Des appareils de plus en plus jetables

L’espérance de vie des appareils électriques et électroniques suit une courbe inverse de celle des êtres humains qui les consomment: elle raccourcit de plus en plus. Pour toutes sortes de raisons. Ils sont dépassés du point de vue technologique (les ordinateurs); les piles, les cartouches d’encre ou les pièces de rechange coûtent plus cher qu’un appareil neuf; ils ne sont pas réparables. Ou on rêve d’un modèle plus récent (frigo inox, écran plat), même si le «vieux» fonctionne parfaitement. C’est ce qu’on appelle l’obsolescence planifiée (planned obsolescence) ou programmée. Une stratégie qui fait rouler l’économie, mais qui a un coût environnemental très élevé, soulignent Les Amis de la Terre dans un rapport publié cette semaine.

Ils ont étudié la situation française, mais la plupart de leurs constats s’appliquent ici. On a tous vécu notre part de frustrations, aussi bien comme consommateur (ces *&#! d’appareils qui rendent l’âme juste après l’expiration de la garantie) que comme citoyens horrifiés par ce gaspillage de matières toxiques.

L’organisme a aussi interrogé des chaînes de magasins comme Carrefour et Casino sur la chute de popularité de la réparation. Sans surprise, la rareté et le coût des pièces détachées, ainsi que la baisse des prix des produits neufs, sont dénoncés. Mais aussi «la mauvaise image des services après vente en général» . «Il faut noter que la durée de vie est aussi conditionnée par les avancées technologiques permanentes qui incitent les clients à changer d’appareil, c’est un critère important dont on parle très peu dans le cadre du développement durable», ajoute le détaillant Conforama. Que celui qui n’a jamais souhaité que sa vieille laveuse ou son vieux frigo rende l’âme pour pouvoir le remplacer jette la première pierre.

L’obsolence planifiée a fait son temps, croit toutefois le spécialiste du marketing Jacques Nantel. ” De plus en plus, les gens recherchent des produits durables, vendus avec de réelles garanties “, soutient ce prof des HEC.

Le durable, voie de l’avenir? Quand je regarde autour de moi, je trouve que l’avenir prends du temps à arriver. D’ici là, le les électroménagers au fini inox seront sans doute devenus aussi kétaines que les bruns, les jaunes et les avocado.

Merci à Ariane Krol, La Presse

Oui bien sûr, qui ne rève pas d'une machine à laver dont la durée de vie dépasserait les 20 ans ?

Mais quel serait l'impact d'une telle politique sur le chômage par exemple ?

On achète, 5 ans après, on jette because ça ne fonctionne plus et c'est, d'après le SAV, irréparable donc on est obligé de racheter.

C'est un cercle sans fin.

Cependant, j'ai noté que les marques allemandes semblaient plus résistantes que les autres. Donc pour l'électro ménager, j'achète allemand Ben oui, je sais, pourtant je tente au maximum d'acheter français en règle générale, mais là, il n'y a pas photo !

http://www.arte.tv/guide/fr/051091-011/x-enius?autoplay=1





Il fut un temps où lave-linge, aspirateurs ou autre appareil électroménager, ne tombaient que rarement en panne. On pouvait même parfois les garder toute une vie. Aujourd'hui nous devons racheter à intervalles de plus en plus rapprochés les mêmes appareils. Derrière, il y a tout un système - l'obsolescence programmée, soit l'usure prématurée planifiée par les constructeurs.

L'obsolescence programmée est-elle vraiment une réalité et comment ça marche exactement ?

L’obsolescence programmée est-elle vraiment une réalité et, si oui, comment ça marche ? À Amsterdam, Gunnar Mergner et Carolin Matzko rencontrent des consommateurs bien décidés à se défendre contre cette pratique commerciale – avec un joli succès international.

Personne a écrit:

L'obsolescence programmée est-elle vraiment une réalité et comment ça marche exactement ? (...)

Je crois que cette légende est née d'une initiative d'Epson sur ses imprimantes à jet d'encre.
Une majorité écrasante des pannes provenaient de l'encre séchée et incrustée sur les buses ultrafines et particulièrement délicates des têtes d'impression.
La mise au point de têtes d'impression remplaçables par le client n'a fait que déplacer le problème.

Alors Epson a étudié des cartouches d'encre à puce : le réservoir contenait une petite quantité excédentaire d'encre et la puce mettait la cartouche hors service avant l'épuisement de l'encre. Ainsi, les buses n'étaient jamais à sec.

C'était sans compter avec les associations de consommateurs qui ont accusé Epson de programmer l'obsolescence de ses cartouches empêchant ainsi d'utiliser l'encre jusqu'au bout....

Les kôns !  

Biloulou a écrit:

Les kôns !  

A 15 mm du reportage d'Arte!

Biloulou a écrit:

C'était sans compter avec les associations de consommateurs qui ont accusé Epson de programmer l'obsolescence de ses cartouches empêchant ainsi d'utiliser l'encre jusqu'au bout....
Les kôns !  

Personne a écrit:

Biloulou a écrit:

Les kôns !  

A 15 mm du reportage d'Arte!

S'ils ont accusé Epson sur cette base-là ou ont extrapolé le cas Epson pour fonder leurs mises en accusation d'autres produits... oui, des khôns, assurément.
Je persiste et je signe. Oui, oui, oui.