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Sujet: -- LE SAINT DU JOUR -- 20/1/2009, 07:33
Aujourd'hui 20 janvier, nous fêtons Saint Sébastien.
Saint Sébastien, né à Narbonne, a reçu le glorieux titre de Défenseur de l'Église romaine.
On pense que, renonçant à une brillante carrière dans sa patrie, il entra dans l'armée afin de pouvoir plus facilement servir ses frères dans sa foi.
Ses grandes qualités le firent bientôt connaître à la cour; il s'y distingua et devint en peu de temps un des favoris de Dioclétien qui le nomma capitaine de la première compagnie de ses gardes. Cette position favorisa ses desseins. Bon nombre de chrétiens lui durent de ne pas faiblir devant les supplices: il fut pour les païens l'occasion d'une foule de conversions: la grâce de Dieu était en lui, et le Ciel confirmait son zèle par les miracles.
Un apostat le trahit enfin, et il fut traduit comme chrétien devant l'empereur. Sébastien parut sans frayeur en face du tyran, et se proclama disciple de Jésus-Christ: "Quoi! lui dit Dioclétien, je t'ai comblé de mes faveurs, tu habites mon palais, et tu es l'ennemi de l'empereur et des dieux? -- J'ai toujours invoqué Jésus-Christ pour votre salut et la conservation de l'empire, reprit Sébastien, et j'ai toujours adoré le Dieu du Ciel."
L'empereur, écumant de rage, le livra à une troupe d'archers pour être percé de flèches. Tout couvert de blessures, on le laissa pour mort, baigné dans son sang. Mais, recueilli par une dame chrétienne, il fut bientôt providentiellement guéri. Il alla lui-même se présenter devant Dioclétien, qui, stupéfait de le voir, lui dit: "Quoi! Tu es Sébastien, que j'avais ordonné de faire mourir à coups de flèches? -- Le Seigneur, dit Sébastien, m'a guéri, afin de protester, en présence de tout le peuple, contre l'injuste persécution dont vous accablez les chrétiens, qui sont les meilleurs et les plus fidèles citoyens de l'empire."
L'empereur le fit traîner dans le cirque, pour y être assommé à coups de bâton. Ce fut le 20 janvier 288 qu'il acheva son sacrifice.
-- On l'invoque avec succès contre la peste et les maladies contagieuses.
OmbreBlanche
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Sujet: Aujourd'hui, 21 janvier: nous fêtons Sainte Agnès 21/1/2009, 07:37
Aujourd'hui 21 janvier, nous fêtons Sainte Agnès, vierge et martyre:
La fête de ce jour nous rappelle un des plus touchants et des plus beaux triomphes de la foi chrétienne; elle nous montre une faible enfant sacrifiant, pour l'amour de Jésus-Christ, tout ce que le monde a de plus séduisant: noblesse, fortune, jeunesse, beauté, plaisirs, honneurs.
Agnès, enfant de l'une des plus nobles familles de Rome, se consacra au Seigneur dès l'âge de dix ans. Elle avait à peine treize ans quand un jeune homme païen, fils du préfet de Rome, la demanda en mariage; mais Agnès lui fit cette belle réponse: "Depuis longtemps je suis fiancée à un Époux céleste et invisible; mon coeur est tout à Lui, je Lui serai fidèle jusqu'à la mort. En L'aimant, je suis chaste; en L'approchant, je suis pure; en Le possédant, je suis vierge. Celui à qui je suis fiancée, c'est le Christ que servent les Anges, le Christ dont la beauté fait pâlir l'éclat des astres. C'est à Lui, à Lui seul, que je garde ma foi."
Peu après, la noble enfant est traduite comme chrétienne devant le préfet de Rome, dont elle avait rebuté le fils; elle persévère dans son refus, disant: "Je n'aurai jamais d'autre Époux que Jésus-Christ." Le tyran veut la contraindre d'offrir de l'encens aux idoles, mais sa main ne se lève que pour faire le signe de la Croix.
Supplice affreux pour elle: on la renferme dans une maison de débauche. "Je ne crains rien, dit-elle; mon Époux, Jésus-Christ, saura garder mon corps et mon âme." Et voici, ô miracle, que ses cheveux, croissant soudain, servent de vêtement à son corps virginal, une lumière éclatante l'environne, et un ange est à ses côtés. Le seul fils du préfet ose s'approcher d'elle, mais il tombe foudroyé à ses pieds. Agnès lui rend la vie, et nouveau prodige, le jeune homme, changé par la grâce, se déclare chrétien.
Agnès est jetée sur un bûcher ardent, mais les flammes la respectent et forment comme une tente autour d'elle et au-dessus de sa tête. Pour en finir, le juge la condamne à avoir la tête tranchée. Le bourreau tremble; Agnès l'encourage: "Frappez, dit-elle, frappez sans crainte, pour me rendre plus tôt à Celui que j'aime; détruisez ce corps qui, malgré moi, a plu à des yeux mortels." Le bourreau frappe enfin, et l'âme d'Agnès s'envole au Ciel.
OmbreBlanche
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Sujet: 22 janvier, nous fêtons Saint Vincent ! 22/1/2009, 12:59
Aujourd'hui, 22 janvier, nous fêtons Saint Vincent, diacre et martyr.
Saint Vincent, l'un des plus illustres martyrs de Jésus-Christ, naquit à Saragosse, en Espagne. Son éducation fut toute chrétienne, et il fit de rapides progrès dans la connaissance des saintes Lettres.
Il était diacre, quand Dacien, gouverneur d'Espagne, l'un des plus cruels persécuteurs qu'ait jamais eus l'Église, en fit une des premières victimes de sa fureur. Rien n'est plus beau que le récit de son interrogatoire: "Ta naissance, Vincent, dit le juge, et ta brillante jeunesse excitent toute ma sympathie; renonce à ta religion et choisis entre les honneurs ou les tourments. -- Tu as pris trop de peine, répond le martyr, pour me faire apostasier; je resterai chrétien et saurai mourir joyeusement pour la vérité. Les souffrances me vaudront la couronne des élus."
Comme prélude de son supplice, Vincent est étendu sur un chevalet, et, sous l'action des cordes et des roues, ses nerfs se rompent et ses membres se brisent: "Eh bien! Dis-moi maintenant quelle est ta foi? Reprend le féroce Dacien. -- Tu combles aujourd'hui mes voeux, dit le martyr, laisse libre cours à ta rage, tes fureurs me conduisent à la gloire."
Le tyran s'irrite contre les bourreaux, trop timides dans leur besogne, et le supplice recommence plus horrible encore, à coups d'ongles de fer. Vincent sourit dans les tortures: "Vos idoles, dit-il, sont de bois et de pierre; servez, si vous voulez, ces vains fantômes; pour moi, je ne sacrifie qu'au Dieu vivant qui est béni dans tous les siècles." Dacien lui-même est touché de l'affreux état où il a mis sa victime: "Aie pitié de toi, Vincent, ne méprise pas ainsi la jeunesse dans sa fleur, épargne-toi de plus terribles châtiments."
Mais le saint diacre ne cède pas plus aux flatteries qu'aux menaces: "Langue de vipère, dit-il, je crains plus ton poison que tes tourments. J'ai pour me soutenir la parole de mon Sauveur, qui m'a dit: "Ne craignez point ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent rien sur l'âme." Alors on prépare un vaste gril de fer dont les barres sont autant de scies aux pointes aiguës; on le place sur un brasier ardent et on y jette le martyr, qui bénit Dieu dans son affreux supplice.
Vainqueur du tyran, Vincent est retourné dans son cachot et soumis à de nouvelles tortures. Au milieu de la nuit, les anges viennent le consoler. Vincent rendit peu après le dernier soupir; il avait vingt-deux ans. Saint Augustin a dit de lui: "Enivré du vin qui rend fort et chaste, Vincent triompha des tyrans qui voulaient ruiner le règne de Jésus-Christ."
Invité Invité
Sujet: Re: -- LE SAINT DU JOUR -- 22/1/2009, 13:46
Elle avait sous sa toque de martre, sur la butte Montmartre, un p'tit air innocent. On l'appelait rose, elle était belle, a' sentait bon la fleur nouvelle, rue Saint-Vincent.
Elle avait pas connu son père, elle avait p'us d'mère, et depuis 1900, a' d'meurait chez sa vieille aïeule Où qu'a' s'élevait comme ça, toute seule, rue Saint-Vincent.
A' travaillait déjà pour vivre et les soirs de givre, dans l'froid noir et glaçant, son p'tit fichu sur les épaules, a' rentrait par la rue des Saules, rue Saint-Vincent.
Elle voyait dans les nuit gelées, la nappe étoilée, et la lune en croissant qui brillait, blanche et fatidique sur la p'tite croix d'la basilique, rue Saint-Vincent.
L'été, par les chauds crépuscules, a rencontré Jules, qu'était si caressant, qu'a' restait la soirée entière, avec lui près du vieux cimetière, rue Saint-Vincent.
Et je p'tit Jules était d'la tierce qui soutient la gerce, aussi l'adolescent, voyant qu'elle marchait pantre, d'un coup d'surin lui troua l'ventre, rue Saint-Vincent.
Quand ils l'ont couché sur la planche, elle était toute blanche, même qu'en l'ensevelissant, les croque-morts disaient qu'la pauv' gosse était crevé l'soir de sa noce, rue Saint-Vincent.
Elle avait une belle toque de martre, sur la butte Montmartre, un p'tit air innocent. On l'appelait rose, elle était belle, a' sentait bon la fleur nouvelle, rue Saint-Vincent.
OmbreBlanche
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Sujet: 23 janvier, jour de Saint Barnard, fondateur de l'abbaye de Romans 23/1/2009, 07:38
Aujourd'hui 23 janvier, nous fêtons Saint Barnard, archevêque de Vienne en Isère.
Né à Lyon d'une famille noble, il se maria et servit dans les armées de Charlemagne.
Après sept années de mariage, les époux se séparèrent d'un commun accord et Barnard devint bénédictin au monastère d'Ambronay dans l'Ain. Il est nommé archevêque de Vienne dans l'Isère et ne démissionna qu'au bout de trentaine d'années d'épiscopat.
Il fonda alors l'abbaye de Romans-sur-Isère et y finit ses jours dans la prière.
OmbreBlanche
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Sujet: Bienheureuse Marie Poussepin 24/1/2009, 00:32
Aujourd'hui 24 janvier, nous fêtons la mémoire de la Bienheureuse Marie Poussepin...
La bienheureuse Marie Poussepin (1653-1744), responsable d'une manufacture de bas de laine au métier, a exercé un rôle social en avance sur son temps.
D'abord tertiaire dominicaine, puis consacrée, avec un groupe d'autres tertiaires, elle fonde en 1696 à Sainville-en-Beauce la première Congrégation dominicaine féminine de vie apostolique, les Dominicaines de la Présentation pour l'instruction des filles et le service des pauvres malades, se plaçant sur la même ligne que les grands apôtres de la charité des XVIIe et XVIIIe siècles.
Elle a été béatifiée le 20 octobre 1994.
Invité Invité
Sujet: Re: -- LE SAINT DU JOUR -- 24/1/2009, 00:37
Cté Marie-Poussepin
OmbreBlanche
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Sujet: Re: -- LE SAINT DU JOUR -- 26/1/2009, 07:03
Aujourd'hui 26 janvier, nous fêtons Saint Tite, évêque et disciple de Saint Paul.
Saint Tite naquit de parents idolâtres et dut sa conversion à saint Paul. La sainteté, le zèle, la vie admirable de celui que le grand Apôtre appelait son fils et qu'il appela bientôt son frère fit qu'il l'associa à son ministère; il le choisit comme son interprète auprès des Grecs.
Il n'est rien de touchant comme les expressions pleines de tendresse et d'affection dont il se sert chaque fois que dans ses lettres il parle de son disciple. Étant venu à Troade pour les intérêts de l'Évangile, il nous dit qu'il n'eut point l'esprit en repos parce qu'il n'y trouva pas ce frère aimé. Ailleurs il s'exprime en ces termes: "Celui qui console les humbles, Dieu, nous a consolé par l'arrivée de Tite."
Nous voyons aussi Tite accompagner son maître à Jérusalem et assister avec lui au premier Concile. C'est alors que les Juifs convertis voulurent le forcer à se faire circoncire et qu'il réclama, en refusant avec énergie, la liberté de l'Évangile pour lui et les gentils.
Des divisions et des scandales s'élevèrent dans l'Église de Corinthe; pour les faire cesser, saint Paul envoya son fidèle disciple qui l'avait suivi à Éphèse. Tite fut accueilli avec respect et vénération par l'Église de Corinthe, il remit tout dans l'ordre, et, après avoir fait un bien immense à la chrétienté, il vint rejoindre saint Paul en Macédoine et lui rendre compte de sa mission et de ses heureux résultats. Le maître, heureux et content, renvoya, quelques temps après, le disciple à Corinthe porter les aumônes qu'il avait recueillies lors de son premier voyage et pour préparer les esprits des fidèles à recevoir quelques Macédoniens que saint Paul se proposait de leur mener lui-même.
Six années durant, Tite accompagna saint Paul dans ses voyages, prêchant l'Évangile avec lui et déployant un zèle infatigable pour gagner des âmes à Jésus-Christ. Quand, après sa sortie de prison, en 63, saint Paul eut évangélisé l'île de Crète, il y laissa Tite pour continuer son oeuvre.
En 64, saint Paul, qui ne pouvait se passer de Tite et qui avait besoin de lui pour l'édification des Églises nouvellement fondées, lui écrivit, dans le courant de l'automne, la lettre que nous avons à son adresse; il lui mandait de partir aussitôt que seraient arrivés ceux qu'il envoyait pour le remplacer et de venir le rejoindre à Nicopolis en Épire, où il devait passer l'hiver.
Nous le retrouvons en 65, prêchant l'Évangile aux Dalmates. Après la mort de saint Paul il retourna en Crète, gouverna sagement cette Église et évangélisa toutes les îles voisines. Plein de mérites et de jours, il s'endormit dans le Seigneur, à l'âge de quatre-vingt-quatorze ans.
Pie IX a fixé la célébration de sa fête au premier jour libre après le 4 janvier.
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: 8 - On n'y coupe pas ! 26/1/2009, 09:00
Citation :
C'est alors que les Juifs convertis voulurent le forcer à se faire circoncire et qu'il réclama, en refusant avec énergie, la liberté de l'Évangile pour lui et les gentils.
Hello Cher Sigismond,
OB en live a retrouvé le saint-patron de la Ligue anti circoncision : T I T E ! Il a refusé la tonsure de l'asperge du bonheur car il en avait une 'tite... (En plus il fut probablement adepte du menu crétois car il attendit d'avoir 94 balais avant de dégager la piste ; l'onanisme à l'huile d'olive pour un entier c'est la joie assurée des sports de glisse et on ne crache pas dessus).
Invité Invité
Sujet: Re: -- LE SAINT DU JOUR -- 26/1/2009, 11:23
l'onanisme à l'huile d'olive
Oui mais consacrée.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: 27 janvier, nous fêtons Sainte Agnès des Ursulines... 27/1/2009, 07:49
Aujourd'hui 27 janvier, nous fêtons Sainte Angèle Merici, Vierge et fondatrice de la Congrégation des Ursulines.
Sainte Angèle Mérici naquit à Desonzano en 1474, sur le lac de Garde. Ses parents, profondément chrétiens, désiraient que leurs enfants trouvent leur bonheur dans la gloire de Dieu.
Pour réaliser cet idéal, ils avaient fait un vrai sanctuaire de la maison paternelle où chacun travaillait sous le regard de Dieu et récitait la prière en commun.
Une lecture dans un livre de piété ou dans la Vie des Saints terminait la journée.
A ces pieuses pratiques, Angèle ajoutait les rigueurs de la pénitence. Elle voua sa virginité au Seigneur à l'âge de neuf ans et renonça le jour même à toute parure. Elle perdit son père vers l'âge de treize ans; sa mère mourut deux ans plus tard. Un oncle nommé Barthélémy la prit alors chez lui et s'attacha à favoriser ses pratiques de dévotion. Six ans s'écoulèrent avant que Dieu vienne lui ravir son unique soeur de sang et de sentiments; le décès de l'oncle Barthélémy suivit de près cette perte vivement ressentie.
Doublement orpheline, Angèle rentra à la maison paternelle, acheva de se dépouiller de tout ce qu'elle possédait et se livra aux plus grandes austérités. Elle était alors âgée de vingt-deux ans. Afin de se sanctifier plus sûrement, elle s'affilia au Tiers-Ordre de Saint-François d'Assise.
En 1506, un jour qu'elle travaillait aux champs, une lumière éclatante l'environna soudain. Angèle vit une échelle s'élever du sol jusqu'au ciel et une troupe innombrable de vierges qui en parcouraient les échelons, soutenues par des anges. Une des vierges se tourna vers elle et lui dit: «Angèle, sache que Dieu t'a ménagé cette vision pour te révéler qu'avant de mourir tu fonderas, à Brescia, une société de vierges semblable à celles-ci.» Dieu fournit à Sa servante les moyens de réaliser cet oracle, seulement vingt ans après la mémorable vision.
La réputation de sainteté d'Angèle Mérici s'était répandue jusque dans la ville de Brescia. Les Patengoli, riche famille et grands bienfaiteurs des oeuvres pies, habitaient cette cité. En 1516, ayant perdu coup sur coup leurs deux fils, ils invitèrent Angèle à venir habiter avec eux pour les consoler dans leur peine. A partir de ce moment, sainte Angèle se fixa à Brescia, édifiant la ville par ses vertus. Chaque jour, on la voyait en compagnie de jeunes filles de son âge, rassembler les fillettes et leur enseigner la doctrine chrétienne, visiter les pauvres et les malades, instruire les grandes personnes qui venaient, en foule, écouter leurs conférences. Ces pieuses filles s'ingéniaient à rechercher les pécheurs jusque dans leur lieu de travail.
Suivant une pratique très usitée à cette époque, sainte Angèle Mérici entreprit plusieurs pèlerinages. Comme elle se rendait un jour à Jérusalem avec un groupe de pèlerins, une mystérieuse cécité se déclara dans la ville de Candie, l'affligeant tout le reste du parcours, pour ne cesser qu'à son retour exactement au même endroit où elle avait perdu l'usage de la vue. Dans cette pénible circonstance, la Sainte vit comme un symbole du renoncement qui devait être à la base de tous ses projets. Le pape Clément VII, instruit des vertus et des miracles de sainte Angèle, lui réserva un accueil des plus bienveillants.
Le souvenir de la merveilleuse vision demeurait toujours au fond de son coeur. Un jour, Angèle réunit douze jeunes filles qui désiraient tendre à la vie parfaite. Elle leur proposa de mener une vie retirée dans leurs demeures et les rassemblaient fréquemment pour les former à la pratique des vertus chrétiennes. En 1533, ce noviciat achevé, sainte Angèle Mérici leur révéla son plan, leur démontrant que l'ignorance religieuse était la cause des ravages exercés par le protestantisme et que la fondation d'une société de religieuses d'une forme nouvelle pour l'époque, unissant la vie contemplative à l'instruction des enfants, constituerait un remède efficace à l'état déplorable qui régnait dans l'Église.
Afin de mieux atteindre toutes les âmes dans le besoin, la fondatrice implanta les bases d'un Ordre sans clôture. Ses soeurs parcouraient les prisons et les hôpitaux, recherchaient les pauvres pour les instruire et rompaient généreusement leur pain avec eux. Remontant le cours du mal jusqu'à sa source, sainte Angèle Mérici pensait qu'on ne pouvait réformer les moeurs que par la famille, laquelle dépendait surtout de la mère. Elle réalisait que la mauvaise éducation des jeunes filles provenait de la carence de mères chrétiennes. Dans les desseins de Dieu, la congrégation des Ursulines devait rayonner à travers le monde par l'éducation des jeunes filles.
Le 25 novembre 1535, à Brescia, les premières religieuses du nouvel institut prononcèrent les trois voeux traditionnels de pauvreté, chasteté et obéissance, ajoutant celui de se consacrer exclusivement à l'enseignement. Sainte Angèle Mérici plaça sa congrégation sous le patronage de sainte Ursule.
Dieu l'avait gratifiée des dons éminents de science infuse et de prophétie. Elle parlait latin sans l'avoir étudié, expliquait les passages les plus difficiles des Livres Saints et traitait les questions théologiques avec une si admirable fermeté et précision, que les plus doctes personnages recouraient volontiers à ses lumières. Ses dernières années furent marquées par de fréquentes extases.
Sainte Angèle Mérici mourut le 28 janvier 1540.
Pendant trois nuits, toute la ville de Brescia contempla une lumière extraordinaire au-dessus de la chapelle où reposait le corps de la Sainte qui s'est conservé intact de toute corruption.
Le pape Pie VII l'a canonisée en 1807.
Invité Invité
Sujet: 28 27/1/2009, 08:39
TrekEarth | Impasse des Ursulines Photo
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: 28 janvier, on fête Saint Thomas d'Aquin 28/1/2009, 08:06
Aujourd'hui, 28 janvier nous célébrons la mémoire de Saint Thomas d'Aquin, Frère prêcheur et docteur de l'Eglise.
Né dans une noble famille napolitaine en 1225, élevé à l'abbaye bénédictine du Mont-Cassin, Thomas choisit cependant, à 19 ans, d'entrer chez les Frères Prêcheurs.
Ce n'est guère du goût de sa famille, qui le fait enlever et enfermer.
En effet, l'ordre dominicain est un ordre mendiant, fondé quelques années plus tôt, et il n'avait pas bonne presse dans l'aristocratie.
Au bout d'un an, Thomas peut enfin suivre sa vocation. On l'envoie à Paris pour y suivre les cours de la bouillonnante Université. Il a comme professeur saint Albert le Grand.
Pour ce dernier, il faut faire confiance à la raison et à l'intelligence de l'homme pour chercher Dieu. Le philosophe le plus approprié à cette recherche est Aristote.
Saint Thomas retient la leçon.
Devenu professeur, il s'attelle à un gigantesque travail pour la mettre en œuvre. Connaissant très bien Aristote et ses commentateurs, mais aussi la Bible et la tradition patristique chrétienne, il élabore une pensée originale, qu'il expose dans de multiples ouvrages, dont le plus connu est la "Somme Théologique".
Comme professeur, il doit aussi soutenir de véhémentes controverses avec des intellectuels chevronnés. Il voyage aussi à la demande des Papes.
Mais c'est l'étude qui a toute sa faveur : à la possession de "Paris la grande ville", il dit préférer "le texte correct des homélies de saint Jean Chrysostome sur l'évangile de saint Matthieu. Il meurt sur la route qui le conduisait au Concile de Lyon, le 7 mars 1274, dans l'abbaye cistercienne de Fossanuova.
On célèbre sa mémoire au jour anniversaire du transfert de son corps au couvent des dominicains de Toulouse, les Jacobins, en 1369.
Il est le Saint Patron de l'Enseignement Catholique.
Invité Invité
Sujet: 29 - Oh C'est la Saint Thomas! 28/1/2009, 10:59
Il faut que j'ecrive a notre petit ange!
Invité Invité
Sujet: Re: -- LE SAINT DU JOUR -- 28/1/2009, 11:01
30-
Bonne fête Thomas...
Sylvette a écrit:
Il faut que j'ecrive a notre petit ange!
OmbreBlanche
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Sujet: La Bretagne à l'Honneur 29/1/2009, 07:53
Aujourd'hui 29 janvier, nous fêtons Saint Gildas le Sage et Patron de la Bretagne.
Il est ordonné prêtre en 418 et partit aussitôt en mission en Irlande, en Angleterre et en Bretagne.
Il réforma et fonda plusieurs monastères.
Peu de temps avant sa mort, en 570, il se retira sur l'île d'Houat dans le Morbihan où il mourut.
Son épithète lui vient des nombreuses études philosophiques qu'il fit dans sa jeunesse.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Gloire à la France éternelle ! 30/1/2009, 07:51
Aujourd'hui, 30 janvier, nous célébrons la mémoire de Sainte Bathilde, Reine de France.
Sainte Bathilde naquit en Angleterre, au VIe siècle.
Toute jeune encore, à la suite d'une guerre, elle fut vendue comme esclave et achetée à vil prix par un seigneur de la cour du roi franc Clovis II.
Le jeune roi, charmé de ses vertus, la prit pour épouse.
Ce choix providentiel devait avoir pour résultat la gloire de la France.
Loin de s'enorgueillir de son élévation, Bathilde conserva sur le trône la simplicité de sa vie; mais elle révéla la plus noble intelligence, les plus hautes qualités et une dignité égale à sa situation. Humble servante et prudente conseillère de son époux, aimant les évêques comme ses pères et les religieux comme ses frères, généreuse pour les pauvres, qu'elle comblait d'aumônes, avocate des malheureux, des veuves et des orphelins, fondatrice de monastères, d'un zèle extraordinaire pour le rachat des captifs et l'abolition de l'esclavage: telle fut, sur le trône, la digne émule de sainte Clotilde.
Au milieu de la cour, elle trouvait le temps de vaquer à l'oraison et de s'adonner à tous les devoirs de la piété; détachée des grandeurs d'ici-bas, elle n'aspirait qu'à prendre un libre essor vers les délicieuses retraites de la prière et du recueillement.
La mort de son époux lui imposa des obligations nouvelles, et pendant l'enfance du jeune roi Clotaire, son fils, elle dut porter tout le poids de l'administration d'un vaste royaume. Si elle le fit avec une haute sagesse, ce ne fut pas sans grandes épreuves. Sa vertu s'épura dans la tribulation, et c'est sans regret qu'elle put enfin se décharger de la régence et entrer comme simple religieuse au monastère de Chelles, qu'elle avait fondé. Alors, enfin, elle put se livrer tout entière à l'action de grâce et s'adonner à la pratique des plus héroïques vertus.
Nulle religieuse n'était plus soumise, nulle n'affectionnait davantage les plus humbles emplois, nulle n'observait plus fidèlement le silence; elle fut admirable surtout par son humilité et par le mépris d'elle-même. "Il me semble, disait-elle, que le plus grand bonheur qui puisse m'arriver, c'est d'être foulée aux pieds de tout le monde."
A sa mort, en 680, ses sœurs virent monter son âme au Ciel, et entendirent les anges célébrer son triomphe par de suaves harmonies.
Par Sainte Bathilde, Gloire à la France éternelle !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Bathilde ? 30/1/2009, 08:13
Bonjour OmbreBlanche !
Bathilde ?
Ton rhume s'accroche, hein ?
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: -- LE SAINT DU JOUR -- 30/1/2009, 18:18
Non, non. Tu as bien lu, c'est Sainte Bathilde.
C'est d'origine germanique.
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: 19 - C'est quoi le dessein de ce calendrier au sein duquel on perd ses saints ? 30/1/2009, 23:44
Aujourd'hui 30 janvier :
Citation :
Non, non. Tu as bien lu, c'est Sainte Bathilde.
C'est d'origine germanique.
Ça ne serait pas Sainte Bartine par hasard, reine-mère de Lille ? L'origine provient "de l'or".
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: -- LE SAINT DU JOUR -- 30/1/2009, 23:47
Je vous jure qu'il n'y a pas d'erreur.
Bathilde était un prénom fort usité aux temps des mérovingiens.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: L'enseignement à l'honneur 31/1/2009, 09:38
Aujourd'hui 31 janvier, nous célébrons la mémoire de Saint Jean Bosco, fondateur de la société de Saint-François-de-Sales.
Jean Bosco naquit en 1815 dans un village du Piémont.
Ses parents étaient de pauvres paysans; mais sa mère, demeurée veuve avec trois enfants, était une sainte femme.
Le caractère jovial de Jean lui donnait une grande influence sur les enfants de son âge. Il les attirait par ses manières aimables et il entremêlait avec eux les divertissements et la prière.
Doué d'une mémoire extraordinaire, il se plaisait à leur répéter les sermons qu'il avait entendus à l'église. C'étaient là les premiers signes de sa vocation apostolique. Son coeur, soutenu par celui de sa mère et d'un bon vieux prêtre, aspirait au sacerdoce. La pauvreté, en l'obligeant au travail manuel, semblait lui interdire l'étude. Mais, par la grâce de Dieu, son courage et sa vive intelligence surmontèrent tous les obstacles.
En 1835, il était admis au grand séminaire. "Jean, lui dit sa mère, souviens-toi que ce qui honore un clerc, ce n'est pas l'habit, mais la vertu. Quand tu es venu au monde je t'ai consacré à la Madone; au début de tes études je t'ai recommandé d'être Son enfant; sois à Elle plus que jamais, et fais-La aimer autour de toi."
Au grand séminaire, comme au village et au collège, Jean Bosco préludait à sa mission d'apôtre de la jeunesse et donnait à ses condisciples l'exemple du travail et de la vertu dans la joie. Prêtre en 1841, il vint à Turin. Ému par le spectacle des misères corporelles et spirituelles de la jeunesse abandonnée, il réunit, le dimanche, quelques vagabonds qu'il instruisait, moralisait, faisait prier, tout en leur procurant d'honnêtes distractions. Mais cette œuvre du dimanche ne suffisait pas à entretenir la vie chrétienne, ni même la vie corporelle, de ces pauvres enfants.
Jean Bosco, bien que dépourvu de toute ressource, entreprit donc d'ouvrir un asile aux plus déshérités. Il acheta pour 30.000 francs une maison payable dans la quinzaine. "Comment! lui dit sa mère devenue son auxiliaire, mais tu n'as pas un sou vaillant!" -- "Voyons! reprit le fils, si vous aviez de l'argent, m'en donneriez-vous? Eh bien, mère, croyez-vous que la Providence, qui est infiniment riche, soit moins bonne que vous?"
Voilà le trésor divin de foi, d'espérance et de charité dans lequel Jean Bosco, malgré toutes les difficultés humaines, ne cessa de puiser, pour établir ses deux Sociétés Salésiennes de Religieux et de Religieuses, dont la première dépasse le nombre de 8 000, et la seconde celui de 6 000, avec des établissements charitables multipliés aujourd'hui dans le monde entier.
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Sujet: 32 - Jean Bosco 31/1/2009, 09:54
Voilà le trésor divin de foi, d'espérance et de charité dans lequel Jean Bosco, malgré toutes les difficultés humaines, ne cessa de puiser, pour établir ses deux Sociétés Salésiennes de Religieux et de Religieuses, dont la première dépasse le nombre de 8 000, et la seconde celui de 6 000, avec des établissements charitables multipliés aujourd'hui dans le monde entier.
Les Soeurs Salesiennes
OmbreBlanche
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Sujet: Re: -- LE SAINT DU JOUR -- 2/2/2009, 08:07
Aujourd'hui 2 février, nous célébrons la Présentation de Notre Seigneur Jésus-Christ au Temple.
En fait, la fête de ce jour a un double objet, célébrer la Purification de Marie et la Présentation de Jésus au Temple selon la loi de Moïse.
Cette loi fixait le temps où les mères devaient se présenter avec leurs nouveau-nés devant les autels, et elle exigeait une offrande pour le rachat des enfants mâles.
Ni Marie, toute pure dans sa maternité, ni Jésus, Fils de Dieu, n'étaient obligés à cette cérémonie; cependant par humilité, et pour donner aux hommes un éclatant exemple d'obéissance aux lois divines, Marie, accompagnée de Joseph et portant Jésus en Ses bras, Se rendit au Temple de Jérusalem.
La fête chrétienne qui nous conserve le souvenir de cette cérémonie porte, dans le langage populaire, le nom de la Chandeleur, à cause de la procession qui se fait ce jour-là dans nos églises avec des cierges allumés.
Les cierges symbolisent Notre-Seigneur Jésus-Christ, Lumière du monde; la procession représente le passage de la sainte Famille dans le Temple et la rencontre des deux vieillards Siméon et Anne. Saint Anselme, développant ce mystère, nous dit qu'il y a trois choses à considérer dans le cierge: la cire, la mèche et la flamme. La cire, ouvrage de l'abeille virginale, est la Chair du Christ; la mèche, qui est intérieure, est Son Âme; la flamme, qui brille en la partie supérieure est Sa Divinité.
La procession de la Chandeleur nous apparaît comme la marche du peuple chrétien à la lumière du Christ, figuré par les cierges que porte le clergé, la portion choisie de l'Église, comme Jésus même était porté entre les bras de Marie, entre ceux du saint vieillard Siméon et du pontife qui L'offrit au Seigneur.
Les cierges de la Chandeleur sont bénits avec une solennité toute particulière et avec l'emploi des prières les plus touchantes. Conservés dans la maison des chrétiens, ils sont un gage de la protection divine. Il est dans l'esprit de l'Église d'allumer les cierges de la Chandeleur pour repousser les esprits de ténèbres, dans les dangers corporels et spirituels, au lit des mourants, pour éloigner d'eux l'ennemi des hommes, qui fait alors son suprême effort afin d'arracher les âmes à Dieu.
C'est bien alors surtout, en effet, que l'homme a besoin du recours du Rédempteur, vraie lumière des âmes, pour illuminer les derniers instants de sa vie.