Après DSK,après Tron, le "cas" Berlu"

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Pris dans plusieurs procès pour des conflits d'intérêt et une relation présumée avec une mineure, Silvio Berlusconi a fait du supposé acharnement des magistrats "rouges" une fixation politique, ne ratant aucune occasion, ces dernières années, de se plaindre d'eux. Mais le président du conseil italien a franchi une étape supplémentaire jeudi, lors d'une suspension de séance au G8, en allant se plaindre de ses déboires judiciaires directement à Barack Obama (Voir la vidéo ici sur le site de la Repubblica). "Nous avons présenté la réforme de la justice, et pour nous c'est fondamental, parce que en ce moment, nous avons quasiment une dictature des juges de gauche", a expliqué Berlusconi au président américain. Devant Obama impassible, il persiste : "on m'a fait 31 procès et j'ai toujours été acquitté".

L'aparté a duré deux minutes. Les journaux italiens ont relevé que le président américain est resté les lèvres pincées, légèrement embarrassé. Ils rapportent aussi que Berlusconi aurait même fait le forcing pour obtenir son tête-à-tête, s'approchant du président américain assis à la table de conférence en lui donnant une tape sur l'épaule. Selon le quotidien La Repubblica, le Cavaliere s'est targué d'avoir évoqué ce sujet avec "tous les leaders du G8", jugeant de son "devoir de les informer sur ce qui se passe en Italie".

Berlusconi "discrédite" son pays

Son insistance à parler au président de la première puissance mondiale, lors d'un sommet consacré à des questions internationales majeures lui valait vendredi d'être la risée de quasiment toute la presse de la péninsule. "Voilà un premier ministre qui utilise la scène internationale pour nuire à son pays, en le discréditant auprès d'autres leaders des grandes démocraties", commentait par exemple La Repubblica. L'Association nationale des magistrats s'est elle aussi indignée. "Il est très grave qu'une institution fondamentale de l'Etat soit ainsi dénigrée devant l'un des plus puissants chefs d'Etat du monde, d'autant plus que cela s'est produit à l'étranger", a dit Luca Palamara, son président.

Vendredi, le président du Conseil a refusé de faire marche arrière, expliquant aux journalistes couvrant la fin du G8 qu'il ne quitterait pas la scène politique sans avoir fait préalablement adopter une réforme en profondeur de la justice et mis fin à "l'insupportable ingérence" des procureurs. Il a rejeté les accusations selon lesquelles ses propos nuiraient à la campagne de la droite pour le second tour, dimanche et lundi, des élections locales. "Il est de mon devoir institutionnel d'expliquer la situation qui prévaut en Italie, y compris les affaires risquant de saper la crédibilité du leader du pays", a-t-il dit lors de la conférence de presse de clôture du sommet.

Par TF1 News (avec agence) le 27 mai 2011 à 16:31

Il faut quand même signaler que si DSK et Tron (ce dernier dans une bien moindre mesure) sont empêtrés dans des cas de viol présumé, ce n'est absolument pas le cas de Silvio Berlusconi, tout juste un aimable libertin, comparé aux prétendus exploits de l'un ou l'autre de nos honorables intervenants...

Biloulou a écrit:

Il faut quand même signaler que si DSK et Tron (ce dernier dans une bien moindre mesure) sont empêtrés dans des cas de viol présumé, ce n'est absolument pas le cas de Silvio Berlusconi, tout juste un aimable libertin, comparé aux prétendus exploits de l'un ou l'autre de nos honorables intervenants...

Beuf......... entre 12 et 16 ans quoi de plus normal !!!

Lawrence a écrit:

Beuf......... entre 12 et 16 ans quoi de plus normal !!!

Non, non, André a déjà prétendu avoir 17 ans mais je crois que c'était une farce...

Biloulou a écrit:

Lawrence a écrit:

Beuf......... entre 12 et 16 ans quoi de plus normal !!!

Non, non, André a déjà prétendu avoir 17 ans mais je crois que c'était une farce...

... eh oui ... 18 ans maintenant ...

Ah oui, il est déjà loin le bon temps de Waikiki Beach...