La vie est un court égout pas tranquille .

Ce n'est pas tant qu'on ait à casser quelque chose, chez soi ou chez les autres, c'est qu'on a à se caser.

Si les optimistes romantico-idéalistes ont raison, que la Vie est un jardin de roses, alors nous sommes tous des abeilles luttant des ailes pour avoir sa part de nectar.

Il advient que des abeilles naissent plus véloces, plus endurantes ou plus féroces que d'autres.

Pourquoi est-ce ainsi ? Fouille-moi ! (Si j'aime ça, m'épouseras-tu ?)

Il vient de perdre son fils, sa boîte veut rompre son contrat

Par Amélie GAUTIER, le 25 février 2011 à 16h51, mis à jour le 25 février 2011 à 19:15


Quatre jours après l'enterrement de son fils de 10 ans, Cyril Fournier a reçu une convocation en vue d'une "rupture conventionnelle de contrat". L'entreprise évoque des "manquements graves".

"On n'a pas perdu un animal de compagnie. On a perdu notre enfant." Cyril Fournier, un habitant de l'Oise, est un homme brisé. Il a subi deux coups durs en l'espace de cinq jours, dont un dramatique : la perte de son fils. Théo, 10 ans, est décédé le 9 janvier des suites d'une tumeur au cerveau. Cinq jours après son enterrement, ce père de 39 ans reçoit une lettre recommandée de son employeur, une société où il est responsable technique. L'objet de la missive : une "convocation à un entretien en vue d'une éventuelle rupture conventionnelle". Autrement dit, Cyril Fournier est menacé de licenciement, en plein deuil. L'histoire est révélée vendredi par Le Courrier Picard.

Ce 28 janvier, Cyril Fournier se rend au rendez-vous à Paris au siège de l'entreprise. Il est accompagné d'un conseiller du salarié, comme le prévoit la loi. Pour justifier cette "rupture conventionnelle du contrat", le directeur du groupe aurait argué, selon les deux hommes d'une "baisse de motivation en novembre et décembre. Le rendez-vous est bref, de l'ordre de cinq minutes

"Lui mettre un peu la pression"

Aujourd'hui, Cyril Fournier a bien du mal, non seulement à faire son deuil mais aussi à comprendre ce qui lui arrive. Voilà un an qu'il travaille pour cette entreprise et, depuis le début, elle connaît parfaitement la situation de son fils. Cet hiver, l'état du petit garçon, atteint d'un cancer depuis trois ans, dégénère. Son père doit se rendre à son chevet à plusieurs reprises. "C'était fait d'un commun accord avec mon entreprise, explique le papa. J'allais à l'hôpital le midi, restais plus longtemps le soir... Bref, je jonglais entre mon fils et mon travail." Le 16 décembre, Théo est hospitalisé à l'Institut Curie de Paris. Cyril Fournier prend cette semaine là un arrêt de travail pour rester à ses côtés. Selon lui, ces 5 jours seront les seuls posés en novembre et décembre. Il dit avoir laissé trois messages à son patron, ce dernier ne lui aurait jamais répondu. Si ce n'est par cette convocation. "Je ne comprends pas, martèle Cyril Fournier. Pourquoi cette menace de licenciement ? Je n'ai jamais eu d'avertissement !" A la société, il reproche le manque d'humanité.

"Depuis mai 2010, nous avions constaté des problèmes persistants avec Cyril Fournier, se justifie à TF1 News, le directeur général adjoint de la société. Il ne respectait pas ses engagements professionnels auprès de nos clients. Il y avait des manquements graves. Très clairement". Le patron affirme n'avoir jamais voulu le licencier. "Cette convocation était destinée à lui mettre un peu la pression, à le remettre dans le droit chemin", explique ce responsable qui reconnaît une "maladresse". "On ne savait pas qu'il venait de perdre son fils". Selon lui, Cyril Fournier est toujours salarié de l'entreprise. Il se dit d'ailleurs prêt à le recevoir.

Les propos du numéro 3 de la boîte font bondir Cyril Fournier et sa compagne, la maman de Théo. "C'est ignoble de dire ça !, dit-elle. Comment peut-il dire qu'ils n'étaient pas au courant ? On leur a envoyé un faire-part avec un extrait d'acte de décès ! Et le jour de l'enterrement, on a même reçu une gerbe de fleurs signée de toute l'équipe !" Avec toute cette histoire, Cyril Fournier n'a pas eu la force d'aller travailler cette semaine. Il est en arrêt maladie. Il n'aspire qu'à pouvoir faire son deuil de son enfant.

Ungern a écrit:

T1 : ils se cassent le cul pour leurs études .
T2 : ils se cassent le cul pour payer leur maison .
T3 : ils se cassent le cul pour payer les études de leurs enfants .
T4 : ils se cassent le cul pour la fin de vie de leurs parents et pour leur propre pension.
Puis ils prennent leur pension,
et le mécanisme de la vie recommence .

Tu vas certainement me trouver horriblement reac, mais si dejà tu as les moyens financiers de te payer une maison, des etudes à tes enfants et prendre soin de tes parents, tu fais tout de meme partie de cette infime minorité humaine qui a plus qu'1 euro par jour pour faire vivre sa famille.
Je ne sais pas si ça vaut qu'on se retrouve le derrière en mille morceaux, mais la majorité des gens pense que oui.

Donc... mauvaise formulation, qui donne à penser que ce sont les plus gâtés qui se plaignent le plus.


Mab -les autres, on ne les entend pas, ils ont trop faim, ils dorment-

Warffff! Elles sont plus véloces, endurantes et féroces au service de la ruche et de sa reine...

Résultat? Elles se cassent le cul, et celui des autres en double.

Je te l'accorde, pour le principe.

Le hic est que les abeilles lympathiques, fragiles et timides sont au service de leur amertume, même pas payées pour se battre la coulpe plutôt que des ailes les menant quelque part, vers un certain but.

Quand on n'est pas au service d'un patron, on est au service de ses besoins. Ceux-là exigent des moyens de les assouvir. La rêverie n'en fait pas partie, c'est le salaire des oisifs.

Rappèle-toi du mot si joliment SInique de maitre Deschamps : il vaut mieux être riche et heureux que pauvre et malheureux.

HugoLotte a écrit:

Le hic est que les abeilles lympathiques, fragiles et timides sont au service de leur amertume, même pas payées pour se battre la coulpe plutôt que des ailes les menant quelque part, vers un certain but.

Quand on n'est pas au service d'un patron, on est au service de ses besoins. Ceux-là exigent des moyens de les assouvir. La rêverie n'en fait pas partie, c'est le salaire des oisifs.

Ça c'est de la métaphysique, je laisserai donc au gros rustre, le maître de sa Marie-Céleste personnelle, le plaisir de commenter!

Ce n'est que l'exemple qui me fait tiquer, je tire donc sur le messager je l'avoue humblement, mais pas sur le message.

Il n'empêche que chez l'abeille, comme chez la fourmi, la compétence, la fougue ou l'altruisme n'est pas récompensé. Tout le monde est de la partie, le laborieux comme le paresseux, le compétent comme l'incapable, on ne fera de distinction que pour l'apte de l'inapte... L'oisif y trouve donc son compte sans problème.

Citation :

Rappèle-toi du mot si joliment SInique de maitre Deschamps : il vaut mieux être riche et heureux que pauvre et malheureux.

En fait, dans l'«Argent», Deschamps avait dit: «Vaut mieux être riche et en santé que pauvre et malade».

Dans «Le Bonheur» par contre, il avait souligné:

«C'est important le bonheur, parce que si t'as pas le bonheur, t'es-pas-heuREUX !»


Il avait aussi déjà fait allusion au gros rustre quant il avait noté que: « Vaut mieux être petit que très petit... »

En fait, dans l'«Argent», Deschamps avait dit: «Vaut mieux être riche et en santé que pauvre et malade».

J'aurais été plus SInique que le maitre ?!!

Je l'aime bien ma mémoire vagabonde qui se trompe tout en m'avantageant.

Toujours est-il que j'avais écrit ce que je voulais laisser à entendre. La citation était maladroite, alors les fois prochaines, je ne citerai que moi-même. Quitte à m'en donner plus que j'en ai produit. (Je serai le seul à le savoir. J'essaierai de ne pas me dénoncer.)

10 -

Pétard a écrit:

HugoLotte a écrit:

Il advient que des abeilles naissent plus véloces, plus endurantes ou plus féroces que d'autres.

Warffff! Elles sont plus véloces, endurantes et féroces au service de la ruche et de sa reine...

Résultat? Elles se cassent le cul, et celui des autres en double.

Pouah ! Je cesse dare-dare de manger du miel !

Eddie, fin gourmet, a écrit:

Pouah ! Je cesse dare-dare de manger du miel !

Evitez egalement les oeufs


Anonyme

Mara-des-bois a écrit:

Eddie, fin gourmet, a écrit:

Pouah ! Je cesse dare-dare de manger du miel !

Evitez egalement les oeufs


Anonyme

Les œufs de quoi?

Les œufs de quoi?

La connaitrais-tu moins que je la connais (sans connotation biblique, Saint Pierre lit par-dessus nos épaules) ?

Oeufs de canard, of course.

On les distingue aisément des oeufs de poule en les regardant l'oeil en coin.

Du bon angle provient la vérité - sauf quand il est obtus.

A mon âge je ne vois plus que les œufs d'autruche, que je peins...polaise bien sûr!
GIBET