La Bibliothèque de Libres Propos

"Nous étions des enfants debout sur une chaise, fiers de dépasser d'une tête les grandes personnes. Les circonstances nous hissaient, mais nous restions incapables."

> La jeunesse des deux personnages qu'anime un amour passionné est sans doute ce qui rend poignant ce roman très court mais devenu depuis un grand classique. Elle justifie, dans une certaine mesure, la cruauté de l'une et l'amoralisme de l'autre. La complaisance et la lucidité avec lesquelles le narrateur dissèque sa propre veulerie trahissent cependant un tempérament précoce et complexe.

Le style est clair, épuré. Le Diable au corps est un très beau roman d'analyse, un roman de l'amour et de l'adolescence. A redécouvrir.

OmbreBlanche a écrit:

"Nous étions des enfants debout sur une chaise, fiers de dépasser d'une tête les grandes personnes. Les circonstances nous hissaient, mais nous restions incapables."

> La jeunesse des deux personnages qu'anime un amour passionné est sans doute ce qui rend poignant ce roman très court mais devenu depuis un grand classique. Elle justifie, dans une certaine mesure, la cruauté de l'une et l'amoralisme de l'autre. La complaisance et la lucidité avec lesquelles le narrateur dissèque sa propre veulerie trahissent cependant un tempérament précoce et complexe.

Le style est clair, épuré. Le Diable au corps est un très beau roman d'analyse, un roman de l'amour et de l'adolescence. A redécouvrir.

A télécharger gratuitement (domaine public) à cette adresse en pdf

http://www.inlibroveritas.net/telecharger/pdf_domaine_public/oeuvre2413.html

Heu... à propos, j'ai un cor fort douloureux qui se forme à répétition sur la plante du pied droit.
Le "Diable Vert" ne m'apporte pas un soulagement définitif.

Que me suggérez-vous ?

Biloulou a écrit:

Heu... à propos, j'ai un cor fort douloureux qui se forme à répétition sur la plante du pied droit.
Le "Diable Vert" ne m'apporte pas un soulagement définitif.

Que me suggérez-vous ?

Citation :

Que me suggérez-vous ?

la circoncision ?

Charly a écrit:

la circoncision ?

Est-ce bien raisonnable ? Et avec quoi je protégerais ma future génération ?
Avec un parapluie en kevlar ?

Dans mon Top 20, il y a "Azazel", de Boris Bakounine.
J'ignore s'il s'agit du talent de l'auteur ou d'une excellente traduction, mais c'est tres agreable à lire -alors que l'affaire ne l'est pas particulierement-, inventif, documenté. L'intrigue se deroule au XIXe, le style de l'auteur est aussi de ce siecle, l'alliance est exquise. Il y a du Leblanc chez le Bakounine de ce livre-ci...

Toujours vers l'Est, je decommande en revanche "Les vaches de Staline" de Sofi Oksanen.
Peut etre est ce la traduction... Mais c'est presqu'aussi pesant qu'ininteressant.
J'en profite pour demander aux "critiques" des journaux de cesser de m'enduire dans l'erreur apres m'avoir roulée dans la farine de l'ennui, avec leurs notes d'excellence fourguées à de poussives ressucées de l'Histoire.. Enfin , "Histoire"...Oh apres tout... la contemplation de son nombril peut aussi s'inserer dans l'Histoire, je suppose.


Mab

Zed a écrit:

Moi j'ai bien aimé << Le Bottin Téléphonique>>

L'histoire est bonne mais très difficile a suivre vu qu'il change de personnage a toutes les lignes

Je connais !
L'histoire est bien mais je me perds dans le "qui ets qui"...


Mab

Conseillé par un participant anonyme .
Tout ce qu'on sait de lui,c'est qu'il habite un petit village de Galilée, à 2 pas de la frontière libanaise,à l'ombre des Grads .

OmbreBlanche a écrit:

> Génial ! J'adore Pif !
Toute ma jeunesse. Merci Ungern.

Ouais !!! Réservé à ceux qui ont su garder l'âme et le coeur de leurs jeunes années !
(Ungern saura-t-il un jour ce que c'est ?)

OmbreBlanche a écrit:

> Génial ! J'adore Pif !

Toute ma jeunesse. Merci Ungern.

Pif apparaît pour la première fois le 28 mars 1948, en noir et blanc, dans le journal L'Humanité, puis dans l'Humanité Dimanche.
Ombre, Dans ta jeunesse, tu lisais Pif dans l'huma ?
Non tu n'es pas si vieux ! Alors c'est Pif en couleur dans Vaillant en 1952? Encore de la littérature de stalinien! Même Pif Gadget c'était encore les coco!
Toute cette propagande prolétarienne, pour faire de toi au bout du compte un petit bourgeois réactionnaire... Tu n'étonnes que l'URSS est sombré

12 -

Jonas qui fait son Jossip a écrit:

...pour faire de toi au bout du compte un petit bourgeois réactionnaire...

Petit, petit, c'est diffamant, pour un gonze qui toise à plus d'un mètre quatre-vingt-dix !
Il est "Free-bourgeois" de par son FAI et Fribourgeois de par ses racines jurassiennes.

Il est également plus réactif que réactionnaire.

Bon, il peut toujours me démentir, s'il trouve que je vous berne.

Je viens d'acheter "Le livre de Younes Johannes"
D'emblée il me semble captivant au delà de toute mesure, je serai probablement plus disert lecture achevée...

> Max Stirner a développé une doctrine individualiste et anarchiste.

L'Unique, c'est l'individu déployant pleinement son "Moi" qui est la seule source de valeurs. Dans cette optique, il faut donc distinguer l'insurrection égoïste, propre à chaque individu, de la révolution politique et sociale, qui lui est infiniment inférieure.

"L'Etat ne poursuit qu'un but, écrit Stirner, limiter, enchaîner, assujettir l'individu, le subordonner à une généralité quelconque."

Et ce dans le but d'empêcher toute activité libre et créatrice. D'où l'usage de la censure, la surveillance constante et la police omniprésente. Parce que l'Etat ne se conserve et se maintient en place qu'en étouffant l'individu.

Afin de rester soi-même, Max Stirner estime qu'il est nécessaire que l'individu brise les chaînes qui le retiennent à l'Etat. "Ne cherchez pas dans l'abnégation une liberté qui vous dépouille de vous-mêmes, écrit-il, mais devenez des égoïstes et que chacun de vous devienne un Moi tout-puissant." et de conclure : "Quiconque veut être soi-même est l'adversaire de l'Etat et n'est rien. Il n'est rien signifie : l'Etat ne l'utilise pas, ne lui accorde aucun titre, aucun emploi, aucune commission, etc."

Tu as bien fait, Léo, il n'y a pas à avoir honte ni de ses talents, ni de sa richesse ni de son bonheur.

(Il y a quand même quelqu'un qui de se sentir un peu abusé... comme Valérie Trierweiler avec Paris-Match...)

> PS-UMP-MoDem : @ Leopold : Je suis ravi de te revoir sur Libres Propos !