APRÈS LA GUADELOUPE VIVE LA MARTINIQUE........

La vie de nabab des dockers de Fort-de-France.

Ils contrôlent l'unique port de la Martinique et ont un salaire moyen de 6000 euros par mois.
Quel est le seul parking de la Martinique où l'on ne fait pas la différence entre les voitures de la direction et celles des salariés ?
Réponse : celui du port de Fort-de-France. Si cette boutade fait sourire les Martiniquais, c'est qu'elle a du vrai. Un simple coup d'œil au parking en question le confirme d'ailleurs aisément, on dirait un showroom de 4X4 rutilants !
Rien d'étonnant à cela : les 130 dockers du port de Fort-de-France sont la corporation la mieux payée de l'île. Leurs salaires, à la fois décriés et enviés, sont en effet hors normes. Ils oscillent entre 4 000 et 9 000 euros par mois pour 35 heures de travail par semaine. Soit nettement plus que le salaire moyen d'un docker de la métropole (3 000 à 3 500 euros).
L'explication est très simple : les dockers contrôlent le poumon économique de la Martinique. « En dehors de quelques produits agroalimentaires, l'essentiel de ce qui est consommé sur l'île transite par le port de Fort-de-France, le seul du département », souligne Charles Apanon, le directeur de l'IEDOM en Martinique, la « banque centrale déléguée » à l'outre-mer.
Les dockers le savent et ils en usent et en abusent, les blocages quasi quotidiens de l'année 2003 ont certes disparu, mais le trafic n'est jamais à l'abri de mouvements intempestifs.
En mars, les portiqueurs ont débrayé pendant quinze jours pour demander une augmentation de… 1 200 euros par mois ! Pourtant, leur salaire mensuel moyen avoisine déjà 5 500 euros. > La tactique est payante.
La rémunération des dockers a doublé depuis la fin des années 90.
« Comme la banane, le principal produit d'exportation du port, est une denrée très périssable, les dockers ont un énorme pouvoir de nuisance », Il leur iuffit de croiser les bras pendant quelques jours pour mettre en péril toute la filière bananière qui fait vivre près d'un salarié martiniquais sur cinq.
Résultat : les revendications salariales des dockers sont sans limite et si on les refuse, c'est le blocage assuré. Dans ce cas, c'est toute l'économie de l'île qui est grippée au bout de quelques jours. Les organisations patronales sont particulièrement inquiètes. « A cause de la surrémunération des dockers, nous avons le port le plus cher du monde ! ». Or, « on ne peut pas être en position de monopole et ne pas avoir de service minimum ». > Un discours auquel reste insensible José-Jean Baptiste, le patron des dockers, surnommé « le dictateur ». Il a d'ailleurs été publiquement dénoncé au printemps 2005 par un autre syndicaliste, Marc Pulvar, le patron de la Centrale syndicale des travailleurs martiniquais (CSTM, gauche indépendantiste) n'a pas hésité à parler de la « mafia des dockers », soulignant notamment qu'un tiers d'entre eux font partie de la même famille élargie ; ils sont en effet recrutés parmi les enfants, les frères ou les cousins.
Dès qu'un conflit se profile sur le port, les politiques restent muets. Au nom de la préservation de la paix sociale, des augmentations de salaires sont régulièrement accordées. « Mais quand on fait ça depuis 20 ans, on arrive à des coûts de manutention surréalistes », 130 personnes vivent sur un petit nuage et prennent l'île en otage ».

ÉGALITÉ, LIBERTÉ, FRATERNITÉ.........................

VIVE LA FRANCE !!!!!

Comme ton ami Ingmar Bergman je dirais : la source ?

2-
Les premiers incidents ont éclaté, ce vendredi après-midi, sur la rocade de Fort-de-France, à l'occasion d'une opération escargot menée par des chefs d'entreprise et agriculteurs contre le blocage de l'île et pour "le droit à travailler", relate Le Monde.fr.


Les forces de l'ordre pour dégager ces derniers des manifestants ont tiré des gaz lacrymogènes.

Des incidents qui se sont rapidement propagés au centre-ville.

La Maison des syndicats, siège du «Collectif du 5 février» qui mène le mouvement contre la vie chère et paralyse la vie économique de l'île depuis un mois, a été envahie de gaz lacymogènes, tandis que des affrontements se déroulaient dans des rues adjacentes.

Le député-maire de Fort-de-France, Serge Letchimy, s'est interposé à plusieurs reprises pour calmer les manifestants. Il a été pris d'un malaise après avoir respiré une trop grande quantité de gaz lacrymogènes et évacué par les secours vers un hôpital de la ville, relate 20minutes.fr.

Sur LCI, un témoin des incidents autour de la Maison des syndicats, parle de "panique" et d'atmosphère "très tendue", entre grévistes et non-grévistes.

Sur RFO, le préfet Ange Mancini a rappelé que "des heurts extrêmement violents" s’étaient déroulés dans le centre de Fort-de-France, "où des coups de feu ont à nouveau été tirés sur les forces de l'ordre", précisant également que "trois policiers ont été légèrement blessés par des plombs" de munitions de chasse.

Le préfet a tenu à assurer que "le Collectif n’a rien à voir avec cette violence".

Une violence qui pour le préfet émane de "gens qui profitent de la situation".

Au cours de son entretien sur RFO, le préfet a appelé au calme:

"Je voudrais faire un appel solennel à la population parce qu'aujourd'hui des incidents extrêmement graves ont eu lieu" et demandé "à l'ensemble de la population de rester calme et chez eux" après 20h.

Le représentant de l'Etat a précisé qu'il remettait "en place, en concertation avec la ville, le système de protection" comme à la suite des émeutes du mois dernier, à savoir un déploiement massif de forces de l'ordre.

3-

Après les violents incidents de vendredi 6 mars en fin d'après-midi à Fort-de-France en Martinique, le préfet, Ange Mancini, a lancé dans la soirée un appel au calme 'solennel'. Il a demandé 'à l'ensemble de la population de rester calme et chez elle' et annoncé un déploiement massif de forces de l'ordre, comme après les émeutes des nuits du 24 au 25 février et du 25 au 26.

'Il y a eu trois policiers légèrement blessés par des plombs, on leur a tiré dessus avec des fusils de chasse', a déclaré sur France Info le préfet de la Martinique, Ange Mancini. 'Un gendarme a été légèrement blessé de l'oeil par un plomb et deux cocktails Molotov ont été lancés contre les gendarmes.' Les incidents ont éclaté en marge d'une opération de protestation lancée par des chefs d'entreprises et des planteurs contre le blocage économique de l'le, paralysée par une grève générale depuis plus d'un mois.

En Guadeloupe, le 'collectif contre l'exploitation' LKP exige toujours la généralisation de l'accord salarial prévoyant 200 euros d'augmentation pour les bas salaires, rejeté par le Medef. Le ministère du travail a annoncé le lancement de la procédure d'extension de l'accord, et le Medef local, qui se dit victime de pressions du LKP, a estimé qu'il pourrait dans ce cadre faire valoir ses positions.

Dans une 'recommandation patronale', signée par 13 organisations et branches professionnelles, le Medef de Guadeloupe invite les entreprises adhérentes à 'attribuer un bonus exceptionnel financé par les entreprises et éventuellement complété par l'Etat et les collectivités' à leurs salariés. Ce 'bonus', exonéré de charges salarial et exclu du salaire de base, s'applique aux salariés percevant jusqu'à 1,4 fois le Smic. Il s'étale de 50 à 100 euros, suivant l'effectif de l'entreprise et son secteur d'activité, une restriction qui vise à protéger des secteurs dits 'exposés' (BTP, santé, tourisme et hôtellerie, transports et gardiennage, agriculture, industrie...).
Le monde.fr

Vive la Guadeloupe indépendante ! Vive la Martinique indépendante !

Bertrand a écrit:

Vive la Guadeloupe indépendante ! Vive la Martinique indépendante !

Vive l'être humain indépendant

5-

Pani pôblem.....

Pourquoi pas "Viva la Muerte" !!!





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Bertrand a écrit:

Vive la Guadeloupe indépendante ! Vive la Martinique indépendante !

 

 On veut bien se déplacer pour che'cher les indemnités de chômage, mais 'ester debout : nous 'efusons !