Israël : Netanyahu va appeler Obama à libérer Jonathan Pollard |
Selon un officiel israélien, le Premier ministre Binyamin Netanyahou va demander au président américain Barack Obama de libérer l’espion israélien Jonathan Pollard. |
Pollard travaillait depuis novembre
1979 pour la
marine américaine en tant qu'officier de renseignement. En
1985, les supérieurs de Pollard au
Naval Anti-Terrorist Alert Center de
Washington s'en méfient, car des piles de renseignements protégés et sans lien avec son travail sont régulièrement trouvés dans son bureau. Le
FBI est bientôt mis sur sa piste et l'interroge en novembre
1985. Quelques jours plus tard, il tente de fuir avec son épouse en réclamant l'asile politique, qui leur sera refusé, auprès de l'ambassade israélienne. Ils sont subséquemment appréhendés par le FBI.
Inculpé pour « transfert d'informations classifiées à un pays allié, sans intention de nuire aux Etats-Unis », il plaide coupable à l'accusation d'
espionnage le
4 juin 1986, est condamné à la prison à vie le
4 mars 1987 et est toujours derrière les barreaux à ce jour
[1], malgré plusieurs demandes de libération formulées par Israël. Son épouse, Anne, a été condamnée à cinq ans de prison et a été libérée en
1989. Ils se sont ensuite séparés. Pollard a épousé, en prison, Esther Zeitz.
L'affaire Pollard a causé un dommage considérable aux
relations américano-israéliennes, car des
journalistes ont régulièrement pris sa défense dans les médias israéliens ces dernières années.
Selon des sources non confirmées,
les États-Unis lui reprocheraient en particulier d'avoir livré à Israël le manuel des codes d'accès et de cryptage des écoutes de la NSA dans le monde, manuel qui aurait été ensuite livré (en pleine guerre froide) aux Soviétiques en échange de l'émigration vers Israël d'un million de juifs présents en URSS.Israël : Netanyahu va appeler Obama à libérer Jonathan Pollard |
Selon un officiel israélien, le Premier ministre Binyamin Netanyahou va demander au président américain Barack Obama de libérer l’espion israélien Jonathan Pollard. |