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 100° anniversaire oublié .

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2 participants
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Ungern

Ungern


Masculin Nombre de messages : 17713
Date d'inscription : 18/05/2009

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MessageSujet: 100° anniversaire oublié .   100° anniversaire oublié . Empty30/12/2010, 08:34

Non,ce n'est pas l'anniversaire d'un massacre sioniste (à l'époque ils voulaient encore,du moins pour certains envahir l'Ouganda,parce que c'était leur mission divine...) .

C'est un autre anniversaire oublié :






Scandale ! On a volé la Joconde !



Guy Duplat

Mis en ligne le 28/12/2010 Il y a juste cent ans, disparaissait le plus célèbre tableau du monde. Il fallut deux ans pour le retrouver. Apollinaire et Picasso furent inquiétés à cause d’un mystérieux factotum belge.
Évocation
L’histoire commence comme dans "L’oreille cassée" de Tintin. Le 22 août 1911, à 7 heures du matin, deux balayeurs travaillent en sifflotant dans les salles du Louvre. Mona Lisa les regarde encore. Mais deux heures plus tard, le peintre Louis Béroud se rend dans la même salle, comme à son habitude, pour y réaliser un croquis pour sa prochaine toile : "Mona Lisa au Louvre". Stupéfaction : à la place, il n’y a qu’un grand vide. Le mystérieux voleur n’a laissé que le cadre et la nouvelle vitre de protection devant laquelle Roland Dorgelès était venu se raser un matin pour protester contre les reflets qu’elle créait sur le tableau.
Affolement. On croit d’abord que le tableau est parti à l’atelier photographique. Il n’y est pas. On cherche partout. L’après-midi, il faut se rendre à l’évidence. Entre la Sainte-Catherine du Corrège et l’allégorie du Titien, le trou dramatique est dû à un vol. Pendant une semaine, soixante inspecteurs et plus de cent gendarmes passèrent le Louvre au peigne fin, mais sans résultat. La Joconde restait introuvable. L’enquête démarre, la presse se déchaîne et réclame des mesures d’urgence pour que le tableau ne quitte pas les frontières françaises. Au lendemain du vol, Apollinaire publiait dans "L’Intransigeant" un article virulent dans lequel il dénonçait la négligence des gardiens.
Comment était-ce possible ? L’année précédente encore, Théophile Homolle, directeur des musées de France, s’était encore exclamé : "Voler Mona Lisa ? C’est comme penser que quelqu’un puisse voler la tour de la cathédrale Notre-Dame." Toutes les pistes s’effondrent les unes après les autres (on soupçonna même l’empereur d’Allemagne Guillaume II). La société des amis du Louvre offre vingt-cinq mille francs et un anonyme propose de doubler cette somme. Le journal "L’illustration" promet 50 000 francs pour qui rapporterait le tableau dans ses locaux. L’enquête piétine, tandis que les autorités craignent que, pris de panique, le voleur n’ait détruit le tableau. Des sanctions sont prises, des têtes tombent. La foule vient au Louvre, comme pour des funérailles, contempler le "trou" dans le Salon Carré. Certains déposent des fleurs devant le vide. Les cartes postales avec la Joconde se vendent comme des petits pains et les journaux et théâtres font leurs choux gras de ce fait divers, suscitant plaisanteries et sarcasmes en tous genres. Le juge d’instruction menant l’enquête, est surnommé "Le marri de Mona Lisa" .
Deux années s’écoulent ainsi, sans résultat. Jusqu’à l’automne 1913, lorsqu’un antiquaire italien, Alfredo Geri, veut organiser à Florence une exposition d’art et annonce que, pour celle-ci, il est prêt à acheter des œuvres. Il reçoit alors une lettre étrange, signée Vincenzo Leonardi et qui vient de Paris. Celui-ci annonce qu’il peut lui vendre la Joconde. Alfredo Geri contacte le directeur du musée des Offices et ensemble, reçoivent le mystérieux vendeur dans un hôtel de Florence. C’était bien Mona Lisa qu’il avait, roulé, sous son bras. Le voleur est arrêté. Son vrai nom était Vincenzo Peruggia. Il connaissait bien le tableau puisqu’il avait été chargé de réaliser une vitrine pour le protéger.
L’histoire du vol s’éclaire alors. Le dimanche 20 août, deux jours avant le vol, le Louvre était envahi par la foule et, surtout, la salle où se trouvait la Joconde. Parmi les visiteurs, trois Italiens, Vincenzo Peruggia qui avait travaillé pour le musée, et ses complices, les frères Lancellotti. Il y avait au Louvre de petits débarras où les copistes qui venaient alors nombreux dans les musées, déposaient leur matériel. C’est dans un de ceux-ci que Peruggia et ses complices se cachèrent jusqu’au matin du vol. Profitant d’un concours de circonstances, ils surgirent de leur cachette sans être vus, s’emparèrent du tableau et sortirent sans être inquiétés. Vincenzo Peruggia expliquera devant le tribunal qu’à ses yeux, il avait voulu réparer une injustice : la Joconde ayant vu le jour en Italie, c’est à l’Italie qu’elle appartenait, oubliant que Léonard de Vinci l’avait vendue à l’époque au roi de France, François Ier. Le tribunal le condamna à un peu plus d’un an de prison.
Pendant deux ans, le tableau était resté à deux pas du Louvre, dans le pauvre logement de Vincenzo Peruggia, caché dans une valise sous son lit. On pense aujourd’hui que le voleur travaillait en réalité pour un faussaire argentin, Eduardo de Valfierno qui voulait vendre comme authentiques, six copies du tableau réalisées avant le vol, à des acheteurs américains convaincus d’acheter chacun, le vrai tableau volé. Une fois ces ventes conclues, le faussaire avait tout intérêt à ce que le vrai tableau reste disparu. A la fin de sa vie, Vincenzo Peruggia changea encore de version, expliquant qu’il avait volé la Joconde, car son sourire lui rappelait une amie d’enfance
Le 20 décembre 1913, la Joconde retrouvait sa place, ramenée au Louvre par un grand cortège dans les rues de Paris.
Dans le cadre de la longue enquête qui eut lieu, un épisode rocambolesque impliqua Apollinaire et Picasso. Plusieurs mythomanes se vantèrent d’avoir volé la Joconde, comme l’écrivain Gabriele d’Annunzio. Mais il y eut aussi Géry Piéret, un homme d’origine belge, louche et vantard, qu’Apollinaire avait pris un temps comme son factotum. Il aimait son esprit fantasque et mythomane. En 1904, Piéret avait proposé, à lui et à Picasso, des statuettes primitives ibériques qu’il prétendait avoir volées au Louvre, en ajoutant : "Je les ai chipées au Louvre, mais ce n’est pas sérieux, puisque c’est mal gardé." Ces objets, par leur primitivisme, furent une des sources des "Demoiselles d’Avignon" que Picasso peignit en 1907. Apollinaire et Picasso crurent que c’était une plaisanterie. Mais, méfiant quand même, Apollinaire, tout en gardant les statuettes, se sépara de Piéret qui tenta de faire fortune aux Etats-Unis, mais revint à Paris en 1911, ruiné. En 1911, justement, sept ans après le vol des statuettes, la Joconde disparaît et le Louvre procède à un inventaire complet qui met au jour que plus de 300 pièces ont disparu, dont ces statuettes chapardées par Piéret qui en avait encore dérobé une, début 1911. Dans une lettre à la police, Piéret s’accusa du vol de la Joconde et demanda 150 000 francs de rançon. Géry Piéret avait dit un jour à Marie Laurencin : "Je vais au Louvre, Madame, vous n’avez besoin de rien ?"
Apollinaire prend alors peur, se rendant compte qu’il a recelé sans le vouloir des pièces volées. Il contacte Picasso et tous deux décident de se débarrasser des statuettes compromettantes en les jetant à la Seine. Mais après une nuit d’errance, les deux regagnent l’atelier du peintre, boulevard de Clichy, sans avoir pu se résoudre à un tel acte. Apollinaire pense alors à une autre solution : restituer les statuettes de manière anonyme par l’intermédiaire du "Paris-journal" où travaille son ami, le critique d’art André Salmon. Mais le journal en fait trop. Il propose au public de venir voir les mystérieuses statuettes dans des vitrines, dans le hall du journal et publie une interview du mystérieux voleur.
André Salmon a-t-il parlé ? Le lendemain, la police arrêtait Guillaume Kostrowicki, alias Apollinaire. Interrogé par la police, il avoue avoir hébergé le véritable coupable, son secrétaire Géry Piéret. Inculpé de recel, il est incarcéré pendant une semaine à la prison de la Santé, une expérience qui le marqua fortement. Il évita le pire grâce à son brillant défenseur, José Théry, et malgré, dit-on, que Picasso, cité et qui passa pour cette affaire une nuit au poste, ait refusé de témoigner en sa faveur.
Il est impossible aujourd’hui, de voler à nouveau la Joconde, protégée par des vitres pare-balles et gardée en permanence. Le tableau ne voyage plus non plus, depuis sa visite triomphale aux Etats-Unis en 1963, où il fut acclamé par 1,7 million de visiteurs. Le 2 août 2001, un touriste russe lança bien une tasse de thé vide sur le tableau, mais grâce à sa vitre blindée, ce fut sans aucun dommage.







Renseignements pris,le grand père Sarko n'était pas compromis dans l'affaire ; à l'époque il était encore en Bulgarie .
Je ne sais pas si il était déjà Bulgare ou encore apatride,toujours est-il qu'il n'était pas en france à l'époque .
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http://hadrianwall.site.voila.fr
Biloulou

Biloulou


Masculin Nombre de messages : 54566
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Date d'inscription : 27/10/2008

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MessageSujet: Re: 100° anniversaire oublié .   100° anniversaire oublié . Empty30/12/2010, 13:27

Ungern a écrit:
100° anniversaire oublié.
Je suis désolé. Twisted Evil
Bon anniversaire, Ungern ! 100° anniversaire oublié . 186638 100° anniversaire oublié . 642912 100° anniversaire oublié . 659552 100° anniversaire oublié . 623833
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