Depuis quelques années, le pays avait su tirer
parti de ses ressources naturelles. Or, uranium, hydroélectricité,
coton, tabac et laine, les exportations se portaient bien. Mais la crise
économique et des faiblesses dans les infrastructures hydroélectriques
ont affaibli les rentrées d'argent.
La guerre en Afghanistan, à la
fois proche - la capitale héberge une base militaire de ravitaillement
US - et loin, le pays n'ayant pas de frontière commune, entretient une
crise géopolitique régionale qui bride le développement du Kirgizistan.
Car
la pauvreté reste importante, autour de 40% des habitants de ce petit
état d'Asie centrale, ce qui en fait l'un des plus pauvres de l'ex-CEI.
Mais
ce dernier fait semble être assez loin des préoccupations du pouvoir,
qui ne cesse de se renforcer en franchissant parfois les limites du
droit international. Arrestations d'opposants, assassinats suspects, le
respect des droits humains atteint ses limites.