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| Le curé d'Uruffe | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Le curé d'Uruffe 27/4/2010, 19:49 | |
| Né en 1920 à Haplemont et issu d'une famille très pieuse, Le curé d'Uruffe fut promis très jeune à la prêtrise par sa grand-mère maternelle. Pendant la guerre, il travaille pour les allemands et est ordonné prêtre en 1946. Son supérieur, l'abbé Klein, constate que sa nouvelle recrue préfère jouer au basket plutôt que lire de la théologie. Dès cette première nomination, alors qu'il a vingt-six ans et qu'il est encore vierge, il a une première liaison avec une femme, Madeleine. Cette liaison va être la cause d'une mutation autoritaire. On lui prêtera alors d'autres aventures féminines, notamment avec une veuve fortunée qui vient tout juste de perdre son époux. Celle-ci lui donnera de l'argent pour la réfection du toit de l'église et pour l'achat d'une 2CV. Cela ne l'empêche pas de continuer à voir régulièrement Madeleine. Ainsi, tout en ayant des relations avec d'autres maîtresses, la relation entre Guy et Madeleine durera jusqu'en octobre 1956, soit dix années. En juillet 1950, il est nommé curé de la paroisse d' uruffe (392 âmes). Prêtre actif et plutôt apprécié de ses paroissiens, il s'illustre notamment en montant avec les jeunes garçons du coin une équipe de foot. Les anciens du village trouvent ce prêtre assez singulier, mais les jeunes aiment cette personnalité "moderne" pour l'époque. Ils le trouvent accessible. Mais, l'abbé entretient des relations avec plusieurs femmes de la région, dont quelques mineures. En décembre 1953, il conçoit un enfant avec une adolescente de quinze ans, Michèle Léonard. Suite aux rumeurs qui courent dans le village, il persuade Michèle d'accoucher clandestinement dans l'Ain et d'abandonner l'enfant du pêché. L'évêque de Nancy décide de rendre visite à son curé. Celui-ci se jette à ses genoux et demande à son évêque de croire en son innocence. L'entrevue a ébranlé Monseigneur Lallier mais il renouvelle néanmoins sa confiance au prêtre. Les mois se succèdent alors avec des absences répétées du curé qui inquiètent ses paroissiens. Guy Desnoyers - le vrai nom de ce godelureau en soutane - évoquera plus tard des périodes "de tourments et d'angoisse". En 1956, il a une relation avec Régine Fays, jeune fille d'Uruffe, âgée de 19 ans, qui travaille comme ouvrière à la verrerie. Elle est séduite au cours d'une activité théâtrale qu'il avait créée, et tombe enceinte comme Michèle en 1953. Desnoyers persuade le père de Régine que l'amant de sa fille est un jeune homme du cru, parti pour la Guerre d'Algérie. Peu de monde croit en son histoire et il proteste publiquement devant ses paroissiens en dénonçant une calomnie. Régine promet de garder le secret de la paternité de l'enfant mais refuse d'accoucher clandestinement, d'abandonner son enfant ou d'avorter. Le 3 décembre 1956, peu avant la date prévue pour l'accouchement, Guy Desnoyers prend peur et entraîne Régine sur la petite route déserte de Pagny la blanche côte. A deux reprises il lui propose de lui donner l'absolution, mais étonnée elle refuse et s'éloigne à pied. Guy Desnoyers reste derrière elle avec un revolver 6,35 à la main. Il tire alors à trois reprises sur sa maîtresse dans la nuit noire. Après l'avoir tuée, il l'éventre pour sortir l'enfant, de sexe féminin, qu’elle portait. Après avoir baptisé, puis tué le bébé, le curé lui taillade le visage afin de se prémunir contre une éventuelle ressemblance. Il pousse ensuite la mère et son enfant dans un fossé. Dès le lendemain, il organise les recherches pour retrouver Régine, tout en prétendant qu'il connait le meurtrier mais qu'il lui est impossible de le dénoncer à cause de l'obligation du secret de la confession à laquelle il est soumis. Cependant, une amie de Régine confie à la police que la jeune femme lui avait dit que le curé était le père. Guy Desnoyers nie avec véhémence. Il est rapidement acculé par la rumeur, d'autant qu'une douille de calibre 6.35 a été retrouvée et qu'il a justement un permis de port d'arme pour ce calibre. Le 5 décembre néanmoins, il finit par avouer son crime. L'affaire fait grand bruit. Il est écroué en prison sous un faux nom pour éviter toute vengeance. L'église organise des cérémonies expiatoires pour ses crimes.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le curé d'Uruffe 27/4/2010, 20:46 | |
| Voyons si les lecteurs suivent : première question : quel était le métier du curé d'Uruffe ? seconde question : où le curé d'Uruffe était-il en poste ? troisième question : le curé d'Uruffe s'est-il servi d'un goupillion ? d'un calibre 6.35 ? d'un 357 magnum ? d'un chapelet ? quatrième question : le curé d'Uruffe s'est-il tapé des jeunes garçons ? l'évêque de nancy ? une veuve fortunée ? |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Le curé d'Uruffe 28/4/2010, 00:45 | |
| J'ai déjà fait un fil là dessus .
Le curé d'Uruffe est un curé modèle qui en particulier refuse catégoriquement l'avortement et en plus est très sévère avec les pécheresses .
En fait c'est pratiquement un saint homme .
Je suis sur que Moussa serait d'accord de le canoniser .
D'abord il a déjà fait des miracles ; il a guéri une petite vieille de la tremblotte . | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: Le curé d'Uruffe 28/4/2010, 00:56 | |
| 3 - - Citation :
- Je suis sur que Moussa serait d'accord de le canoniser
En attendant que Moussa soit sur le coup, c'est la petite Régine Fays (s'appeler "fesse" pour une jeune fille c'est de la provoc' !) qui a été canonisée. Elle est morte enceinte en sainte et ira au Paradis. Avec sa bonne connaissance du loup elle fera meneuse de revue appréciée chez les houris du Saint Peter's Club. | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Le curé d'Uruffe 28/4/2010, 01:08 | |
| Voilà,c'est plus clair ainsi ...
Dernière édition par Ungern le 28/4/2010, 07:35, édité 1 fois | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: Le curé d'Uruffe 28/4/2010, 01:18 | |
| 5 - Est-ce un test de dépistage de la DMLA en 4 ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: iz 28/4/2010, 04:47 | |
| - Citation :
- Est-ce un test de dépistage de la DMLA en 4 ?
Attention Eddie, Ungern semble imposer un test des yeux aux quinqua ... d'ici qu'il te propose aussi une investigation colorectale, il n'y a pas des kms ... Tu dois protéger tes arrières ... |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Le curé d'Uruffe 28/4/2010, 07:55 | |
| Je viens de remettre en ligne la taille réele de l'article avec la pub qui allait avec . L'ensemble est hilarant .
1000 excuses pour le format précédent . | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: Le curé d'Uruffe 28/4/2010, 14:31 | |
| 8 - - Citation :
- 1000 excuses pour le format précédent .
Ce n'est pas bien grave, nous ferons comme si nous n'avions rien vu ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le curé d'Uruffe 29/4/2010, 00:19 | |
| La suite de l'histoire du curé d'Uruffe ...
A l'époque donc, toute la France se passionna pour ce curé. Un an après les faits, Guy Desnoyers fut jugé par la Cour d'assises de Nancy en 1958. La foule massée au palais de justice réclamait la peine de mort.
Le 26 janvier, après deux jours de procès, le procureur donne raison à la foule dans son réquisitoire : "Je ne sais si ce Dieu que vous avez ignominieusement servi aura pitié de vous à l'heure, peut-être proche, de votre mort. Moi, je ne connais que la justice des hommes et je sais qu'elle ne peut vous pardonner." L'avocat de la défense lui répond : "Je vous demanderai de ne pas le faire mourir. Ce droit n'appartient à personne. La loi permet de punir sans faire mourir." Avant les délibérations des jurés, Guy Desnoyers fit une dernière déclaration et, très habile, il emporta le morceau : "Je suis prêtre, je reste prêtre, je réparerai en prêtre. Je m'abandonne à vous parce que je sais que devant moi vous tenez la place de Dieu."
Après une heure et quarante minutes de délibération les sept jurés rendirent leur verdict. A toutes les questions posées (sur le double crime, sur l'infanticide et sur la préméditation), les réponses des jurés ont été « oui» à la majorité. Toutefois on reconnut à l'accusé des circonstances atténuantes, ce qui lui permit d'échapper à la peine capitale. Il fut alors condamné aux travaux forcés à perpétuité.
En août 1978, après vingt-deux ans de détention, Guy Desnoyers est devenu le plus ancien prisonnier de France. Il obtient une liberté conditionnelle. Il se retira alors dans un monastère en Bretagne, se remaria et eût une vie sexuelle plus discrète en sa qualité de moine vieillissant. |
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| | | | Le curé d'Uruffe | |
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