Ungern
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| Sujet: De l'argent laborieusement détourné pendant toute une vie ! 22/2/2012, 19:42 | |
| De l'argent laborieusement détourné pendant toute une vie !
Est ce que ce pauvre homme en pouvait si chaque fois qu'il y avait une lotterie c'était un ami ou sa maitresse qui gagnait le gros lot ? Est ce que ce pauvre homme en pouvait si il oubliauit parfois d'inscrire le montant d'une donation au compte de son ASBL ? Est ce que ce pauvre homme en pouvait si il faisait parfois payer la même chose à plusieurs donateurs différents ?
Bien sur que non !
Est ce que vous croyez que c'est facile ? Non ! Ca impliquait un travail de tous les jours et de tous les instants ! Une sorte de sacerdoce !
Et c'est le fruit de toute une vie de travail acharné que l'état est venu réclammer à un pauvre vieux ? Dans quelle société vivons - nous ? - Citation :
- BRUXELLES - Jean Wauters, son épouse, Hélène Schollaert, et Maurice Cabo se sont pourvus en cassation contre l'arrêt de la cour d'appel de Liège de juin dernier. Celle-ci les avait condamnés à une simple déclaration de culpabilité et à d'importantes confiscations pour notamment un détournement d'environ 9 millions d'euros au préjudice de l'asbl Village n°1 Reine Fabiola. Une décision de la Cour de cassation est désormais attendue pour la fin février.
Jean Wauters, ancien président du Village n°1, son épouse, Hélène Schollaert, ainsi que Maurice Cabo, ancien directeur du Village n°1 étaient soupçonnés d'avoir détourné près d'un milliard de francs belges, entre 1985 et 1995, au détriment des personnes handicapées séjournant au Village n°1.
Les détournements avaient été évalués ensuite à environ 9 millions d'euros. Cet argent avait notamment été investi par Hélène Schollaert dans l'immobilier privé.
Après que la Cour de cassation ait cassé l'arrêt de la cour d'appel de Bruxelles acquittant les trois intéressés, ceux-ci avaient été à nouveau jugés, à Liège cette fois, en juin dernier.
La cour d'appel avait alors considéré bel et bien établies les préventions de faux, usage de faux, détournements, blanchiments, escroqueries, association de malfaiteurs et organisation criminelle à charge des trois prévenus.
Le juge liégeois avait ainsi condamné les prévenus à de simples déclarations de culpabilité étant donné le dépassement du délai raisonnable mais avait également prononcé des confiscations de près de 7 millions d'euros ainsi que des indemnités d'environ 6 millions et demi à payer aux parties civiles.
Les condamnés se sont pourvus en cassation contre cet arrêt de la cour d'appel de Liège. La cour de cassation rendra ainsi une décision le 29 février prochain. | |
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