Le lac Léman en janvier ...

Je vous prie d’excuser mon absence de quelques jours pour cause de déplacement professionnel en Afrique dont je m’oblige à taire cette fois les détails de soirées torrides afin de ne pas froisser les chastes oreilles de nos amies provinciales ici encore présentes.

En revanche, il m’est indispensable de rapporter une expérience très étrange et sous certains aspects assez décevante, expérience qui m’est arrivée lors de ces derniers jours.

Je résume donc en soumettant mes propos à votre sagace analyse …

… juste avant de prendre les airs pour ce déplacement africain, début janvier donc, j’ai fait la connaissance ici en France de Béa, une jeune serveuse d’origine italienne. Nouvelle recrue dans un restaurant dont j’ai coutume de fréquenter souvent la table pour déjeuner avec quelques confrères lorsque mon emploi du temps me l’autorise, j’ai été immédiatement attiré par l’élégant duvet recouvrant ses avant-bras outre bien sûr son sourire d’ange et les courbes insolentes de ses 19 printemps. Vous l’avez déjà compris sans doute, mon sang ne fit qu’un tour et je me suis mis à imaginer tout de go une toison pubienne très fournie comme je les affectionne tant ! Discrètement et au moment de l’addition, j’ai donc proposé à cette jeune femme très accorte de me rejoindre le soir même afin de faire mieux connaissance autour d’un verre ou deux dans un pub anglais tout proche de l’Etoile. Le moment fut très agréable en vérité et je me suis permis au terme de cette rencontre de proposer à Béa de partager les quelques jours que j’avais prévus au bord du Lac Léman, plus précisément à Montreux où je me plais parfois à aller me ressourcer après un déplacement africain exténuant. Dès mon retour donc de Kinshasa, nous prîmes donc la route à bord de mon Cayenne afin de rejoindre la Confédération hélvètique vers le Faimont Montreux Palace. Cet établissement est vraiment exquis et merveilleusement situé sur les rives du lac face aux Alpes. Son architecture Belle époque a de quoi abriter les escapades amoureuses les plus raffinées.
Très impatient d’explorer la toison de ma nouvelle conquête et deux heures seulement après notre départ de Paris, j’ai risqué une main furtive dans les arcanes de ce plaisir annoncé et hélas, immense fut ma déception : Béa était manifestement rasée ! Vous imaginez mon regret de ne pas avoir procédé aux vérifications idoines avant même notre départ de Paris ! Dès notre arrivée au complexe hôtelier, nous avons rejoint le « Jaan » où une cuisine française enrichie par de subtiles saveurs asiatiques nous enchanta le palais et un peu après au Harry's New York Bar, j’ai proposé bien sûr un alcool fort à Béa au son d’une musique de jazz enivrante. Ce n’est que vers minuit que nous avons rejoint notre suite dans une atmosphère luxueuse et douillette. Dès la douche, j’eus bien sûr confirmation visuelle de mon impression tactile mais nous nous sommes aimâmes néanmoins goulument jusque très tard dans la matinée puis les trois jours qui ont suivi.

J’ai promis à Béa de l’emmener à Londres dans un mois à la condition expresse qu’elle laisse repousser sa toison sauvage.

Pour t'être agréable Ungern :

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Si l'on en juge juste au-dessus d'après le prospectus posté sous le manteau par notre camarade Ungern le Faimont Montreux Palace est véritablement un établissement cosy et de conception HQE car il est évident que les chambres au luxe dépouillé sont bien chauffées et que la domesticité straußkahnienne y vaque à l'aise sans craindre la broncho-pneumonie.
Y a-t-il moyen d'avoir une vue de la sdb svp ?

Oui bien sûr Cher Eddie :

andre a écrit:

Oui bien sûr Cher Eddie :

NOTHING TO WASH BABY OUT ?

C'est un plan serré ...

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andre a écrit:

C'est un plan serré ...

Etant donné qu'il n'y avait plus l'épaisseur du wild bush de Béa pour vous séparer le plan a pu être serré au maximum.

Et la jeune femme, on le comprendra n'a pu rester de marbre devant le raffinement des thermes montreusiens qui ont dû contribuer à la convaincre de vous prendre par le sens du poil pour espérer être couchée on cue sur la liste de vos propositions d'envols dans le ciel classieux de Londres.

J'allais oublier de vous remercier d'avoir publié les photos Cher André.

En fait Cher Eddie, j'ai eu l'occasion de découvrir le Faimont durant un été déjà lointain (fichtre, je vieillirais donc !) pendant un festival d'un genre musical que j'affectionne beaucoup (et vous aussi je crois) ... Cet été là, j'ai eu le plaisir de croiser aux bars (il y en a trois) des légendes vivantes (vivantes à l'époque car aujourd'hui hélas ...) ... Elles étaient d'un commerce agréable et ma compagne de l'époque encore davantage ... Je me souviens d'ailleurs avoir poursuivi mon périple avec elle vers Karlovivari (enfin Karlsbad aujourd'hui) ... à l'époque où l'ordre étatique régnait à Prague ...

... Me voici pris de nostalgie pour les notions de "monde libre" et de froide guerre ... fichtre encore !!!! ... où est-ce seulement pour une jeunesse qui essaie de me tourner le dos ? Quel intérêt pour Béa - par exemple - de faire la remontée nord par Bayreuth ?

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andré a écrit:

Quel intérêt pour Béa - par exemple - de faire la remontée nord par Bayreuth ?

La puissance fascinante de l' Or du Rhin à poser délicatement au creux des siens, mon Cher André, en ces temps où tout le monde recherche un refuge de ses valeurs. Quelle Walkyrie se soustrairait donc à une épique chevauchée ?

Eddie très en verve au milieu de la nuit a écrit :

[quote]La puissance fascinante de l' Or du Rhin à poser délicatement au creux des siens, mon Cher André, en ces temps où tout le monde recherche un refuge de ses valeurs. Quelle Walkyrie se soustrairait donc à une épique chevauchée ?[/quote]

... Bien entendu, Cher Eddie, aucune Walkyrie transalpine ne s'est soustraite aux chevauchées les plus folles surtout dans une suite du Faimont mais sans Wagner en musique de fond bien sûr ... ! sur un air de jazz et avec le talent d'un homme de goût, l'escalade des rideaux s'est faite tout en douceur et tout en raffinement ...