Ce "régime" n'est fondé ni sur la théorie des calories, ni sur la composition des aliments en glucides, protides, lipides, mais sur leur aspect énergétique, médecine traditionnelle et impériale chinoise.
Les liquide et les solides sont rarement absorbés en même temps et dans la pure tradition taoïste on pense que que c'est par ce principe que la quintessence énergétique de chaque aliment est utilisée au mieux par l'organisme.
Principes de base : Le "Li Ji" (livre des rites)1 - Le respect de la saison : consommer des produits de saison. Et surtout parvenus naturellement à terme. Mais non pas pour suivre la "mode" écolo, mais parce que les aliments ont une nature qui correspond aux besoins de l'organisme à un moment précis de l'année.
2 - Le respect de l'ordre établi par la nature : consommer des produits du terroir. Là encore, il ne s'agit pas de se convertir en "locavore" mais de se conformer à l'ordre naturel des choses, comme la nature l'a établie, ce qui est une donnée essentielle des principes taoïstes.
Chaque climat, chaque terroir possède ses particularités, ainsi que ses productions spécifiques.
3 - Le respect de la qualité des produits : cuisiner des produits sains, naturels et VIVANTS ! En effet, la qualité d'un produit ne se limite pas à son aspect visuel. Par exemple, le veau n'est pas blanc, le poisson n'est pas carré !! Un produit naturel, naît, évolue et se transforme, se bonifie ou se flétri. Une pomme de terre ou un oignon qui ne germe pas est un aliment mort, un fruit qui ne moisit pas un fruit traité.
A ce propos, sachez que bon nombre de fruits et de légumes vendus en grande surface ont été irradiés avant d'être vendus. => http://www.internationalnews.fr/article-le-plus-en-plus-d-aliments-irradies-a-notre-insu-53690587.html ... et cela à notre insu ...
Dans la médecine traditionnelle chinoise, un aliment peut se caractériser par son JING. C'est-à-dire que sa santé, sa vitalité, sa fraîcheur sont telles qu'il pourrait revivre dans la nature, s'il le fallait. Avant d'être consommé, un aliment devrait pouvoir être mis à germer si c'est une graine, repiqué ou bouturé si c'est un végétal, greffé s'il s'agit d'une viande. Plus l'aliment est irréprochable, plus il apportera de Jing acquis à l'organisme au cours de la digestion, moins celui qui le consomme devra dépenser de Jing inné. On reconnait un aliment qui remplit de telles conditions à un aspect sain. Sa couleur doit être vive, ses odeurs et ses saveurs sont typiques.
Plus le temps qui sépare la récolte de la consommation est long, plus la réserve de son Jing s'épuise. Le Jing s'échappe par les plaies, les coupures et les surfaces intérieures directement en contact avec l'air. Un végétal ouvert en deux "fuit" littéralement. Il perd son Jing par la surface coupée, au contact de l'air. Un morceau de viande est encore plus fragile : il n'a plus de peau pour être protégé.
La conservation au frais, à l'abri de l'air, peut permettre d'allonger légèrement la période optimale. La congélation et la surgélation font perdre toute qualité de fraicheur et ne présentent donc aucun intérêt.