OmbreBlanche
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| Sujet: Quand Hitler espionnait les nageuses françaises en 1936... 11/3/2011, 07:54 | |
| - Citation :
- Thérèse, la nageuse française espionnée par Hitler
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HERBLAY, Val-d'Oise (Reuters) - A trois quarts de siècle de distance, Thérèse Blondeau revoit parfaitement Adolf Hitler, venu observer au bord du bassin l'entraînement des nageurs français avant les Jeux olympiques de Berlin.
"Il venait presque tous les jours, sanglé dans son uniforme et entouré de ses gardes du corps", raconte cette femme de 97 ans, l'une des rares, sinon la dernière survivante parmi les 203 athlètes français présents aux Jeux de 1936, les plus politisés de l'histoire de l'olympisme.
L'année précédente, la France avait battu l'Allemagne en natation et Thérèse, en dos crawlé, et sa sœur Renée, en nage libre, avaient largement contribué au succès français.
"Il s'installait dans la tribune et passait un long moment à nous jauger, à voir notre état de forme pour savoir si on allait battre les Allemandes. C'était un véritable espionnage, mais ça ne m'a pas plus gênée que ça."
Pour avoir participé à des compétitions dans l'Italie mussolinienne, Thérèse Blondeau se livre au petit jeu des comparaisons entre les deux dictateurs.
"Hitler était un combattant qui voulait tout avoir, tout gagner. Mussolini plastronnait davantage."
MALAISE ET TENSION
Toujours alerte malgré son grand âge, Thérèse Blondeau a raconté à Reuters ses Jeux de Berlin, avec devant elle, sur la table de son appartement de la banlieue parisienne, des dizaines de photos et l'album officiel édité par les organisateurs.
"Avant Berlin, il y avait eu les championnats d'Europe à Magdebourg, et on avait déjà senti un malaise, une menace, qui s'est réalisée ensuite."
"Aux Jeux, on ressentait la tension ambiante. Avant la cérémonie d'ouverture, on nous avait fait répéter plusieurs fois le salut olympique pour qu'il n'y ait pas de confusion avec le salut hitlérien."
Mais le salut olympique, inspiré du geste des Jeux de l'Antiquité romaine et abandonné progressivement dans la seconde moitié du XXe siècle, ressemblait au salut de l'Italie fasciste.
"Ce salut a été mal interprété par la foule, qui a explosé en applaudissements. C'était très embarrassant."
Favorite du 100 mètres dos, championne du monde en titre, Thérèse Blondeau n'était pas à Berlin en pleine possession de ses moyens, ayant perdu brutalement son père quelque semaines seulement avant les Jeux.
Elle fut éliminée en série, non sans avoir établi le quatrième meilleur temps des éliminatoires, et en profita pour découvrir un peu le Berlin de l'hitlérisme.
"Nous avions une traductrice-accompagnatrice qui nous suivait partout. Nous avons visité les principaux monuments, nous étions assez libres, mais accompagnés."
BERLIN SOUTERRAIN
Les autorités allemandes avaient pourtant prévu une visite insolite pour les athlètes français. "Probablement pour nous impressionner, on nous a fait visiter le Berlin souterrain qui devait servir d'abri à la population. C'était de véritables rues et ça nous a confirmé dans notre angoisse."
La nageuse française se souvient aussi de la camaraderie qui régnait entre les athlètes, quelles que soient leur nationalité et leur couleur de peau.
"On était très amis, il y a avait une brassée d'affection."
Vers la fin des Jeux, Thérèse Blondeau fut invitée avec d'autres athlètes français à une réception donnée par le Führer, mais elle refusa de s'y rendre.
"Nous devions nous retrouver entre athlètes pour une soirée d'adieu, et il n'était pas question que je rate cela."
Thérèse Blondeau continue de suivre avec passion à la télévision les grands évènements sportifs avec, dit-elle, une préférence pour la natation, bien sûr, mais aussi l'athlétisme et le tennis.
Elle s'amuse de la récente polémique dans le monde des nageurs au sujet de la combinaison en polyuréthane, elle qui nageait avec un maillot de bain en laine et qui dût rendre son uniforme officiel après les Jeux.
"On achetait nous-mêmes nos maillots pour aller nous entraîner dans des piscines dont l'eau, l'été, dépassait rarement les 16°."
Quand on lui demande quel est, à ses yeux, le meilleur nageur de tous les temps, la réponse fuse sans hésitation: "Johnny Weissmuller, bien sûr !"
Sources: news.yahoo.com | |
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EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: Quand Hitler espionnait les nageuses françaises en 1936... 11/3/2011, 23:28 | |
| 1 - - Citation :
- Quand on lui demande quel est, à ses yeux, le meilleur nageur de tous les temps, la réponse fuse sans hésitation: "Johnny Weissmuller, bien sûr !"
Il faut dire qu'il nageait comme une bête ! | |
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GIBET
Nombre de messages : 1730 Age : 77 Localisation : Finistère Date d'inscription : 03/09/2010
| Sujet: Re: Quand Hitler espionnait les nageuses françaises en 1936... 12/3/2011, 03:12 | |
| Thérèse qui joue la Jane avec Tarzan? GIBET | |
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Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Quand Hitler espionnait les nageuses françaises en 1936... 12/3/2011, 08:56 | |
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| Sujet: Re: Quand Hitler espionnait les nageuses françaises en 1936... | |
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