Good bye Israel

Nul processus de paix, de quelque nature qu’il soit, ne pourra un jour être effectif tant que les enfants et la jeunesse palestiniens seront endoctrinés comme ils le sont aujourd’hui, dans la haine d’Israël et des Juifs, ainsi que dans l’amour de la mort, du meurtre et du martyre.
Malgré les engagements pris par l’OLP puis par l’Autorité palestinienne de cesser l’incitation à la haine, depuis les Accords d’Oslo, les livres scolaires, les émissions de télévision pour enfants regorgent toujours de propagande et de calomnies qui n’ont rien à envier à celles qui faisaient rage au Moyen-âge chrétien ou dans l’Allemagne des années 1930.
Israël tente vainement depuis des années d’attirer l’attention de la communauté internationale sur ce fléau qui montre clairement quelles sont les réelles intentions des Palestiniens à l’égard d’Israël, d’autant plus que dans le cadre scolaire, les ouvrages sont souvent financés par des aides internationales, de manière rarement naïve.
Certains organismes ont pris en main depuis des années de recenser tous les cas d’incitations dans les ouvrages, déclarations, émissions ou articles du côté palestinien, comme c’est le cas de l’excellent site www.pm.org.il (Palestinian Media Watch), d’Itamar Marcus. Dorénavant, dans le cadre des campagnes d’Information lancées par le gouvernement israélien lui-même, ce dernier a décidé qu’il publierait désormais à intervalles réguliers un « Indice de l’Incitation à la Haine ».
Celui qui pousse depuis un moment vers ce projet est Ron Dermer, l’un des conseillers du Premier ministre, qui s’est déjà adressé il y a deux mois à la Maison Blanche en dénonçant plusieurs cas patents d’incitation à la violence ou à la haine. Mais celui qui sera chargé de mettre en application cette décision est le Colonel de Réserve Yossi Kuperwasser qui dirigeait l’Observatoire de l’Incitation Palestinienne aux Renseignements Militaires (Aman). Lors d’une apparition devant la Commission parlementaire des Affaires Etrangères et de la Défense, Netanyahou a déclaré : « Il faut que le monde sache exactement ce qui se dit et s’écrit du côté palestinien. Pour qu’il y ait accord de paix, il faut au préalable que la jeunesse soit éduquée à la paix, ce qui est loin d’être le cas chez les Palestiniens ».
Le gouvernement tient à ajouter un chapitre fondamental intitulé « Culture de la Paix » au programme initié par le chef de cabinet de l’AP, Salam Fayyad, qui entend « créer les institutions du futur Etat palestinien ». Selon un haut fonctionnaire israélien, « Israël ne cherche pas à mettre des bâtons dans les roues, mais si l’on veut donner confiance à la partie adverse, il faut cesser d’enseigner tout ce que l’on trouve actuellement dans les écoles et les médias palestiniens ».
Yossi Kuperwasser sera chargé de centraliser tous les cas – et ils sont nombreux – d’incitation, et il les communiquera aux Renseignements militaires, au porte-parole de Tsahal, aux Renseignements Généraux (Shin Bet), au Coordinateur des Opérations en Judée-Samarie et bien-sûr à l’échelon politique.
Cet « Indice d’Incitation » également sera publié dans les médias israéliens, et les diplomates israéliens seront chargés de le faire connaître à l’étranger, afin de faire pression sur les responsables palestiniens.
Le suivi des cas d’incitation à la haine avait été mis sous l’éteignoir sous le gouvernement Olmert, qui voulait privilégier les pourparlers de « paix » et donc ignorer volontairement la haine qui est instillée dans la population palestinienne. La violente vague anti-israélienne qui a submergé le monde depuis 2009, et sur laquelle surfe allègrement l’Autorité Palestinienne, a poussé les responsables israéliens actuels à réactiver ce suivi très important.