'occupe bien.
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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty29/8/2016, 19:44

Coco a écrit:
La lecture de la Bible transcrite en français est donc plus ou moins flottante et incertaine.

Ah bon ? Jamais rien remarqué !Elohïm = Dieu ? Img-2110
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Biloulou

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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty29/8/2016, 19:52

coco! a écrit:
IL VAUT MIEUX SAVOIR...
Oui,  il  vaut  mieux  savoir  que  le  livre  dans  lequel  vous  entrez n‘est pas un ouvrage « religieux » au sens conformiste du terme.
Certes, son sujet est la Bible, mais il propose une autre lecture des textes sacrés.
Cette lecture   se   veut   résolument libre, méthodique, réaliste, rationnelle, critique, positive. Elle relève, rassemble, compare et analyse des versets qui sont plus  fantastiques les uns que les autres.  
Sous le nom de code ELOHIM, ces versets vraiment particuliers forment un étonnant dossier d’information, et les données ainsi mises en évidence ouvrent des perspectives insoupçonnées sur les grands mystères.
En marge des idées reçues, c’est, pour le moins, une sérieuse base de réflexion.

Mais je le lirais certainement, Coco, non seulement parce que Roger Vigneron était un juriste et liégeois, de surcroît, parce que vous me le recommandez, mais aussi parce que dans son livre dont vous parlez il y a 195 (cent-quatre-vingt-quinze) références à Édouard Dhorme, c'est dire qu'on navigue dans les mêmes eaux ! cheers


Dernière édition par Biloulou le 29/8/2016, 20:35, édité 1 fois (Raison : Clavier en goguette)
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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty29/8/2016, 20:34

kalawasa a écrit:
Coco a écrit:
La lecture de la Bible transcrite en français est donc plus ou moins flottante et incertaine.

Ah bon ? Jamais rien remarqué !

C'est le résultat de traductions en cascade de langues anciennes, de traductions obtenues qui devaient répondre aux attentes des chalands (j'atténue mes propos), et... peut-être d'une culture historico-religieuse incomplète ? Elohïm = Dieu ? 75479
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Younes bis




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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty29/8/2016, 22:06

Elohïm = Dieu ? Creation-adam


Coco
Dieu ( votre Elohim?!) ce n'est pas le gros barbu entouré d'Anges  mais l'espace entre les deux doigts!

Dans cette représentation de Michel-Ange ,  Adam semble sortir du doigt de Dieu , mais Dieu en tant que créateur sort aussi du doigt d'Adam...

En paraphrasant maitre Eckhart on peut dire que en quelque sorte

"Dieu en tant que créateur est une création de sa créature"


Et maitre Eckart de distinguer entre Dieu et la Déité
Spoiler:
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kalawasa

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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty29/8/2016, 22:24

Younes a écrit:
"Dieu en tant que créateur est une création de sa créature"

Excellent résumé, Younes . Dieu a été créé par l'homme à partir du moment où celui-ci s'est rendu compte que les notions d'éternité, d'infini et de néant le dépassaient !
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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty30/8/2016, 10:36

Elohïm = Dieu ? Brel10


Je suis comme Brel : j'hésite entre les deux...
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MessageSujet: La Parole de Dieu agit de multiples manières:   Elohïm = Dieu ? Empty30/8/2016, 18:00

La Parole de Dieu agit de multiples manières:



elle sauve (#Ro 10:17 ; #1Pi 1:23),

enseigne et instruit (#2Ti 3:16-17),

dirige (#Ps 119:105),

conseille (#Ps 119:24),

redonne la vie (#Ps 119:154),

assure le rétablissement (#Ps 19:Cool,

avertit et récompense (#Ps 19: 12),

nourrit (#1Pi 2:2),

juge (#Hé 4:12),

sanctifie (#Jn 17: 17),

libère (#Jn 8:31-32),

enrichit (#Col 3:16),

protège (#Ps 119:11),

fortifie (#Ps 119:28),

donne la sagesse (#Ps 119:97-100),

réjouit le cœur (#Ps 19: 9),

assure la prospérité (#Jos 1:8-9).

En savoir plus : http://www.chercherjesus-christ.com/news/la-parole-de-dieu-agit-de-multiples-manieres/
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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty1/9/2016, 20:33

L'apparition de la vie sur Terre plus ancienne qu'on ne le pensait
(La Libre Belgique - Publié le 01 septembre 2016 à 16h21 - Paris (AFP)


Elohïm = Dieu ? 15449810
Ces couches irrégulières seraient un signe de vie ((Allen Nutman/Nature)


L'apparition de la vie sur Terre, un des grands mystères de la science, remonte à bien plus longtemps qu'on ne le pensait, selon des chercheurs qui ont découvert des fossiles laissant penser que le processus s'est enclenché il y a au moins 3,7 milliards d'années.

"Cette découverte constitue une nouvelle référence" dans la recherche des premières traces de vie sur Terre, a déclaré dans un communiqué Martin Julian Van Kranendonk, expert en géologie de l'Université de Nouvelle-Galles du Sud et coauteur d'une étude parue dans la revue britannique Nature.
Elle avance en effet le curseur de 220 millions d'années par rapport aux plus anciennes traces de vie connues, faisant remonter l'existence d'organismes à une époque où la Terre était encore toute jeune.

Jusqu'à aujourd'hui, la plus veille preuve de vie avait été découverte par des chercheurs australiens et canadiens dans les roches de Strelley Pool Chert, dans la région de Pilbara en Australie. Elle avait environ 3,5 milliards d'années.
Ces nouveaux fossiles, des formations géologiques hautes de 1 à 4 centimètres, ont été trouvés à la surface du sol après la fonte d'une plaque de glace dans le massif d'Isua, dans le sud-ouest du Groenland.

Appelés stromatolites, ils prouvent que la vie était déjà apparue quelque 800 millions d'années après la formation de la Terre, elle-même née il y a environ 4,5 milliards d'années, selon Allen Nutman de l'Université australienne de Wollongong, auteur principal de l'étude.
Ces stromatolites, des roches carbonatées en forme de chou-fleur, se forment lorsque des micro-organismes, comme certains types de bactéries, sont piégés dans les couches de sédiments.
Ces couches s'accumulent au fil des siècles et constituent de la roche, protégeant les fossiles des méfaits du temps.

- Idem sur Mars ? -
Les structures et la chimie de ces fossiles laissent penser à une activité microbienne et donc "à une origine biologique", signe "d'une émergence rapide de la vie sur Terre", d'après Allen Nutman.
Selon l'étude, cette découverte vient corroborer d'autres preuves génétiques de l'existence d'une certaine forme de vie en ces temps très anciens.
Mais d'autres experts sont plus circonspects.

"Des structures" ressemblant aux stromatolites "peuvent se former sans la présence du moindre organisme vivant", note Abigail Allwood de l'Institut de Technologie de Californie (CalTec) dans un commentaire sur l'étude.
Car ce n'est pas directement la vie que les chercheurs australiens ont retrouvée. Il n'y a aucun résidu organique ou cellulaire dans les fossiles. Ce qu'ils décrivent, ce sont des "constructions" dans les sédiments qui pourraient être l'œuvre de microbes.

"L'identification des stromatolites est notoirement difficile dans les plus anciennes roches de la Terre", précise Abigail Allwood, estimant que les résultats de cette étude devraient "susciter la controverse".

Mais si cette découverte était confirmée, elle pourrait, selon ses auteurs, aider aussi à la recherche de la vie sur Mars, considérée comme la planète du système solaire la plus propice à l'existence de formes de vie car elle est dotée d?une atmosphère contenant de l?eau sous forme de vapeur et de glace.

"Il y a 3.700 millions d'années, Mars était probablement encore humide, avec même des océans", a expliqué à l'AFP Allen Nutman. "Si la vie s'est développée si rapidement sur la Terre, permettant la formation de choses comme ces stromatolites, il pourrait être plus facile de détecter des signes de vie sur Mars".

"Au lieu d'étudier uniquement la signature chimique de la planète, nous pourrions être en mesure de voir sur les images de Mars des choses comme des stromatolites", a-t-il ajouté.

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Près de quatre milliards d'années ? C'est déconcertant au vu des lectures habituelles de la Genèse, non ? Elohïm = Dieu ? 654324
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MessageSujet: Une autre histoire de la Terre   Elohïm = Dieu ? Empty1/9/2016, 23:01

Une autre histoire de la Terre

1. Les origines de la vie
De la formation de la Terre à l'apparition des bactéries

Anciens scénarios et nouvelles approches

Alain Boudet

Dr en Sciences Physiques, Thérapeute psycho-corporel, Enseignant

1. Les origines de la vie
2. L'épopée des animaux
3. Histoire de l'humanité

Résumé: La Terre est née il y a 4,6 milliards d'années (4,6 Ga). Les bactéries fossiles les plus anciennes datent de 3,5 Ga mais des traces chimiques font penser que la vie bactérienne est apparue il y a 3,8 Ga. Mais par quel processus? On a montré en 1953 que des acides aminés pouvaient être produits dans une soupe chimique de la Terre primitive. Depuis, la théorie s'est enrichie de belles découvertes sur les bactéries de l'extrême et les bactéries fossiles, et a été précisée dans ses fondements chimiques. Malgré cela, les chercheurs admettent que ce ne sont que des hypothèses et qu'ils ne savent rien des origines de la vie. Leurs scénarios restent fondés sur un schéma qui s'essouffle en postulant la rencontre aléatoire des molécules et leur sélection naturelle. Seule, la découverte d'acides aminés et de bactéries dans des météorites venues de l'espace annonce un changement de vue. Une nouvelle science s'amorce parallèlement, énonçant que les réactions chimiques et biologiques sont guidées par des champs informationnels électromagnétiques. Cela rejoint les connaissances ancestrales sur la formation des corps célestes et des corps humains par des sons et des codes de géométrie sacrée.

Contenu de la première partie

Il y a 4,560 milliards d'années, naissance de la Terre
Il y a 4,360 milliards d'années, l'eau liquide entre en scène
Il y a 3,800 milliards d'années, les bactéries entrent en scène
Bactéries de l'extrême
Abondance de bactéries
Il y a 2,2 milliards d'années, de l'oxygène dans l'atmosphère
Le paradigme des rencontres moléculaires aléatoires
Création aléatoire des molécules de la vie
La soupe primitive
Matrices de vie
Les molécules venues de l'espace
Des petites molécules aux acides nucléiques
L'élaboration des cellules
Émergence d'une information génétique dans l'ARN?




Lutte pour la survie ...
... ou expression d'un champ informationnel?
Le plan d'assemblage de l'ADN encodé dans un champ électromagnétique
Transfert quantique d'informations génétiques
La matrice universelle
Les codes de création et la tradition
Le champ unitaire se déploie sur plusieurs niveaux
Les codes sonores
Les codes géométriques
La vie tend à se déployer dans ses expressions multiples
Pour en savoir plus


Il y a 4,560 milliards d'années, naissance de la Terre

Il y a environ 4,56 milliards d'années, la planète Terre est née au sein de l'Univers, dans la galaxie appelée Voie Lactée. Un milliard d'années s'appelle aussi une Giga-année (Ga). 4,560 milliards d'années s'écrivent aussi 4,560 giga-années ou 4'560'000'000 années ou 4560 millions d'années.

Merci à Agnès Rivière, INRP, Lyon

En ce temps-là, à un certain endroit du pourtour de la voie lactée, il y avait un vaste nuage de gaz et de poussières qui tourbillonnaient. Peu à peu, les poussières se sont agglomérées pour former le soleil, autour duquel gravitait un disque de poussières.

Dans ce disque, les poussières se sont également agglomérées et ont formé des amas de matière rocheuse. Parfois, ces blocs entrent en collision et certains explosent sous le choc. D'autres résistent et attirent d'autres blocs rocheux. Ils fusionnent avec certains d'entre eux et forment des boules rocheuses chaudes. Tout cela se produit pendant une trentaine de millions d'années. C'est ainsi que se forment les 4 premières planètes du système solaire, Mercure, Vénus, Mars et la Terre.

La Terre devient rapidement très chaude sous l'effet des collisions des blocs rocheux et des désintégrations d'éléments radioactifs. Elle est le siège d'une intense activité sismique et volcanique et se réchauffe jusqu'à environ 4700 °C. À cette température, la roche est en fusion et coule sous forme de lave.

Puis commence le refroidissement de la planète. Des surfaces solides se forment à la surface. Au début, elle n'est constituée que de minéraux. Elle ne peut accueillir aucune vie.
Il y a 4,360 milliards d'années, l'eau liquide entre en scène

L'eau tient une place très importante sur Terre à la fois par sa quantité et surtout par son rôle dans le maintien de la vie. Les substances qui sont ingérées ou excrétées par les organismes sont acheminées par l'eau. C'est nécessairement en présence d'eau liquide que la vie est apparue sur la terre. Mais comment?

Dans des roches datées de 4,36 milliards d'années dans l'ouest de l'Australie occidentale, on a découvert des cristaux de zircon, minéral exceptionnellement résistant, dont la composition en oxygène suggère qu'ils se sont formés dans l'eau. Ainsi de l'eau liquide était présente en surface il y a 4,36 Ga.

Le scénario le plus accepté est que l'eau présente dans l'atmosphère sous forme de vapeurs s'est condensée en nuages. Les nuages sont constitués de fines gouttelettes d'eau liquide en suspension. Les nuages sont tombés en pluies diluviennes pendant des millions d'années, formant les océans.

Mais d'où venait cette vapeur d'eau? On ne le sait pas et les scientifiques ne peuvent qu'imaginer des scénarios.

Pour certains, la vapeur était présente dès la formation de la Terre quand elle était encore chaude. L'hydrogène de l'eau serait venu des vent solaires. L'eau est devenue liquide lorsque la Terre s'est refroidie vers 1100°C. Toutefois ce scénario est controversé parce que cela suppose un refroidissement lent de la planète, étalé sur un milliard d'années au moins. Or on estime que l'eau liquide était déjà présente 200 millions d'années après la naissance de la Terre.

Une autre théorie avance que de l'eau a été apportée de l'espace par les comètes. Les comètes sont des mélanges de grains de poussière et de glace pour environ moitié - moitié. La Terre a été bombardée par d'énormes comètes pendant 600 millions d'années. La force de l'impact de la comète dégage de la chaleur et l'eau s'évapore dans l'atmosphère.

Il est impossible de dénombrer la quantité de comètes tombées sur Terre, car toutes les traces ont été effacées par les bouleversements géologiques. Mais on a pu évaluer cette quantité sur la Lune qui, on le suppose, a été soumise aux mêmes bombardements que tout le système solaire. Les traces des impacts sur la lune sont visibles sous forme de cratères et on les compte par milliers. On a évalué que le volume d'eau relâché dans l'atmosphère est suffisant pour remplir les océans.
Il y a 3,800 milliards d'années, les bactéries entrent en scène

C'est en découvrant des squelettes fossilisés et des coquillages que nous savons que des animaux ont vécu autrefois sur la Terre (voir partie suivante, L'épopée des animaux). Nous pouvons en reconstituer leur morphologie probable d'après les traces qu'ils ont laissées dans les roches. La chair a disparu. Seuls sont restés les tissus minéralisés.

Bien entendu, on n'a pas de traces pour les époques les plus reculées où les roches étaient en fusion ou bien se sont enfoncées dans les profondeurs de la croûte terrestre par le déplacement des plaques. Il faut que la roche ait été figée pour que les traces minéralisées se soient conservées.

Comment savoir à quelle époque ont vécu les organismes fossiles? Il existe des techniques de datation basées sur l'analyse de la composition chimique (par exemple en carbone 14) de ces tissus ou des roches dans lesquelles ils sont incrustés. Toutefois, ces techniques reposent sur une loi théorique, établie à partir de phénomènes réguliers comme la décroissance radioactive du carbone 14, que l'on extrapole sur des millions et milliards d'années. Rien ne prouve que cette extrapolation est valide, car des facteurs extérieurs tels que des bombardements cosmiques peuvent avoir interféré. Les techniques sont d'autant moins fiables qu'on veut estimer des dates plus anciennes. Chaque fois qu'elles ont été affinées, l'estimation de la datation a été reculée vers le passé. (voir aussi L'âge de la terre)
stromatolithe en Australie

Stromatolithes actuels en Australie (Shark Bay)
Merci à M. Lainé, lycée de Lognes
stromatolithe fossile

Stromatolithe fossile de l'ouest de l'Australie
© 2001, M.J. Farabee
bactérie fossile

Cyanobactéries fossiles. Massifs nord de l'Australie, Bitter Springs Chert. Âge estimé 1 Ga.
© J. William Schopf. Merci à University of California Museum of Paleontology
bactérie fossile

Cyanobactérie fossile. Massifs "north pole" de l'Australie, Apex Chert. Âge estimé à 3,465 Ga
© 2001 UCLA (W. Schopf). Merci à M.J. Farabee

Quoiqu'il en soit, selon l'état actuel de ces techniques, les géologues ont attribué un âge aux massifs rocheux de la planète. Plus exactement, ils estiment la durée écoulée depuis le moment où la roche s'est figée. Depuis cette époque, elle n'a plus été fondue, transformée par des cataclysmes ou modifiée fondamentalement. C'est en fouillant dans les massifs les plus anciens que les géologues ont tenté de trouver des réponses à leurs questions: quelles sont les formes de vie les plus anciennes et quand sont-elles apparues?

Ils ont découvert des formes fossilisées d'innombrables bactéries et d'archées (sortes de bactéries anciennes - prononcez arké, comme dans archaïque), ainsi que d'autres traces indirectes de leur existence. Ce sont les organismes les plus anciens ayant existé sur Terre.
Stromatolithes fossiles
Un indice certain de l'existence de bactéries dans certains massifs anciens est la présence de roches feuilletées appelées stromatolithes (en anglais stromatolites). De tels stromatolithes non fossilisés existent encore actuellement en Australie (Shark Bay) sous leur forme évolutive en cours de croissance. Ils sont produits par un tapis de bactéries qui sécrètent une substance gélatineuse calcaire qui se minéralise par dessous (Institut Français d'éducation, ENS Lyon). Ce sont des cyanobactéries, un nom qui signifie bactéries bleues. Elles sont encore appelées algues bleues.

L'existence de stromatolithes fossiles a été signalée dans des roches datant de 3,5 Ga en Afrique du Sud (Barberton) et en Australie (région de Pilbara). Cela suggère que des cyanobactéries étaient actives à cette époque.
Cyanobactéries fossiles

Dans ces stromatolithes anciens, les chercheurs ont eu la chance de découvrir les fossiles de bactéries. Il semble impossible que des bactéries, constituées d'une seule cellule gélatineuse, puissent se minéraliser. Pourtant c'est le cas des cyanobactéries qui peuvent produire une coquille riche en carbone organique. Les géologues les ont observées en découpant de fines tranches de roches dans les stromatolithes.

Toutefois, certains ont mis en doute cette interprétation, estimant qu'il s'agissait d'artéfacts géologiques. André Kempe et Wladislaw Altermann ont montré par des analyses nanoscopiques poussées qu'il y avait un mélange des deux.
Oxydes de fer

Tout organisme vivant est en interaction avec son environnement. Il absorbe des substances dont il se nourrit et rejette d'autres substances. De la même façon qu'on saura qu'un animal est passé dans la forêt par les déjections qu'il y a laissées, on peut présumer de la présence de bactéries par l'action chimique qu'elles ont eues sur l'environnement. De nombreuses bactéries absorbent du gaz carbonique et rejettent de l'oxygène comme produit de leur digestion.

L'existence de gisements de fer dans des roches très anciennes témoigne de cette interaction. À cette époque, le fer existait à l'état dissous dans l'eau. Pour qu'il s'accumule au fond de l'océan, il a dû être oxydé et tomber. Mais l'atmosphère était chargée en gaz carbonique et ni l'air ni l'eau ne contenaient d'oxygène libre. Il fallait que des bactéries soient présentes pour oxyder le fer.

La majorité des gisements de fer datent de 2,3 à 2,5 Ga. Les plus anciens datent de 3,8 Ga. Des bactéries vivantes existaient donc déjà à cette époque.

On connait à l'heure actuelle des bactéries capables de telles transformations chimiques qu'elles réalisent grâce à l'apport énergétique de la lumière. Cette réaction est appelée photosynthèse. Les bactéries qui assurent la photosynthèse contiennent de la chlorophylle. Ce sont à nouveau des cyanobactéries. De telles bactéries vivaient à faible profondeur dans l'eau afin de recevoir la lumière.
Traces chimiques

Dans l'ouest du Groenland (Ishua), se trouvent des sédiments de 3,7 à 3,9 milliards d'années. À certains emplacements, on a détecté des traces chimiques de carbone 12, qui, pour les géochimistes sont peut-être la signature des organismes vivants (archées et bactéries). Les êtres vivants sont constitués de préférence par les isotopes légers du carbone, du soufre et de certains métaux dits bioessentiels (fer, nickel, molybdène…).

La vie cellulaire devait donc déjà exister dès 3,8 milliards d'années, dans l'élément liquide, peu de temps après l'apparition de l'eau. Les bactéries sont les êtres vivants les plus rudimentaires, constitués d'une seule cellule sans noyau.
Bactéries de l'extrême

Jusqu'à récemment, les chercheurs pensaient que la vie était impossible dans ces temps reculés, dans un environnement qu'on imagine terriblement hostile. L'histoire des sciences montre combien il est fréquent que l'humanité et ses scientifiques n'envisagent pas facilement ce qui est en-dehors de leur champ d'expérience et sont réticents à dépasser le cadre de leurs idées conventionnelles. À cette époque, la Terre était bombardée de météorites, l'eau des océans contenait de l'acide corrosif, l'atmosphère était toxique, et la lumière du soleil, voilée par d'épais nuages, n'arrivait pas jusqu'au sol. Par ailleurs, notre expérience nous incite à penser que la vie est fragile et facilement détériorée par des chaleurs extrêmes, les grandes pressions, les produits toxiques, le manque de lumière et de nourriture. Comment des bactéries auraient-elles pu vivre et survivre dès les premiers âges de la Terre?

Or, plus les recherches se développent et plus ce que nous croyons impossible se révèle en réalité possible. Aujourd'hui, les chercheurs ont découvert que des formes de vie de type bactérien vivent et prospèrent dans des conditions extrêmes. Elles ont tout simplement une génétique et un métabolisme très différents de ceux des bactéries courantes. Pour cette raison, elles ont été nommées archées.

Certaines archées vivent très à l'aise dans des eaux bouillantes (par exemple dans les sources chaudes du parc national de Yellowstone aux USA). D'autres prospèrent dans des eaux très alcalines, ou très acides (eau chargée d'acide sulfurique) ou très salées, dans le pétrole, les marais, souvent en l'absence d'oxygène. Certaines vivent dans l'estomac des animaux.
loricifère

Loricifère. © Roberto Danovaro

Des archées sont capables de se développer en l'absence de lumière. Au fond des océans, on en trouve dans l'eau chaude de plus de 100°C, issue de sources hydrothermales volcaniques. On en trouve aussi dans des sédiments sous-marins, par exemple au large du Pérou. En 2003, des chercheurs de l'Ifremer de Brest (France) ont découvert des archées dans une couche de sédiments datant de 111 millions d'années. Elles vivent sans oxygène et sans lumière à une température d'environ 100°C dans la terre à plus de 6100 m en-dessous de la surface de la mer et 1600 m en-dessous du fond de la mer. Très récemment, des archées ont été repérées dans la glace de l'Antarctique, à trois kilomètres de profondeur. (Source: Une vie inconnue grouille à 1,5 kilomètre de profondeur, Futura-Sciences, juin 2008).

Les archées n'ont pas le monopole de la vie sans oxygène. Des créatures plus élaborées de la famille du groupe des Loricifères formées de plusieurs cellules ont été trouvées en 2010 en Méditerranée par le professeur Roberto Danovaro et des scientifiques du département de sciences marines d'Ancône en Italie. Elles vivent dans un environnement riche en sulfures dont elles se "nourrissent".

Certaines bactéries (pas des archées) sont également capables de survivre - sans toutefois prospérer - dans des environnements extrêmes. En janvier 2011, des bactéries ont été découvertes en état d'hibernation dans un cristal de sel dans lequel elles étaient enfermées depuis 34000 ans (B. Schubert, Our amazing planet). Récemment, on a constaté la présence de bactéries vivantes à quelques centimètres du cœur d'une pile atomique à Los Alamos (USA) (Agence Science-Presse; site web Luxorion). Pourtant, on considérait comme mortelles pour ces organismes des radiations 3000 fois moins fortes.
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kalawasa

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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty1/9/2016, 23:01

Une question me taraude , Biloulou : est-ce que la genèse concerne uniquement notre planète ou également les milliards de planètes où il existe possiblement une forme de vie ?
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Biloulou

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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty2/9/2016, 08:15

kalawasa a écrit:
Une question me taraude , Biloulou : est-ce que la genèse concerne uniquement notre planète ou également les milliards de planètes où il existe possiblement une forme de vie ?

Pour les tenants, nombreux, de la version mystique, elle concerne notre planète, mais je ne suis pas spécialiste de la question. Peut-être Coco ?

Pour moi aussi elle concerne notre planète, mais sous une autre forme : un plan de travaux des Célestes d'une remise en état de la planète dévastée par la quatrième (ou 5e?) grande glaciation (Würm 4 ou 5, je ne sais plus, le temps passe si vite...), ce que les scientifiques avant-gardistes appellent "terraforming", suivi d'un programme de développement accéléré de certaines hordes de bipèdes, puis d'un départ inopiné probablement à cause de l'un ou l'autre ratage.
Départ assorti d'une vague promesse de retour si...

Voilà, c'est une hypothèse comme une autre, qui résulte d'une lecture littérale de la Genèse sans coups de pouce de traduction destinés à la faire coïncider avec la version traditionnelle.

(Je crains d'avoir été un peu expéditif...) Neutral
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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty2/9/2016, 10:04

Biloulou a écrit:
kalawasa a écrit:
Une question me taraude , Biloulou : est-ce que la genèse concerne uniquement notre planète ou également les milliards de planètes où il existe possiblement une forme de vie ?

Pour les tenants, nombreux, de la version mystique, elle concerne notre planète, mais je ne suis pas spécialiste de la question. Peut-être Coco ?

Pour moi aussi elle concerne notre planète, mais sous une autre forme : un plan de travaux des Célestes d'une remise en état de la planète dévastée par la quatrième (ou 5e?) grande glaciation (Würm 4 ou 5, je ne sais plus, le temps passe si vite...), ce que les scientifiques avant-gardistes appellent "terraforming", suivi d'un programme de développement accéléré de certaines hordes de bipèdes, puis d'un départ inopiné probablement à cause de l'un ou l'autre ratage.
Départ assorti d'une vague promesse de retour si...

Voilà, c'est une hypothèse comme une autre, qui résulte d'une lecture littérale de la Genèse sans coups de pouce de traduction destinés à la faire coïncider avec la version traditionnelle.

(Je crains d'avoir été un peu expéditif...) Neutral


Chronologie de la Terre
Représentons les espaces de temps des événements majeurs sur la Terre sur un cercle, plus exactement sur une horloge de 12 heures, et plaçons la formation de la Terre à 0h et aujourd'hui à 12h. 12h représentent donc 4,56 Ga. Avec cette échelle, on trouve:

l'eau à - 4,36 Ga soit 0h31mn
les premières bactéries à - 3,8 Ga soit 2h
l'oxygène dans l'air à - 2,2 Ga soit 6h12mn

Chronologie de la Terre


Abondance de bactéries

L'existence des archées et d'autres organismes vivant dans de conditions extrêmes ouvrent de nouvelles perspectives quant à notre façon de voir le début de la vie et fait voler en éclats quelques préjugés. Toute une soupe de bactéries et d'archées de formes et de biochimies diverses coexistaient. Les trouvailles archéologiques se multiplient. On a trouvé des archées en forme de boules ou de filaments. Certaines sont assemblées en groupes.
Chronologie de la Terre
Représentons les espaces de temps des événements majeurs sur la Terre sur un cercle, plus exactement sur une horloge de 12 heures, et plaçons la formation de la Terre à 0h et aujourd'hui à 12h. 12h représentent donc 4,56 Ga. Avec cette échelle, on trouve:

l'eau à - 4,36 Ga soit 0h31mn
les premières bactéries à - 3,8 Ga soit 2h
l'oxygène dans l'air à - 2,2 Ga soit 6h12mn

Chronologie de la Terre

Dans la zone de l'Australie de l'ouest appelée North Pole, on en trouve d'une diversité et d'une complexité telles que que les scientifiques pensent que des cellules plus primitives ont dû exister auparavant.

D'une part, des cyanobactéries se sont développées dans l'eau à faible profondeur, bénéficiant peu à peu de la lumière au fur et à mesure que le ciel se dégageait. D'autre part, des archées sont nées dans les profondeurs chaudes et humides de la terre, ou bien dans les profondeurs chaudes de l'océan, là où affleurent les crêtes volcaniques et les cheminées, sans lumière ni oxygène. C'est ce que suggère l'existence contemporaine d'archées dans les fonds sous-marins.
Il y a 2,2 milliards d'années, de l'oxygène dans l'atmosphère

Les scientifiques estiment que l'atmosphère de la Terre primitive ne contenait pas d'oxygène gazeux, mais essentiellement du gaz carbonique. L'oxygène existait dans l'air, la terre ou l'eau en tant qu'atome combiné à d'autres atomes dans le gaz carbonique (CO2), l'eau (H2O), les sulfates (-SO4) et les nitrates (-NO3).

Se demandant comment les micro-organismes pouvaient tirer leur énergie biochimique de l'environnement, les scientifiques se sont inspirés de certaines archées contemporaines et ont imaginé qu'ils absorbaient des sulfates et des nitrates. Certains utilisaient l'énergie solaire, mais libérait non de l'oxygène, mais du soufre.

Récemment, des chercheurs de l'Institut de Physique du Globe de Paris (P. Philippot, CNRS/INSU) et leurs collègues de l'Université du Maryland en Australie ont proposé un scénario légèrement différent. En analysant la composition en isotopes du soufre dans des roches australiennes, ils ont conclu que ces anciennes bactéries ne tiraient pas leur énergie du sulfate (un composé de souffre et d'oxygène), mais du soufre seul, et ne rejetaient pas d'oxygène.

Et puis un jour, des organismes ont été capables de vivre en respirant l'oxygène de l'air. Comment cet oxygène est-il arrivé?
Chaine de cyanobactéries
Cyanobactéries vivantes assemblées en chaine
©️ P.H. Raven et G.B. Johnson, Biology

Les cyanobactéries en sont les grandes actrices. Certaines d'entre elles ont réussi à utiliser l'eau par photosynthèse et à produire de l'oxygène. Comme on l'a vu plus haut, elles ont tout d'abord relâché cet oxygène dans l'eau et oxydé le fer. Mais quand ce processus a été terminé, l'oxygène a été libéré dans l'atmosphère.

Les cyanobactéries ont produit de l'oxygène dans l'atmosphère pendant des millions d'années. Les scientifiques peuvent estimer la teneur de l'atmosphère en évaluant la teneur en isotope de l'oxygène dans des roches ou cristaux. Vers -2.2 Ga, la pression partielle de l’oxygène a atteint une valeur très similaire à ce qu’on a maintenant. Les cyanobactéries ont ainsi créé un environnement atmosphérique favorable au développement d'une incroyable variété de plantes et d'animaux. Ceci est une autre histoire que nous étudierons dans la partie suivante (L'épopée des animaux).

Mais d'abord, revenons sur cet incroyable événement, l'apparition de cellules de vie que sont les archées et les bactéries sur la Terre en un peu plus de 50 millions d'années. Ce sont des formes de vie rudimentaires constituées d'une seule cellule sans noyau. Toutefois, elles sont déjà en elles-mêmes un système biochimique complexe et achevé. Comment ont-ils pu apparaitre seulement quelques millions d'années après la présence d'eau liquide?
Le paradigme des rencontres moléculaires aléatoires

Nul ne sait comment les bactéries sont apparues. Aucune trace physique ne nous permet de savoir si elles ont été précédées de formes de vie rudimentaires. Les scientifiques s'efforcent seulement de poser des hypothèses et d'imaginer des scénarios. Ils en déduisent des conséquences probables et les confrontent avec ce que nous pouvons observer maintenant. Ils n'ont donc pas de réponse définitive ni aucune certitude.
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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty2/9/2016, 10:06

Ils inventent leurs scénarios dans le cadre des impératifs du paradigme scientifique. Un paradigme est un ensemble de découvertes scientifiques universellement reconnues qui pour un temps, fournissent à une communauté de chercheurs des problèmes types et des solutions. Un paradigme est donc le produit des façons de raisonner de cette communauté à un moment donné. Ces façons de penser sont elles-mêmes plongées dans la société et empruntes des présupposés inconscients de son époque. En définitive, un paradigme contient des croyances fondatrices qui délimitent le cadre de raisonnement et rejettent les idées qui seraient hors cadre.

Dans le paradigme actuel, la création de la vie repose impérativement sur la rencontre PAR HASARD de molécules. En se rencontrant, elles auraient formé des édifices qui PAR HASARD auraient été dotés de capacités avantageuses qui leur auraient réussi et leur auraient permis de perdurer et proliférer, selon la théorie omniprésente et impérieuse de l'évolution darwinienne. Ceux qui émettent des réserves risquent de se faire étiqueter du terme humiliant de créationniste (c'est Dieu qui a tout créé en un moment pour sa gloire et son plaisir), comme s'il n'y avait que ces deux alternatives possibles. La théorie de l'évolution a en fait été énoncée pour des animaux, non pour des molécules (voir article suivant).

Sont donc exclus arbitrairement de la réflexion académique les modèles avancés qui incluent un champ subtil remplissant tout l'espace, appelé champ de cohérence universelle par Lynne McTaggart, ou champ akashique par Ervin László (voir article L'éther et l'énergie du vide).

Sont également exclus arbitrairement les scénarios qui incluraient la possibilité de l'existence de plans de réalité supérieurs. Le postulat scientifique est que le monde spirituel n'existe pas en tant que réalité, tout au plus en tant qu'ensemble d'idées et de rituels sociaux. Par exemple, la science rejette la notion de corps subtils pourtant vérifiée par l'expérience personnelle de milliers de gens et par certaines expériences de mesures photoélectriques (voir article Chakras et corps subtils). Elle rejette aussi les nombreuses expériences de conscience hors du corps et les visions et enseignements qui sont rapportés par les témoignages de mort imminente et de pratiques méditatives.

Est également exclu arbitrairement tout ce qui relève de près ou de loin d'un projet spirituel (une intention, un concept logique et cohérent) dans la formation de la terre et l'apparition de la vie, par exemple sous forme d'une transmission vibratoire d'informations codées. Nous en reparlerons plus loin.
Création aléatoire des molécules de la vie

Dans le contexte du paradigme actuel où le hasard produit les miracles de la vie, les scientifiques ont imaginé que des molécules se sont assemblées chimiquement en échafaudages de plus en plus complexes jusqu'à la cellule.

Dans une première étape, les molécules de base des organismes vivants se seraient constituées par assemblage d'atomes. Ce sont les acides aminés et les bases azotées.
Puis dans une deuxième étape, se seraient édifiées les protéines par l'assemblage en chaine (polymérisation) des acides aminés. Le terme polymérisation signifie assemblage de monomères, petites molécules identiques. Les monomères des protéines sont les acides aminés (voir article Polymères). Les protéines sont les molécules ouvrières de toute fonction organique dans les organismes vivants.

Dans cette deuxième étape se seraient également constitués les acides nucléiques - ADN ou ARN - par polymérisation des bases azotées. Les acides nucléiques transmettent aux protéines des instructions codées pour leur fonctionnement (voir article ADN et code génétique).

Toutes ces molécules ont une structure atomique dont la charpente est le carbone et contiennent l'un ou l'autre de ces éléments: hydrogène, oxygène, azote. Elles sont désignées sous les termes de molécules organiques ou kérogène (ne pas confondre avec kérosène!).
La soupe primitive

Si nous focalisons notre attention sur la première étape, il reste à savoir comment des éléments chimiques constitués de quelques atomes ont pu s'assembler en échafaudages de molécules organiques de base.

On ne sait d'ailleurs pas quels étaient les éléments chimiques présents dans l'atmosphère et dans l'eau à cette époque. On ne peut se baser que sur des modèles, autrement dit des suppositions. Le modèle de la soupe primitive a été la première tentative pour répondre à la question de la formation des molécules organiques sur Terre. Il a été proposé indépendamment par le soviétique Alexander Ivanovitch Oparine (1894 - 1980) et le britannique John Haldane (1892 - 1964).

Dans ce modèle, l'atmosphère chaude de la Terre primitive contenait des molécules d'eau, de gaz carbonique, d'ammoniac, de sulfures, et de méthane. Aujourd'hui, les scientifiques préfèrent un modèle où l’atmosphère primordiale était composée presque uniquement de vapeur d’eau, de gaz carbonique et d’azote. Ces éléments se sont déposés dans l'eau formant la "soupe" prébiotique (= précédent la vie). On présume que les acides aminés et les bases azotées ont été formés par des réactions chimiques impliquant ces éléments. Ces réactions auraient été déclenchées par l'apport énergétique des rayonnements ultraviolets du soleil, des éclairs et des impacts de météorites.

Dès 1953, des scientifiques américains (Stanley Miller et Harold Urey) ont testé cette hypothèse en tentant de reproduire en laboratoire la formation de matière organique à partir d'une sauce chimique faite de vapeur d'eau, d'hydrogène, d'ammoniaque et de méthane, en la soumettant à des décharges électriques supposées représenter les orages abondants de cette époque. Ils ont effectivement pu obtenir de nombreuses substances chimiques telles que des acides aminés. D'autres essais ont eu lieu après les années 1960 dans diverses équipes. En variant la composition de la soupe et ses traitements, elles ont obtenu des bases azotées de l'ADN et de l'ARN (adénine et guanine), des aldéhydes, de l’acide cyanhydrique.

Ces expériences ont eu un impact important en changeant le point d'attention des scientifiques qui découvraient que les molécules organiques peuvent être fabriquées dans les milieux naturels. Toutefois, ça ne veut pas dire que ça s'est vraiment passé comme ça.

D'autres équipes ont relevé la tendance de ces molécules à se regrouper en gouttelettes enveloppées d'une peau, les micelles ou coacervats, ce qui les rapproche de l'apparence d'une cellule.

Bien que ces expériences aient apporté des éléments de connaissance intéressants, elles restent inabouties. De nombreuses molécules organiques indispensables n'ont pu être synthétisées et on est très loin de l'organisme vivant le plus élémentaire, la bactérie.

Les théories de la soupe font toutes appel au phénomène de hasard qui est seulement un postulat. Dans l'eau des océans, les molécules sont très diluées et cela n'est pas favorable aux rencontres et aux réactions chimiques. Murray Eden, un professeur de génie électrique au MIT (Massachusetts Institute of Technology) a calculé que la probabilité pour qu'une synthèse moléculaire simple se produise est de 1 pour 1 milliard d'années, alors que la vie est apparue moins de 600 millions d'années après la présence d'eau. En 1989, Rober Saurer, biologiste au MIT, a confirmé la théorie de Hubert Yockey qui a calculé que la probabilité pour qu'une protéine se forme spontanément à partir de 100 acides aminés (un nombre tout à fait modeste) est de une chance sur 10 puissance 65 (1 suivi de 65 zéros).
Matrices de vie

Certains scientifiques ont alors cherché si certaines conditions pouvaient favoriser ces rencontres. Ils avancent que les réactions chimiques ont été facilitées, d'une part parce que les molécules se sont rassemblées dans des niches fertiles en réactions, et d'autre part parce qu'elles ont été catalysées par des métaux. Les océans contiennent de nombreux minéraux métalliques (fer, manganèse, magnésium, cuivre, etc.).

Les niches identifiées chimiquement sont soit des sources hydrothermales profondes, soit des lieux riches en argile. Dans l'océan à faible profondeur, l'argile peut favoriser le rapprochement des molécules en les maintenant provisoirement accolées (adsorbées) à leur surface. Les argiles ont cette propriété spéciale due à leur structure en couches feuilletées entre lesquelles les molécules peuvent se glisser, s'empiler et s'ordonner.
Les sources hydrothermales

Les sources hydrothermales, encore désignées par les expressions cheminées hydrothermales, monts hydrothermaux, ou fumeurs, sont des jets d'eau chaude (geysers) qui jaillissent dans des fosses océaniques à plus de 3000 m de profondeur, zones de rencontre entre plaques tectoniques (dorsales océaniques).
Cheminée hydroyhermale

Geyser sous-marin. Fosse des Caïmans, près de la Jamaïque, à 5000 mètres sous les mers.
© CNRS Photothèque/ Jean-Louis Cheminée

C’est en 1977 que ces cheminées ont été découvertes par le submersible américain Alvin. L'eau, chauffée par l'intérieur de la terre, jaillit dans un environnement d'eau froide et favorise le développement luxuriant de formes de vie. On y trouve aussi bien de nombreuses archées (dont on a parlé plus haut) tributaires de la chimie du soufre, que des mollusques géants.

Ces sources sous-marines, riches en oxyde de carbone, en dioxyde de carbone, en méthane, en hydrogène, en azote, en anhydride sulfureux et en hydrogène sulfuré, pourraient avoir constitué un milieu favorable à la synthèse des molécules prébiotiques. Elles contiennent de la pyrite (sulfure de fer) qui attire les molécules organiques et facilite leurs combinaisons.

Si certains chercheurs ont pu effectivement obtenir en laboratoire des traces d'acides aminés dans des conditions analogues à celles régnant dans ces cheminées, il n'existe toutefois aucune preuve que des acides aminés se forment dans les cheminées elles-mêmes.
Les embruns et les bulles-gouttelettes

Pour Louis Lerman, un géophysicien de Marburg en Allemagne, la vie est née dans des bulles primordiales de l’écume et des embruns de l'océan. Cette proposition est fondée sur l'observation et l'analyse des processus actuels de transfert de substances organiques entre l'océan et l'atmosphère.

Beaucoup de bulles se forment en permanence à la surface des océans, sous l'effet de l'agitation des vagues. Elles sont bien visibles dans les écumes. Chaque bulle est une petite chambre relativement protégée de l'environnement, qui collecte et concentre des molécules organiques, des métaux, de l'ammoniaque, du méthane.

En éclatant à la surface de l'eau, les bulles libèrent ces molécules dans l'air sous forme de gouttelettes. Elles sont emportées par le vent, sont transformées chimiquement en molécules complexes par les éclairs et les radiations ultraviolettes. Elles participent aux pluies et chutes de neige et le cycle recommence.
Les molécules venues de l'espace

Nombreux sont les chercheurs qui estiment que rien ne permet d'étayer que la vie est née sur Terre. Ils pensent que des molécules organiques, en particulier des acides aminés et des bases azotées, sont arrivées de l'espace toutes constituées. C'est la théorie de la panspermie.

Ces molécules auraient pu être transportées par des météorites (bloc rocheux de plus de 1 kg) et des poussières, puis auraient peuplé les eaux. Ce scénario longtemps repoussé trouve aujourd'hui la préférence de certains chercheurs, à cause de certaines preuves tangibles. Dans les météorites contemporaines récoltées sur Terre, on trouve de nombreuses molécules organiques dont des acides aminés et des bases azotées.

Une étude récente de l'Imperial College de Londres sur une grosse météorite tombée en Australie en 1969 confirme la présence d'uracile (base d'ARN) et de xanthine (une dérivée des bases). Une équipe de l’université de Californie, à San Diego, a identifié à l’intérieur des météorites carbonées une grande variété de bases nucléotidiques, qui servent à fabriquer le matériel génétique des organismes vivants, indique Marie-Christine Maurel (Université de Paris). Depuis, l’observation a été maintes fois confirmée.

Des analyses montrent que les nuages interstellaires, formés de gaz, de poussières et de glace, contiennent aussi de nombreuses molécules organiques. Lorsque les météorites touchent le sol de la Terre, les grosses se vaporisent sous le choc, mais les petites (moins de quelques dizaines de cm de diamètre) échappent à la destruction et libèrent leurs composants dans l'environnement.

Pour tester la validité de scénario, on a évalué la quantité de cette matière tombée sur Terre à partir de son impact sur la lune. La terre a été bombardée d'une abondance de météorites pendant 600 Ma. Pour Matthieu Gounelle et André Brack, la quantité de météorites n'est pas suffisante pour expliquer toute la chimie organique terrestre. Par contre, le volume des micro-météorites ou poussières cosmiques est énorme et a apporté une masse importante de matière carbonée.
Des petites molécules aux acides nucléiques

Aucune de ces voies de création de molécules organiques ne peut être exclue. Elles peuvent même avoir été simultanées: en provenance de l'espace ou par assemblage de petites molécules. Mais à ce stade, on est encore bien loin de la création d'une cellule vivante.

Pour les scientifiques, la création d'une cellule doit passer par des assemblages de plus en plus complexes. Ils s'efforcent donc d'expliquer comment les protéines se sont formées à partir des acides aminés et comment les acides nucléiques se sont formés à partir des bases azotées par polymérisation.

Les chimistes sont perplexes car la vie semble être apparue dans l'eau et selon leur expérience usuelle, la présence d'eau est défavorable aux réactions de polymérisation. Les tentatives de polymérisation dans les conditions de la soupe primitive n'ont pas donné de résultats satisfaisant. La présence de niches minérales avec de la pyrite et de l'argile a peut-être facilité également ces polymérisations en présence de catalyseurs métalliques dissous dans les océans. Pour Louis Lerman, les bulles - gouttes constituent un milieu favorable à de telles polymérisations, conduisant à l'ARN.

L'ADN et l'ARN portent le code de fabrication des protéines et sont indispensables pour la croissance et la reproduction de l'organisme. Les chimistes ne sont pas parvenu à synthétiser la molécule d'ADN, très longue et faite de deux brins enroulés en hélice. Par contre, ils ont été capables de synthétiser de l'ARN, faite d'un simple brin court. D'où l'idée que la nature a fait de même. S'appuyant sur un sucre appelé ribose, des assemblages de bases azotées auraient formé des molécules appelées AMP et ATP qui se seraient associées en chaines d'un ARN primitif.

En conséquence, une partie des scientifiques sont séduits par l'idée que ce n'est pas l'ADN, mais l'ARN qui se serait formé en premier dans la soupe. Récemment, certains chimistes ont montré que l'ARN peut être également porteur d'un code génétique. Pour ces chercheurs, le monde primitif aurait fonctionné seulement avec de l'ARN.
L'élaboration des cellules

Depuis 60 ans environ, de nombreuses équipes scientifiques ont déployé de grand efforts pour tenter de reconstituer la fabrication de l'ADN, de l'ARN, et des molécules organiques dans les conditions de la Terre primitive. Or il n'existe aucune certitude que les scénarios qu'ils ont élaborés en laboratoire représentent ce qui s'est réellement passé. Toutefois, admettons que l'un de ces scénarios soit la réalité. Qu'ont-ils démontré?

Que des molécules organiques complexes ont pu être élaborées dans un bain de réaction chimique. Mais on est loin d'avoir obtenu une cellule entière avec toutes ses composantes. Faire une cellule, c'est d'abord constituer une membrane qui la délimite. Une cellule ressemble à un sac plein d'eau, un compartiment isolé par une peau qui assure des échanges sélectifs avec l'extérieur.

Les premières théories sur l'apparition de cellules (A. I. Oparine) ont supposé que la membrane se formait comme une bulle dans l'eau. La peau a pu être constituée par une double couche de molécules huileuses, les lipides, de la même façon que de l'huile forme des gouttelettes dans l'eau quand on l'agite. Ces gouttelettes sont appelées coarcervats ou micelles. Ou bien, selon des propositions récentes, la peau pourrait être une couche de protéines. Quand elles sont stabilisées, elles servent de réacteur chimique, comme dans les bulles de Lerman. L'ARN et l'ARN y seraient apparus ensuite.

Les défenseurs de cette théorie pensent que certaines de ces bulles ont mieux "réussi" que d'autres parce que "par hasard", elles ont bénéficié de réactions chimiques qui leur permettaient de grandir. En grandissant, elles ont bourgeonné et se sont séparées en deux, puis se sont multipliés. Bien que cela ressemble à un aspect du vivant, cela n'en est pas encore.

Dans un autre scénario hypothétique, il est proposé que les virus constituent le chainon manquant des assemblages entre l'ARN et la cellule. Les virus sont faits d'ARN ou d'ADN enveloppé de protéines. Les premières formes rudimentaires de vie auraient été des virus. Ils auraient pu s'associer pour construire une cellule. Il n'y a aucune preuve expérimentale de l'hypothèse d'association de virus.

Enfin, d'autres chercheurs renoncent à imaginer que la cellule est née sur terre et pensent que la vie est venue de l'espace. C'est un fait que des empreintes qui ressemblent à bactéries fossiles ont été découvertes dans plusieurs météorites. Par ailleurs, on constate que des bactéries survivent dans des conditions extrêmes. Il devient plausible qu'elles peuvent également survivre dans l'espace. Toutefois, cela ne nous renseigne pas sur la façon dont les bactéries de l'espace ont été créées. Cela ne fait que délocaliser le mystère.
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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty2/9/2016, 10:07

Émergence d'une information génétique dans l'ARN?

À ce stade de notre étude, nous pouvons imaginer comment des molécules se sont construites, et éventuellement comment elles se sont enveloppées d'une membrane. Mais ce n'est toujours pas une cellule vivante. Une cellule est un organisme complexe qui mange, respire, bouge, se développe, rejette ses déchets et se reproduit. Comment un sac de molécules peut-il acquérir la Vie?

Répondre à cette question, c'est d'abord définir à partir de quel moment nous pouvons estimer qu'un corps est vivant.

Les spécialistes scientifiques ont défini la vie par 3 caractéristiques fondamentales. Un organisme vivant comporte une membrane extérieure qui définit sa forme. Il est aussi le siège de métabolisme, c'est-à-dire un ensemble de réactions chimiques qui lui fournissent ses constituants et son énergie.

Mais l'essentiel est qu'il porte en lui une information génétique, qui contient les plans qui lui permettent à la fois d'évoluer et de se reproduire. Cette information est codée dans l'ADN. Lorsque la cellule se divise en deux cellules-filles, l'information est transmise aux deux cellules par dédoublement (ou réplication) de l'ADN. Le programme génétique représente une caractéristique fondamentale de la vie.

Admettons que l'évolution ait abouti à l'existence de molécules d'ADN, ou plutôt, comme on l'a vu plus haut, à de l'ARN. L'ARN reste une succession aléatoire de nucléotides, qui ne sont en rien porteurs de messages. Comment une molécule d'ARN a-t-elle pu devenir le support d'un code génétique?

Des chercheurs ont imaginé que certaines combinaisons de nucléotides sur la chaine d'ARN, plus chanceuses que d'autres, ont entrainé son repliement, et ce repliement aurait favorisé la possibilité que d'autres nucléotides viennent se coller à l'extérieur, se mouler sur la molécule, puis s'en détacher pour former une deuxième molécule. On aurait eu la réplication de l'ARN.

Ici, la science patauge dans le roman tarabiscoté et douteux de l'ascension héroïque d'un ARN qui finit par acquérir des capacités de duplication. Aucun élément ne permet d'affirmer qu'il comporte un fragment de réalité. Et même si l'on pouvait prouver qu'une molécule, construite aléatoirement, acquiert la faculté de se répliquer, ça ne fait pas une information génétique, un langage précis et complexe de fabrication de protéines. Or, rappelons-le, les bactéries sont apparues très vite, dès -3,8 Ga, avec toutes leurs capacités.

Tandis que cette science-là s'empêtre et s'essouffle dans le cadre du paradigme du hasard et de la sélection darwinienne, une nouvelle science est progressivement apparue à partir des années 80 environ, fondée sur un autre paradigme que nous allons exposer, après avoir examiné plus attentivement les incohérences de l'ancien paradigme.
Lutte pour la survie ...

Tous les scénarios d'apparition de la vie, à quelques variantes près, tournent dans le cadre strict des mêmes principes de base du paradigme ancien, qui sont au nombre de 3. Nous en abordons deux dans cette section, le troisième viendra plus loin.

L'un d'eux est le suivant. Les éléments constitutifs d'un organisme se rencontrent par hasard.

C'est bien entendu une hypothèse toute gratuite et non démontrée. Elle ressemble juste à une opinion. Elle est la transposition de notre conception des rencontres humaines. Énoncer que toute création d'un objet naturel est fondée sur une mécanique du hasard revient à affirmer que l'apparition d'un autre objet à sa place aurait pu aussi bien se produire, qu'elle est équivalente, et que l'existence d'un objet ou d'un autre est dénuée de sens.

Dans ces conditions, la vie peut se manifester indifféremment sous une forme ou sous une autre. La terre peut être un désert ou un oasis de vie luxuriante, un enfer de feu ou un paradis paisible. Elle peut abriter des animaux ou non, accueillir une humanité ou non. Les êtres peuvent être doués de conscience ou non, tout cela ne comporte aucun sens particulier, n'est l'expression d'aucune intention.

Si la cellule bactérienne, puis les plantes, puis les animaux, puis l'être humain ont émergé successivement, c'est par la grâce d'un autre principe: seuls les assemblages les plus avantagés restent et se développent.

Les conditions environnementales de la terre primitive sont dures. On dit que des assemblages réussissent par rapport aux autres lorsqu'ils "prolifèrent". Réussir, c'est proliférer aux dépends des autres. Ceci est la transposition aux molécules de la théorie de la sélection naturelle imaginée par Darwin pour les animaux. Ce n'est qu'un modèle possible, qui repose sur des preuves ténues pour les animaux, mais sur rien en ce qui concerne les molécules, c'est une fable.

C'est aussi la transposition aux molécules des drames de notre société et du psychisme humain. La lutte d'une molécule pour survivre et sa réussite sont directement inspirées de la lutte économique et des guerres territoriales.

Pourquoi l'esprit de conquête aurait-il "plané sur les eaux" dès l'origine jusqu'à imprégner les molécules? Certes, c'est effectivement ce qui existe sur Terre depuis quelques centaines d'années et même beaucoup plus, mais ça n'empêche pas que d'autres modes de vie existent ou ont existé sur cette Terre depuis longtemps. A titre d'exemple, les amérindiens kogis, les aborigènes australiens, et d'autres peuples proches de la Terre vénèrent ou ont vénéré la Terre comme une intelligence à respecter (toutes les peuplades n'ont pas suivi ce modèle, certaines sont engagées dans des luttes fratricides). Ils en sont les serviteurs et sont responsables de sa vie. Ils ne sont pas en concurrence, mais vivent en harmonie et en synergie entre eux et avec la nature (voir la grille énergétique planétaire). Certaines sociétés matriarcales ont fonctionné sur le principe de la coopération.

Je montre ailleurs que l'esprit de lutte est l'expression d'un esprit masculin déséquilibré qui a rejeté le féminin et qu'il constitue une déviation par rapport à notre nature fondamentale qui elle, est normalement équilibrée entre les deux polarités (voir Hommes et femmes).

L'imagination scientifique est donc terriblement limitée par la représentation que les humains ont d'eux-mêmes. Pourquoi le féminin qui travaille dans une attitude de coopération et de bienveillance n'aurait-il pas aussi eu sa place dès l'origine? Les molécules ont-elles droit à leur féminité?
... ou expression d'un champ informationnel?

La question de l'origine de la vie soulève des controverses auxquelles les médias, les scientifiques, les philosophes et les religieux n'apportent que deux types de réponse. Ou bien, vous devez croire le récit de la Bible à la lettre mettant en scène un dieu qui a bricolé dans son atelier pour sa fantaisie, comme le suggèrent les créationnistes, ou bien vous devez croire que la cellule vivante est le produit de la rencontre hasardeuse et tout à fait improbable de molécules flottant dans l'eau. Comme s'il n'y avait pas d'alternative à ces deux scénarios possibles!

Or, il y a des alternatives. Elles ont de plus l'avantage de faire le lien entre les plans scientifiques et spirituels (article Spiritualité et développement).

Dans ce qu'on peut appeler la nouvelle science, qui se dessine par morceaux indépendants depuis les années 1980, des chercheurs de divers pays ont élaboré de nouveaux modèles, au travers de nombreux travaux théoriques, philosophiques, des simulations numériques, et des expérimentations.

Ces modèles décrivent l'existence de programmations codées supérieures inscrites dans des champs informationnels moléculaires et cellulaires.

Par exemple, le biophysicien russe P. Gariaev a démontré l'existence d'un génome électromagnétique, complémentaire du génome moléculaire. L'existence d'un champ porteur d'informations baignant les organismes et l'univers est corroborée par un nombre croissant de preuves expérimentales. Pour donner des repères, on citera les physiciens étasuniens David Bohm (1917 - 1992), Hal Puthoff (1936-) et Nassim Haramein (1962-), le neurobiologiste Karl H. Pribram (1919-) (le cerveau holographique), le mathématicien allemand Walter Schempp, le physicien anglais Peter Marcer, etc. Les mots clés qui sont associés à leurs recherches sont électromagnétique, information, énergie, hologramme, délocalisation, pensée, conscience, champ unifié (plus d'information dans les ouvrages de Lynne McTaggart, Gregg Braden, Ervin László et David Wilcock).

Voici ce qu'en dit Ervin László (1932-), philosophe des sciences hongrois installé en Italie, ancien directeur de recherche aux Nations-Unies, recteur de l’académie de Vienne, conseiller spécial du directeur général de l’UNESCO, mondialement connu pour ses travaux sur la théorie générale des systèmes, et auteur du livre Science et champ akashique (Ariane, 2005) dans lequel il propose la présence d'un champ d'information comme substance primordiale du cosmos:

L'image que la plupart des gens appellent "scientifique" est périmée. Dans la vue populaire, la science donne une image déshumanisée du monde, sec et abstrait, réduit à des nombres et des formules. L'univers apparait comme un mécanisme sans âme, et la vie en lui un accident survenu par hasard. Les caractéristiques spécifiques aux êtres vivants semblent résulter d'une succession d'événements aléatoires dans l'histoire de l'évolution biologique de la Terre; et les traits des êtres humains apparaissent comme dus à une combinaison fortuite des gènes avec lesquels ils sont nés. La psyché, à son tour, semble être dominée par des instincts élémentaires d'auto-gratification, de telle sorte que si les gens ne craignaient pas les répercussions sociales, ils voleraient et tueraient, commettraient des incestes et se livreraient à des activités sexuelles vicieuses.
Ce n'est pas le concept des nouvelles sciences. Les idées populaires de Newton, Darwin et Freud, les sources de base des vues soi-disant scientifiques d'aujourd'hui sur l'homme et l'univers, ont été surpassées par de nouvelles découvertes. À la lumière des idées émergentes, l'univers n'est pas un agrégat mort et sans âme de morceaux de matière inerte; il ressemble à un organisme vivant plus qu'à un rocher mort. La vie n'est pas un événement survenu par hasard, et les pulsions de base de la psyché humaine comprennent bien plus que des pulsions sexuelles et d'auto-gratification. (E. László, Une nouvelle vision de la science)
Le plan d'assemblage de l'ADN encodé dans un champ électromagnétique
Luc Montagnier

Merci au Pr L. Montagnier

Des expériences récentes du professeur Luc Montagnier et de ses collaborateurs ont mis en évidence que la synthèse de l'ADN pouvait être pilotée par des signaux électromagnétiques. Luc Montagnier a reçu le prix Nobel de médecine en 2008 avec Françoise Barré-Sinoussi, pour leur découverte en 1983 du virus responsable du SIDA, le VIH. Ses recherches l'ont amené à s'intéresser aux signaux électromagnétiques émis par certaines cellules et virus pathogènes dans l'eau. Les détails expérimentaux sont exposés dans l'article ADN électromagnétique.

De l'ADN de cellules bactériennes ou de virus, mis en solution dans l'eau en présence d'un champ électromagnétique de fréquence d'environ 7 Hz dans certaines conditions de dilution, puis enlevé, laisse une signature électromagnétique dans cette eau. Même quand ce tube est hermétiquement fermé, le signal peut ensuite être transféré à un autre tube d'eau pure. Si dans le deuxième tube, on a ajouté les constituants de l'ADN, de l'ADN se forme au bout de quelques heures, reproduisant à 98% l'ADN initial.

Jusqu'à présent les biologistes ont considéré que seule une autre molécule d'ADN pouvait fournir le plan d'assemblage d'une autre molécule d'ADN par duplication. Or ici, ce résultat révolutionnaire indique que le plan d'assemblage de l'ADN a été fourni par sa signature électromagnétique.

Nous pouvons donc envisager un mécanisme possible de création de vie totalement nouveau:

Les réactions chimiques sont guidées par des codes électromagnétiques.

Dans ces expériences de Montagnier, l'eau a été choisie comme moyen de transfert de ces codes, de leur enregistrement et de leur amplification en nanostructures. Des recherches rapportées dans la section suivante montrent que les instructions électromagnétiques peuvent être véhiculées par d'autres voies telles que la lumière.
Transfert quantique d'informations génétiques

Si Montagnier et ses collaborateurs étaient les seuls à relater un transfert d'information biologique par onde électromagnétique, on pourrait s'interroger sur leur validité. Mais des expériences encore plus époustouflantes ont été réalisées avant eux depuis quelques dizaines d'années, principalement en Russie. J'en parle abondamment dans mon article sur L'ADN électromagnétique. Je fais ici un résumé de la partie en rapport avec notre sujet.

De nombreuses expériences ont montré que l'état d'une cellule pouvait être communiqué à une autre cellule isolée chimiquement, au moyen de rayons lumineux. Une des contributions les plus longues et les plus abondantes sur ce sujet est celle du russe Kaznacheev. Il place une culture de cellules dans un tube à côté d'un autre tube avec une culture semblable. Il porte atteinte à la santé de la première culture, par empoisonnement. Il constate au bout de quelque temps que les cellules du flacon voisin, bien que protégées de la transmission chimique par la paroi du flacon, deviennent malades à leur tour. En interposant différents filtres optiques entre les flacons, il a montré que la transmission avait été effectuée au moyen de rayons ultraviolets ou lumineux.

Dans les mêmes conditions, Burlakov a observé comment des œufs de poisson influencent la croissance d'autres œufs isolés chimiquement placés à côté, en communiquant des informations génétiques par rayons ultraviolets.

Le russe Gariaev a effectué toutes sortes d'analyses prouvant que l'ADN communique ses informations génétiques par un champ électromagnétique sous forme d'hologrammes. Bien plus, il en a montré la réalité physique en projetant artificiellement des informations génétiques sur un organisme par le faisceau d'un laser. L'information est d'abord inscrite dans le faisceau en passant à travers un organisme donneur, puis envoyée à l'organisme receveur. Ce type d'expériences avait déjà été mené par le chinois Kangeng avec un rayonnement de haute fréquence.

Kangeng a transféré des informations génétiques de germes de blé sur des plantules de maïs, de melons à des concombres, d’œufs de poule à des œufs de canard. Le receveur a acquis certaines des caractéristiques morphologiques du donneur. Les modifications se sont transmises aux générations suivantes.
En utilisant un laser à rayon rouge, un chercheur russe, V. Budakovski, a effectué 160 études sur des organismes divers, depuis la bactérie jusqu'aux humains en passant par les batraciens. Il a aussi projeté des informations d'œufs de grenouilles sur des œufs de salamandres qui ont donné naissance à des grenouilles. Il a guéri des framboisiers atteints de callosités.

Gariaev a ressuscité des graines de fleurs tuées par radioactivité dans la région de Chernobyl en 1987. Il a aussi guéri des rats dont le pancréas avait été détruit. Leur pancréas s'est régénéré complètement.

Notons que toutes ces expériences ont eu lieu seulement avec des rayons lumineux. Aucune chirurgie ni manipulation chimique n'a été employée.

Des codes de développement génétiques sont inscrits et communiqués dans des champs électromagnétiques holographiques environnant les organismes.

Il n'y a aucun doute que les assemblages moléculaires vivants sont pilotés par des champs et qu'ils suivent les instructions génétiques qui y sont inscrites. Ils ne doivent rien à des rencontres chimiques hasardeuses.

Une hypothèse valide est que les expériences de Miller et Urey en 1952-53 concernant les origines de la vie (dans lesquelles des décharges électriques infligées pendant plusieurs jours à une "atmosphère terrestre primordiale" enfermée dans un flacon ont produit une soupe chimique contenant des acides aminés) étaient correctes en essence, sauf que la possibilité d'une chimie induite par un signal quantique contrôlé de façon optimum était alors inconnue, et c'est au cœur de l'évolution de la vie. (Dr. Peter Marcer, Nature, Cognition and Quantum Physics)
La matrice universelle

Les champs électromagnétiques sont décrits comme une mer de photons qui imprègne et entoure le corps. Selon de nombreux chercheurs, en particulier l'allemand F.A. Popp, et la chinoise M.W Ho, cette mer constitue un biochamp d'information (voir ADN électromagnétique). D'autres vont plus loin en disant que ce biochamp est la manifestation locale d'une mer de photons bien plus vaste, ou matrice universelle qui remplit tout l'univers, définie et nommée de différentes façons selon les auteurs.

Pour certains, la matrice universelle est la même chose que l'énergie électromagnétique du vide, animée de fluctuations. La physique quantique a mis en évidence ces fluctuations dues à des photons qui se créent et se dématérialisent par paires opposées, tout en maintenant l'énergie au même niveau, dont la valeur est calculée à la température zéro, lorsque cessent tous les mouvements thermiques. C'est le champ du point zéro.

Pour d'autres, cette énergie électromagnétique serait la manifestation perceptible des mouvements d'une énergie plus subtile qui unifie le tout. C'est le champ de la cohérence (ou conscience) universelle, ou champ unitaire.

L'existence de cette matrice rend compréhensibles des phénomènes de communication et de mémoire autrement inexplicables. Si une information est transmise à la matrice, elle y est enregistrée et disponible immédiatement partout. Dans la matrice, l'information ne voyage pas, elle n'a pas de vitesse, elle apparait instantanément en un autre endroit, là où elle est demandée et utilisée.

Dans le corps humain, la cellule connait instantanément les états de toutes les autres cellules au moyen de la matrice. Gariaev a montré qu'une molécule d'ADN enlevée de son flacon y laisse son empreinte pendant un mois (voir ADN électromagnétique). On a souvent rapporté qu'une personne avait été avertie immédiatement de ce que ressentait une autre personne située à grande distance. Une documentation abondante avec des protocoles scientifiques bien identifiés est disponible sur ce sujet. (voir La matrice universelle, article à venir)
Les codes de création et la tradition

Nombreuses sont les traditions, les enseignements religieux ou ésotériques, les mythologies, qui parlent de la réalité de cette matrice et de son rôle fondamental, sous différents noms. Ils affirment que l'univers est rempli d'une substance qui unifie le Tout, une sorte de liant qui se différencie au moment de l'acte de création (prana, chi, éther, shekina, ...).

À partir de cette substance, les dieux ont créé le monde en projetant leurs pensées ou leurs impulsions, sous forme du souffle ou du son (voir article Sons et Formes). Les instructions transmises concernent les macrocosmes (mondes cosmiques) et les microcosmes (êtres vivants).

Ces enseignements disent également que les codes transmettent une géométrie, en rapport avec le son ou la musique (par exemple l'enseignement de Pythagore).

Ces récits nous disent dans leur langage que des instructions codées ont été à l'origine de la formation des corps célestes, de la Terre et des organismes. (voir Aspects géométriques et sonores de l'univers)

Les instructions codées peuvent se manifester sous plusieurs formes, son, géométrie ou autre. Un code est un langage d'instruction sous une forme interprétable par le receveur (voir article Information et codes). Au niveau de la matrice, il est plausible que les informations ne sont pas inscrites dans un support différencié perceptible à nos sens. Pour être manifestées, elles sont transférées dans un support plus substantiel, et peuvent prendre la forme de photons, de sons, de figures géométriques. Cette multiplicité nous est familière avec nos appareils de télévision, où l'antenne recueille un signal électromagnétique (photons) qui, dans le décodeur, est décrypté en images, donc formes et couleurs, et en son.
Le champ unitaire se déploie sur plusieurs niveaux

Comme dans les sociétés humaines, les instructions codées concernent des aspects plus ou moins fondamentaux, ou plus ou moins particuliers du fonctionnement de l'univers et des êtres. Il existe une hiérarchie comme il peut y en avoir dans un plan d'architecture, où certains choix particuliers ne sont faits que si d'autres choix généraux ont été faits auparavant.

Plus précisément, les traditions nous disent que l'univers est construit selon des niveaux de réalité étagés, ou plans de densité, appelés aussi dimensions. La matrice est multidimensionnelle. À l'intérieur d'un niveau, on peut s'élever vibratoirement jusqu'à atteindre le niveau supérieur. Comme sur une échelle, il y a les barreaux, mais on peut passer de façon continue d'un barreau à l'autre en suivant les montants.

L'existence de niveaux vibratoires subtils a été abondamment décrite pour le corps humain. Pour celui ou celle qui cherche à développer son être dans son expression authentique, il devient vite familier que nous sommes constitués non seulement de chair mais également de corps énergétiques. Beaucoup de gens les voient, les palpent ou les sentent. Ces corps subtils sont parcourus de circuits d'irrigation structurés autour de centres majeurs, les chakras. Ceux-ci sont bien connus dans les diverses traditions mondiales ancestrales et décrits aussi bien en Inde et en Chine qu'en Occident (celtes et chrétiens) sous le nom de roues, sceaux ou demeures (voir article Chakras et corps subtils). Comme la matrice de l'univers, les corps subtils énergétiques s'étagent sur plusieurs niveaux, de densité de plus en plus faible, correspondant à des plans de conscience de plus en plus élevés.

Avec cette vision, bien d'autres perspectives s'ouvrent sur les origines de la vie. Le cosmos n'est pas occupé par un vieux bonhomme dans le ciel qui a eu envie de créer le monde parce qu'il se sentait seul. Le cosmos est structuré par des niveaux vibratoires ou niveaux de conscience. Chaque niveau fonctionne selon ses propres lois, avec ses formes de communication et ses codes, en parfaite adéquation avec les niveaux supérieurs et inférieurs.

Les codes fondamentaux de création de la vie proviennent des niveaux supérieurs, tels des schémas directeurs. Ils descendent progressivement dans les plans inférieurs afin de s'y manifester sous forme de matière ou de chair.

Examinons brièvement quelques aspects de ces codes sonores et géométriques.
Les codes sonores

Comme les ondes électromagnétiques, les sons sont des vibrations, des ébranlements, qui se propagent (voir article Nature du son). Lorsqu'ils entrent en résonance avec de la matière fluide, ils créent des figures, stationnaires ou évolutives. Comme l'ont montré les recherches de H. Jenny et A. Lauterwasser, elles prennent parfois l'allure de magnifiques figures géométriques.

Dans certains cas, elles ressemblent étonnamment à des plantes et des animaux (voir article Sons et Formes). Comment ne pas penser que des codes vibratoires précis ont la capacité de transporter des plans de construction morphogénétiques?
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MessageSujet: Re: Elohïm = Dieu ?   Elohïm = Dieu ? Empty2/9/2016, 10:08

Émergence d'une information génétique dans l'ARN?

À ce stade de notre étude, nous pouvons imaginer comment des molécules se sont construites, et éventuellement comment elles se sont enveloppées d'une membrane. Mais ce n'est toujours pas une cellule vivante. Une cellule est un organisme complexe qui mange, respire, bouge, se développe, rejette ses déchets et se reproduit. Comment un sac de molécules peut-il acquérir la Vie?

Répondre à cette question, c'est d'abord définir à partir de quel moment nous pouvons estimer qu'un corps est vivant.

Les spécialistes scientifiques ont défini la vie par 3 caractéristiques fondamentales. Un organisme vivant comporte une membrane extérieure qui définit sa forme. Il est aussi le siège de métabolisme, c'est-à-dire un ensemble de réactions chimiques qui lui fournissent ses constituants et son énergie.

Mais l'essentiel est qu'il porte en lui une information génétique, qui contient les plans qui lui permettent à la fois d'évoluer et de se reproduire. Cette information est codée dans l'ADN. Lorsque la cellule se divise en deux cellules-filles, l'information est transmise aux deux cellules par dédoublement (ou réplication) de l'ADN. Le programme génétique représente une caractéristique fondamentale de la vie.

Admettons que l'évolution ait abouti à l'existence de molécules d'ADN, ou plutôt, comme on l'a vu plus haut, à de l'ARN. L'ARN reste une succession aléatoire de nucléotides, qui ne sont en rien porteurs de messages. Comment une molécule d'ARN a-t-elle pu devenir le support d'un code génétique?

Des chercheurs ont imaginé que certaines combinaisons de nucléotides sur la chaine d'ARN, plus chanceuses que d'autres, ont entrainé son repliement, et ce repliement aurait favorisé la possibilité que d'autres nucléotides viennent se coller à l'extérieur, se mouler sur la molécule, puis s'en détacher pour former une deuxième molécule. On aurait eu la réplication de l'ARN.

Ici, la science patauge dans le roman tarabiscoté et douteux de l'ascension héroïque d'un ARN qui finit par acquérir des capacités de duplication. Aucun élément ne permet d'affirmer qu'il comporte un fragment de réalité. Et même si l'on pouvait prouver qu'une molécule, construite aléatoirement, acquiert la faculté de se répliquer, ça ne fait pas une information génétique, un langage précis et complexe de fabrication de protéines. Or, rappelons-le, les bactéries sont apparues très vite, dès -3,8 Ga, avec toutes leurs capacités.

Tandis que cette science-là s'empêtre et s'essouffle dans le cadre du paradigme du hasard et de la sélection darwinienne, une nouvelle science est progressivement apparue à partir des années 80 environ, fondée sur un autre paradigme que nous allons exposer, après avoir examiné plus attentivement les incohérences de l'ancien paradigme.
Lutte pour la survie ...

Tous les scénarios d'apparition de la vie, à quelques variantes près, tournent dans le cadre strict des mêmes principes de base du paradigme ancien, qui sont au nombre de 3. Nous en abordons deux dans cette section, le troisième viendra plus loin.

L'un d'eux est le suivant. Les éléments constitutifs d'un organisme se rencontrent par hasard.

C'est bien entendu une hypothèse toute gratuite et non démontrée. Elle ressemble juste à une opinion. Elle est la transposition de notre conception des rencontres humaines. Énoncer que toute création d'un objet naturel est fondée sur une mécanique du hasard revient à affirmer que l'apparition d'un autre objet à sa place aurait pu aussi bien se produire, qu'elle est équivalente, et que l'existence d'un objet ou d'un autre est dénuée de sens.

Dans ces conditions, la vie peut se manifester indifféremment sous une forme ou sous une autre. La terre peut être un désert ou un oasis de vie luxuriante, un enfer de feu ou un paradis paisible. Elle peut abriter des animaux ou non, accueillir une humanité ou non. Les êtres peuvent être doués de conscience ou non, tout cela ne comporte aucun sens particulier, n'est l'expression d'aucune intention.

Si la cellule bactérienne, puis les plantes, puis les animaux, puis l'être humain ont émergé successivement, c'est par la grâce d'un autre principe: seuls les assemblages les plus avantagés restent et se développent.

Les conditions environnementales de la terre primitive sont dures. On dit que des assemblages réussissent par rapport aux autres lorsqu'ils "prolifèrent". Réussir, c'est proliférer aux dépends des autres. Ceci est la transposition aux molécules de la théorie de la sélection naturelle imaginée par Darwin pour les animaux. Ce n'est qu'un modèle possible, qui repose sur des preuves ténues pour les animaux, mais sur rien en ce qui concerne les molécules, c'est une fable.

C'est aussi la transposition aux molécules des drames de notre société et du psychisme humain. La lutte d'une molécule pour survivre et sa réussite sont directement inspirées de la lutte économique et des guerres territoriales.

Pourquoi l'esprit de conquête aurait-il "plané sur les eaux" dès l'origine jusqu'à imprégner les molécules? Certes, c'est effectivement ce qui existe sur Terre depuis quelques centaines d'années et même beaucoup plus, mais ça n'empêche pas que d'autres modes de vie existent ou ont existé sur cette Terre depuis longtemps. A titre d'exemple, les amérindiens kogis, les aborigènes australiens, et d'autres peuples proches de la Terre vénèrent ou ont vénéré la Terre comme une intelligence à respecter (toutes les peuplades n'ont pas suivi ce modèle, certaines sont engagées dans des luttes fratricides). Ils en sont les serviteurs et sont responsables de sa vie. Ils ne sont pas en concurrence, mais vivent en harmonie et en synergie entre eux et avec la nature (voir la grille énergétique planétaire). Certaines sociétés matriarcales ont fonctionné sur le principe de la coopération.

Je montre ailleurs que l'esprit de lutte est l'expression d'un esprit masculin déséquilibré qui a rejeté le féminin et qu'il constitue une déviation par rapport à notre nature fondamentale qui elle, est normalement équilibrée entre les deux polarités (voir Hommes et femmes).

L'imagination scientifique est donc terriblement limitée par la représentation que les humains ont d'eux-mêmes. Pourquoi le féminin qui travaille dans une attitude de coopération et de bienveillance n'aurait-il pas aussi eu sa place dès l'origine? Les molécules ont-elles droit à leur féminité?
... ou expression d'un champ informationnel?

La question de l'origine de la vie soulève des controverses auxquelles les médias, les scientifiques, les philosophes et les religieux n'apportent que deux types de réponse. Ou bien, vous devez croire le récit de la Bible à la lettre mettant en scène un dieu qui a bricolé dans son atelier pour sa fantaisie, comme le suggèrent les créationnistes, ou bien vous devez croire que la cellule vivante est le produit de la rencontre hasardeuse et tout à fait improbable de molécules flottant dans l'eau. Comme s'il n'y avait pas d'alternative à ces deux scénarios possibles!

Or, il y a des alternatives. Elles ont de plus l'avantage de faire le lien entre les plans scientifiques et spirituels (article Spiritualité et développement).

Dans ce qu'on peut appeler la nouvelle science, qui se dessine par morceaux indépendants depuis les années 1980, des chercheurs de divers pays ont élaboré de nouveaux modèles, au travers de nombreux travaux théoriques, philosophiques, des simulations numériques, et des expérimentations.

Ces modèles décrivent l'existence de programmations codées supérieures inscrites dans des champs informationnels moléculaires et cellulaires.

Par exemple, le biophysicien russe P. Gariaev a démontré l'existence d'un génome électromagnétique, complémentaire du génome moléculaire. L'existence d'un champ porteur d'informations baignant les organismes et l'univers est corroborée par un nombre croissant de preuves expérimentales. Pour donner des repères, on citera les physiciens étasuniens David Bohm (1917 - 1992), Hal Puthoff (1936-) et Nassim Haramein (1962-), le neurobiologiste Karl H. Pribram (1919-) (le cerveau holographique), le mathématicien allemand Walter Schempp, le physicien anglais Peter Marcer, etc. Les mots clés qui sont associés à leurs recherches sont électromagnétique, information, énergie, hologramme, délocalisation, pensée, conscience, champ unifié (plus d'information dans les ouvrages de Lynne McTaggart, Gregg Braden, Ervin László et David Wilcock).

Voici ce qu'en dit Ervin László (1932-), philosophe des sciences hongrois installé en Italie, ancien directeur de recherche aux Nations-Unies, recteur de l’académie de Vienne, conseiller spécial du directeur général de l’UNESCO, mondialement connu pour ses travaux sur la théorie générale des systèmes, et auteur du livre Science et champ akashique (Ariane, 2005) dans lequel il propose la présence d'un champ d'information comme substance primordiale du cosmos:

L'image que la plupart des gens appellent "scientifique" est périmée. Dans la vue populaire, la science donne une image déshumanisée du monde, sec et abstrait, réduit à des nombres et des formules. L'univers apparait comme un mécanisme sans âme, et la vie en lui un accident survenu par hasard. Les caractéristiques spécifiques aux êtres vivants semblent résulter d'une succession d'événements aléatoires dans l'histoire de l'évolution biologique de la Terre; et les traits des êtres humains apparaissent comme dus à une combinaison fortuite des gènes avec lesquels ils sont nés. La psyché, à son tour, semble être dominée par des instincts élémentaires d'auto-gratification, de telle sorte que si les gens ne craignaient pas les répercussions sociales, ils voleraient et tueraient, commettraient des incestes et se livreraient à des activités sexuelles vicieuses.
Ce n'est pas le concept des nouvelles sciences. Les idées populaires de Newton, Darwin et Freud, les sources de base des vues soi-disant scientifiques d'aujourd'hui sur l'homme et l'univers, ont été surpassées par de nouvelles découvertes. À la lumière des idées émergentes, l'univers n'est pas un agrégat mort et sans âme de morceaux de matière inerte; il ressemble à un organisme vivant plus qu'à un rocher mort. La vie n'est pas un événement survenu par hasard, et les pulsions de base de la psyché humaine comprennent bien plus que des pulsions sexuelles et d'auto-gratification. (E. László, Une nouvelle vision de la science)
Le plan d'assemblage de l'ADN encodé dans un champ électromagnétique
Luc Montagnier

Merci au Pr L. Montagnier

Des expériences récentes du professeur Luc Montagnier et de ses collaborateurs ont mis en évidence que la synthèse de l'ADN pouvait être pilotée par des signaux électromagnétiques. Luc Montagnier a reçu le prix Nobel de médecine en 2008 avec Françoise Barré-Sinoussi, pour leur découverte en 1983 du virus responsable du SIDA, le VIH. Ses recherches l'ont amené à s'intéresser aux signaux électromagnétiques émis par certaines cellules et virus pathogènes dans l'eau. Les détails expérimentaux sont exposés dans l'article ADN électromagnétique.

De l'ADN de cellules bactériennes ou de virus, mis en solution dans l'eau en présence d'un champ électromagnétique de fréquence d'environ 7 Hz dans certaines conditions de dilution, puis enlevé, laisse une signature électromagnétique dans cette eau. Même quand ce tube est hermétiquement fermé, le signal peut ensuite être transféré à un autre tube d'eau pure. Si dans le deuxième tube, on a ajouté les constituants de l'ADN, de l'ADN se forme au bout de quelques heures, reproduisant à 98% l'ADN initial.

Jusqu'à présent les biologistes ont considéré que seule une autre molécule d'ADN pouvait fournir le plan d'assemblage d'une autre molécule d'ADN par duplication. Or ici, ce résultat révolutionnaire indique que le plan d'assemblage de l'ADN a été fourni par sa signature électromagnétique.

Nous pouvons donc envisager un mécanisme possible de création de vie totalement nouveau:

Les réactions chimiques sont guidées par des codes électromagnétiques.

Dans ces expériences de Montagnier, l'eau a été choisie comme moyen de transfert de ces codes, de leur enregistrement et de leur amplification en nanostructures. Des recherches rapportées dans la section suivante montrent que les instructions électromagnétiques peuvent être véhiculées par d'autres voies telles que la lumière.
Transfert quantique d'informations génétiques

Si Montagnier et ses collaborateurs étaient les seuls à relater un transfert d'information biologique par onde électromagnétique, on pourrait s'interroger sur leur validité. Mais des expériences encore plus époustouflantes ont été réalisées avant eux depuis quelques dizaines d'années, principalement en Russie. J'en parle abondamment dans mon article sur L'ADN électromagnétique. Je fais ici un résumé de la partie en rapport avec notre sujet.

De nombreuses expériences ont montré que l'état d'une cellule pouvait être communiqué à une autre cellule isolée chimiquement, au moyen de rayons lumineux. Une des contributions les plus longues et les plus abondantes sur ce sujet est celle du russe Kaznacheev. Il place une culture de cellules dans un tube à côté d'un autre tube avec une culture semblable. Il porte atteinte à la santé de la première culture, par empoisonnement. Il constate au bout de quelque temps que les cellules du flacon voisin, bien que protégées de la transmission chimique par la paroi du flacon, deviennent malades à leur tour. En interposant différents filtres optiques entre les flacons, il a montré que la transmission avait été effectuée au moyen de rayons ultraviolets ou lumineux.

Dans les mêmes conditions, Burlakov a observé comment des œufs de poisson influencent la croissance d'autres œufs isolés chimiquement placés à côté, en communiquant des informations génétiques par rayons ultraviolets.

Le russe Gariaev a effectué toutes sortes d'analyses prouvant que l'ADN communique ses informations génétiques par un champ électromagnétique sous forme d'hologrammes. Bien plus, il en a montré la réalité physique en projetant artificiellement des informations génétiques sur un organisme par le faisceau d'un laser. L'information est d'abord inscrite dans le faisceau en passant à travers un organisme donneur, puis envoyée à l'organisme receveur. Ce type d'expériences avait déjà été mené par le chinois Kangeng avec un rayonnement de haute fréquence.

Kangeng a transféré des informations génétiques de germes de blé sur des plantules de maïs, de melons à des concombres, d’œufs de poule à des œufs de canard. Le receveur a acquis certaines des caractéristiques morphologiques du donneur. Les modifications se sont transmises aux générations suivantes.
En utilisant un laser à rayon rouge, un chercheur russe, V. Budakovski, a effectué 160 études sur des organismes divers, depuis la bactérie jusqu'aux humains en passant par les batraciens. Il a aussi projeté des informations d'œufs de grenouilles sur des œufs de salamandres qui ont donné naissance à des grenouilles. Il a guéri des framboisiers atteints de callosités.

Gariaev a ressuscité des graines de fleurs tuées par radioactivité dans la région de Chernobyl en 1987. Il a aussi guéri des rats dont le pancréas avait été détruit. Leur pancréas s'est régénéré complètement.

Notons que toutes ces expériences ont eu lieu seulement avec des rayons lumineux. Aucune chirurgie ni manipulation chimique n'a été employée.

Des codes de développement génétiques sont inscrits et communiqués dans des champs électromagnétiques holographiques environnant les organismes.

Il n'y a aucun doute que les assemblages moléculaires vivants sont pilotés par des champs et qu'ils suivent les instructions génétiques qui y sont inscrites. Ils ne doivent rien à des rencontres chimiques hasardeuses.

Une hypothèse valide est que les expériences de Miller et Urey en 1952-53 concernant les origines de la vie (dans lesquelles des décharges électriques infligées pendant plusieurs jours à une "atmosphère terrestre primordiale" enfermée dans un flacon ont produit une soupe chimique contenant des acides aminés) étaient correctes en essence, sauf que la possibilité d'une chimie induite par un signal quantique contrôlé de façon optimum était alors inconnue, et c'est au cœur de l'évolution de la vie. (Dr. Peter Marcer, Nature, Cognition and Quantum Physics)
La matrice universelle

Les champs électromagnétiques sont décrits comme une mer de photons qui imprègne et entoure le corps. Selon de nombreux chercheurs, en particulier l'allemand F.A. Popp, et la chinoise M.W Ho, cette mer constitue un biochamp d'information (voir ADN électromagnétique). D'autres vont plus loin en disant que ce biochamp est la manifestation locale d'une mer de photons bien plus vaste, ou matrice universelle qui remplit tout l'univers, définie et nommée de différentes façons selon les auteurs.

Pour certains, la matrice universelle est la même chose que l'énergie électromagnétique du vide, animée de fluctuations. La physique quantique a mis en évidence ces fluctuations dues à des photons qui se créent et se dématérialisent par paires opposées, tout en maintenant l'énergie au même niveau, dont la valeur est calculée à la température zéro, lorsque cessent tous les mouvements thermiques. C'est le champ du point zéro.

Pour d'autres, cette énergie électromagnétique serait la manifestation perceptible des mouvements d'une énergie plus subtile qui unifie le tout. C'est le champ de la cohérence (ou conscience) universelle, ou champ unitaire.

L'existence de cette matrice rend compréhensibles des phénomènes de communication et de mémoire autrement inexplicables. Si une information est transmise à la matrice, elle y est enregistrée et disponible immédiatement partout. Dans la matrice, l'information ne voyage pas, elle n'a pas de vitesse, elle apparait instantanément en un autre endroit, là où elle est demandée et utilisée.

Dans le corps humain, la cellule connait instantanément les états de toutes les autres cellules au moyen de la matrice. Gariaev a montré qu'une molécule d'ADN enlevée de son flacon y laisse son empreinte pendant un mois (voir ADN électromagnétique). On a souvent rapporté qu'une personne avait été avertie immédiatement de ce que ressentait une autre personne située à grande distance. Une documentation abondante avec des protocoles scientifiques bien identifiés est disponible sur ce sujet. (voir La matrice universelle, article à venir)
Les codes de création et la tradition

Nombreuses sont les traditions, les enseignements religieux ou ésotériques, les mythologies, qui parlent de la réalité de cette matrice et de son rôle fondamental, sous différents noms. Ils affirment que l'univers est rempli d'une substance qui unifie le Tout, une sorte de liant qui se différencie au moment de l'acte de création (prana, chi, éther, shekina, ...).

À partir de cette substance, les dieux ont créé le monde en projetant leurs pensées ou leurs impulsions, sous forme du souffle ou du son (voir article Sons et Formes). Les instructions transmises concernent les macrocosmes (mondes cosmiques) et les microcosmes (êtres vivants).

Ces enseignements disent également que les codes transmettent une géométrie, en rapport avec le son ou la musique (par exemple l'enseignement de Pythagore).

Ces récits nous disent dans leur langage que des instructions codées ont été à l'origine de la formation des corps célestes, de la Terre et des organismes. (voir Aspects géométriques et sonores de l'univers)

Les instructions codées peuvent se manifester sous plusieurs formes, son, géométrie ou autre. Un code est un langage d'instruction sous une forme interprétable par le receveur (voir article Information et codes). Au niveau de la matrice, il est plausible que les informations ne sont pas inscrites dans un support différencié perceptible à nos sens. Pour être manifestées, elles sont transférées dans un support plus substantiel, et peuvent prendre la forme de photons, de sons, de figures géométriques. Cette multiplicité nous est familière avec nos appareils de télévision, où l'antenne recueille un signal électromagnétique (photons) qui, dans le décodeur, est décrypté en images, donc formes et couleurs, et en son.
Le champ unitaire se déploie sur plusieurs niveaux

Comme dans les sociétés humaines, les instructions codées concernent des aspects plus ou moins fondamentaux, ou plus ou moins particuliers du fonctionnement de l'univers et des êtres. Il existe une hiérarchie comme il peut y en avoir dans un plan d'architecture, où certains choix particuliers ne sont faits que si d'autres choix généraux ont été faits auparavant.

Plus précisément, les traditions nous disent que l'univers est construit selon des niveaux de réalité étagés, ou plans de densité, appelés aussi dimensions. La matrice est multidimensionnelle. À l'intérieur d'un niveau, on peut s'élever vibratoirement jusqu'à atteindre le niveau supérieur. Comme sur une échelle, il y a les barreaux, mais on peut passer de façon continue d'un barreau à l'autre en suivant les montants.

L'existence de niveaux vibratoires subtils a été abondamment décrite pour le corps humain. Pour celui ou celle qui cherche à développer son être dans son expression authentique, il devient vite familier que nous sommes constitués non seulement de chair mais également de corps énergétiques. Beaucoup de gens les voient, les palpent ou les sentent. Ces corps subtils sont parcourus de circuits d'irrigation structurés autour de centres majeurs, les chakras. Ceux-ci sont bien connus dans les diverses traditions mondiales ancestrales et décrits aussi bien en Inde et en Chine qu'en Occident (celtes et chrétiens) sous le nom de roues, sceaux ou demeures (voir article Chakras et corps subtils). Comme la matrice de l'univers, les corps subtils énergétiques s'étagent sur plusieurs niveaux, de densité de plus en plus faible, correspondant à des plans de conscience de plus en plus élevés.

Avec cette vision, bien d'autres perspectives s'ouvrent sur les origines de la vie. Le cosmos n'est pas occupé par un vieux bonhomme dans le ciel qui a eu envie de créer le monde parce qu'il se sentait seul. Le cosmos est structuré par des niveaux vibratoires ou niveaux de conscience. Chaque niveau fonctionne selon ses propres lois, avec ses formes de communication et ses codes, en parfaite adéquation avec les niveaux supérieurs et inférieurs.

Les codes fondamentaux de création de la vie proviennent des niveaux supérieurs, tels des schémas directeurs. Ils descendent progressivement dans les plans inférieurs afin de s'y manifester sous forme de matière ou de chair.

Examinons brièvement quelques aspects de ces codes sonores et géométriques.
Les codes sonores

Comme les ondes électromagnétiques, les sons sont des vibrations, des ébranlements, qui se propagent (voir article Nature du son). Lorsqu'ils entrent en résonance avec de la matière fluide, ils créent des figures, stationnaires ou évolutives. Comme l'ont montré les recherches de H. Jenny et A. Lauterwasser, elles prennent parfois l'allure de magnifiques figures géométriques.

Dans certains cas, elles ressemblent étonnamment à des plantes et des animaux (voir article Sons et Formes). Comment ne pas penser que des codes vibratoires précis ont la capacité de transporter des plans de construction morphogénétiques?
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MessageSujet: Scénarios scientifiques et réalité   Elohïm = Dieu ? Empty2/9/2016, 10:12


Scénarios scientifiques et réalité

Dans quelle mesure les scientifiques peuvent-ils reconstituer les scénarios de l'histoire de la Terre sans disposer du récit de témoins?

Ils tentent de le faire à partir des données qu'ils sont capables de relever sur la Terre et dans l'espace. Mais à cause de la rareté de ces données, les scénarios sont peu fiables et sujets à controverses.

Quelles sont les données dont ils disposent? Les roches très anciennes qui subsistent à certains endroits de la planète et qui n'ont pas été fondues. Les météorites qui sont tombés sur Terre. On pense que ce sont les mêmes qui circulaient dans l'espace à ces époques reculées. On s'appuie aussi sur l'étude du comportement de la matière en laboratoire. On suppose que les lois physiques qui prévalent sur terre et dans le système solaire sont les mêmes dans l'univers.

Les modes de pensée changent et les scénarios qui étaient rejetés parce qu'ils semblaient impossibles deviennent possible: rapidité de l'apparition de la vie, vie possible en conditions extrêmes, insémination de vie en provenance de l'espace. Il est clair que la connaissance est freinée par les idées toutes faites.

Par exemple, on a longtemps imaginé que la lune s'était formée en même temps que le système solaire. Mais dans les années 1970, un chercheur étasunien a émis l'idée que la lune s'était détachée de la Terre après la formation de la Terre. Cette idée a été considérée comme ridicule et rejetée. Elle est maintenant majoritairement adoptée depuis que l'examen des roches de la lune a montré qu'elle était plus jeune que la Terre.

Une communauté, qu'elle soit scientifique ou autre, a du mal à accepter ce qu'elle est habituée à considérer comme impossible. Les scientifiques sont comme tous les humains. Ils ont une part de préjugés et de croyances, liés à leur partie émotionnelle, alors que la science se targue de son objectivité et se défend de tout jugement a priori. On croit que la science évolue avec rationalité, au fur et à mesure que des faits nouveaux sont révélés. C'est probablement vrai sur une longue période, mais sur le moment, les personnalités des chercheurs interviennent beaucoup.

De plus en plus nombreux sont ceux qui en sont conscients et qui font preuve d'humilité.

Il y a une flopée de scientifiques qui ont des idées bizarres expliquant comment la vie peut avoir commencé sur la Terre, mais très peu d'entre elles ont été reconnues comme étant sûres. De nouvelles hypothèses sont constamment proposées, et les anciennes réévaluées.
Johnson et Raven, Biology, McGraw Hill, 2002
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