20.08.10 - 11:43
La campagne lancée à-travers tout le Japon pour recenser les centenaires a débouché sur une nouvelle découverte macabre : les restes d'une femme censée avoir 104 ans, conservés dans le sac à dos de son fils depuis près de 10 ans.
Il y a quelques semaines déjà, la police de Tokyo avait retrouvé le cadavre momifié d'un vieillard mort depuis plus de 30 ans, gisant sur son lit, alors que des responsables municipaux étaient venus le féliciter pour son 111e anniversaire.
Depuis, les municipalités ont été chargées de vérifier que leurs administrés âgés de 100 ans et plus étaient toujours en vie. Selon les premiers résultats de l'enquête, près de 300 d'entre eux auraient "disparu", probablement morts depuis des lustres.
Certaines familles sont soupçonnées d'avoir volontairement omis de déclarer leur décès afin de continuer à percevoir leur pension de retraite.
Dans la dernière affaire en date, rapportée vendredi par les médias japonais, la police de Tokyo a retrouvé les restes d'une femme, censée avoir 104 ans, au domicile de son fils.
Ce dernier, âgé de 64 ans, a déclaré aux enquêteurs que sa mère était décédée il y a 9 ans, mais qu'il n'avait pas eu l'argent nécessaire pour payer ses obsèques.
"Elle est morte chez nous autour de juin 2001", a-t-il dit. "J'ai conservé son cadavre pendant quelque temps, puis je l'ai lavé dans la baignoire et ai brisé les os afin de les mettre dans un sac à dos."