Mariage Afghan .

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Violée, elle doit épouser son agresseur .


AFP Publié le 01/12/2011 à 19:11
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fr Le président afghan Hamid Karzaï a ordonné aujourd'hui la libération d'une Afghane incarcérée pour "adultère" après avoir été victime d'un viol, mais celle-ci va devoir probablement épouser son agresseur, dont elle a eu un enfant, selon la présidence afghane. Quelque 5.000 personnes avaient signé une pétition demandant la libération de Gulnaz, qui a croupi pendant deux ans en prison, après avoir été violée par un proche à son domicile. Elle élevait son enfant dans sa cellule à Kaboul. Après le tollé provoqué par cette affaire, M. Karzaï a convoqué une réunion de responsables judiciaires, qui ont décidé de gracier cette femme, a indiqué un porte-parole de la présidence afghane, Aimal Faizi.

Mais, selon M. Faizi, ces responsables ont également estimé que Gulnaz devrait épouser son violeur, pour éviter d'être en danger après sa libération, en raison de la stigmatisation qui frappe les femmes victimes de viols dans ce pays. "Elle a consenti à cette union, seulement si la soeur (de son agresseur) épousait son frère" à elle, a-t-il ajouté, expliquant que cette exigence visait à s'assurer que son époux ne l'agresserait pas à l'avenir. M. Faizi a assuré que sa libération était indépendante de sa décision d'accepter de se marier.

Dix ans après la chute du régime ultra-rigoriste des islamistes talibans, chassés du pouvoir par une coalition emmenée par les Américains, la condition des femmes afghanes a évolué, surtout dans les villes, mais la société afghane reste très traditionaliste et patriarcale, et des pratiques telles que les mariages forcés et les "crimes d'honneur" restent monnaie courante.

Selon un récent rapport commun de la Mission de l'ONU en Afghanistan (Unama) et du Haut-commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, aucune statistique officielle n'est disponible sur les cas de violences contre les femmes, et la plupart ne sont pas signalés. Dimanche soir, une adolescente de 17 ans a été aspergée d'acide dans le nord du pays par des hommes masqués qui ont également agressé sa famille. Son père a accusé un potentat local, à qui la famille avait refusé la main de la jeune fille, d'être à l'origine de l'agression.

Ungern a écrit:

(...) Je voudrais bien savoir comment Biloulou va s'en sortir cette fois, mais je suis sur qu'il trouvera ...

Bonjour Ungern !
Tu te goures une fois de plus, je ne suis pas le moins du monde impliqué dans cette embrouille !

Celui qui est pour l'égalité universelle est aussi pour la guerre permanente ...

Ungern a écrit:

Ce qui m'exaspère c'est qu'on prétend intervenir "là bas" pour leurs amener la "civilisation (????)" (...)

Mais tu racontes n'importe quoi !
Si une force multinationale conjointement avec l'Alliance du Nord d'abord et l'OTAN ensuite sont allées là-bas ce fut, dans un premier temps, pour chasser les talibans qui avaient pris le contrôle du pays ; ils en furent chassés en 2001 et même très facilement car ils n'avaient aucune assise populaire, qui les craignaient et détestaient.
Maintenant il s'agit d'empêcher cette bande de merceaires islamistes de s'emparer de nouveau du pays avec de nouvelles aides.

Quant aux traditions moyenâgeuses qui prévalent à l'intérieur du pays, et qui ne sont pas loin de celles de la Sicile d'aujourd'hui, ça ne peut pas se changer du jour au lendemain par un coup de baguette magique ni par des opération militaires, il faudrait un Kamal Atatürk afghan... aux méthodes pas tellement acceptables de nos jours...
C'est pour cela que "leur amener la civilisation" n'a jamais été l'objectif premier des opérations ; à la limite, ce sera une conséquence à terme du non-retour des talibans.

S'il s'agissait simplement de changer les traditions, l'OTAN aurait commencé par la Sicile, non ?