Madeleine Delbrêl, redécouvre le Christ à 20 ans

Elle-même est profondément et radicalement athée mais, en trois ans, suite à la rencontre d'un groupe d'amis chrétiens et à l'entrée chez les dominicains du garçon dont elle était tombée amoureuse, elle prend en considération la possibilité de Dieu. Cette démarche, qu'elle fonde sur la prière et la réflexion aboutit à la foi vers l'âge de vingt ans.

Assistante sociale très active, elle travaille alors dans la banlieue ouvrière, à Ivry-sur-Seine, où œuvre une municipalité communiste. Elle se confronte alors avec l'athéisme marxiste, n'hésitant pas, à contre-courant, à annoncer l'Évangile.

Elle veut être ce qu'elle se définira elle-même : "un missionnaire sans bateau", dans la rue, auprès des gens chaque jour.

Citation :

En haut d'un grand escalier de métro, missionnaire en tailleur ou en imperméable, nous voyons de marche en marche, à cette heure où il y a foule, une étendue de têtes qui attend l'ouverture du portillon. Casquettes, bérets, chapeaux, cheveux de toutes les couleurs...

Le même esprit (qui mène les missionnaires en Afrique) nous conduit quelque fois le cœur battant, dans les escaliers, dans le métro, dans les rues noires.

Dans cette foule... notre cœur palpite comme un poing fermé sur un oiseau.

Le Saint Esprit... dans notre pauvre cœur, l'amour grand comme DIeu bat en nous comme une mer qui veut à toute force sortir... pour porter le Seigneur Dieu partout.

J'ai toujours pensé que Moussa abd al Nour était un pseudo féminin....
Bien joué, Madeleine !

Les missionaires ont bien changé .

Les jeunes ne les connaissent pus que par la position .

Les noirs viennent chez nous dans les églises que les curés ont désertés .

Et les blancs vont dans le 9.3 prècher la bonne parole aux "exotiques" retranchés dans leurs farouches cités au risque de se faire bouffer .