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 EDUCATION : Quand les profs avaient le droit de fesser ...

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2 participants
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OmbreBlanche

OmbreBlanche


Masculin Nombre de messages : 11154
Age : 51
Localisation : Nord Franche-Comté (25)
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MessageSujet: EDUCATION : Quand les profs avaient le droit de fesser ...   EDUCATION : Quand les profs avaient le droit de fesser ... Empty17/6/2010, 11:52

EDUCATION : Quand les profs avaient le droit de fesser ... Prof10

Les profs sont de plus en plus sujets à des crises de nerfs ou à des dépressions. Des structures d’accompagnement se mettent en place pour les soutenir.

Nombreux sont les enseignants qui regrettent ce bon vieux temps où ils avaient encore le droit de claquer un môme qui dépassait les bornes. Méthode certes "brutale", mais qui marchait ...



Les profs le disent, ils ont de plus en plus de peine à enseigner, tiraillés par d’autres contraintes, comme les questions d’éducation, trop souvent délaissées par les parents. Ces derniers ont de leur côté de plus en plus d’exigences vis-à-vis de l’école.

«J’ai effectué ma scolarité entre 1963 et 1972, relève un internaute. Les profs avaient certains droits, notamment de faire des remarques, de punir, voire de ficher un coup de pied au derrière à un élève qui le méritait... et c’est une méthode qui marchait.» La plupart des témoignages récoltés sur le site abondent dans ce sens.

Trop de laxisme, plus assez de limites, pas étonnant alors que les enseignants soient au bord de la crise de nerfs! C’est en fait toute la société qui change, comme l’écrit Denis Maurer, prof au secondaire depuis trente ans: «La dégradation des conditions de travail n’est pas due aux élèves qui auraient soudain dégénéré tout seuls, mais à la société qui ne cesse de les stimuler, de les tenter, de les dérouter, et à l’explosion du nombre de théoriciens et de directeurs de plus en plus coupés de la réalité

Sans oublier une certaine dévalorisation du statut d’enseignant, due notamment à l’évolution de la société, qui propose désormais aux élèves d’autres valeurs que l’école, voire plus aucune valeur du tout. Parmi les difficultés, les profs mettent en avant la perte d’autorité, et la difficulté à punir les élèves difficiles sans s’attirer les foudres de leur hiérarchie.

Leur solitude face à leurs difficultés entraîne aussi une diminution de leur qualité de vie. Dans différent cantons, des structures d’accompagnement, de suivi individuel et de prévention sont en place, pour agir avant que la situation ne se détériore trop.

Le syndicat des enseignants se bat pour revaloriser la formation et permettre aux étudiants sortant des Hautes écoles pédagogiques de disposer d’autres débouchés que seulement l’enseignement.
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http://ump25.probb.fr/forum.htm
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MessageSujet: Re: EDUCATION : Quand les profs avaient le droit de fesser ...   EDUCATION : Quand les profs avaient le droit de fesser ... Empty17/6/2010, 13:16

Bien sur que ça marchait les enfants d'alors etaient autrement plus sympa que ceux d'aujourd'hui qui sont surs qu'ils ont droit a tout, et sont aussi d'une impolitesse rare.
Je dirais sans hesiter qu'ils sont antipathiques. C'est pas du solide. DESOLE....
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MessageSujet: Re: EDUCATION : Quand les profs avaient le droit de fesser ...   EDUCATION : Quand les profs avaient le droit de fesser ... Empty17/6/2010, 13:42

vous confondez messieurs,

ce ne sont pas les enfants qui sont en cause, ce sont les parents

un prof n'a même plus le droit de faire une réflexion que les parents arrivent et tapent sur le prof .
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MessageSujet: a chambre a double tour.   EDUCATION : Quand les profs avaient le droit de fesser ... Empty17/6/2010, 13:52

marieden a écrit:
vous confondez messieurs,

ce ne sont pas les enfants qui sont en cause, ce sont les parents

un prof n'a même plus le droit de faire une réflexion que les parents arrivent et tapent sur le prof .

Ma chére vous avez raison et cela me rappelle que ma fille s'est precipitée sur le prof de sa fille, pour la defendre, laquelle passe et repasse dans la maison et ne se donne jamais la peine de se baisser ramasser quelque chose tombée au sol.... hors de question d'aider a nettoyer, ou de nettoyer sa propre chambre meme (pour elle crime contre l'humanité)
Je vous promets que lorsque j'arrive a la maison, elle s'enferme dans sa chambre a double tour.
Elle n'a pas digeré que je lui ai balancé son ordinateur par la fenetre. (veridict)
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Biloulou

Biloulou


Masculin Nombre de messages : 54566
Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique
Date d'inscription : 27/10/2008

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MessageSujet: Re: EDUCATION : Quand les profs avaient le droit de fesser ...   EDUCATION : Quand les profs avaient le droit de fesser ... Empty5/2/2015, 10:34

École : la laïcité ne suffit pas !
(Les 4V - 4 FÉVRIER 2015 par MILLIERE GUY)


Voici un peu plus de dix ans, un livre pa­raissait qui soulignait la situation très grave qui régnait dans nombre d’établissements scolaires.
Le livre s’appelait « Les territoires perdus de la république ».


Les auteurs expliquaient qu’il était devenu impossible ou presque d’enseigner des chapi­tres entiers de l’histoire, sous peine de subir insultes et propos véhéments, voire menaces, de la part d’une fraction croissante des élèves – ceux issus de familles musulmanes.

Un peu plus tard, un rapport rendu au ministre de l’Éduca­tion nationale, le rapport Obin, enfonçait le clou, et montrait, en s’appuyant sur de multiples exemples concrets, que la situation était peut-être plus grave encore que « Les territoires perdus de la république » ne l’avait montré : des violences ethniques et religieuses se répandaient au-delà des salles de classe, jusque dans les cours de récréation.

Le ministre a dit qu’il allait agir. Les mots sont restés des mots. Aujourd’hui, tout s’est considérablement aggravé.

Nul ne l’ignorait. Mais les attentats contre « Charlie Hebdo », et la contestation de la minute de silence censée être respectée dans chaque établissement, et souvent contestée, ont mis crûment les choses au jour.

La ministre de l’Éducation nationale a dit qu’elle allait agir, bien sûr. Et elle a ouvert des pistes. Celles-ci ont autant de chance de déboucher sur des résultats concrets que le célèbre emplâtre posé sur une jambe de bois vermoulu.

Il est question de réapprendre aux jeunes gens la « citoyenneté » : quelle signification peut avoir ce mot pour des garçons et des filles qui écoutent des airs de rap où il est question de « niquer la France » ? Aucune, c’est évident.

Il est question aussi d’insister sur la « laïcité ». Quel contenu des garçons et des filles qui, toujours plus nombreux, se reconnaissent davantage dans l’islam que dans la France peuvent-ils placer dans la « laïcité » ? Aucun, cela va de soi.

La notion de « citoyenneté » renvoie à de vieux cours d’instruction civique qui, lorsqu’ils étaient dispensés, n’avaient rien d’enthousiasmant pour ceux qui les recevaient et qui, aujourd’hui, ne pourraient, s’ils étaient à nouveau dispensés, avoir aucune prise sur ceux qui les recevraient.

La notion de « laïcité » pouvait faire sens lorsqu’il s’agissait, il y a 110 ans, de souligner la séparation de l’Église et de l’État, mais la France alors était un pays très majoritairement catholique, et, quand bien même il ne l’a pas toujours mise en œuvre, le catholicisme a toujours été porteur de l’idée qu’il faut laisser à Dieu ce qui est à Dieu et rendre à César ce qui est à César. Dans l’islam, chacun le sait, Dieu est César et n’a jamais cessé de l’être.

La seule société musulmane où il a été tenté, au forceps, de rendre à César ce qui est à César a été la Turquie au temps de Mustafa Kemal Ataturk.

On peut voir, en regardant la Turquie présente, que les adeptes de l’islam en Turquie n’ont pas renoncé, et que l’héritage d’Ataturk est en train de s’effondrer.

Ataturk n’est d’ailleurs parvenu à quelques résultats, temporaires, qu’en comprenant que la « laïcité » qu’il invoquait ne suffisait pas, et qu’il fallait savoir désigner les dangers inhérents à l’islam radical.

Le gouvernement français n’ose pas même désigner les dangers inhérents à l’islam radical. Sitôt que Manuel Valls prononce un discours un peu sensé, il se trouve contredit par François Hollande qui s’en va faire repentance et acte de dhimmitude à l’Institut du monde arabe.

Le gouvernement français est dès lors condamné à échouer.

La ministre de l’Éducation nationale le sait. Elle le sait, sans doute, mieux que personne, elle qui vient d’une société musulmane et y a encore de multiples liens.

Dans moins de dix ans, on verra que les mots d’aujourd’hui seront restés des mots.

Parlera-t-on encore, vainement, et dans le vide, de « citoyenneté » et de « laïcité » ?

Je gage plutôt, au train où vont les choses, que les territoires perdus de la république auront encore grandi. Ce qu’on traquera alors, ce ne seront pas les manquements à la « citoyenneté » et à la « laïcité », mais toutes les traces de contestation de ce qui sera devenu, si rien ne change en profondeur, la première religion de France…

Guy Millière

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Ah, ce bon vieux Guy Millière... il commençait à me manquer ! Laughing
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