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 Nouvelles de "nos" révolutions arabes!!!

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Branmakmorn06

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MessageSujet: Nouvelles de "nos" révolutions arabes!!!   Nouvelles de "nos" révolutions arabes!!! Empty14/6/2011, 07:39

Pourquoi nos?

Parce que meme dans leurs révolutions,ils ne savent que tendre la main et mendier l'aide de l'occident!



Tunisie : comment fabriquer un(e) bouc(que) émissaire avec un téléphone portable
Publié le 13 juin 2011 par Catherine Ségurane - Article du nº 203
Dans le jardin public de Sidi Bouzid, transformé en café en plein air (1), Lamine al-Bouazizi (2) cite Jean Baudrillard, qui écrivait sur le 11 Septembre : «Quand on attaque l’ennemi avec son propre corps, on l’annihile.» Puis le militant raconte l’histoire de la fameuse gifle : «En fait, on a tout inventé moins d’une heure après sa mort. On a dit qu’il était diplômé chômeur pour toucher ce public, alors qu’il n’avait que le niveau bac et travaillait comme marchand des quatre-saisons. Pour faire bouger ceux qui ne sont pas éduqués, on a inventé la claque de Fayda Hamdi. Ici, c’est une région rurale et traditionnelle, ça choque les gens. Et de toute façon, la police, c’est comme les Etats-Unis avec le monde arabe : elle s’attaque aux plus faibles.» Le militant, fluet et malicieux comme un lutin, sort son téléphone de sa poche dans un sourire : «Ça, c’est le diable, c’est notre arme. Il a suffi de quelques coups de fil pour répandre la rumeur. De toute façon, pour nous, c’était un détail, cette claque. Si Bouazizi s’est immolé, c’est parce qu’on ne voulait pas le recevoir, ni à la mairie ni au gouvernorat.»

Le récit des circonstances du suicide de Mohammed Bouazizi aurait donc donné lieu à un scénario délibérément conçu par un petit groupe pour enflammer la foule, que ces militants savaient réceptive, car le régime Ben Ali montrait des faiblesses depuis quelque temps ; manquait l’impulsion ; ils allaient la donner. En sacrifiant sans trop de scrupules la femme qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, et dans le mauvais rôle du film.

Il s’agit (comme c’est étonnant !) d’une policière, Fayda Hamdi, qui a tout pour déplaire à une foule méditerranéenne : femme, 46 ans, ni mari ni enfant. C’est un élément qui compte, même si les aspects sexistes du scénario ont été occultés par un traitement médiatique qui avait d’emblée placé la révolution du jasmin, et donc ses leaders, dans le camp des saints :

« Même ses collègues, qui l’ont défendue depuis le premier jour, laissent entendre que cela peut expliquer sa sévérité envers les hommes lorsqu’elle est en service. » (1)

D’après des propos recueillis par Libération, le propre frère de Fayda Hamdi, Fawzi, enseignant et militant de la centrale syndicale UGTT, aurait participé délibérément à l’intox. «Ce qui comptait pour lui, c’était la lutte politique, l’efficacité. Il ne se doutait pas qu’elle en paierait les conséquences.»

Que s’est-il passé ce 17 décembre ? Fayda Hamdi a-t-elle vraiment giflé Mohammed Bouazizi ? Non, nous dit-elle. C’est lui qui s’est énervé quand elle a saisi sa balance et sa marchandise :

«La veille, je lui avais déjà demandé de partir et il s’était exécuté. Mais ce matin-là, il ne voulait rien entendre. Il était tellement en colère qu’il m’a crié dessus et tordu le doigt. Il a aussi voulu arracher les épaulettes de mon uniforme.»

Dès le suicide et les premières manifestations, une enquête administrative interne blanchit la policière. Son supérieur hiérarchique raconte :

«Elle n’aurait jamais pu gifler un homme dans la rue. Si elle avait fait ça, la foule l’aurait lynchée.»

Cependant, au plus fort des manifestations, il faut un bouc émissaire. Fayda est emprisonnée le 28 décembre sur ordre de la Présidence, à l’issue d’une réunion entre Ben Ali (pas encore destitué) et la famille Bouazzizi. Elle va rester quatre mois en détention avant d’obtenir un non-lieu le 19 avril.

Avant cela, il a fallu trouver un avocat. Aucun ne voulait de cette cause maudite. Ils refusaient le dossier ou demandaient des sommes astronomiques. Finalement, l’énergique Me Basma Al-Nasri accepte de défendre Fayda. Reste à trouver un juge car, dans la folie des journées révolutionnaires, le tribunal est désorganisé comme tout le reste. Il lui faudra un mois de grève de la faim pour obtenir d’être jugée.

Heureusement pour Fayda, le point de bascule est atteint, et la mayonnaise tend maintenant à retomber. Libé, citant toujours Lamine al-Bouazizi, raconte :

«Son frère Fawzi a commencé à approcher les militants un à un, Il nous a dit: « Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait pour Fayda, qui est en prison ? Vous savez bien qu’on a exagéré toute cette histoire. » Il nous a convaincus de créer un groupe de soutien sur Facebook. Nous, on militait contre Ben Ali, pas contre Fayda.»

Pendant ce temps, Me Al-Nasri remue ciel et terre pour harponner un juge :

«Le juge d’instruction, chassé par la foule, ne venait plus au tribunal. J’ai demandé la nomination d’un nouveau juge. Pas de réponse. J’ai demandé une libération conditionnelle, même chose. Il a fallu que j’aille voir le ministre de la Justice, le 25 mars à Tunis, pour que quelqu’un soit chargé de l’affaire de Fayda.»

Et le public, au fond, ne croit pas non plus qu’un policier-femme puisse impunément frapper un homme au sein d’une foule méditerranéenne. Le jour du jugement, Fayda a la surprise de voir brandies plusieurs pancartes : « Liberté pour Fayda ».

La dossier est vide et le non-lieu prononcé. Le public explose de joie.

Mais le mal est fait. Atteinte de tremblements, Fayda doit se soigner. Elle espère reprendre son travail, mais, pour le moment, elle doit se battre pour récupérer son petit salaire.

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MessageSujet: Re: Nouvelles de "nos" révolutions arabes!!!   Nouvelles de "nos" révolutions arabes!!! Empty14/6/2011, 07:41

Al Huwayni, un prédicateur égyptien qui préconise le retour de l’esclavage



« La pauvreté qui nous afflige n’est-elle pas due à notre abandon du djihad ? Par contre, si nous menions une, deux ou trois opérations de djihad chaque année, de nombreuses personnes à travers le monde deviendraient des musulmans. Et nous combattrions ceux qui rejettent cette da’wa (prosélytisme) ou voudraient nous barrer la route, nous les ferions prisonniers, nous confisquerions leurs biens, leurs enfants et leurs femmes – et tout cela représente de l’argent.

Le moudjahidine reviendrait du djihad les poches pleines. Il reviendrait avec trois ou quatre esclaves, trois ou quatre femmes, et trois ou quatre enfants. Multipliez chaque tête par 300 dirhams, ou 300 dinars, et vous avez un excellent profit. S’il allait en Occident et concluait une transaction commerciale, il ne ferait pas beaucoup d’argent. Chaque fois qu’il rencontre des difficultés financières, il pourrait vendre un prisonnier, et atténuer ses difficultés. Il le vendrait comme on vend des provisions à l’épicerie. »

Celui qui prononce ce discours (1) est-il un fou ? est-il enfermé dans un asile ? à tout le moins, est-il marginalisé, incapable de convaincre et d’entraîner quiconque ?

Pas du tout. L’Observatoire de l’Islamisation nous le présente : ce salafiste s’appelle Abou Ishaq Al-Huwayni et c’est un des prédicateurs vedette de la chaîne égyptienne Al-Nas TV, créée en 2006 par un riche Séoudien. Ce site souligne aussi que les salafistes représentent un poid non négligeable, et viennent de sceller un accord électoral avec les Frères Musulmans pour les prochaines élections …

De plus, Al Huwayni a récemment récidivé en développant à nouveau la même thématique dans un article que Raymond Ibrahim résume dans Viol et pillage dans le monde musulman (2) ; quelques extraits :

« Vous vous rendez au marché et vous l’achetez [la femme esclave], elle devient alors votre concubine légale – bien que sans contrat, sans tuteur ou quoi que ce soit de ce genre – et ceci a l’accord des ulémas [érudits religieux] »

« En d’autres termes, quand je veux une esclave sexuelle, je vais au marché, je choisis la femme que je désire et je l’achète. »

La chaîne Al-Nas TV, sur laquelle prêche Al-Huwayni, peut être vue sur le cable et le satellite dans de nombreux pays, y compris en France :

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Branmakmorn06

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MessageSujet: Re: Nouvelles de "nos" révolutions arabes!!!   Nouvelles de "nos" révolutions arabes!!! Empty14/6/2011, 07:42

Egypte : pendant que Juppé fait l’éloge des salafistes, les coptes résistent à leur extermination programmée
Publié le 23 mai 2011 par Alain Rubin - Article du nº 200
Er fara ça fo, etpta epty
Soit fier, tu es Copte !
Etat, civil et Laïque en Egypte ! l’islamisme, violent, en Egypte, ça suffit, ça suffit !

Vendredi après-midi, sur le parvis du Trocadéro, plusieurs centaines d’Egyptiens, des Coptes de toutes confessions, des catholiques, des grecs orthodoxes, des coptes comme les éthiopiens, des protestants, avec leurs prêtres porteurs de leurs croix ou crucifix d’apparat, avec leurs responsables associatifs. Un grand portrait, celui d’un avocat emprisonné depuis un mois, après qu’il ait été attaqué chez lui, et que sa maison et sa voiture aient été réduites en cendres, par un commando d’islamistes.

Pour les autorités, les criminels ne sont rien d’autres que des « voyous », sans caractéristiques idéologiques. En conséquence, il n’y aurait rien à rechercher du côté des hommes de sac et de corde qui forment la cohorte violente des Frères musulmans. Conclusion : c’est l’avocat Rochdy qui est mis en prison et les incendiaires qui circulent librement.

Voici, au quotidien, la réalité de la prétendue liberté recouvrée grâce à la chute de Moubarak : en fait, c’est la poursuite aggravée d’une odieuse, cynique et intégrale discrimination.

Cette vraie discrimination de chaque instant et cet apartheid intégral qui durent depuis seize siècles n’indisposent guère le député honoraire d’Ivry, le vieux gépéoutiste du Val de Marne et ses compagnons de combat….
Cette oppression, cette discrimination plusieurs fois séculaire, discrimination et apartheid sans fard et hebdomadairement meurtriers, n’indignent guère l’indigné des plateaux télévisés, vous savez, le vieillard indigne de la diplomatie française.

Chaque semaine, pas de temps en temps, chaque semaine, des églises sont attaquées

Pas de temps à autres, mais chaque semaine, des jeunes filles Coptes sont enlevées.
On les séquestre, on les drogue, on les « converties ».
Enfermées, sans que leur famille ou un avocat, sans que l’autorité puisse les approcher, elles sont converties. « Elles ont trouvé la vraie foi, elles ont rejoint la vraie religion »… Ensuite, elles sont mariées, à des hommes dont elles n’avaient jamais entendus parler, des hommes qu’elles n’avaient jamais vus, jusqu’au jour de leur de leur « révélation religieuse » et de leur décision de choisir « la vraie religion ».

On interdit aux familles et aux avocats de les approcher.

Un Cheikh a osé prétendre, il a osé se vanter…

Il aurait passé trois nuits, avec une Copte mariée, avec la femme d’un prêtre. Il l’aurait convertie. Elle ne serait plus l’épouse de son prêtre chrétien d’époux. Ce dernier n’aurait plus aucun droit sur elle, en sa qualité de mari chrétien d’une désormais musulmane.

« À mort les Coptes ! »

C’est ce slogan que poussent, comme un rugissement féroce, les partisans de ce lugubre personnage. C’est ainsi et pourquoi une église a été attaquée à Bagdad : « parce que ces méchants de chrétiens ne voulaient pas nous rendre notre sœur qui a rejoint la vraie religion ».

On a assassiné à Bagdad. On a tué presque soixante chrétiens irakiens de la capitale irakienne, dont un prêtre coupé en deux d’un coup de sabre, parce que les Coptes d’Egypte dénonçaient la prétendue conversion et étaient accusés de « garder la sœur musulmane dans un monastère »…

L’Egypte connaîtrait une révolution

Ce serait « un printemps arabe ». Cette révolution et ce printemps arabe, font suite à la révolution de Officiers libres du général Néguib et du futur Raïs, le lieutenant Gamal Abdel Nasser. Ils font suite au « socialisme arabe » nassérien. Et pourtant, m’expliquera un Copte, ce vendredi après-midi, le pacte d’Omar est toujours là. Il est toujours aussi oppressif. Il sort même lourdement renforcé, de cette prétendue révolution pour la liberté.

La liberté ? Pour qui ? Comment ?

Le pacte d’Omar est bien là, en Egypte, plus oppressif qu’avant, plus oppresseur que jamais.
Al Tantatoui, un des chefs militaires qui gouvernent le pays depuis la chute de Moubarak, n’a pas hésité à dire, à la télévision : « tous ! Nous sommes tous salafistes ! ».

Nous sommes tous salafistes…

Et Obama, et Juppé, et derrière eux, le PCF, le NPA, les « Verts », tous jouent aux amoureux enthousiastes. Ils n’entendent pas, enfin ils font comme si, quand ces discours sont prononcés, sans complexe, annonçant la couleur et le contenu de la prétendue marche vers la « liberté », la liberté du « printemps arabe ».
Ils font semblant de ne pas voir que ce printemps, c’est en fait un hiver, qu’il s’agit d’une terrible glaciation, faisant neiger et siffler le blizzard, en plein mois de mai.

Mon interlocuteur copte m’expliquera encore : « que l’avocat Rochdy est en prison depuis un mois. Sa ville, c’est Abou Korkas, au sud de l’Egypte. Sa maison a été incendiée. Il est en prison, lui, tandis que les incendiaires sont libres. Ce sont des islamistes qui préparent de nouveaux coups. »
Vous ne savez pas ce que c’est, notre vie. Vous ne savez pas ce que c’est que le pacte d’Omar. Dans la rue, on ne doit pas se retrouver sur le même trottoir qu’un musulman. On n’a pas le droit de mettre une croix sur nos églises, cela offense les musulmans…

Lève la tête et soit fort !

A l’origine de la première grande civilisation, dont la civilisation grecque est fille, -via la Crête minoenne-, on trouve les Coptes. Ils ne veulent pas céder. Les Coptes refusent de disparaître. Ils ont conscience que l’Egypte, l’Egypte égyptienne, c’est eux, les Coptes.

« er fara ça fo ! etpta epty ! »

- lèves la tête et sois fort ! sois fier, tu es Copte !

- l’intégrisme, ça suffit, ça suffit ! ça suffit !

- l’égalité ! l’égalité ! l’égalité !

- réciprocité ! réciprocité ! réciprocité !!!

Un autre participant m’expliquera : Le pacte d’Omar, tel que nous continuons à le vivre, à le subir, c’est que, lorsqu’un musulman entre dans une église, et il en vient, nous devons nous arrêter de prier. Prier devant eux, c’est les offenser. On peut aussi nous accuser de chercher à le convertir. C’est un crime.

Un orateur dénoncera ces restes putrides de la conquête militaire bédouine, commencée il y a 14 siècles et qui se poursuit quotidiennement. Il tonnera et sera applaudira, quand il dira avec force et conviction : ici, en France, les musulmans se disent discriminés, parce qu’ils n’auraient pas assez de mosquées. Je veux leur dire : votre protestation sera légitime, le jour ou vous accepterez publiquement le principe de réciprocité. Si des mosquées sont licites et légitimes pour les musulmans venus en France ou pour les Français convertis, alors qu’on nous laisse en paix, nous Egyptiens ; qu’on cesse de nous agresser dans notre pays ! Qu’on ne vienne plus brûler nos églises ! Réciprocité !!

Réciprocité

Comme je notais ces paroles, un autre Copte s’est approché. Il m’a demandé pourquoi j’écrivais. Quand je lui ai eu expliqué, l’homme m’a affirmé son parfait accord avec les propos demandant la réciprocité : « Alors ils vont prier dans la rue. Ils réclament. Ils exigent des mosquées. Mais moi, j’ai envie de leur dire : Musulmans, vous vous dîtes discriminés, mais est-ce qu’on vous attaque, dans vos mosquées ? Est-ce qu’on peut vous demander d’arrêter de prier, si un chrétien entre dans votre mosquée? Est-ce qu’on vous vole vos filles ?

J’ai envie de leur dire : Messieurs les musulmans, vous serez en droit de faire des demandes comme celles là quand vous direz avec nous, qu’il n’est pas juste que nous, nous les Egyptiens, -nous les autochtones, nous qui avons fait l’Egypte, celle qui est le patrimoine de tous les humains-, nous n’ayons aucun droit dans notre propre pays. »

(…)Vous savez ce que cela veut dire, pour nous, le pacte d’Omar ?
« Cela veut dire aussi que notre langue est interdite. Elle est prohibée. Si en public nous la parlons, nous nous exposons à être réprimés. Cela peut aller jusqu’à ce qu’on vous coupe la langue. En public, seule la langue arabe est autorisée.*1 Je veux leur dire, à tous ceux qui se plaignent que les français ne leur donnent pas d’argent public pour leur construire des mosquées : je suis d’accord avec ce qui vient d’être dit, quand vous défendrez avec nous le principe de réciprocité, alors vous aurez le droit de vous plaindre, pas avant.

Je veux leur dire : Actuellement, vous n’êtes que des hypocrites. Vous refusez aux autres ce que vous réclamez pour vous ! Le quatre mai, en Egypte, deux églises étaient attaquées, le 23 février, c’était l’armée, elle même, qui attaquait un monastère, à coup de char blindé. Ce jour là, ce n’était pas des « voyous »**2, c’était l’armée. Elle attaquait un monastère copte, parce qu’il avait été accusé par les islamistes de cacher une prétendue femme convertie à l’islam. Avec le blindé, ils ont démoli le mur du monastère (…)

Et qu’est-ce qu’ils ont trouvé ? Ont-il libéré la femme « convertie » mais séquestrée pour l’empêcher de rejoindre l’islam? Non, c’était un mensonge pour nous agresser. C’était des inventions. C’était des accusations pour justifier d’autres agressions, d’autres violences.
Je veux dire aux musulmans d’ici, à ceux d’entre eux qui se trouvent injustement traités : assez d’hypocrisie, Messieurs!

Dîtes avec nous : laissez les Coptes poser des croix sur leurs églises. Arrêtez de les agresser ! Messieurs les musulmans de France, quand vous serez nombreux à dire cela, alors vous pourrez dire que vous ne voulez de mal à personne en faisant un minaret avec votre mosquée. »

Les, les, les, les Coptes sont attaqués !
Les, les, les, les églises sont attaquées !
Les, les, les, les Coptes sont agressés !
Egypte, Pouvoir sans Justice !!

Chaque semaine, oui chaque semaine, trois, quatre jeunes filles sont enlevées, enfermées, séquestrées, droguées, puis « converties », après qu’on ait pu leur faire prononcer les deux phrases formées de ou trois mots « magiques » chacune. Chaque semaine, des églises sont attaquées. Chaque semaine des jeunes filles sont volées, «converties», convoitées et mariées de force. Les kidnappeurs vont et viennent librement. Les assaillants d’églises n’ont rien à redouter. Mais les parents des jeunes filles, les fidèles présents dans une église attaquée, eux, ils sont emmenés par la police. C’est eux qu’on met en prison, c’est eux que l’on persécute et réprime. Printemps arabe ?

Vous savez, me disait un autre Copte : quand on veut se débarrasser d’un chrétien, c’est simple. On dit qu’il a fait l’adultère avec une musulmane. Son châtiment sans appel, c’est la mort.
Un chrétien, il ne peut pas aimer une musulmane, même célibataire. C’est un délit. C’est un crime. Voilà tout ce à quoi la révolution n’a pas touché. Non seulement, elle ne touche pas à ces injustices quotidiennes, qui font de nous des gens qui ont encore moins de droit qu’un noir en Afrique du sud pendant l’apartheid, mais nous voyons depuis des mois que cela s’aggrave.

Nous sommes tous salafistes, a dit ce chef militaire. Vous imaginez ce que cela veut dire pour les Coptes ? Vous savez aussi que le conseil militaire demande que la charia soit la base obligatoire de la prochaine constitution ? Vous le savez ? Dîtes-moi, monsieur, où se trouve la liberté, dont parlent ici vos journaux ?

Ils brûlent nos maisons, et ils nous emprisonnent !
Ils volent, ils violent, ils droguent nos filles, ils les marient de force.

Et nous, les parents, ils nous privent de nos filles et ils nous emprisonnent. Ce qui nous arrive, c’est ce qu’ils vous feront, quand ils se sentiront plus forts. Défendez-nous, ainsi vous vous défendrez.

Alain Rubin

(1) Le leader du Parti africain de l’indépendance (PAI), Cheyk Anta Diop, écrira : que la langue des pharaons, la langue des Egyptiens antiques, la langue de ceux qui ont bâti la première grande civilisation humaine, qu’elle vivait et continuait dans les langues de l’Afrique de l’ouest.
Je ne connais pas ces langues et je ne suis pas philologue. Je veux bien le croire. Mais une chose certaine demeure, malgré les persécutions : la langue de l’Egypte antique vit toujours, presque intégralement. Elle continue, comme langue vivante, dans la langue vernaculaire des Coptes.
C’est cette langue, retrouvée sur la pierre de rosette, avec le même texte en grec et en hiéroglyphique, qui permettra à Champollion, puis à beaucoup d’autres savants après lui, d’avoir accès à la langue écrite de l’antiquité égyptienne ainsi qu’à l’antique grande civilisation, vue de l’intérieur.
Or, cette langue n’est pas seulement discriminée, opprimée, elle est interdite en public.
En interdisant la liberté linguistique aux Coptes, l’islamisme ne fait pas qu’opprimer une langue et ses locuteurs égyptiens, il fait avec le copte comme les Talibans ont fait avec les grands Bouddhas de Banian ; il veut effacer un vaste et fondamental pan du passé de l’humanité ; il cherche à détruire les traces archéologiques et humaines incarnées dans la continuité humaine de la grande Egypte. C’est un crime contre les Coptes, c’est aussi un crime contre la Démocratie, et c’est un crime sans nom contre la culture humaine.

(2) Chaque semaine, ce sont un ou plusieurs pogromes qui se déchaînent contre les Coptes. Le fait que des « voyous en sont les auteurs » ne changent rien à l’affaire. Dans l’empire des Tsars, précisément, il était dans la nature des pogromes d’être des actes de violence, vols, viols, meurtres, accomplis contre des Juifs par des éléments des bas-fonds, des gens de sacs et de corde, soudoyés et manipulés par l’okhrana, la police politique qui commanditera la rédaction du « protocole de sages de Sion ». Les autorités tsaristes, comme les actuelles autorités égyptiennes, accusaient la pègre, elles se lavaient les mains : ce n’est pas moi, c’est l’autre…
La différence entre une révolution, en Russie, en 1905 et 1917, et une contre-révolution, en 2011 en Egypte, c’est que face aux pogromes, toutes les organisations ouvrières de l’empire des Tsars organisaient des brigades d’autodéfense ; elles dénonçaient le pouvoir arbitraire et violent qui se cachait derrière les prétendus voyous pogromistes, tandis qu’en Egypte, les masses et les militants, réunies place Tahrir pour faire partir Moubarak, ne sont pas là pour protéger les Coptes, pour dénoncer les pogromistes islamistes mis en mouvement par les militaires « tous salafistes » et par leurs alliés et commanditaires Frères musulmans
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MessageSujet: Re: Nouvelles de "nos" révolutions arabes!!!   Nouvelles de "nos" révolutions arabes!!! Empty14/6/2011, 07:43

Révolutions arabes : et si on se trompait ?
Publié le 16 mai 2011 par Marc Nievre - Article du nº 199
Elle est insupportable cette arrogance, cette prétention des analystes français à vouloir à tout prix retrouver leur mode de pensée dans le comportement des peuples du Tiers-Monde. Comme si les « pauvres » ex-colonisés n’étaient pas capables de penser et d’agir de manière autonome ; comme s’ils ne rêvaient que d’une chose : nous ressembler ; à NOUS, les habitants d’un pays dit « riche ».

Ainsi les médias hexagonaux, dans leur intégralité, expliquent doctement que les manifestations en Tunisie, en Egypte, en Syrie, au Yémen et en Lybie ne sont que des rattrapages, des copies tardives et serviles des révolutions anglaises du XVIIème siècle, de la Révolution Américaine de 1776 et de la grande Révolution Française de 1789. En d’autres termes, selon la pensée dominante, les événements présents ne seraient qu’une mise à niveau « droitsdelhommiste » du monde arabo-musulman ; une mise à niveau calquée sur notre modèle occidental, présenté par conséquent comme insurpassable. Cette analyse sommaire et narcissique procède du même raisonnement que celui de Mr Sarkozy quand il déclarait que « l’homme africain n’était pas entré dans l’histoire » : aujourd’hui, journalistes et politologues français nous assènent que l’homme arabe entre enfin dans l’histoire, uniquement dans la mesure où il fait sa révolution pour devenir démocrate, c’est-à-dire pour être comme nous ! Certains semblent avoir oublié que la civilisation arabo-musulmane existe depuis le VIIème siècle. Qu’elle a existé le plus souvent sans nous, voire CONTRE nous.

En déniant aux peuples arabo-musulmans la possibilité d’avoir une histoire singulière et de connaître un développement sociopolitique original, nous faisons preuve d’une attitude comparable à celle des colons du XIXème siècle, qui se glorifiaient d’aller évangéliser et civiliser des « sauvages ». Ceux qui se proposent aujourd’hui d’apporter leur aide aux « révolutionnaires » arabes ne valent pas mieux que Mme Alliot-Marie qui proposait il y a peu, alors qu’elle était encore en poste, d’apporter le soutien de la police française à Ben Ali : dans les deux cas, il s’agit d’ingérence ; dans les deux cas, il s’agit d’un mépris à l’encontre des peuples du Tiers-Monde quant à leurs capacités d’autodétermination ; dans les deux cas il s’agit donc de néo-colonialisme.

Ce néo-colonialisme montre l’effroyable complexe de supériorité dont souffre encore la France, complexe qui affleure à la première stimulation, malgré 50 années ininterrompues de relativisme culturel et de repentance coloniale associés. De ce mélange de suffisance et de paternalisme naît un cocktail aux relents inavoués de racisme : on se réjouit, on s’enthousiasme -entre fats persuadés de la supériorité de leur modèle politique et sociétal- de constater que les peuples arabo-musulmans aspirent à se convertir politiquement à NOTRE démocratie.
Et si on se trompait ?

A cet égard, l’expérience des américains en Irak aurait dû nous donner matière à réflexion. On a justifié cette guerre en prétendant (entre autres mensonges de propagande) que le peuple irakien allait accueillir le modèle démocratique et la société de consommation avec reconnaissance. Quelques années, quelques bombardements hasardeux et de nombreux morts plus tard, la désillusion est énorme : les occidentaux s’aperçoivent avec stupeur que les irakiens sont davantage préoccupés de purger dans le sang leurs querelles interethniques et interreligieuses que d’établir un régime démocratique. Auparavant, en Iran déjà, la « révolution » (soutenue par nombre d’intellectuels français tel Foucault) avait engendré une involution sanguinaire, aboutissant à la régression théocratique vers une société réactionnaire, patriarcale, machiste, antisémite et totalitaire. L’Iran d’aujourd’hui ressemble furieusement à l’Allemagne des années 30, avec sa « Police de la vertu », sorte de Gestapo islamiste ; avec aussi son président, avatar persan d’Adolf Hitler, qui organise des colloques négationnistes et affiche des prétentions hégémoniques tout en préparant un arsenal nucléaire.

Dans la sphère culturelle musulmane, la démocratie, l’égalité des sexes et les valeurs des Droits de l’Homme issues des Lumières NE SONT PAS communément admises comme des valeurs universelles : au contraire, ces valeurs -NOS valeurs- sont fréquemment considérées comme obscènes, impies et décadentes par une quantité non négligeable de ceux qui se rebellent et manifestent actuellement et que nous persistons à percevoir comme « révolutionnaires », incapables que nous sommes de nous détourner d’une vision hexagocentrique de l’histoire.

Alors il est temps de poser quelques questions taboues, de celles qui fâchent les belles âmes fermement convaincues que les peuples révoltés n’attendent que la démocratie et les Droits de l’Homme pour être heureux : et si le mot « révolution » n’avait pas le même sens en Tunisie, en Libye, en Egypte, au Yémen et en Syrie qu’en France ou aux Etats-Unis ?
Et si les « révolutions » dans le monde arabo-musulman n’avaient pas pour but d’établir des régimes démocratiques ? Et si ces « révolutions » rejetaient des régimes dictatoriaux, non pas pour leurs aspects autoritaires, mais pour leurs côtés laïcs ? Et si les peuples arabo-musulmans renversaient des tyrannies politiques pour instaurer des tyrannies religieuses, autrement dit des théocraties totalitaires débarrassées des scories laïques du nationalisme arabe ? Et si la chute, l’une après l’autre, de ces dictatures arabes sous la pression populaire n’était que le prélude à la reconstitution géopolitique de l’entité impériale du califat ? Et si, au lieu d’aspirer à la liberté individuelle, les peuples en rébellion souhaitaient dissoudre leurs individualités dans cet « englobant » qu’est l’Islam, pour reprendre le très juste qualificatif de Tarik Ramadan ? Et si l’idéologie politico-religieuse nommée islam était incompatible avec le processus révolutionnaire visant à instaurer un régime démocratique ?

Et si, pour reprendre le titre d’un ouvrage de J.F Revel, c’était « La tentation totalitaire » qui animait les peuples arabo-musulmans ? Et si, enfin, notre société occidentale et démocratique ne constituait pas un modèle absolu, un rêve indépassable pour les peuples du Tiers-Monde ?
L’homme occidental (et français en particulier), s’il ne veut pas sortir de l’histoire, devra admettre que les peuples en révolte ne cherchent pas forcément à lui ressembler.
Les Sans-Culottes ne portaient pas la barbe…

Marc Nièvre

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MessageSujet: Re: Nouvelles de "nos" révolutions arabes!!!   Nouvelles de "nos" révolutions arabes!!! Empty14/6/2011, 07:44

Et si « la « révolution » libyenne » n’était ni démocratique, ni spontanée ?
Publié le 13 juin 2011 par Roger Heurtebise - Article du nº 203
Le CF2R nous communique : « Madame, Monsieur,
Organisée à l’initiative du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R) et du Centre international de recherche et d’études sur le terrorisme et d’aide aux victimes du terrorisme (CIRET-AVT), et avec le soutien du Forum pour la paix en Méditerranée, une délégation internationale d’experts s’est rendue tour à tour à Tripoli et en Tripolitaine (du 31 mars au 6 avril), puis à Benghazi et en Cyrénaïque (du 19 au 25 avril), afin d’évaluer la situation libyenne en toute indépendance et neutralité et de rencontrer les représentants des deux parties.
Vous trouverez ci-joint le rapport de cette mission.
Cordialement »

http://www.cf2r.org/images/stories/news/201106/rapport-libye.pdf

Pour ceux qui n’auraient pas le temps ou le courage de lire les 44 pages de ce rapport, retenons simplement cette conclusion, qui va dans le sens de certaines craintes déjà exprimées à Riposte laïque et qui rappelle étrangement la « révolution » iranienne :

« Rien n’est plus légitime que l’aspiration à plus de liberté et de démocratie. Les auteurs du rapport sont donc convaincus de la sincérité des démocrates libyens opposés au régime et qui souhaitent mettre un terme à l’autoritarisme de Muammar Kadhafi.

Néanmoins, l’étude des faits nous conduit à affirmer que la « révolution » libyenne n’est ni démocratique, ni spontanée. Nous sommes en présence d’un soulèvement armé organisé de la partie orientale du pays, dans un esprit de revanche et de dissidence. Ce mouvement se trouve avoir été largement impulsé et soutenu de l’étranger. Il n’est que de voir le nombre de drapeaux français, américains, qataris… dans les rues des villes de Cyrénaïque pour remettre en cause le caractère « national » de cette « révolution ». Surtout, c’est une insurrection dont les leaders se cachent. La situation n’a donc rien de comparable avec les révoltes populaires tunisienne et égyptienne.

Si l’on peut souhaiter la fin du régime actuel, il importe, en toute équité, de formuler des réserves au sujet du Conseil national de transition. Le CNT est une coalition d’éléments disparates aux intérêts divergents, dont l’unique point commun est leur opposition déterminée au régime. Les véritables démocrates n’y sont qu’une minorité, quasiment otages des tenants d’un retour de la monarchie ou de l’instauration d’un islam radical et des nouveaux convertis de l’ancien régime. Ces trois factions ont compris qu’il fallait les mettre en avant afin de rassurer, sinon de berner, l’Occident. Or l’histoire a maintes fois montré que les défenseurs de la liberté sortaient rarement vainqueurs d’une « stratégie de front » dans laquelle cohabitent d’autres acteurs déterminés et armés.

Le CNT n’offre, en conséquence, aucune garantie malgré l’évidente bonne volonté des démocrates, car les anciens dignitaires du régime, les monarchistes et les islamistes sont majoritaires et entendent bien orienter le conseil dans le sens de leurs objectifs.

La Libye est le seul pays du « printemps » arabe dans lequel la guerre civile s’est installée – avec un réel risque de partition – et où le risque islamiste s’accroît. Il est probable que, si la frange la plus dure du CNT prenait le pouvoir en Cyrénaïque ou en Libye, nous assistions à l’islamisation radicale du pays. Ce que les djihadistes n’ont pu faire en Algérie, ils pourraient le réussir en Libye. Les conséquences en seraient alors catastrophiques pour le monde occidental.

Il apparaît donc que les puissances occidentales ont fait preuve d’un aventurisme coupable en s’engageant dans cette crise, à moins qu’il ne s’agisse d’un machiavélisme parfaitement cynique. Ce qui devait être une victoire facile est devenu un semi-échec que seuls les médias dissimulent, en raison de l’inconsistance des forces rebelles. L’enlisement des opérations des insurgés ne laisse aux nations occidentales que deux possibilités : un recul peu glorieux ou un engagement accru dans le conflit, notamment par l’envoi d’unités terrestres.

(…)

La coalition parviendra peut-être à éliminer le guide libyen ou à provoquer son départ. Mais l’Occident doit prendre garde qu’il ne soit pas remplacé par un régime plus radicalement anti-occidental et tout aussi peu démocratique. Il serait alors devenu son complice. Il est légitime de se demander si une telle direction n’est pas déjà choisie, lorsque l’on observe les étonnantes alliances contre-nature qui ont été conclues autour de l’affaire libyenne par Washington, pour l’unique défense de ses intérêts stratégiques. Tout laisse craindre que les Occidentaux n’aient oublié l’Afghanistan des années 1990 et, surtout, la vieille histoire de Charybde et Scylla.

(…)

La communauté internationale n’est pas un super-Etat qui pourrait à sa guise chasser des gouvernements. Surtout au nom de principes qu’elle met en avant et, pour son propre compte, ne respecte pas. Et en distinguant soigneusement les coupables en fonction de leurs ressources pétrolières et non de leurs crimes, réels ou supposés. »

Par ailleurs, Eric Denécé, qui dirige le CF2R et qui a participé à cette mission d’étude, donne son avis personnel sur les « révolutions arabes » dans une interview au quotidien La Tribune. Pour lui, ce ne sont « que des coups d’Etat militaires masqués ». Il ne croit pas « à la spontanéité de ces « révolutions », qui étaient en préparation depuis plusieurs années. (…) Le processus était le même que celui qui a précédé le démantèlement de l’URSS, la Révolution serbe, la Révolution orange en Ukraine ou encore celle des Roses en Géorgie. »

Donc en gros, ces « révolutions » seraient une grosse manip de Washington, qui a instrumentalisé un véritable mécontentement social (plus que démocratique…)

Nous pouvons prendre le pari que nos bobos à la BHL, Fourest, Mélenchon, Delanoë, etc. vont vite déchanter… Retourneront-ils leurs vestes une fois de plus ou auront-ils l’honnêteté intellectuelle de faire une œuvre de « repentance » qu’ils exigent si souvent – et à tort – de ceux qui ont commis le péché d’avoir eu raison bien avant eux ?

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MessageSujet: Re: Nouvelles de "nos" révolutions arabes!!!   Nouvelles de "nos" révolutions arabes!!! Empty14/6/2011, 07:45

Katia, kabyle tuée pour avoir refusé de porter le voile : son père se souvient
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Lettre d’un père à sa fille assassinée :« Voilà déjà 16 ans depuis ton assassinat par l’intégrisme religieux pour avoir refusé de porter le voile… Et depuis cette date, ta mère n’a pas cessé de te pleurer chaque jour que Dieu fait. Aujourd’hui ma chère Katia, je tiens à t’annoncer que ta mère est venue te rejoindre pour de bon dans sa dernière demeure en cette date du 23.01.2008 vers 23 heures environ.

Prends soin de ta mère, ma chère Katia. Fasse Dieu qu’elle ne manque de rien avec toi. Rassure-la que de notre côté tout va bien, et qu’elle n’a pas à se faire de soucis surtout pour Celia, la dernière de la famille. Car ici-bas, tu lui as beaucoup manquée Katia. Elle a manqué de tout à cause de cette politique favorable à l’intégrisme religieux de la part de ceux qui sont censés nous protéger et nous rendre justice. Ta perte cruelle, son chagrin, son désespoir, ses souffrances, ton deuxième assassinat à travers cette réconciliation nationale ont fait que ta mère et moi-même n’avons pas pu tenir le coup. La non-prise en charge de notre situation dramatique par l’Etat, les difficultés matérielles et sociales suite à ta disparition ont fait que ta mère n’a pas pu résister à sa maladie qui n’a pas été prise en charge afin de la sauver d’une mort prématurée par manque de moyens et de désespoir.

Aussi, j’accuse le pouvoir algérien de nous avoir abandonnés à notre sort. J’accuse ceux qui ont relâché et pardonné à ces sanguinaires aux mains tachées de sang. J’accuse le pouvoir algérien pour ses sympathies avec les bourreaux de nos parents. J’accuse cette réconciliation pour la paix qui a glorifié et amnistié ces monstres assassins de plus de deux cent mille civils innocents et autres corporations confondues. J’accuse tous ceux qui ont voté pour ce référendum de la honte. J’accuse cette réconciliation qui a consacré l’impunité et qui a ignoré la justice. J’accuse tous ceux qui ont été indifférents à notre douleur. J’accuse tous ceux qui ont été favorables à cette mascarade de vente concomitante d’êtres humains, de civils et autres pour simplement plaire aux maîtres et par la même occasion obtenir quelques miettes en contrepartie de leur soumission et servitude. J’accuse cette réconciliation qui nous a assassinés une deuxième fois à travers cette idéologie arabo-baâthiste pour faire de nous des Arabes par la force et malgré nous. J’accuse tous ceux qui instrumentalisent la religion pour se maintenir au pouvoir en sacrifiant des civils et autres. J’accuse tous ceux qui utilisent la religion pour y accéder en assassinant des innocents. J’accuse tous ceux qui utilisent la religion pour nous détourner de nos racines, de nos coutumes, de nos traditions et de notre langue historique et ancestrale (…) »

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Lawrence

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MessageSujet: Re: Nouvelles de "nos" révolutions arabes!!!   Nouvelles de "nos" révolutions arabes!!! Empty14/6/2011, 09:20

Alors que la pression internationale s’accentue sur Damas, l’armée syrienne a étendu hier sa vaste opération destinée à mater la contestation, envoyant ses chars près de l’Irak.


L’armée syrienne a étendu hier au nord-est du pays sa vaste opération destinée à mater la contestation, envoyant ses chars près de l’Irak et traquant dans l’ouest les « groupes terroristes armés » accusés d’être responsables des violences par Damas.
Le ratissage mené depuis plusieurs jours a entraîné des divisions dans les rangs des militaires syriens, ont affirmé des réfugiés du nord-ouest du pays arrivés en Turquie, accusant le régime d’avoir créé de toutes pièces les histoires des « groupes armés semant le chaos dans le pays » pour justifier leur répression. « Quatre chars ont fait défection et ils ont commencé à se tirer les uns sur les autres », a raconté hier un réfugié, corroborant des témoignages recueillis la veille auprès de personnes fuyant Jisr al-Choughour. Cette ville de 50 000 habitants a été le théâtre de violents affrontements la semaine dernière, avec en particulier la mort de 120 policiers le 6 juin. Le régime de Bachar el-Assad a accusé des « groupes armés », mais opposants et témoins ont attribué ces décès à une mutinerie au QG de la sécurité. Ces apparentes dissensions n’ont toutefois pas dissuadé Damas d’étendre son opération militaire plus à l’est : « Quelque 10 chars et 15 à 20 transports de troupes ont été déployés autour de la ville d’Abou Kamal », située à la frontière irakienne, a affirmé hier un militant des droits de l’homme.
Après avoir annoncé dimanche avoir « pris le contrôle » de Jisr al-Choughour, au terme d’une opération militaire lancée vendredi, les autorités ont indiqué qu’elles « poursuivaient les groupes terroristes armés » dans les futaies et les montagnes environnantes, dans le gouvernorat d’Edleb. Un grand nombre des habitants de Jisr al-Choughour se sont réfugiés en Turquie, depuis que les violences ont éclaté, il y a une semaine. Leur nombre qui ne cesse de croître s’élevait hier à près de 7 000, auquel s’ajoutent les 5 000 Syriens arrivés au Liban ces dernières semaines, a rappelé l’ONU.
Des témoins, réfugiés côté turc, affirment en outre que le régime cible les musulmans sunnites, tout en s’appuyant sur les communautés alaouites. « Le régime est en train d’armer toutes les familles alaouites », a dit Mohammad, 24 ans, croisé sur un chemin de contrebandiers à la frontière. « Les soldats n’ont pas approché les villages alaouites, ce sont les villages sunnites qu’ils ont attaqués. Les villages sunnites ont été détruits », a ajouté un autre réfugié. Depuis le 15 mars, plus de 1 200 opposants sont morts et 10 000 autres ont été arrêtés en Syrie, selon des ONG.
Des sites Internet rapportaient en outre que des manifestations antirégime se tenaient à Jamiliya, une banlieue d’Alep, et à Qaboun, une banlieue de Damas. Des tirs sont également entendus au Hauran.

Un cousin d’Assad sanctionné par Damas
Face à la détermination de Damas, les quatre membres européens du Conseil de sécurité de l’ONU (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Portugal) ont préparé une résolution condamnant les violences en Syrie, disant qu’elles pouvaient être assimilées à des « crimes contre l’humanité ». Un texte pourrait être prêt pour un vote aujourd’hui, a indiqué hier un diplomate. Mais la Chine et la Russie y sont opposées. « Nous ne pouvons pas nous taire devant cette tragédie qui met en péril la stabilité d’une région déjà fragile », a déclaré l’ambassadeur de France à l’ONU Gérard Araud, lançant : « L’inaction du Conseil de sécurité n’est pas une option. » Une nouvelle fois, la Maison-Blanche a condamné « avec force » hier les violences qui se sont déroulées en Syrie pendant le week-end. Interrogé sur l’éventualité d’une action militaire, un porte-parole du département d’État a répondu : « Nous n’en sommes tout simplement pas encore là. »
Entre-temps, Atef Najib, cousin du président syrien et chef de la sécurité politique à Deraa, ainsi que l’ex-gouverneur de cette ville, Fayçal Koulthoum, ont été interdits de quitter la Syrie par la commission d’enquête formée fin mars à la demande du chef de l’État. La commission est chargée d’enquêter sur les morts à Deraa, dans les villes côtières de Lattaquié et Banias, et à Douma, près de Damas. « L’immunité n’est pas accordée à ceux qui ont commis des crimes et (...) il faut appliquer la loi », a indiqué cette commission, citée par les médias. Honnis par la population, ils avaient été limogés de leurs postes en mars.

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