Culture générale: une notion très discutée

Citation :

Comprise comme une culture commune, la culture générale est censée jouer le rôle de ciment entre les différents membres de la nation.

Réservée le plus souvent aux classes élevées de la société, elle est un instrument de sélection sociale et est marquée pour cela du péché d'élitisme.

Le débat est aujourd'hui vif. Il s'ancre loin dans l'histoire.

Jusqu'au siècle des Lumières, les humanités font office de culture générale : la littérature, la connaissance du grec et du latin en sont les bases. Après la Révolution française, elles sont accusées de faire le jeu de l'Ancien Régime. L'influence des Encyclopédistes favorise l'introduction de notions de sciences et de technologie.

Le débat a rebondi après les attaques du président Sarkozy contre le roman La Princesse de Clèves. Il agite en profondeur, et à un double niveau, la société française et le système éducatif.

Car le système éducatif, en miroir de la société, est le lieu d'inégalités sociales et culturelles très marquées, particulièrement dans l'enseignement secondaire. L'instauration du socle commun, soit la somme des connaissances et compétences que l'élève doit avoir acquises dans le cadre de la scolarité obligatoire, (JO du 12 juillet 2006) a été l'occasion pour le ministère de l'éducation de revenir sur la question de la culture générale sans la nommer. Elle apparaît à deux reprises sous les noms de culture scientifique et technologique et de culture humaniste. On ne sait ce qu'il adviendra de cette culture commune du XXIe siècle tant le socle commun reste aujourd'hui à l'écart des débats.

Dans l'enseignement supérieur, certains s'inquiètent du niveau de connaissances peu élevé des étudiants débutants. Pour Pierre-Henri Tavoillot, cela traduit un déplacement de la transmission : "Aujourd'hui, la culture générale s'acquiert bien plus à l'université que dans le secondaire."

De ce constat, l'enseignant plaide pour l'instauration de cours pour "grands débutants" en français, histoire, grec, latin et d'un cours d'histoire des idées durant les années de licence, à la façon des colleges américains qui dispensent les fondamentaux à leurs étudiants lors des premières années d'université. Une orientation du supérieur qui déplaît à beaucoup en France. La culture générale, futur ferment d'agitation pour les universités... s'il en était besoin.

http://www.lemonde.fr/examens/article/2009/05/12/retour-sur-l-histoire-d-une-notion-tres-discutee_1191875_3404.html

c'est très utile pour jouer à "question pour un champion"
mais bon, on n'y gagne que des dicos

et maintenant, avec les calculettes, on n'a pas besoin d'être un surdoué du calcul mental (à part pour compter les points à la belote)
et les règles à calcul, plus personne se sert de ça ... !!
d'ailleurs, on se demande à quoi sert le programme de maths du lycée à la terminale (à part devenir prof de maths, je vois pas?)

et l'histoire de france, ça sert beaucoup ce truc dans la vie courante?
je sais même plus l'ordre des rois de france ni les dates qu'on nous forçait à apprendre
c'est vraiment débile ce genre de trucs
on confond "culture" avec "mémoire"

et la littérature tiens,
je me souviens qu'on nous obligeait à apprendre des poèmes par coeur
une véritable torture pour un type comme moi
ma petite soeur elle apprenait un sonnet en 20 minutes, moi il me fallait 2 heures
(c'est tropinzuste)
à quoi ça peut bien servir de savoir par coeur un poème de ronsard???
je pose la question...
et encore là, j'ai échappé au pire
il y a des types qui apprenaient des pièces de théatre "en-tique" dans la langue de l'époque
prenez un "classique" dans le genre corneille ou pire encore, racine
vous avez déjà compris le sens d'une pièce de racine??
qu'est-ce que ça peut apporter à l'intellect ....
des histoires à dormir debout avec des personnages stupides,
corneille, "le cid"
résumé: rodrigue, un jeune imbécile, raconte plein de conneries et cherche les embrouilles


en réalité, la seule chose réellement utile qu'on apprend au lycée, c'est les langues étrangères
(bon, la philo c'est sympa aussi mais on n'en fait qu'un an, c'est un peu juste pour faire le tour du sujet)


sinon, lire, écrire, compter et quelques bases de géographie et de sciences naturelles ... suffit d'avoir son certificat d'études primaires pour se débrouiller dans la vie courante

jam a écrit:

on confond "culture" avec "mémoire"

C'est exactement cela, jam.

On oblige nos jeunes à apprendre les batailles, les dates et les biographies mais sans qu'ils se posent de vraies questions. L'originalité de l'histoire, c'est qu'elle est là pour nous éclairer sur notre présent. Elle conduit à une réflexion pour ensuite aller plus loin.

C'est à cela que l'on devrait préparer nos jeunes. Mais c'est peut être "dangereux" de leur apprendre à se poser des questions... va savoir...

Citation :

et la littérature tiens,

Là encore, jam, explique-moi à quoi cela sert de savoir disséquer un poème ?

Combien de rimes, de strophes, d'alexandrins, etc. pour moi, c'était horrible... merde ! C'est de la poésie, que diable, pas de la boucherie !

Qu'est-ce que j'en ai à "foutre" de savoir combien de pieds y'a t-il dans un sonnet de Baudelaire !

Ce que j'aime ce sont les mots, la mélodie des mots, les idées et le rêve que cela développe en moi. La poésie ne se comprend et s'apprivoise qu'avec l'intuition, c'est une rencontre.

On devrait apprendre à nos enfants à rêver. Mais là encore, c'est certainement "dangereux" de rêver...