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| HARIRI, MORT ANNONCÉE | |
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Invité Invité
| Sujet: HARIRI, MORT ANNONCÉE 1/3/2009, 17:32 | |
| Le tribunal international spécial mis sur pied pour juger les assassins présumés de Rafic Hariri a entamé ses travaux dimanche dans une banlieue de La Haye, un peu plus de quatre ans après l'attentat suicide qui a coûté la vie à Beyrouth à l'ex-Premier ministre libanais et 22 autres personnes. Le Canadien Daniel Bellemare, procureur du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), a déclaré à la séance d'ouverture du procès qu'il allait demander sous peu au gouvernement de Beyrouth le transfert des quatre généraux libanais arrêtés dans le cadre de cette affaire et la transmission des éléments de preuve dont elles disposent. Le procureur a déclaré s'attendre à ce que le procès, auquel les Nations unies ont alloué cette année un budget de 51,4 millions de dollars, prenne de trois à cinq ans. "Nous irons là où nous conduisent les preuves", a-t-il promis cette semaine. Bellemare a déclaré qu'il continuerait au fil du procès à réunir des preuves et qu'il pourrait éventuellement procéder à de nouvelles inculpations. "Dès que j'aurai assez de preuves contre quelqu'un ou un groupe de gens, je procéderai à des inculpations." En cas de nouvelles inculpations, soit les suspects devront se présenter volontairement devant le tribunal, soit celui-ci demandera au Conseil de sécurité de l'Onu de faire pression sur leur Etat d'origine pour qu'il les livre à la cour, soit encore le TSL les jugera par contumace. L'assassinat de Hariri, qui a provoqué l'émoi de la communauté internationale, a été imputé par une partie de la classe politique libanaise à la Syrie, une accusation niée farouchement par le régime de Damas qui a dû toutefois à l'époque retirer précipitamment ses troupes du Liban. Les autorités libanaises ont récemment libéré sous caution trois hommes arrêtés dans le cadre de l'enquête sur la mort de Hariri, assassiné quelques mois après s'être dressé contre les ingérences syriennes dans la politique intérieure du Liban."En fin de compte, nous ne sommes pas ici pour les Nations unies ou pour la communauté internationale. Nous ne sommes pas ici pour les auteurs du crime, mais pour les victimes", a déclaré Robin Vincent, greffier du TSL, qui est composé de quatre juges libanais et de sept magistrats internationaux. "Quels que soient les jugements qui seront rendus par le tribunal, je les accepterai. Cela dit, je répète depuis longtemps que la Syrie est derrière l'assassinat de mon père. Je reste encore convaincu de cela", a déclaré Saad Hariri, fils de la victime et chef de la majorité parlementaire libanaise, au Journal du Dimanche. Reuters. |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: 01- Il n'est pas interdit de rêver... 2/3/2009, 11:23 | |
| Puisse ce tribunal après la fin de cette affaire, prendre en charge les crimes du Hezbollah.... | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: 02- Bilouloudamus ? 2/3/2009, 17:19 | |
| LIBAN (02 mars 2009) • Le Tribunal spécial suscite peur et espoir Des manœuvres, notamment de la part du Hezbollah, sont déployées pour torpiller le fonctionnement du tribunal qui doit juger les coupables des assassinats commis au Liban ces quatre dernières années, relève le site Elaph. Le démarrage des travaux du Tribunal spécial pour le Liban [TSL, inauguré le 1er mars à La Haye], chargé de juger les auteurs de l'attentat contre l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, a été accueilli par les Libanais par des prières, des rassemblements et des gerbes de fleurs déposées sur les tombes des victimes de la série d'assassinats politiques qui a frappé le pays depuis 2005. Il y a quatre ans, la décision de créer ce Tribunal avait provoqué une crise politique quasi insurmontable. Aujourd'hui, les résistances contre le fonctionnement de la justice internationale se manifestent à nouveau et les Libanais ont encore une fois peur du lendemain. Plusieurs éléments pourraient mettre le feu aux poudres et déclencher une nouvelle crise.
Il y a tout d'abord les quatre généraux [libanais, accusés d'être impliqués dans l'attentat et emprisonnés au Liban]. Le Tribunal va probablement demander leur transfert à La Haye dans un délai de soixante jours. Cela paraît logique étant donné que la justice libanaise a refusé les demandes de libération et qu'ils relèvent désormais de la compétence de la justice internationale. Or le Hezbollah et certains de ses alliés ont soudainement décidé de lancer une campagne médiatique et politique pour les présenter comme les victimes d'une injustice et pour demander qu'ils soient relâchés, affirmant que toute autre décision relèverait de la soumission aux pressions étrangères et livrerait le Liban aux instances internationales, dont personne ne pourrait être sûr qu'elles échappent à l'influence américaine.
Le deuxième point susceptible de déclencher une crise est le mémorandum sur la coopération entre le gouvernement libanais et le bureau du procureur général du Tribunal, Daniel Bellemare. Il a été transmis au chef du gouvernement par le ministre de la Justice et, lors de la dernière séance du Conseil des ministres, le jeudi 26 février, le ministre du Hezbollah Mohammad Fneich a demandé "davantage de clarifications". Sa demande a reçu le soutien de ses collègues de l'alliance de l'opposition [les forces prosyriennes, présentes dans le gouvernement antisyrien de Fouad Siniora]. Cette expression "davantage de clarifications" rappelle la crise d'il y a quatre ans, quand le Hezbollah et le mouvement Amal [autre formation chiite et prosyrienne] avaient quitté le gouvernement en lui reprochant de ne pas tenir compte de "certaines observations", jamais formulées, sur l'accord donné à la création du Tribunal.
Dans ce mémorandum, les autorités libanaises s'engagent à ce que "le parquet du Tribunal spécial pour le Liban soit libre de toute ingérence lors de ses enquêtes au Liban et qu'il obtienne toute aide nécessaire". Cela comprend : 1) l'accès aussi rapide que possible à tous les documents, informations et éléments de preuve ordinaires dont disposent les autorités libanaises concernant les questions relevant de l'autorité du Tribunal ; 2) la possibilité de collecter toute information et élément de preuve supplémentaire ; 3) la liberté de se déplacer dans l'ensemble du pays ; 4) l'accès à tous les lieux et institutions ; 4) la possibilité de rencontrer et d'interroger les représentants des autorités nationales et locales, ainsi que les représentants des partis politiques et les autorités militaires, les chefs d'associations et d'autres organisations non gouvernementales, toute personne pouvant accéder au bureau du procureur afin de lui apporter des informations avec des garanties pour sa sécurité et la confidentialité.
La majorité [antisyrienne] tente de faire passer ce mémorandum au Conseil des ministres sans vote afin que le Hezbollah et ses alliés ne puissent y opposer leur veto. Personne ne semble d'ailleurs en mesure de fournir une explication convaincante pour le soudain acharnement du Hezbollah contre ce texte. Selon un responsable du parti Courant de l'avenir [de Saad Hariri, le fils de l'ancien Premier ministre assassiné] rencontré lors d'un rassemblement autour de la tombe de Rafic Hariri, "cette attitude du Hezbollah augure mal de l'avenir". On aura remarqué que le quotidien syrien Al-Watan a orchestré des fuites en publiant les quatre noms des juges libanais désignés pour siéger au Tribunal, alors que Beyrouth avait voulu préserver leur anonymat dans un souci de sécurité pour eux et pour leurs familles. Quoi qu'il en soit, les enquêteurs successifs affirment avoir fait toute la lumière sur les assassinats de Hariri et des autres personnalités antisyriennes. De même, le Tribunal semble décidé à ne rien cacher de ces événements. Malgré cela, ou peut-être justement à cause de cela, les Libanais retiennent leur souffle. (Elie Al-Hajj - Elaph) L'article original d'Elaph | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: 03- Stupeur et tremblements 2/3/2009, 19:58 | |
| Et où sont passés les Syriens (services spéciaux ?) qui figuraient parmi les premiers à être soupçonnés d'implication dans l'assassinat de Rafiq al Hairi ? Peut-être Lawrencetradamus pourra nous formuler une prophétie retrospective à ce sujet ? | |
| | | Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
| Sujet: Re: HARIRI, MORT ANNONCÉE 5/10/2010, 02:01 | |
| La Syrie jette de l'huile sur le feuRizk, Sibylle Il ne se passe pas un jour au Liban sans une attaque frontale ou indirecte du Hezbollah, de la Syrie, ou de leurs alliés, contre le Tribunal international spécial chargé de juger l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri. Dernière pique en date : la justice syrienne a émis des mandats d'arrêt contre 33 personnalités, dont Detlev Mehlis, l'ancien chef de la commission d'enquête internationale sur l'attentat de 2005, dans le cadre d'une plainte déposée par l'ancien général libanais Jamil el-Sayyed qui soutient avoir été détenu arbitrairement pendant quatre ans à la suite de dénonciations calomnieuses.
Outre Mehlis et son adjoint Gerhard Leman, l'enquête syrienne sur les «faux témoins» met en cause des juges, des officiers, des députés, des journalistes et des ministres libanais, tous proches du premier ministre Saad Hariri, ainsi que des personnalités syriennes et arabes.
L'entourage de Saad Hariri interprète ce nouvel épisode comme une véritable «déclaration de guerre».
L'objectif clairement affiché est d'obtenir du premier ministre qu'il renonce au tribunal chargé d'élucider l'assassinat de son propre père au nom de la préservation de la stabilité du Liban.
«Une grenade dégoupillée»
Dans une interview au quotidien saoudien Achark al-Awsat, Hariri a déjà concédé que c'était une «erreur» d'avoir accusé Damas sur la base d'analyses politiques . Mais le Hezbollah fait pression pour qu'il se désolidarise totalement du tribunal, alors qu'un acte d'accusation impliquant des membres du Parti de Dieu est présenté comme imminent.
La stratégie du Hezbollah consiste à décrédibiliser le processus judiciaire en capitalisant sur les erreurs commises dans la première phase de l'enquête. Il se sert aussi des leviers institutionnels dont il dispose - le parti est présent au gouvernement et au Parlement - pour s'opposer au renouvellement de la contribution libanaise au financement du tribunal. | |
| | | Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
| Sujet: Re: HARIRI, MORT ANNONCÉE 23/11/2010, 01:38 | |
| Le Hezbollah impliqué dans l'assassinat d'Hariri.
Des enquêteurs de l'ONU et un officier libanais ont découvert des preuves impliquant le Hezbollah dans l'assassinat en février 2005 de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, rapportait lundi la CBC, la télévision publique canadienne. Les découvertes de la Commission d'enquête indépendante internationale de l'ONU sont basées sur des examens d'appels téléphoniques et montrent que des responsables du Hezbollah ont communiqué avec des propriétaires de téléphones portables utilisés pour coordonner l'explosion qui a tué Hariri, selon la CBC. La télévision canadienne ajoute que le chef du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), Daniel Bellemare, a refusé de commenter ces informations. Ces découvertes constitueraient un développement majeur dans l'enquête qui dure depuis plus de cinq ans et qui a, au départ, impliqué des responsables syriens et des Libanais pro-syriens. La CBC suggère également que la commission de l'ONU n'aurait pas suffisamment protégé un officier libanais, le colonel Wissam Eid, tué après avoir aidé l'ONU à éclaircir le mystère. Wissam Eid, ancien étudiant en informatique, avait procédé à une étude des appels téléphoniques de tous les portables utilisés dans les environs de l'hôtel St. George où le convoi de Hariri avait été pris pour cible. Il avait rapidement établi l'existence d'un réseau de téléphones utilisés par les assassins. Il avait ensuite établi un lien avec une ligne fixe d'un hôpital du Hezbollah dans le sud de Beyrouth et une poignée de téléphones portables utilisés par le Hezbollah. (SLE) Belga
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| Sujet: Re: HARIRI, MORT ANNONCÉE | |
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