Bien entendu, l'usage de cette croix nécessite la connaissance de codes et des limites des participants. Cet usage comme celui du fouet, des aiguilles ou de la cire chaude peut provoquer des blessures allant parfois jusqu'à l'éborgnement, des brûlures, des coupures et peuvent devenir des risques d'infections ou de transmission de maladies (VIH, hépatites B et C, etc.). Cependant, il faut souligner que ces blessures surviennent rarement dans les scénarios de domination. Une bonne entente entre les participants est de ce fait primordiale. Il est par ailleurs important de s'inquiéter de l'état de santé de la personne qui se soumettra (problèmes cardiaques, allergies, problèmes de dos...), un coup mal porté, une angoisse, une allergie ou une mauvaise position peuvent écourter une soirée réussie.
Pour la flagellation et la fessée, il est d'usage de demander à la personne soumise si le dominant peut ou non laisser des marques (hématomes). Certaines personnes pratiquent le BDSM dans le plus grand secret et ne souhaitent pas que leur partenaire ou autres puissent découvrir ce « vice », pour d'autres les traces sont à éviter en raison de leur activité professionnelle ou extra-professionnelle. Il existe de multiples raisons pour qu'une personne soumise refuse qu'on lui laisse des marques. Dans la pratique de la flagellation, il est aussi important de contrôler les coups portés quel que soit le matériel utilisé. Ainsi un dominant évitera l'abdomen à cause des organes (rate) et le bas du dos (reins). Dans la pratique du martinet, il conviendra de faire attention lorsque l'on fouette les fesses d'un soumis qui ne veut pas de trace. En effet, le bout des lanières revient souvent sur l'aine et laisse en général des bleus parce que la peau est plus fine à cet endroit.
Bonne soirée à toutes et à tous !