La criminalité rituelle doit cesser. Nous avons révélé, dans notre article "La circoncision, une folie collective (d'une psychose individuellle à une psychose collective, psychiatrie, psychanalyse et circoncision) :
http://sigismond.multiply.com/journal/item/203/203),
que lorsque l'hébreu antique emploie un même terme (שפה) pour désigner les lèvres et la langue, la psychanalyse conclut à un déplacement traumatique à la bouche de la mutilation rituelle subie à l'extrémité du pénis. Nous avons montré qu'il s'agit d'un symptôme psychotique.
En effet, dénommer les lèvres et la langue par le même mot renverse diamétralement, au niveau langagier d'une part, et au niveau de la bouche d'autre part, ce qui s'est passé au bout du pénis lors de la mutilation sexuelle ; le gland est privé de sa lèvre naturelle (cf. notre article : "Le prépuce est une lèvre, et donc un organe ; son ablation est une mutilation" : http://sigismond.multiply.com/journal/item/330/330)
L'hébreu moderne a vu la difficulté mais il l'a tournée en employant toujours un même mot, mis au féminin pour les lèvres et au masculin pour le gland, de façon tout aussi, voire davantage délirante, puisque le seul organe humain à posséder un double jeu de lèvres, externes et internes, est la vulve ; imaginez un instant que nous disions le lèvre pour désigner la langue, on nous prendrait pour des fous !
Ben Yehouda, le fondateur de l'hébreu moderne, semblait donc affecté du fameux fantasme névrotique du vagin denté. Peut-être, par dessus le marché, a-t-il été victime de la metzizah, dans laquelle le mohel suce le sexe sanguinolent et fraîchement écorché à vif du bébé, torture supplémentaire non prévue par "Dieu", d'un monstrueux rafinement de cruauté, interdite à cause du risque d'infections mais néanmoins pratiquée dans quelques communautés fanatiques.
Rien d'étonnant que leurs émules demandent aujourd'hui en Israël des autobus différents pour les hommes et les femmes (https://www.youtube.com/watch?v=rPbub7Btldk)...
On ne pourra mettre fin à ces délires qu'en interdisant la mutilation masculine, dans le respect des conventions internationales qui interdisent la torture et la mutilation, des enfants en particulier.