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| La petite divorcée du Yémen | |
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Auteur | Message |
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Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: La petite divorcée du Yémen 7/2/2009, 17:01 | |
| Symbole du combat contre les mariages forcés et précoces, Nojoud Ali, 10 ans, mariée de force par son père, a rencontré des lycéens de Pantin. ROZENN NICOLLE Nojoud Ali peu après qu'une cour de justice yéménite a prononcé son divorce. (Khaled Abdullah Ali Al Mahdi / Reuters) Dix heures du matin, au lycée Lucie-Aubrac de Pantin (Seine-Saint-Denis). Dans une grande salle peu éclairée, 80 élèves attendent. Une petite fille s’avance d’un pas assuré vers son auditoire. Des voix s’élèvent. L’étonnement. Nojoud Ali a 10 ans seulement. Cette jeune fille, originaire de Khardji, dans le nord du Yémen, et installée avec sa famille à Sanaa, la capitale, s’est fait connaître en obtenant le divorce l’année dernière. Aujourd’hui, elle est en France, entourée de son traducteur et des membres de l’association Ni putes ni soumises (NPNS), qui l’ont invitée pour raconter son histoire, retracée dans un livre (1). Quand, il y a quelques mois, son père lui a dit qu’elle allait devoir se marier, la fillette a refusé. Mais faute de pouvoir nourrir sa famille (deux femmes et quatorze enfants), l’homme a conclu un marché avec un trentenaire de son village, qui a pris Nojoud pour femme contre un petit pécule, une coutume plutôt courante au Yémen. Sans avoir une idée de ce que représente le mariage, Nojoud change de toit, de vie, puis découvre l’autre visage de celui qui avait promis d’être un époux protecteur. Aux questions sur sa nuit de noces, elle ne préfère pas répondre, pour ne pas se remémorer le triste scénario qui se reproduisait chaque soir de sa vie «maritale». Tribunal. Pendant trois mois, elle a subi abus sexuels et maltraitance, cherchant en vain un recours auprès de sa famille qui « ne pouvait se permettre d’être déshonorée», selon les mots du pater familias. C’est alors que Nojoud se confie à la deuxième femme de son père, Dowla, qui lui laisse entendre que le tribunal est son seul recours. «Tribunal» : le mot fait son chemin dans la tête de la petite fille. Quelques jours plus tard, sa mère lui demande d’aller chercher du pain, lui tendant une poignée de pièces. C’est le moment ou jamais, pense Nojoud, qui décide de prendre le bus pour gagner le centre-ville de Sanaa. Perdue, elle appelle un taxi puis demande le «tribunal», où elle attendra plusieurs heures avant qu’on enregistre son étrange requête. «Je veux divorcer», demande-t-elle au juge. Abasourdi par cette demande sans précédent, le magistrat décide de la prendre sous son aile. Il consulte deux de ses confrères et ils conviennent que l’enfant ne peut pas retourner auprès de son mari, ni auprès de sa famille. Elle est finalement confiée à l’un des juges, Abdel Wahed, qui la gardera chez lui trois jours, le temps de placer le père et le mari en détention provisoire. Icône. Un journaliste du Yemen Times, Hamed Thabet, relate les faits : Shada Nasser, une avocate sensible à cette cause, décide d’annuler tous ses rendez-vous pour se consacrer bénévolement à la défense de la jeune fille. Un procès s’ouvre contre les deux hommes à l’origine du pacte qui avait fait de Nojoud une mariée précoce. Le tribunal se laisse vite convaincre par Nojoud, qui finit par obtenir son divorce, quelques mois après la cérémonie de mariage. Aujourd’hui, la fillette est devenue une icône de l’émancipation du système patriarcal au Yémen, où la parole de l’homme ne peut être remise en question. A 10 ans, la fillette a remis en cause une loi tribale ancestrale et les mœurs de sa société. Son histoire a fait le tour du monde, elle a même été élue femme de l’année 2008 avec son avocate par le magazine américain Glamour, aux côtés de Condoleezza Rice, Hillary Clinton ou Nicole Kidman. Pendant son court séjour à Paris, Nojoud a rencontré Rama Yade (secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme), Fadela Amara (politique de la Ville, ancienne présidente de NPNS), Nadine Morano (Famille) et Valérie Létard (Solidarité). Mais sa rencontre avec des lycéens de banlieue lui tient à cœur. Les élèves présents ont tous entre 16 et 19 ans, la majorité d’entre eux ont des parents ou grands-parents d’origine étrangère, certains auraient même déjà été confrontés plus ou moins directement à la situation de Nojoud, selon la directrice de l’établissement. « Et maintenant ?» lui demande un jeune homme. La voix fluette de Nojoud se fait entendre : « Maintenant, je veux retourner à l’école pour devenir avocate et aider les autres filles comme moi.» Applaudissements. Bien qu’intimidée, la petite fille sourit, laissant apparaître une pointe de fierté. Une heure aura suffi au lycée Aubrac pour décider à l’unanimité d’un partenariat avec l’école de la petite Yéménite afin d’aider toutes les filles de son école. « Il ne faut pas abandonner Nojoud à sa nouvelle situation, et il ne faut pas non plus oublier toutes les autres Nojoud à travers le monde», renchérit Sihem Habchi, la présidente de NPNS. «Là-bas, ses parents ne l’encouragent pas, il faut prendre conscience que chez elle, c’est une traîtresse», explique la secrétaire générale de l’association, Bouchera Azzouz. Nojoud remercie une dernière fois. La fillette disparaît dans un nuage d’adultes qui la presse et l’emmène vers une berline noire aux vitres teintées. Les médias attendent. Ensuite ce sera l’Allemagne. (1) Moi Nojoud, 10 ans, divorcée, de Nojoud Ali avec Delphine Minoui, éditions Michel Lafon. | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Nojoud à Paris 14/2/2009, 21:48 | |
| Il est difficile pour une si petite fille de raconter une expérience si douloureuse. La réalisation de ce livre s'est donc faite en fonction de ses propres désirs, de ses propres envies. Pour rédiger cet ouvrage, il m'a fallu trois séjours au Yémen, pendant lesquels j'ai tenté de m'adapter à son quotidien et à ses envies de petite fille. Nous avons beaucoup parlé, oui, mais bien souvent, nous nous sommes contentées de faire des dessins, de jouer à la balançoire, d'aller manger des pizzas... Parfois, Nojoud en avait assez de mes questions. Parfois, c'est elle qui avait envie de raconter une annecdote, d'évoquer un rêve, une envie particulière. Pour me plonger dans son univers de petite fille, j'ai relu « Le petit prince » pour la première fois, après plus de vingt ans. Au Tribunal, où elle eut le courage de se réfugier pour divorcer, en avril 2008, j'ai tenté de me mettre à sa hauteur. Pendant une heure, je me suis accroupie dans la cour, pour percevoir, à son niveau, le bruit, la foule, le va-et-vient incessant ... Si Nojoud a gagné, c'est, il faut le rappeler, grâce au soutien exemplaire des juges bienveillants qui l'ont épaulé dès le début. C'est surtout grâce au combat et à la persévérance de son avocate Shada Nasser, la « Shirin Ebadi », du Yémen, une femme exemplaire, qui a accepté de la défendre gratuitement. Et jusqu'au bout. Depuis son divorce, en avril 2008, deux autres petites filles, Arwa et Reem ont entamé des procédures au Yémen. En Arabie saoudite, une demande de divorce a même été déposée pour une petite fille de 8 ans mariée à un quinquagénaire. Pour l'heure, le tribunal a tranché en faveur du père et du mari ... Les droits d'auteur du livre, qui seront reversés sur un compte bancaire ouvert au nom de Nojoud, devraient l'aider à financer ses études pour devenir avocate, selon son souhait, et peut-être se faire construire un toit protecteur. Pour l'heure, faute de foyer d'accueil, Nojoud est retourné vivre chez ses parents. Mais la petite reste malheureusement extrêmement vulnérable. Sous pression parentale. Souvent, elle manque les cours. Aux dernières nouvelles, j'ai appris que son papa négociait de croustillantes sommes avec les journalistes étrangers de passage à Sanaa pour accorder une interview de sa fille. Hier, vendue à un homme. Aujourd'hui, vendue aux média. http://blog.lefigaro.fr/iran/2009/01/yemen-nojoud-a-paris.html | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 13/9/2009, 18:21 | |
| Yémen : morte en couche à 12 ans
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/09/13/01011-20090913FILWWW00339-yemen-morte-en-couche-a-12-ans.php
Une fillette yéménite de 12 ans, mariée de force, est décédée alors qu'elle mettait au monde son bébé, a annoncé une organisation de défense des droits de l'Homme à Sanaa. L'organisation non gouvernementale a précisé que la fillette était tombée enceinte à 12 ans, et que l'enfant est mort-né. La fillette "avait été retirée de l'école et mariée de force à 11 ans par sa famille qui vit dans le besoin", a indiqué l'organisation. Des organisations de la société civile, dont des mouvements féministes, pressent le Parlement d'adopter une loi fixant l'âge du mariage à 18 ans. | |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 13/9/2009, 18:25 | |
| Une fillette de douze ans meurt en accouchant
Une fillette yéménite de 12 ans, mariée de force, est décédée alors qu'elle mettait au monde son bébé, a annoncé dimanche une organisation de défense des droits de l'Homme à Sanaa. Selon l'Organisation yéménite pour la protection de l'enfance (Siyaj), la petite Fawzia Abdallah Youssef est décédée vendredi d'une hémorragie à l'hôpital saoudien de Hajja (nord de Sanaa). L'organisation non gouvernementale a précisé dans un communiqué à l'AFP que la fillette était tombée enceinte à 12 ans, et que l'enfant est mort-né. La fillette "avait été retirée de l'école et mariée de force à 11 ans par sa famille qui vit dans le besoin", a indiqué l'organisation, ajoutant que son père souffrait d'insuffisance rénale. Le Yémen, un pays de la péninsule arabique considéré parmi les plus pauvres au monde, a une population à structure tribale et le mariage forcé y est largement pratiqué. L'an dernier, le cas d'une fillette yéménite de 8 ans, Nojoud Mohammad Ali, qui avait obtenu le divorce, avait mis en lumière la situation de milliers de femmes-enfants mariées de force. Nojoud avait obtenu le divorce après avoir porté plainte auprès d'un tribunal contre son père qui l'avait forcée à se marier à un homme de 20 ans son aîné. Des organisations de la société civile, dont des mouvements féministes, pressent le Parlement d'adopter une loi fixant l'âge du mariage à 18 ans. (belga/acx)
13/09/09 16h12 | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| | | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 13/9/2009, 18:33 | |
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| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 13/9/2009, 20:48 | |
| Salut Zed,Bonsoir Emma Ce n'est que la partie visible de l'iceberg. On ne sait que ce qui se déclare. | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 22/3/2010, 02:05 | |
| Yémen: des femmes s'opposent à la fixation de l'âge du mariageSelon les islamistes, l'âge du mariage n'a pas à être fixé car l'islam ne l'a pas fait pas et le prophète Mahomet s'est marié avec Aïcha alors qu'elle n'avait que neuf ans.Plusieurs milliers de femmes ont manifesté dimanche devant le Parlement à Sanaa à l'appel des milieux islamistes et conservateurs contre un projet de loi fixant l'âge minimum du mariage au Yémen.http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201003/21/01-4262811-yemen-des-femmes-sopposent-a-la-fixation-de-lage-du-mariage.php Le rassemblement a pris l'allure d'une démonstration de force contre cette loi controversée, fixant à 17 ans l'âge du mariage pour les filles et à 18 ans pour les garçons. Les manifestantes ont été amenées par bus entiers de Sanaa et des localités environnantes. Certaines des manifestantes, dont plupart portaient le voile intégral, brandissaient un exemplaire du Coran et des banderoles proclamant «Ne bannissez pas ce qui a été autorisé par Allah», «Non aux manipulations des droits des femmes» ou encore «le Coran et la sunna (la tradition du prophète Mahomet) au dessus des traités contraires à notre religion». Selon les islamistes, l'âge du mariage n'a pas à être fixé car l'islam ne l'a pas fait pas et le prophète Mahomet s'est marié avec Aïcha alors qu'elle n'avait que neuf ans. Le mariage des femmes-enfants est largement pratiqué au Yémen, pays à structure tribale et où l'islamisme constitue une force non négligeable. En 2008, le cas d'une fillette, Nojoud Mohammad Ali, mariée à 8 ans à un adulte et qui avait fini par obtenir le divorce, avait mis en lumière la situation de milliers de filles mariées très jeunes. Des représentantes de l'Union des femmes yéménite, organisme officiel favorable à la loi, ont dû battre en retraite devant la foule des manifestantes en colère. | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 22/3/2010, 06:29 | |
| Voilà l'islam, religion d'un pédophile accepté par une quantité d'humain illettrés, ou incapables de comprendre, ou, tombés dedans étant petit.
Le bel exemple, est un violeur exemplaire d'enfants, un prophète de la chose.
C'est ce pourquoi l'islam est si grand, ils ne connaissent pas leur prophète a la con. | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 22/3/2010, 06:49 | |
| Remarquez, qu'il est vrai, que les pauvres tiennent au peu qu'ils ont, même si c'est le diable. | |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 22/3/2010, 06:56 | |
| - ¥_zed_¥ a écrit:
- Symbole du combat contre les mariages forcés et précoces, Nojoud Ali, 10 ans, mariée de force par son père, a rencontré des lycéens de Pantin.
ROZENN NICOLLE Et après ça on emmerde l'Eglise catholique avec de sordides pseudo-affaires de "pédophilie" avec des faits qui se sont déroulés il y a plus de cinquante ans. Qu'on aille plutôt plutôt voir du côté des imams et de tous ces vieux vicieux lubriques qui se tapent des gamines de 10-13 ans ... | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 22/3/2010, 07:19 | |
| - OmbreBlanche a écrit:
- ¥_zed_¥ a écrit:
- Symbole du combat contre les mariages forcés et précoces, Nojoud Ali, 10 ans, mariée de force par son père, a rencontré des lycéens de Pantin.
ROZENN NICOLLE
Et après ça on emmerde l'Eglise catholique avec de sordides pseudo-affaires de "pédophilie" avec des faits qui se sont déroulés il y a plus de cinquante ans.
Qu'on aille plutôt plutôt voir du côté des imams et de tous ces vieux vicieux lubriques qui se tapent des gamines de 10-13 ans ... Mon ami, que certains prètre aient fait des geste répréhensibles, c'est très légitimement condamnables.
Le fait est que, Jésus était irréprochable, alors que mahomet, lui est réprouvé sûr tout les points.
Les prètres pédophiles ont choisi leur voies, mais chez les mahométants, c'est officialisé par le bel exemple. | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 22/3/2010, 07:49 | |
| - emma a écrit:
- .
Salut Emma . Très intéressant ton article . Quelques questions : a) C'est quelle frange socio culturele de la population qui est touchée par "çà" ? b) idem mais en "%" ? c) en Belgique jusqu'il y a peu la peine de mort existait ....mais ele n'était plus appliquée depuis 1918 (sauf guerres) ... ici,les mariages avec des gamines sont en général réelement "consommés" ou pas ? d) si la gamine introduit sa procédure,je suppose que (sauf cas exceptionnel comme tu relates),elle ne peut bien évidement plus rentrer chez son mari "en attendant",ni dans sa famile ... Je me demande même si c'est très prudent de rester dans le coin ...Qu'est ce qu'elles peuvent faire ? | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 23/3/2010, 18:02 | |
| L’idée d’un âge minimum pour le mariage déchire l’opinionhttp://echos-moyenorient.blog.lemonde.fr/2010/03/22/lidee-d%e2%80%99un-age-minimum-pour-le-mariage-dechire-l%e2%80%99opinion/ Alors que la législation précédente fixait déjà une limite à 15 ans pour le mariage des filles, les contestataires demandent aujourd’hui une abrogation de cette limite. Une pétition regroupant un million de signatures aurait été signée contre cette mesure. Lors des manifestations, les femmes ont brandis des Corans en revendiquant leur droit de se marier jeunes. Ainsi, l’une d’elles, Asma Gob, a déclaré qu’elle s’était mariée à 13 ans, que sa fille de 17 ans était également mariée et que toutes deux n’avaient «dû faire face à aucun problème.» Elle a ensuite rajouté que «cette loi est contraire à la religion et qu’ils veulent [leur] imposer les valeurs occidentales !» D’autres ont déclaré avoir même eu des enfants très tôt «sans pour autant avoir eu à souffrir de quoi que ce soit.» Cette loi qui prévoit une amende de plus de 350€ – soit plus d’une centaine de milliers de riyals – voire une peine d’un an d’emprisonnement, est par contre fortement soutenue par de nombreuses associations féministes. Hooriah Mashhoor, vice-présidente du Comité National de la Femme, présente dimanche pour faire une contre-manifestation a déclaré que la question de l’âge du mariage était «discutée et débattue au sein même des religieux, ce qui signifie que les opinions de certains ne devraient pas s’imposer à tous.» Certains y voient également l’influence du Sheikh Abdul Majid al-Zindani, président de l’Université des Imans à Sana’a et réputé proche d’Al Qaeda. Cette question avait commencé à faire débat suite à l’affaire très médiatisée du divorce de Nojoud Ali, en 2008, lorsqu’elle a demandé et obtenu le divorce à l’âge de 10 ans, tandis que la même année la petite Fawziya Abdullah Youssef mourait à l’âge de 13 ans, en accouchant après avoir été mariée de force. Le journal émirati The National évoque une étude réalisée en 2008 par le Gender Development Research and Studies Centre à l’Université de Sana’a. On y apprend ainsi que plus de 52,1 % des filles n’ont pas l’âge minimum quand elles se marient, contre 6,7 pour les garçons. L’étude précise également que le jeune âge du mariage pour les filles «est une des raisons principales pour laquelle un grand nombre de filles abandonnent leurs études, et qui explique aussi le fort taux de fertilité» du Yémen (6,5 enfants par femmes). Hooriah Mashhoor a confié à ce sujet que «ces filles devraient être envoyées à l’école plutôt que dans les maisons de leurs maris.» Il est évident que la limite précédente de 15 ans pour les filles n’était déjà pas respectée, et qu’il en sera de même pour la nouvelle si le texte est adopté. A moins que les autorités se décident enfin à prendre leurs responsabilités et à sanctionner sévèrement les contrevenants.Sheikh Abdul Majid al-Zindani, président de l’Université des Imans à Sana’a.Awareness campaign stops early marriages in Amran
http://www.yementimes.com/defaultdet.aspx?SUB_ID=33756
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| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 23/3/2010, 18:38 | |
| - emma a écrit:
- Alors que la législation précédente fixait déjà une limite à 15 ans pour le mariage des filles,
Conseil d'enmerdeur .
Quand on tombe sur un truc "comme çà", ça ne sert à rien de discuter, au contraire ; il faut pousser le bouchon plus loin et remonter "ab initio" .
Que dit le "ab initio" ? Que le mariage des filles est légal à 9 ans ? Fort bien,alors il est légal à 9 ans !
Ensuite il va y avoir un scandale du tonnerre de Dieu . En fin de compte le bazar va se casser la gueule . Vous serez arrivé à votre but . Mais peut être par un itinéraire détourné ... | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 26/3/2010, 00:40 | |
| Les femmes yéménites disent non aux mariages précoces Victime d'un mariage forcé, Nojoud Ali a participé, ce mardi à Sanaa, à un rassemblement pour dire non aux mariages des fillettes yéménites. La promulgation de la loi votée pour protéger les petites filles, comme Nojoud, divorcée à 10 ans, n'est pas acquise. http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/24/01003-20100324ARTFIG00455-les-femmes-yemenites-disent-non-aux-mariages-precoces-.php Quand elle est montée dans un taxi, ce mardi matin, Nojoud Ali a fièrement dit au chauffeur : «Emmenez-moi au Parlement !». Accompagnée de son grand frère Mohammad, elle a rejoint, vers 9 heures, les quelques centaines de protestataires rassemblés devant le Majlis an-Nuwad, pour dire «non» au mariage des fillettes yéménites. Deux ans, déjà, se sont écoulés depuis que cette fille au visage de poupon, mariée à un homme trois fois plus âgé qu'elle, osa se réfugier au tribunal de Sanaa, pour réclamer sa liberté volée. Elle n'avait que 10 ans. Depuis sa victoire inattendue, largement saluée par la presse locale et internationale, un tabou a été brisé. Inspirées par son courage, d'autres petites voix se sont élevées, et à ce jour deux autres épouses-enfants ont pu divorcer. Selon un rapport du ministère des Affaires sociales publié l'année dernière, un quart des femmes yéménites se marient avant l'âge de 15 ans. Les raisons sont multiples : grande pauvreté, coutumes tribales et traditions religieuses invoquant l'exemple du prophète Mohammad, qui épousa Aïcha quand elle avait 9 ans… À force de lobbying auprès des députés yéménites, les activistes féministes ont fini par obtenir, en février 2009, l'inimaginable : le vote, au Parlement, de l'augmentation de l'âge officiel du mariage, de 15 à 17 ans et l'imposition d'une amende d'environ 350 euros aux parents qui dérogent à la règle. Mais c'était trop beau pour durer. Sous la pression d'une minorité active, menée par d'influents députés conservateurs, une demande de réexamen de la nouvelle loi empêche sa promulgation. Dimanche, ce sont d'abord les ultras du Yémen qui ont donné le ton, en organisant, devant le Parlement, un rassemblement de femmes voilées. «Ne bannissez pas ce qui a été autorisé par Allah», pouvait-on lire sur leurs pancartes. Ce mardi, c'était au tour des partisans de la réforme de riposter, à l'appel de différentes ONG militant pour les droits des femmes. «Nous sommes des enfants, nous voulons pouvoir jouer et étudier», disait l'un des slogans. | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 26/3/2010, 00:48 | |
| Selon un rapport du ministère des Affaires sociales publié l'année dernière, un quart des femmes yéménites se marient avant l'âge de 15 ans. Les raisons sont multiples : grande pauvreté, coutumes tribales et traditions religieuses invoquant l'exemple du prophète Mohammad, qui épousa Aïcha quand elle avait 9 ans… En fait, il l'épousa a 6 ans, et la viola a 9 ans, mais c'est selon.
Il me semble que si j'étais musulman, j'abandonnerais cette religion pour ne pas être percu comme le bel exemple, mais eux trouvent ca normal | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 1/4/2010, 22:38 | |
| Au Yémen, défilés et contre-défilés autour d'une loi sur l'âge minimum pour se marier : http://www.lemonde.fr/international/portfolio/2010/03/23/au-yemen-defiles-et-contre-defiles-autour-d-une-loi-sur-l-age-minimum-pour-se-marier_1323556_3210.html Le président du parlement a tenu des propos ambigus : "Nous allons maintenir l'article fixant l'âge du mariage mais annuler les peines de prison et les amendes qui étaient prévues pour ceux qui ne le respectent pas". Une telle initiative viderait la loi de toute sa substance.
Dernière édition par emma le 1/4/2010, 22:43, édité 1 fois | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| | | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 9/4/2010, 01:15 | |
| Elle décède à 13 ans, cinq jours après son mariage de force Manifestation de femmes à Sana, afin de soutenir le projet de loi visant à interdire le mariage en dessous de 18 ans. http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1090299/2010/04/08/Elle-decede-a-13-ans-cinq-jours-apres-son-mariage-de-force.dhtml Une fillette yéménite de 13 ans est décédée d'une hémorragie due à une déchirure vaginale cinq jours après avoir été mariée de force. Le décès de l'adolescente intervient alors qu'un projet de loi fixant l'âge minimum du mariage pour les femmes à 17 ans suscite la controverse au Yémen, les organisations de femmes le soutenant alors que les islamistes et les conservateurs y sont opposés. Dans un communiqué, l'ONG Al-Chaqaeq a précisé que la fillette, Elham Mahdi al-Assi, originaire de la province de Hajja (nord-ouest de Sanaa), est décédée le 2 avril en raison "d'une hémorragie résultant d'une déchirure vaginale", selon le rapport du médecin légiste. Le mariage de la fillette avec un homme d'une trentaine d'années avait été célébré le 29 mars dans le cadre du "mariage d'échange", courant au Yémen, en vertu duquel les familles échangent les jeunes filles à marier. Conformément à ce type de mariage, la soeur de l'époux a été donnée en mariage à un homme de la famille de la mariée. Le mariage des petites filles est courant au Yémen. En septembre, une fillette de 12 ans était décédée alors qu'elle mettait au monde son bébé, illustrant le cas des nombreuses "fiancées de la mort" mariées de force avant même d'être pubères. | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 9/4/2010, 18:17 | |
| - Ungern a écrit:
- ¥_zed_¥ a écrit:
- En fait, il l'épousa a 6 ans, et la viola a 9 ans, mais c'est selon.
Il me semble que si j'étais musulman, j'abandonnerais cette religion pour ne pas être percu comme le bel exemple, mais eux trouvent ca normal On peut être pédophile sans être Musulman . C'est pas le Vatican qui dira le contraire ! Il y a personne qui dit le contraire, mais dans la religion chrétienne, c'est a dire dans les préceptes de l'évangile, il n'y a pas d'exemple de pédophilie, Jésus ne se mari pas avec une fillette par ce qu'il est un homme de droiture.
Mais dans l'islam, le prophète mahomet lui le fait et il est considéré comme le bel exemple.
Il me semble que ca ne prends pas un cour classique pour comprendre.
Je vais même te dire mieux. Jésus avait un grand respect pour les femmes, pourtant les religions qui découlent de son enseignement ne font que commencer a reconnaitre des droits aux femmes.
Alors imagine maintenant combien ca sera ardu pour les femmes de l'islam d'avoir cette reconnaissance sachant que le prophète n'en avait pas lui de respect pour elles ?Il n'y a que lorsque la femme et l'homme coexistent sur un pied d'égalité que la civilisation commence. | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 9/4/2010, 18:29 | |
| Pourquoi est ce que les gens ont besoin qu'un Dieu fasse quelque chose pour faire de même ?
On ne peut pas avoir d'initiative personnelle ? Et on en revient à Dieu . Si les gens étaient adultes, auraient-ils encore besoin d'un Dieu ? | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 9/4/2010, 18:49 | |
| - Ungern a écrit:
- Pourquoi est ce que les gens ont besoin qu'un Dieu fasse quelque chose pour faire de même ?
On ne peut pas avoir d'initiative personnelle ? Et on en revient à Dieu . Si les gens étaient adultes, auraient-ils encore besoin d'un Dieu ? Va le dire a tes amis musulmans qui ne peuvent même pas sortir de leur religion sans devenir des condamnés a mort par le coran.
C'est pas le fait de croire en Dieu qui fut le problème, mais, les religions que nous avons créés pour tenter de contrôler cette croyance ancestrale.
Si Dieu est un prosélyte, il le cache bien. Il ne m'a jamais rien demandé. Les religions parcontre, c'est toute une autre histoire. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 10/4/2010, 16:23 | |
| Arretez de blamer et d'accuser regardez la belle et douce religion que voila.....l'avantage est que l'on reecrit le Coran suivant les besoins de l'heure...ça donne envie de gerber 1. Aspect spirituel
Le Coran énonce clairement que les hommes et les femmes sont de même nature spirituelle et humaine. Les deux ont reçu le “souffle divin” qui leur a donné de la dignité et a fait d’eux les gérants de Dieu sur la terre. La femme n’est pas blâmée pour la “chute de l’homme”. La grossesse et l’accouchement sont donnés comme des raisons supplémentaires pour aimer et apprécier les femmes et non comme punition pour “avoir mangé de l’arbre interdit”. L’homme et la femme ont des devoirs et des responsabilités comparables et les deux font face aux conséquences pour leurs décisions et de leurs actions morales. Nulle part le Coran ne mentionne que les “hommes sont supérieurs aux femmes”, à moins que le texte du Coran n’ait été pauvrement traduit en français. Le Coran indique clairement que la seule base de supériorité est la piété et la droiture, non le genre, la race, la couleur ou la richesse.
2. Aspect économique
La loi islamique sauvegarde les droits des femmes avant et après le mariage. En fait, la femme reçoit une plus grande sécurité financière que l’homme. Elle a droit au plein montant de son cadeau de mariage. Elle a le droit de garder toutes les propriétés présentes ou futures et un revenu pour sa propre sécurité. Pendant ce temps, elle a droit à toute l’aide financière avant, pendant et après le mariage, sans égard à sa richesse personnelle. Les droits additionnels incluent l’aide pendant la “période d’attente” en cas de divorce et l’aide pour l’enfant. Cette aide garantie à toutes les étapes de sa vie, constitue des avantages financiers sur les hommes, équilibrés partiellement par la moindre part d’héritage qui lui revient. La femme dispose seule de l’usufruit de son travail éventuel, tandis que l’homme a le devoir d’entretenir et subvenir aux multiples besoins de sa famille.
3. Aspect social
1. En tant que fille: Le Coran blâme l’attitude de certains parents qui tendent à favoriser leurs fils. Il prescrit le devoir d’aider et de montrer de la gentillesse et de la justice envers les filles. L’éducation des filles n’est pas seulement un droit mais un devoir pour tous les musulmans, hommes et femmes. Une fille a le droit d’accepter ou de rejeter des propositions de mariage. Le mariage forcé sans le consentement mutuel est invalide selon les enseignements du Prophète Mohammad (Paix et Bénédiction sur lui) .
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen 11/4/2010, 18:49 | |
| Yémen: le village d'une adolescente morte après ses noces réclame justice Monde - International 13:49 Sous le choc du décès de la petite Elham, morte à 13 ans, après avoir été violée par l'homme qu'elle venait d'épouser, le village yéménite d'Al-Echa réclame justice. "Je demande que justice soit faite. Le meurtrier doit être exécuté", affirme Nejma Al-Achi, la mère de la fillette, qui reçoit les journalistes dans sa hutte dans ce village de la province de Hajja, à 220 km au nord-ouest de Sanaa. La fillette, qui avait célébré ses noces le 29 mars avec Abed al-Hekmi, 24 ans, est décédée le 2 avril d'une hémorragie due à des violences sexuelles. Selon des membres de la famille et du personnel du dispensaire proche, son époux n'avait pas pu la pénétrer et s'était ensuite acharné sur Elham pour prouver à sa famille, comme le veut la tradition, qu'il avait accompli son devoir conjugual. "Son mari et sa famille l'ont ligotée et l'ont tuée", accuse Abdallah, le frère de la victime. Le mariage des fillettes dès l'âge de 11 ans est courant au Yémen, notamment dans des villages reculés comme Al-Echa où pratiquement tous les habitants sont analphabètes. Conformément aux traditions tribales, la famille d'Elham refuse de récupérer le corps avant que justice soit faite, comme l'affirme Yahya, un autre de ses frères. Les villageois, tous solidaires, réclament la peine de mort pour Abed, qui a été arrêté. "Il a tué cette fillette. Il doit être exécuté", lance Yahya Mohammad, un des habitants. Les noces avaient été célébrées dans le cadre d'un "mariage d'échange", pratique courante en vertu de laquelle les familles échangent des jeunes filles à marier. La soeur du marié, âgée de 18 ans, a été donnée en mariage au frère d'Elham, Abdallah, également âgé de 24 ans, et les deux couples ont convolé le même jour. Mais si la nuit de noces s'est bien passée pour l'un des deux couples et que le mariage a été consommé, comme le raconte Abdallah, Imad n'a pas pu faire de même et s'est rendu avec sa nouvelle épouse dès le lendemain au dispensaire. "La fillette était très timide, elle semblait assez frêle et faible. Elle a refusé de se déshabiller et de se faire examiner", raconte la gynécologue ouzbèque, Zahra Makyayeva. "Son époux m'a demandé de lui déchirer l'hymen, mais j'ai refusé", dit-elle. Abed s'est alors rendu à la pharmacie où il a demandé des somnifères. "J'ai refusé de lui en donner car il voulait probablement les administrer à son épouse, il a alors demandé du viagra et je lui en ai donné un de fabrication locale", affirme le pharmacien Ali al-Hadi à l'AFP. Trois jours plus tard, le couple est revenu au dispensaire, la jeune femme souffrant d'une infection. "Nous lui avons donné un médicament et j'ai demandé au mari de ne pas l'approcher pendant une dizaine de jours, mais nous avons appris sa mort le lendemain", dit le médecin. Fathia Mohammad Haidar, une infirmière, affirme avoir appris de la soeur du mari qu'il aurait "ligoté Elham, qui refusait de se laisser approcher, avec une bande de tissu" pour la violer. Autre conséquence du drame, l'épouse du frère d'Elham a été rappelée chez ses parents à l'annonce du décès. Celui-ci intervient alors qu'un projet de loi fixant l'âge minimum du mariage pour les femmes à 17 ans est examiné au Parlement, islamistes et conservateurs s'opposant à ce qu'il soit assorti de sanctions. Pour l'avocate Chaza Nasser, volontaire pour défendre la famille, ce drame illustre la nécessité de prendre au plus vite des mesures pour s'opposer au mariage forcé des mineures. "Nous demandons au Parlement d'adopter la loi en maintenant les peines de prison prévues", affirme l'avocate, qui a déjà défendu Nojoud Mohammad Ali, la fillette qui avait obtenu le divorce après avoir été mariée de force à huit ans. |
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| Sujet: Re: La petite divorcée du Yémen | |
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