D'où venons-nous ?

Citation :

"En Quête de nos Origines - Lancement réussi pour les télescopes Herschel et Planck"



La fusée Ariane 5 a lancé jeudi les télescopes spatiaux européens Herschel et Planck, chargés de remonter le temps vers les origines de notre Univers.

Les manœuvres de correction de trajectoire commenceront demain afin de guider les deux explorateurs high-tech vers leur orbite définitive, à 1,5 million de km. Ils se stabiliseront sur un point de Lagrange, là où les champs gravitationnels du Soleil et de la Terre créent une position d’équilibre.

Herschel, équipé du plus grand miroir jamais envoyé dans l’espace, va plonger ses regards dans l’infrarouge afin de remonter le temps vers la naissance des premières étoiles. Quant à Planck, instrument le plus froid jamais mis en orbite, il est équipé pour cartographier avec une précision inégalée le rayonnement fossile de l’univers, ces traces laissées par la première lueur qui a illuminé l’univers après le Big Bang.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/espace/20090514.OBS6917/lancement_reussi_pour_les_telescopes_herschel_et_planck.html

D'où venons-nous ? Où allons-nous ?

Qui n'a jamais rêvé en se posant ces questions fondamentales et existentielles ?

Si la réponse à la deuxième interrogation est improbable, alors essayons de savoir où sont nos racines et nos origines. Pour savoir où l'on va, apprenons d'où l'on vient...

À cette question, Francis Blanche répondait : je suis moi, je viens de chez moi, et j'y retourne si vous continuez à me poser des questions stupides....

Très bonne référence, Biloulou.

Mais pour en revenir au sujet, nous sommes tous issus des mêmes particules élémentaires. Et nous avons, il y a des milliards d'années, nagés forcément dans la même soupe que son voisin de palier.

OmbreBlanche a écrit:

Très bonne référence, Biloulou.

Mais pour en revenir au sujet, nous sommes tous issus des mêmes particules élémentaires. Et nous avons, il y a des milliards d'années, nagés forcément dans la même soupe que son voisin de palier.

Bonjour OmbreBlanche !

Sans l'ombre (de n'importe quelle couleur) d'un doute et bien que je connaisse rien de son voisin, je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour lui chaque fois que j'avale mon potage.

Cela étant ce que tu évoques est proprement fascinant et je ne peux m'empêcher, en regardant la nuit la profondeur du firmament, de ressentir une lointaine sensation de proximité.

Et même une certaine connivence.

Biloulou a écrit:

Cela étant ce que tu évoques est proprement fascinant et je ne peux m'empêcher, en regardant la nuit la profondeur du firmament, de ressentir une lointaine sensation de proximité.

C'est fascinant de regarder les étoiles.

Et de se dire que nous sommes un petit point suspendu dans un espace qui nous dépasse. Qu'il existe d'autres galaxies, d'autres soleils, des quasars et des pulsars, et ce à des milliards et des millards de kilomètres au-dessus de nos têtes.

Et nous, on est là, comme des cons à se poser des questions aussi connes que de savoir ce que l'on va bouffer ce soir où ce que je vais voter aux prochaines élections.

On se gonfle de titres ronflants, on se fait appeler "président" ou "patron", on cherche la gloire et la fortune alors que l'on vit quoi... 75 ans en moyenne... au lieu de profiter de l'espace à la fois éphémère et relativement long de nos vies à jouir de la vie unique qui s'offre à nous, on le passe à des futilités et des banalités déconcertantes.

Nos politiciens, nos prophètes, nos papes et nos gourous et j'en passe de ces pontes, feraient mieux, de temps en temps, de lever les yeux au ciel. Ça les rendrait moins bêtes de se sentir tout petits.

OmbreBlanche a écrit:

Biloulou a écrit:

Cela étant ce que tu évoques est proprement fascinant et je ne peux m'empêcher, en regardant la nuit la profondeur du firmament, de ressentir une lointaine sensation de proximité.

C'est fascinant de regarder les étoiles.

Et de se dire que nous sommes un petit point suspendu dans un espace qui nous dépasse. Qu'il existe d'autres galaxies, d'autres soleils, des quasars et des pulsars, et ce à des milliards et des millards de kilomètres au-dessus de nos têtes.

Et nous, on est là, comme des cons à se poser des questions aussi connes que de savoir ce que l'on va bouffer ce soir où ce que je vais voter aux prochaines élections.

On se gonfle de titres ronflants, on se fait appeler "président" ou "patron", on cherche la gloire et la fortune alors que l'on vit quoi... 75 ans en moyenne... au lieu de profiter de l'espace à la fois éphémère et relativement long de nos vies à jouir de la vie unique qui s'offre à nous, on le passe à des futilités et des banalités déconcertantes.

Nos politiciens, nos prophètes, nos papes et nos gourous et j'en passe de ces pontes, feraient mieux, de temps en temps, de lever les yeux au ciel. Ça les rendrait moins bêtes de se sentir tout petits.

allez, un peu de philosophie auvergnate, ça va changer
<<
Je ne sais qui m'a mis au monde, ni ce que c'est que le monde, ni que moi-même. Je suis dans une ignorance terrible de toutes choses. Je ne sais ce que c'est que mon corps, que mes sens, que mon âme ; et cette partie même de moi qui pense ce que je dis, et qui fait réflexion sur tout et sur elle-même, ne se connaît non plus que le reste. Je vois ces effroyables espaces de l'Univers qui m'enferment, et je me trouve attaché à un coin de cette vaste étendue, sans savoir pourquoi je
suis plutôt placé en ce lieu qu'en un autre, ni pourquoi ce peu de temps qui m'est donné à vivre m'est assigné
à ce point plutôt qu'à un autre de toute l'éternité qui m'a précédé, et de toute celle qui me suit. Je ne vois que des infirmités de toutes parts qui [9] m'engloutissent comme un atome, et comme une ombre qui ne dure qu'un instant sans retour.
Tout ce que je connais c'est ce que je dois bientôt mourir ; mais ce que j'ignore le plus c'est cette mort même que je ne saurais éviter.




Comme je ne sais d'où je viens, aussi je ne sais où je vais ; et je sais seulement qu'en sortant de ce monde, je tombe pour jamais ou dans le néant, ou dans les mains d'un Dieu irrité, sans savoir à laquelle de ces deux conditions je dois être éternellement en partage.



Voila mon état plein de misère, de faiblesse, d'obscurité. Et de tout cela je conclus que je dois donc passer tous les jours de ma vie sans songer à ce qui me doit arriver, et que je n'ai qu'à suivre mes inclinations sans réflexion et sans inquiétude, en faisant tout ce qu'il faut pour tomber dans le malheur éternel au cas que ce qu'on en dit soit véritable. Peut-être que je pourrais trouver quelque éclaircissement dans mes doutes ; mais n'en veux pas prendre la peine, ni faire un [10] pas pour le chercher ; et en traitant avec mépris ceux qui se travailleraient de ce soin, je veux aller sans prévoyance et sans crainte tenter un si grand événement, et me laisser mollement conduire à la mort dans l'incertitude de l'éternité de ma condition future.


>>

en gros, arrête de trop penser et profite de l'instant
mange gras, baise tant que tu peux
picole pas trop ça peu rendre con

Son père naît Nagybócsai Sárközy Pál à Budapest, le 5 mai 1928. Tout comme son propre père, celui-ci exerce des fonctions électives à la mairie de Szolnoiz.
À l'arrivée de l'Armée rouge en 1944, la famille est expropriée et s'exile. Après de nombreuses péripéties à travers l'Autriche et l'Allemagne, Pál Sárközy rencontre un recruteur de la Légion étrangère à Baden-Baden. Il s'engage pour cinq ans et fait ses classes en Algérie à Sidi-Bel-Abbès. Il est cependant déclaré inapte au départ pour l'Indochine, puis démobilisé à Marseille en 1948. Il francise alors son nom en Paul Sarközy de Nagy-Bocsa.
Devenu publicitaire, il rencontre en 1949 Andrée Mallah, alors étudiante en droit, qu'il épouse le 8 février 1950 à Paris (17e)3. Cette dernière est la fille de Bénédict Mallah, chirurgien du 17e arrondissement de Paris, issu d'une famille de Juifs séfarades chassée d'Espagne puis installée à Salonique à partir du xviie siècle4, marié à Adèle Bouvier, infirmière catholique née à Lyon en 1891, issue d'une famille savoyarde devenue française en 1860.

Bertrand a écrit: