La Sagesse des Anciens

Il a drôlement changé le Père Noël !

EddieCochran a écrit:

Il a drôlement changé le Père Noël !

C'est à cause du réchauffement climatique !

Citation :

Jacques Mahou, 57 ans, dans la boulangerie Au vieux four, à Tours.

Philosophe et bon commerçant, il nous livre ici sa vision du pain, en toute simplicité.

« Aucun autre aliment fabriqué par l'homme ne signifie mieux le partage que le pain, affirme Jacques Mahou : En latin, le mot panis a donné compagnon, celui qui partage le pain. » Ce boulanger de Tours, « dans le pétrin depuis 1620 », comme il aime à dire par respect pour ses ancêtres-collègues, « et poussé par un oncle, professeur de philosophie », a développé un étonnant savoir, mi-physique mi-encyclopédique, qu'il aimerait bientôt « publier ».

La pureté

En étudiant le goût des différentes nations, Jacques Mahou s'est intéressé au penchant, « très français, pour le pain blanc ». D'un point de vue historique, il l'explique par « une revanche sur les années de guerre qui ont rendu rare la bonne farine de meule, par tradition la plus pure possible » ; et d'un autre, plus « psychanalytique », il renvoie les Français à une notion « de pureté, inconsciente, liée au religieux, à la blancheur de l'hostie ». Récemment, le consommateur de l'Hexagone se serait ouvert « à la couche merveilleuse du grain de blé, la dernière, juste avant l'amande, la plus nourrissante » et qui donne de la couleur aux pains d'ailleurs.

La mie mathématique

La recette de base du pain, a constaté Jacques Mahou, correspond au « chiffre mythique des architectes, à savoir le 1618 : Pour 1 kg de farine, il faut 600 g d'eau et 18 g de sel. »

Le plaisir

« La tradition boulangère a surtout été orale dans l'histoire », a analysé le Tourangeau. Aussi, s'est-il jeté avec gourmandise sur les seuls écrits disponibles, dont L'histoire naturelle de Pline. Le Romain dit du pain qu'il est consommé « chaud », « facile à digérer » et « léger ». On lui attribue les premières « tartines », sous forme de galette de blé sucré recouverte de miel. Le Grec Athénée, dans le Banquet des savants, préconise, lui, de manger du pain avec du vin : « Le mélange dissipe souvent les fumées du vin qui commencent à porter à la tête... »

L'opulence rabelaisienne

Jacques Mahou a réhabilité la fouace, un pain brioché, selon la recette écrite par Rabelais dans le chapitre 25 de Gargantua. À cette époque où les seigneurs empêchaient les paysans de cuire eux-mêmes leur production (le droit dit de « four banal » était un privilège féodal), le pain était riche de mille saveurs, fruits, épices...

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-boulanger-philosophe-nous-raconte-le-pain-_3639-933872_actu.Htm

Le pain... tout un poème.

Il y aurait tant à dire et raconter sur cet aliment universel qui nous ramène aux origines de l'humanité.

Citation :

Jette donc tout, ne garde que ce peu de chose. Et encore souviens-toi que chacun ne vit que l'instant présent, dans le moment; le reste, c'est le passé ou un obscur avenir.

Petite est donc l'étendue de la vie; petit, le coin de terre où l'on vit; petite, la plus longue renommée dans la postérité; elle dépend de la succession de petits hommes qui vont mourir très vite et qui ne connaissent ni eux-mêmes ni ceux qui sont morts il y a longtemps.

C'est dans le présent qu'il faut s'exercer à vivre.

Parce que la vie humaine n'est qu'un éclair, un passage trop bref. Et long à la fois. Mais qui sommes-nous pour réclamer la fortune ou la gloire ?

Des "petits hommes", oui... de simples petits hommes... et qui jouons à imiter les dieux...

En rendant grâce au seigneur - du four banal- pour ce pain de ce jour Ombreblanche a écrit:

le mot panis a donné compagnon, celui qui partage le pain

Et compagne serait-elle celle qui partage le pagne ? Tout un programme.

On m'avait laissé entendre que celui avec lequel qui partageait le pain était le copain. Ça pouvait se défendre. Mais dans ce cas que dire de la copine ?

Ceci étant, il est toujours agréable de s'en payer une tranche.

Citation :

Les riches sont démesurés et orgueilleux, se trouvant comme affectés par la possession de la richesse. Leurs dispositions sont semblables à celles d'hommes possédant tous les biens, parce que la richesse est comme l'étalon de la valeur des autres choses et que, pour cette raison, tout peut s'acheter avec elle.

Les riches sont efféminés et fanfarons, efféminés du fait de leur mollesse et de leur ostentation dans la prospérité , fanfarons et sans savoir-vivre parce que tout le monde a coutume de s'affairer après ce qu'ils aiment et admirent, et qu'ils attribuent à l'émulation des autres ce qui est l'objet de la leur. [...]

Les riches estiment être dignes de commander, car ils pensent posséder ce grâce à quoi on l'est. En bref, le caractère d'un riche est celui d'un insensé favorisé par les dieux.

Il y a de plus cette différence entre les nouveaux riches et les anciens, en ce qui concerne le caractère, que les nouveaux riches ont tous les vices des autres en plus grand et en pire. C'est comme un manque d'éducation en richesse que le fait d'être un nouveau riche. Quant à leurs injustices, elles ne sont pas le fait de leur malfaisance, mais en partie de la démesure et en partie de l'incontinence, par exemple dans les cas de violences et d'adultère.

Démesurés...

Aux yeux des Grecs anciens, l'ubris (ou la démesure), mais aussi l'excès, représentait le mal par excellence.

Meden agan: rien de trop. Voilà ce qu'était l'idéal hellénique. La juste mesure est constitutive de toutes les vertus.

Pour moi tu serais gentil de ne rien mettre sans mon accord, hein ?

Biloulou,

Si j'ai bien compris, tu me demandes de publier sur LP Biloulou à 20 ans et à 80 ans ???

Biloulou a écrit:

Pour moi tu serais gentil de ne rien mettre sans mon accord, hein ?

Bonjour Lawrence !

Ni celles d'aujourd'hui ni celles de dans 60 ans fabriquées par le célèbre logiciel Lawrençadramus.

À part ça, tu as bien dormi ?

Une chenille chenue, quoi !
Rien à voir avec un noble et fringand mille-pattes !