Qui a peur des nanotechnologies ?

La Suisse est une géante en nanotechnologie

Pionnière dans les nanotechnologies, la Suisse figure parmi les pays les plus novateurs dans ce secteur à fort potentiel économique. Outre l'intérêt des investisseurs et la sécurité juridique, elle tire profit de bonnes conditions en matière de recherche et développement.

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200001&sid=11733216

Encore émergentes, les nanotechnologies interviennent de plus en plus souvent dans le quotidien, par exemple dans les crèmes solaires, les microprocesseurs ou les verres de lunettes. Reconnaissant l'énorme potentiel de ces nouvelles technologies et de la plus-value économique qu'elles peuvent générer, la Suisse a investi très tôt dans leur promotion. La longue tradition helvétique dans l'horlogerie et les instruments de précision a certainement joué un rôle non négligeable. Des atouts qui ont placé la Suisse au rang des précurseurs dans les nanotechnologies. Dans les années 80, George Binnig et Heinrich Rohrer, chercheurs du laboratoire d'IBM à Rüschlikon (ZH) ont inventé le microscope à effet tunnel, rappelle l'étude. Une invention récompensée par le prix Nobel de physique en 1986. Les nanostructures permettent notamment d'améliorer l'efficacité de l'énergie solaire ou d'apporter davantage de précision dans les diagnostics posés dans le domaine de la santé.

Nanotechnologies : les opposants perturbent à nouveau le débat « pipeau »

http://www.libemarseille.fr/henry/2010/01/nanotechnologies-les-opposants-perturbent-%C3%A0-nouveau-le-d%C3%A9bat-pipeau-.html

Plusieurs dizaines de personnes ont empêché la tenue du débat en public prévu mardi soir à Marseille. « Le débat ne sert à rien! Tout a déjà été décidé! », criaient-ils. Les intervenants ont dû se rabattre sur une salle close pour engager un débat devenu virtuel. C'est le troisième échec du débat voulu par le Grenelle de l'environnement. Pour le 13e débat public (sur 17), les opposants ( voir leur site )ont eu le dessus, comme à Rennes le 7 janvier et à Lyon le 15. La réunion, au Pharo, a vite tourné au happening ubuesque. Cris, jets de boulettes de papier, sifflets: à 20h10, au bout de trente minutes de brouhaha, l'animateur a constaté que «les conditions ne sont pas réunies» pour ce débat. Les opposants ont pris le contrôle de la salle et envahi l'estrade. Les nanotechnologies permettent de produire de minuscules matériaux à l'utilisation multiple dans la science et l'industrie (chimie, optique, biologie, alimentation, sécurité, santé, environnement), ouvrant un marché appelé à se développer et à créer une nouvelle révolution industrielle. Les opposants estiment que certaines applications sont dangereuses pour la santé, l'environnement et les libertés: « Quelle dignité nous sera-t-il laissé quand, pucés, tracés, profilés, nous serons à notre tour transformés en objets ?», demandent-ils. Prochain débat : le 26 janvier à Orsay ( voir le site ).

Le débat public se poursuit jusqu'au 23 février. Pour y participer : www.debatpublic-nano.org

emma a écrit:

[...] Cris, jets de boulettes de papier, sifflets: à 20h10, au bout de trente minutes de brouhaha, l'animateur a constaté que « les conditions ne sont pas réunies » pour ce débat. [...]

Jets de boulettes de papier ?
Oui, mais bon, toutes toutes petites alors....

Y a vraiment des gens qui manifestent contre les nanotechnologies ? Ils doivent vraiment s'ennuyer pour ne trouver que ça à faire...

Alice a écrit:

Y a vraiment des gens qui manifestent contre les nanotechnologies ? Ils doivent vraiment s'ennuyer pour ne trouver que ça à faire...

Débat nanotechnologies à Lyon.

Une centaine de militants du groupe « Pièces et Main d'œuvre », de Grenoble, ont perturbé la tenue du débat public à l'ENS hier. Les débats se sont effectués par la suite via internet.

http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/2577840,184/Nanotechnologies-le-debat-echauffe-les-esprits-a-Lyon.html



Dès que Jean Bergougnoux, président de la Commission particulière du débat public, a pris la parole pour ouvrir la réunion, peu après 19 h 30, une centaine de manifestants, qui représentaient plus de la moitié du public, ont commencé à applaudir, siffler et hurler tout en déployant des banderoles « Les nanos, c'est pas vert, c'est totalitaire / Débat bidon, démocratie en toc ». Exactement comme ils l'avaient fait à Grenoble, d'où sont originaires ces militants du groupe «Pièces et Main d'œuvre» qui combat le «nanomonde».

Dès que les bas instincts sont flattés et érigés en vertu démocratique...

5 -

La pulpeuse Bénédicte nous exprime ses nano craintes à propos des atteintes à la liberté sur la Toile :

Qu'est-ce que c'est que ça, mais qu'est-ce que c'est que ça ?!....

Nanotechnologies : débat public à Orsay

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/01/nanotechnologies-d%C3%A9bat-public-demain-%C3%A0-orsay.html

Mardi 26 janvier doit se tenir une réunion publique à Orsay dans le cadre du Débat public national en cours. Cette réunion pourra t-elle se tenir normalement ou sera t-elle à nouveau entravée par des groupes d'opposants à la tenue même de ce débat public, comme récemment à Grenoble, Lyon, Marseille ? Pour les amateurs de happening, ici la vidéo de la soirée marseillaise, sur le site de la Commission nationale du débat public qui ne cache rien de ses déboires. Les thèmes qui doivent se discuter portent sur l'orientation de la recherche et son contrôle, un sujet logique pour une réunion se tenant près d'une grosse concentration de laboratoires publics et privés (Université d'Orsay, Polytechnique, le réseau Optics'Valley...) et du projet de gros campus lancé par Nicolas Sarkozy. Le second thème, celui de la «convergence» entre les technologies (nanotechnologies, biotechnologies, informatique, sciences cognitives) suscite une réflexion et des critiques allant bien au delà des perspectives immédiates de ces techniques. Sommes-nous menacés par un «projet totalitaire» menaçant l’intégrité du genre humain, accoucheur d’un «transhumanisme qui, avec son projet de création d’une race supérieure, n’est jamais qu’un nazisme en milieu scientifique» (Aujourd’hui le Nanomonde, PMO, éditions l’Echappée, 2008). Cette vison apocalyptique est celle d’un groupe qui se présente comme les «luddites» modernes, à l’image de ces ouvriers britanniques du 19ème siècle destructeurs de machines à tisser. Organisé autour de l’association Pièces et Main d’Oeuvre créée à Grenoble, il veut dénoncer non seulement ce «projet totalitaire» mais empêcher toute participation au débat public organisé par la CNDP à la demande du gouvernement sur les nanotechnologies.

http://www.minalogic.com/

Et la pulpeuse Bénédicte, elle est pour ou contre les nanatechnologies ?

(Eddie ? )

Biloulou a écrit:

Qu'est-ce que c'est que ça, mais qu'est-ce que c'est que ça ?!....

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Citation :

Et la pulpeuse Bénédicte, elle est pour ou contre les nanatechnologies ?

Alors comme ça vous aussi elle vous a tapé dans l'œil ?!

Apparemment elle ne semble pas opposée à la nénétechnologie.

Nanotechnologies : débat annulé à Orsay



http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/01/nanotechnologie-d%C3%A9bat-annul%C3%A9-%C3%A0-orsay.html

La Commission nationale du débat public vient d'annoncer qu'elle annulait la réunion prévue ce soir à Orsay dans le cadre du débat sur les nanotechnologies. «La salle J. Tati d’Orsay qui devait accueillir le débat public sur les nanotechnologies a étédégradée la nuit dernière : murs tagués de slogans antinanos et serrures endommagées. En conséquence, la CPDP se trouve dans l’obligation d’annuler l’accueil du public pour éviter tout risque pour sa sécurité. Cette décision vient à la suite d'une série de réunions publiques qui n'ont pu se tenir, à Grenoble, Lyon, Marseille.

Les nanotechnologies, gros débouchés et débats agités

http://www.liberation.fr/sciences/0101615776-les-nanotechnologies-gros-debouches-et-debats-agites

C'était l'un des engagements du grenelle de l'environnement: organiser un grand débat public sur les «risques et les conditions de développement des nanotechnologies». Les rencontres sont souvent perturbées – sinon annulées comme ce mardi soir à Orsay ou récemment à Lyon – sous la pression des anti-nano, révoltés par le principe même du débat.

De quoi parle-t-on ?

Les nanotechnologies regroupent des applications extrêmement diverses, n'ayant rien à voir les unes avec les autres. Leur seul point commun, c'est la dimension. On parle là de la production de matière à l'échelle du nanomètre, qui équivaut à un milliardième de mètre.

Quand sont apparues les nanotechnologies ?

Le nom de Richard Phillips Feynman revient souvent dans les livres consacrés aux nanos. Dans un discours remarqué en 1959 au congrès annuel de la Société américaine de physique, il rappelle à la communauté scientifique, comme un défi: «il y a beaucoup d'espace en bas».

Quel est intérêt ?

Tout «nanophyte» est en droit de se poser la question: pourquoi «façonner la matière» à l'échelle des nanomètres si c'est si compliqué ? D'abord, pour réduire la taille de l'objet tout simplement: avoir un ordinateur plus léger, moins encombrant. Ensuite, parce que «quand on diminue la taille des matériaux, leurs propriétés physiques et chimiques changent», explique le physicien Pierre Morin.

Où trouve-t-on des nanoparticules?

Dans de nombreux biens de consommation courantes. Plus de 600 produits commercialisés en contiendraient. Et le potentiel de développement est énorme. Dans le domaine de la médecine par exemple, elles ouvrent de nouvelles perspectives, notamment dans les traitements contre le cancer. Plus de 90 produits vendus dans le monde dans le secteur agroalimentaire sont susceptibles de contenir des nanoparticules. Les crème solaire (les nanoparticules permettant de faire barrière aux UV), les crèmes antivieillissement, certains dentifrices. Et encore: dans certaines raquettes de tennis (des nanotubes de carbone pour leur conférer à la fois légèreté et solidité). Dans les peintures et vernis, les textiles, comme les vêtements de sport par exemple, où elles permettent de neutraliser les mauvaises odeurs. Dans les matériaux de construction, pour une meilleure isolation par exemple. Dans l'industrie automobile aussi, où de nombreux nanomatériaux permettent de réduire le poids des véhicules de 20 à 50 % et d'abaisser la consommation de carburant. Dans l'électronique évidemment. Ou enfin, dans la Défense, avec des capteurs miniatures, facilement dissimulables.

Un enjeu économique colossal

Les nanotechnologies représenteront un marché mondial de l'ordre de 1 000 milliards d'euros par an vers 2010-2015. Cet essor pourrait engendrer l'emploi direct de plus de 2 millions de personnes.

Quels sont les risques ?

Les dangers potentiels de l'exposition aux nanotechnologies sont méconnus. Et suscitent les inquiétudes. Sur la santé, d'abord. On sait que les nanoparticules, de par leur petite taille, peuvent pénétrer notre système respiratoire et interagir avec nos cellules. En première ligne, les personnels des laboratoires et de la production industrielle, exposés au risque de contact avec des nanomatériaux présents dans leur milieu de travail – d'abord par voie respiratoire, mais aussi par voie digestive ou cutanée. Quant à l'impact environnemental d'une dissémination de nanoparticules dans l'air ou dans l'eau, il est encore très peu documenté. Se pose aussi le problème de traçabilité, les nanotechnologies étant invisibles à l'œil nu. Les anti-nanos agitent le spectre des libertés publiques: les nanorobots - espions invisibles- peuvent surveiller nos moindres faits et gestes... sans limite.

Les nanotechnologies, les nanoparticules, les nanopolitiques ... sur ce dernier point, la France est très en pointe comme l'a rappelé son nano président.

EddieCochran a écrit:

10 -
Alors comme ça vous aussi elle vous a tapé dans l'œil ?!
Apparemment elle ne semble pas opposée à la nénétechnologie.

C'est un démenti flagrant à l'homéopathie, plus volumineux sont les corpuscules plus violent est l'effet...