La guerre, c'est viscéral (Obama)

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Obama explique sa décision sur la guerre: c'est viscéral



Le président américain a parlé intimement mercredi du poids de la guerre, expliquant sa visite en pleine nuit à Dover, dans le Delaware, où arrivait des corps de soldats tués, comme le moment le plus fort de sa présidence.

Le chef des armées américaines a expliqué que sa décision d'envoyer 30.000 soldats supplémentaires en Afghanistan n'était pas seulement le résultat d'une analyse stratégique. "Celle-là, je l'ai ressentie viscéralement" a-t-il indiqué dans un entretien donné, à la Maison Blanche, à ABC News. "Vous en perdez le sommeil. Vous pensez aux familles. Vous pensez à l'histoire."

Sa visite de nuit d'octobre aux 18 Américains rentrant dans des cercueils couverts du drapeau étoilé au pays avait surpris. Elle s'inscrivait dans un processus solennel, le transfert des corps de l'appareil, un C-17, à un véhicule de transport.

"En empruntant la rampe de l'avion moi-même, et en voyant ces cercueils, c'est indescriptible" a coupé Barack Obama. "Cela rappelle le courage extraordinaire et le sacrifice que ces jeunes gens et femmes sont prêts à faire. Mais cela vous rappelle aussi que vous avez l'obligation solennelle de prendre la meilleure décision possible".

Il a décrit son émotion en rencontrant les familles et les soldats rentrant handicapés du front comme "si vous étiez frappé par une tonne de briques".

http://qc.news.yahoo.com/s/capress/091216/monde/20091216_usa_obama_guerre_1

Et bien... la colombe serait-elle doucement en train de se muer en faucon ?