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Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Nos amis les Turcs 9/10/2009, 22:50
Citation :
France et Turquie veulent renforcer leurs liens
La France et la Turquie sont convenues vendredi de renforcer leurs liens, notamment économiques, malgré l'obstacle que constitue l'opposition de Paris à l'entrée d'Ankara dans l'Union européenne.
Nicolas Sarkozy a proposé notamment que la France et la Turquie coopèrent dans le nucléaire civil, "non seulement en Turquie, mais également en Asie centrale".
Il a demandé en outre que les entreprises françaises, à commencer par GDF Suez qui en avait été écarté par la Turquie, puissent participer au gazoduc Nabucco appelé à réduire la dépendance de l'Europe vis-à-vis du gaz russe.
Si elle est un des fers de lance de l'opposition à l'entrée de la Turquie dans l'UE, la France est le deuxième investisseur étranger dans le pays, où plus de 300 de ses entreprises sont installées, avec un volume d'investissements de 20 milliards de dollars.
Les échanges commerciaux atteignent 11 milliards d'euros par an et les deux pays sont convenus de les porter à 15 milliards à l'horizon 2012. "Nous aimerions passer à 15 milliards et même plus tard à 20 milliards", a dit Abdullah Gül lors d'une conférence organisée vendredi matin par le Medef.
Intervenant lors de la même conférence, le Premier ministre François Fillon, jugeant "modestes" les investissements turcs en France, avait souligné que les entreprises turques étaient les bienvenues.
Le Premier ministre a enfin jugé que les deux pays devaient réfléchir à des actions conjointes dans des pays tiers, mentionnant des régions comme le Maghreb ou l'Afrique subsaharienne, où la France est présente de longue date, le Caucase et l'Asie centrale, où la Turquie peut l'aider.
Sans nécessairement appeler à son adhésion à l'UE, on aurait bien tort de se priver d'un partenaire comme la Turquie.
La Turquie, c'est 798,9 milliards de $ de PIB et une croissance de de 9,5 % en 2005, soit la plus forte et la plus haute au monde derrière la Chine.
De plus, la Turquie possède des richesses minières telle que la bauxite, du soufre, du nickel et du manganèse ainsi que du pétrole dans le sud-est de l'Anatolie.
Non, ce serait indécent de refouler totalement la Turquie... il y a beaucoup d'argent à se faire avec eux... le jeu en vaut la chandelle et la France a beaucoup à y gagner.
Business is Business...
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 10/10/2009, 22:01
Citation :
La Turquie et l'Arménie signent un accord historique de réconciliation
L'accord prévoit le rétablissement des relations diplomatiques entre Ankara et Erevan ainsi que la réouverture à terme de leur frontière.
Après trois heures d'intenses tractations et de navettes diplomatiques américaines et suisses, les ministres turc et arménien des Affaires étrangères ont paraphé l'accord.
Ce ballet diplomatique de dernière minute illustre la difficulté de la normalisation des relations entre Ankara et Erevan, après un siècle d'affrontement. Les deux Parlements devraient ratifier l'accord, soutenu notamment par la Suisse, les Etats-Unis, la Russie, la France et l'Union européenne, dont les chefs de la diplomatie étaient présents à Zurich samedi, mais les nationalistes des deux camps tentent de faire dérailler le processus.
Le président arménien Serge Sarkissian a de son coté défendu sa "décision responsable" de normaliser les relations avec la Turquie malgré la blessure encore béante du génocide.
L'accord prévoit seulement la création d'un groupe de travail sur "la dimension historique" du massacre des Arméniens. Perpétré pendant les derniers jours de l'Empire ottoman, il a fait selon les historiens jusqu'à un million et demi de victimes entre 1915 et 1917, soit les deux tiers de la population arménienne de Turquie. Le groupe de travail est chargé d'"examiner de façon impartiale et scientifique les documents et archives historiques pour définir les problèmes existants et formuler des recommandations".
Voilà une belle preuve de courage politique entre deux peuples qui, jadis encore, entretenaient des relations froides pour ne pas dire conflictuelles.
Alors, bien sur, les blessures ne se refermeront jamais totalement mais c'est aux historiens de faire leur travail de mémoire. Une mémoire partagée car n'oublions pas que si le génocide arménien est un fait, celui de la population turque par les arméniens a aussi eut lieu.
Et ça, on oublie bien souvent de le dire.
Mais comme on dit, laissons le temps faire son œuvre. Les générations de demain n'ont pas à porter la faute de leurs aïeux. Bien sur, il fut très difficile pour les Français et les Allemands d'après-guerre d'oublier leurs différends, mais ils ont su trouver le courage de se réconcilier pour qu'aujourd'hui la France et l'Allemagne soient deux pays amis.
Encore bravo à la Turquie et l'Arménie pour cette réconciliation historique.
Invité Invité
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 10/10/2009, 22:29
Voilà une belle preuve de courage politique entre deux peuples qui, jadis encore, entretenaient des relations froides pour ne pas dire conflictuelles.
Alors, bien sur, les blessures ne se refermeront jamais totalement mais c'est aux historiens de faire leur travail de mémoire. Une mémoire partagée car n'oublions pas que si le génocide arménien est un fait, celui de la population turque par les arméniens a aussi eut lieu.
Et ça, on oublie bien souvent de le dire.
Mais comme on dit, laissons le temps faire son œuvre. Les générations de demain n'ont pas à porter la faute de leurs aïeux. Bien sur, il fut très difficile pour les Français et les Allemands d'après-guerre d'oublier leurs différends, mais ils ont su trouver le courage de se réconcilier pour qu'aujourd'hui la France et l'Allemagne soient deux pays amis.
Encore bravo à la Turquie et l'Arménie pour cette réconciliation historique.
Depuis que je lis les messages d'Ombre, je cherche a quoi ils me font penser. Ca y est, j'ai trouve :
Aux commentaires des informations/news qui precedent les vieux films en noir et blanc.
moussa abd al nour
Nombre de messages : 2197 Date d'inscription : 04/12/2008
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 10/10/2009, 23:10
voilà plutot une preuve que les politiciens sont des grosses putes qui méprisent les peuples.
Invité Invité
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 10/10/2009, 23:15
Bonsoir Moussa
C'est pas pour dire, mais il me semblait que les personnes tres religieuses comme vous, etaient supposees eviter les grossieretes. Je me trompe?
moussa abd al nour
Nombre de messages : 2197 Date d'inscription : 04/12/2008
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 10/10/2009, 23:23
Sylvette a écrit:
Bonsoir Moussa
C'est pas pour dire, mais il me semblait que les personnes tres religieuses comme vous, etaient supposees eviter les grossieretes. Je me trompe?
les personnes religieuses comme nous évitent surtout d'assassiner des hommes, femmes et enfants(2 millions de victimes, tous Chrétiens, parce que Chrétiens.).
les personnes religieuses comme nous évitent de signer des accords comme celui-ci à la va vite pour entuber les peuples, on appelle cela planter un couteau dans le dos.
les personnes religieuses comme nous évitent de fermer les yeux devant les massacres, spoliation etc... turcs à chypre(qui est occupé!) et en turquie meme, et actuellement à l'encore des minorités, surtout chrétiennes.
les personnes religieuses comme nous évitent d'imposer des referendums pour forcer les peuples à accepter l'avortement(portugal) par exemple, ou encore le traité de lisbonne(irlande) etc... sans parler des pressions financieres et du matracage mediatique!
j'ai la gerbe.
Invité Invité
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 10/10/2009, 23:27
Okaaay, Moussa . C'etait juste une question.
moussa abd al nour
Nombre de messages : 2197 Date d'inscription : 04/12/2008
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 10/10/2009, 23:30
un cadeau.
UE -nouveau soviet
vidéo:
- RUSSIE : Un ancien dissident russe, Vladimir Konstantinovich Bukovsky, qui a passé 12 ans dans un goulag soviétique, a de nouveau prévenu les Européens d’un danger gigantesque. « C’est étonnant, dit-il dans un documentaire télévisé ‘Britain on the Brink’, que juste après avoir enterré le monstre ‘Union Soviétique’, un autre monstre qui lui ressemble beaucoup, l’Union Européenne, se construit. Les deux systèmes se fondent sur la même idéologie. L’U.E. n’est autre que l’ancien modèle soviétique, présenté de façon occidentale ».
Pour lui, c’est un gang d’oligarques rouges à Bruxelles qui, avec quelques alliés dans les parlements nationaux, sont en train de créer un super-état européen de style communiste dans lequel la souveraineté nationale et la démocratie seront du passé. Il a mis en garde les Européens que l’U.E. utilise « un goulag intellectuel du politiquement correct » pour supprimer toute opposition. « C’est le début du goulag, le début de la perte de la liberté », a-t-il martelé. Selon lui, en simulant quelques pratiques démocratiques, le Parlement Européen exerce la même fonction que le Soviet Suprême : il ne fait que ‘tamponner’ les décisions faites par un petit nombre de chefs non-élus.
« Dans l’Union Soviétique, on apprenait aux gens d’oublier leur propres nationalités, traditions et habitudes ethniques, pour devenir ‘une nouvelle entité historique, le peuple soviétique’. L’U.E., dit-il, suit le même principe d’éradication culturelle. Ils ne veulent pas que vous soyez Anglais ou Français. Ils veulent que vous soyez une nouvelle entité historique, des ‘Européens’. Ils veulent que vous supprimiez tous vos sentiments nationaux et que vous viviez comme une communauté multinationale. » Ainsi, selon Bukovski, Bruxelles veut absorber les états nationaux, il faut qu’ils cessent d’exister.
Bukovski prévient que l’U.E., en dépit de son succès apparent (27 pays, 500 millions d’habitants, une monnaie commune, 30 % du PIB mondial), contient, comme l’Union Soviétique, dans ces principes anti-démocratiques « la semence de sa propre destruction . Malheureusement, quand elle collapsera – et elle collapsera -, elle laissera des destructions énormes derrière elle, et nous nous retrouverons avec des problèmes économiques et ethniques insurmontables ». En confirmation, rappelons simplement que le Traité de Lisbonne, qui nous sera imposé tôt ou tard, si nous le voulons ou pas, établit « compétence et primauté sur les lois propres des états membres » ! Déjà en 2006 Bukovski, qui vit actuellement en Angleterre, avait déclaré à Bruxelles que le « monstre » de l’U.E. doit être démantelé avant qu’il devienne un vrai et unique état fédéral.
La même année, candidat à l’époque aux présidentielles russes, il déclara à Budapest qu’il a vu des documents du Politburo et du Comité Central datés de 1992 qui confirmaient l’existence d’une ‘conspiration’ pour transformer l’U.E. en une organisation socialiste. « Ces documents prouvaient clairement que toute cette idée de transformer le marché commun en un état fédéral fut convenue entre Moscou et les parties de gauche en Europe». Ils voulaient créer ‘un super-état transnationale socialiste’ pour stopper ce qu’ils appelaient ‘le capitalisme sauvage’. – (ru ; cf. LifeSiteNews 23.5.)
source:
RU 21/2009 (27.05.2009) : DEPECHE HEB DOMADAIRE DE NOUVELLES CHRETIENNES
Disponible en français, angl. et allemand, gratuit par courriel. Sans copyright (mention « ru » s.v.p.).
« RU », le service de presse de l’UNEC, BP 70114, F-95210 St-Gratien
Nombre de messages : 2197 Date d'inscription : 04/12/2008
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 10/10/2009, 23:31
UE : et on refuse de parler de dictature?
De Pierre Lellouche, secrétaire d'État français aux Affaires européennes, a déclaré à propos de Vaclav Klaus, dont le pays n'a pas ratifié le Traité de Lisbonne :
"Klaus ne pourra tenir très longtemps (...) La pression sur lui pour qu'il signe sera très forte (...) s'il veut bloquer à lui tout seul le sort institutionnel de 500 millions d'Européens, il y aura des choses désagréables pour la République tchèque".
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 11/10/2009, 00:27
En tout cas le temps des tuques approche au Québec
Invité Invité
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 11/10/2009, 00:41
LES TUQUES , UNE NOUVELLE TRIBU ?
¥_zed_¥ a écrit:
En tout cas le temps des tuques approche au Québec
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 11/10/2009, 01:19
Lawrence a écrit:
LES TUQUES , UNE NOUVELLE TRIBU ?
¥_zed_¥ a écrit:
En tout cas le temps des tuques approche au Québec
Absolument. Tu n'en retrouvera que dans le nord Est de l'Amérique, pas très loin de ma chaumière
Invité Invité
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 11/10/2009, 22:06
Premières difficultés sur la voie de la normalisation entre Ankara et Erevan
La question du massacre des Arméniens, qualifié de génocide par l'Arménie, est à l'origine du retard de la signature de l'accord de normalisation entre l'Arménie et la Turquie, a déclaré dimanche une source diplomatique arménienne.
Monde - International 20:44 Au lendemain de la signature d'accords historiques entre la Turquie et l'Arménie, les premières difficultés apparaissent sur le chemin d'une normalisation entre les deux pays, séparés par un passé tragique. Alors que les Parlements des deux pays doivent à présent ratifier les accords, deux obstacles se profilent: la question du Nagorny-Karabakh, qui place la Turquie en porte-à-faux entre son allié l'Azerbaïdjan et l'Arménie, et celle du génocide arménien, qui selon certaines sources a failli faire capoter la cérémonie de signature samedi. Moins de 24 heures après la signature à Zurich (Suisse) des protocoles par les ministres turc et arménien des Affaires étrangères, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a lié l'ouverture de la frontière commune, prévue dans les accords, à une avancée sur la question de l'enclave arménienne en territoire azerbaïdjanais du Nagorny-Karabakh. "Nous voulons que toutes les frontières s'ouvrent en même temps (...) Mais tant que l'Arménie ne se sera pas retirée des territoires azerbaïdjanais qu'elle occupe, la Turquie ne peut pas avoir une attitude positive à ce sujet", a affirmé M. Erdogan. Il a cependant assuré qu'il présenterait dans tous les cas les accords au Parlement pour ratification. Les Arméniens ont pris le contrôle de l'enclave et des territoires azerbaïdjanais adjacents au terme d'une guerre de six ans (de 1988 à 1994), conduisant la Turquie à fermer en 1993 sa frontière, en soutien à son allié l'Azerbaïdjan. Quelques heures avant les déclarations de M. Erdogan, le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères avait condamné l'accord. "La normalisation des relations entre la Turquie et l'Arménie, avant le retrait des forces arméniennes des territoires azerbaïdjanais occupés, est en contradiction avec les intérêts de l'Azerbaïdjan et jette une ombre sur les relations fraternelles entre l'Azerbaïdjan et la Turquie", a-t-il affirmé. Autre écueil sur la route de la normalisation, la question du génocide. Elle serait à l'origine d'un retard de trois heures dans la signature des accords samedi, selon une source diplomatique arménienne. "Les objections de la partie arménienne étaient en relation avec des formulations inacceptables concernant le processus de reconnaissance du génocide arménien contenues dans la déclaration de la Turquie", a déclaré cette source à l'AFP. L'incident témoigne, selon l'analyste turc Sedat Laçiner, de la situation de précarité dans laquelle se trouve le gouvernement arménien sur cette question, cruciale pour son opinion publique. Les accords ne mentionnent pas le terme de génocide mais prévoient l'instauration d'une commission historique pour étudier le sujet. "Le maillon faible dans le processus à venir est le gouvernement arménien, parce qu'il doit faire face à une grande pression de la diaspora et de l'opposition et qu'il ne pourra pas durant ce processus employer le mot de génocide", estime le chercheur de l'Institut USAK, insistant sur la "dimension émotionnelle" du problème à Erevan. L'opposition nationaliste arménienne a déjà annoncé son intention de mener la lutte contre les accords. "Nous allons organiser des manifestations, des marches et toutes sortes d'actions de protestation. Chaque jour, nous allons expliquer aux gens dans la rue et dans leurs maisons et aux députés au Parlement qu'il faut interrompre le processus de ratification", a affirmé Gegam Manukian, dirigeant du parti Dashnaksutyun. Vendredi, 10.000 personnes avaient manifesté à Erevan contre les protocoles. Les relations entre Turcs et Arméniens sont hantées par le souvenir des massacres et déportations d'Arméniens en 1915-1917: plus d'un million et demi de morts selon l'Arménie, 300.000 à 500.000 selon la Turquie, qui récuse le terme de génocide.
moussa abd al nour
Nombre de messages : 2197 Date d'inscription : 04/12/2008
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 12/10/2009, 14:49
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 12/10/2009, 15:04
Moi je méfierais, les bons croissants c'est Jackleloup et OmbreBlanche qui les apportent. Alors ces croissants identitaires...
Invité Invité
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 12/10/2009, 16:38
CROISSANT D'OR ?
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 12/10/2009, 17:54
Tu as trop dit, sacripant !
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: Nos amis les Turcs 12/10/2009, 18:14
Citation :
Le Haut-Karabakh, clef turque de la normalisation avec l'Arménie
Au lendemain de la signature de l'accord historique en vue de l'établissement de relations diplomatiques entre la Turquie et l'Arménie, la question du Haut-Karabakh s'est imposée comme une des clefs de la réussite du processus.
Petit rappel historique : cette enclave arménienne de l'Azerbaïdjan est à l'origine du conflit armé qui a opposé les deux anciennes républiques soviétiques du Caucase en 1991. Quelque 30.000 personnes ont péri et un million d'autres contraints au départ.
Un accord de cessez-le-feu a été signé en 1994 entre Erevan et Bakou, mais l'Arménie occupe toujours plusieurs régions d'Azerbaïdjan. La Turquie, principal allié de Bakou, a fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993.
Dimanche, le Premier ministre turc Tayyip Erdogan a réaffirmé que l'Arménie devait se retirer des zones azéries qu'elle contrôle afin d'assurer la ratification de l'accord de Zurich par les députés turcs.
Les ministres turc et arménien des Affaires étrangères ont paraphé samedi soir à Zurich un accord visant à l'établissement de relations diplomatiques normalisées et à l'ouverture de leur frontière commune.
Ce texte doit être ratifié à présent par les Parlements turc et arménien, et la partie s'annonce difficile du fait de l'opposition des nationalistes des deux bords et de l'insistance avec laquelle l'importante diaspora arménienne demande que la Turquie reconnaisse que les tueries de 1915 constituaient un génocide.
Suède: le Parlement reconnaît le génocide arménien de 1915
Monde - Europe 20:42 Le Parlement suédois a adopté jeudi, contre l'avis du gouvernement, une motion reconnaissant le génocide arménien de 1915, ont annoncé les services parlementaires. Le texte, déposé par l'opposition de gauche et adopté avec une majorité d'une seule voix, "signifie que la Suède reconnaît le génocide de 1915 contre les Arméniens, les Assyriens, Syriens et Chaldéens et les Grecs pontiques", indique le Parlement dans un communiqué. Quatre députés de la majorité de centre-droit ont désobéi à la consigne de leurs partis et ont voté en faveur de la motion, permettant son adoption surprise. Le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt a immédiatement annoncé que la ligne de son gouvernement, qui soutient la candidature d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, "restait inchangée". "Nous pensons que c'est une erreur de politiser l'histoire", écrit-il sur son blog depuis Copenhague où il participe à une réunion des chefs de la diplomatie des pays nordiques. "La décision du Parlement ne va malheureusement pas faciliter le processus de normalisation en cours entre la Turquie et l'Arménie, ni le travail d'une commission qui doit enquêter sur les événements de 1915", estime M. Bildt. "La décision ne va pas non plus faciliter le débat en Turquie qui est devenue toujours plus ouverte et tolérante dans son rapprochement avec l'UE et les réformes démocratiques que cela implique", poursuit le ministre. Le 4 mars, une commission du Congrès américain a reconnu le génocide des Arméniens commis sous l'Empire ottoman, ignorant les mises en garde de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et d'Ankara qui a immédiatement rappelé son ambassadeur en poste à Washington. Les massacres et déportations d'Arméniens entre 1915 et 1917 dans l'Empire ottoman ont fait plus de 1,5 million de morts selon les Arméniens, 250.000 à 500.000 selon la Turquie qui récuse la notion de "génocide" reconnue notamment par Paris, Ottawa et le Parlement européen. La Turquie reconnaît aujourd'hui que des massacres ont été commis et que de nombreux Arméniens sont morts en déportation. Mais elle fait valoir qu'il s'agissait d'une répression contre une population coupable de collaboration avec l'ennemi russe pendant la Première guerre mondiale, et que des dizaines de milliers de Turcs ont été tués par les Arméniens.
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Sujet: Re: Nos amis les Turcs
Nos amis les Turcs
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