Les habitants de l'
atoll de Carteret sont considérés comme les premiers écoréfugiés officiels, qui ont été obligés de migrer à cause de la montée du
niveau de la mer attribuée au
réchauffement climatique : dix familles ont été prises en charge par le gouvernement de
Papouasie-Nouvelle-Guinée à partir de 2005. Depuis 2001, les
habitants des Tuvalu tentent de négocier avec le gouvernement
néo-zélandais leur accueil. Il faut néanmoins nuancer cet affolement en rappelant qu'un marégraphe est installé à Tuvalu depuis bientôt 30 ans, et qu'il n'a enregistré aucune élévation du niveau moyen de la mer.
[3][4] Cependant une entreprise japonaise de conditionnement d'ananas a sérieusement entamé les réserves d'eau douce de l'île et provoqué une infiltration d'eau de mer salée.
[5]Le président des
Kiribati,
Anote Tong, a pris la parole, lors de divers sommets internationaux, pour expliquer à la communauté internationale les effets du changement climatique sur son pays, et pour solliciter l'aide des pays riches . L'
ONU est pour les Kiribati un forum privilégié en ce domaine. Le 2 octobre 2007, la délégation I-Kiribati affirme devant l'Assemblée Générale des Nations unies :
« Notre survie en tant que nation et en tant que peuple, avec une culture et un mode de vie qui nous sont propres, est gravement menacée par le réchauffement climatique et la montée du niveau de la mer. » « Nous avons déjà, peut-être, atteint le point de non-retour », affirme Tong en juin 2008, craignant de voir les Kiribati cesser tout simplement d'exister. Il ajoute : « Se préparer pour le jour où notre pays n'existera plus est très douloureux, mais je pense que c'est ce que nous devons faire. »