L'Etat,c'est quoi ?

L'Etat,c'est quoi? Le pays ,c'est quoi ?
C'est à cette regrettable question que j'en arrive ...

Sui il n'y a plus de service public,il n'y a plus d'Etat,il n'y a plus de patrie ,il n'y a plus rien qu'une illusion .

Nous ne serons pas passé de l'Etat providence à l'absence d'Etat,mais à l'Etat résiduel et parasitaire (règlements,impots,etc ...)

Citation :

La Grande Bretagne veut privatiser des services de police
Rédaction en ligne

samedi 03 mars 2012, 12:46 Le Soir.be

Le gouvernement britannique entend confier à des entreprises privées des responsabilités qui relèvent actuellement de la police, notamment la conduite d'enquêtes criminelles et de patrouilles de quartiers, selon des sources concordantes.

Ungern, essaie de te poser cette question fondamentale : " Mais dans quel état, j'erre ? " ...

J'erre dans le vide total .
A la fois spirituel et étatique .

Ca devrait donner une impression de liberté.
Ca donne au contraire une impression de malaise .
Un malaise à la fois pour le passé et pour l'avenir ,et un vide total pour le présent .
C'est très étrange .

Un "Bad Trip" ...

Ungern a écrit:

J'erre dans le vide total .
A la fois spirituel et étatique .

Ca devrait donner une impression de liberté.
Ca donne au contraire une impression de malaise .
Un malaise à la fois pour le passé et pour l'avenir ,et un vide total pour le présent .
C'est très étrange .

Un "Bad Trip" ...

En fait, je crois qu'il te manque un objectif et un vrai métier dans ta misérable vie mon pauvre Ungern ...

Mais j'avais un objectif,et j'avais un métier .

Mais je n'ai plus d'objectif,parce qu'on a fait en sorte que je ne sache pas exercer mon métier comme je le voudrais .

Ungern a écrit:

Mais j'avais un objectif,et j'avais un métier .

Mais je n'ai plus d'objectif,parce qu'on a fait en sorte que je ne sache pas exercer mon métier comme je le voudrais .

... et ta femme est partie ... c'est très triste ! ... ceci étant, ça aurait pu être pire : elle aurait pu rester !

Ungern a écrit:

N'est point partie .
Et ma femme, c'est une affaire ...

Un vraie cuisinière à la cuisine ,
Une vrai femme du monde au salon .
Une vraie salope au lit .

Tu pourrais essayer de la refourguer à Dodo la Saumure, il recrute ...

Ungern a écrit:

N'est point partie .
Et ma femme, c'est une affaire ...

J'espere qu'elle ne parle pas aussi mal de toi ?
Un mari qui dit de son epouse "C'est quelqu'un", je veux bien, mais "c'est une affaire"... les affaires, ça se prete, ça se fourgue, ça se donne...


Mab

Mara-des-bois a écrit:

Ungern a écrit:

N'est point partie .
Et ma femme, c'est une affaire ...

J'espere qu'elle ne parle pas aussi mal de toi ?
Un mari qui dit de son epouse "C'est quelqu'un", je veux bien, mais "c'est une affaire"... les affaires, ça se prete, ça se fourgue, ça se donne...


Mab

Hum,

Une bonne ou une mauvaise affaire ?

Citation :

et dessous aussi...

le coq , que Zed ne connaît pas !

12 -

Selon Louis le Grand c'est lui l'Etat :

Mara-des-bois a écrit:

Ungern a écrit:

N'est point partie .
Et ma femme, c'est une affaire ...

J'espere qu'elle ne parle pas aussi mal de toi ?
Un mari qui dit de son epouse "C'est quelqu'un", je veux bien, mais "c'est une affaire"... les affaires, ça se prete, ça se fourgue, ça se donne...


Mab

Chère Miss Mab,

Il y a longtemps, très longtemps même, j'ai eu à visiter un homme d'un certain âge déjà, gouailleur et charmant qui, hélas, ne jouissait plus de toute sa marge de manoeuvre ... il s'appelait René dit le fourgue. Il faisait équipe, depuis les années 50, avec Milou dit doigts d'ange pour sa proximité à avoir des relations très étroites avec les meilleurs Fichet-Bauché de l'époque.
A la fin de ses vacances quelque peu forcées, René décida de changer d'activités et se lança dans un prospère négoce à Lyon qui aurait pu le conduire à adhérer au même syndicat professionnel que Dodo la Saumure.
Toujours élégant et le verbe beau, il n'hésitait jamais à recueillir de jeunes talents provinciaux en leur mettant le pied à l'étrier. Nous n'étions pas encore à l'heure de la mondialisation et de l'importation massive de produits des rives du Niger ou des proximités de la Volga (la chute du mur a permis depuis de féconds échanges, il faut bien en convenir mais René avait des principes).
Les affaires étaient artisanales et comme vous le dites justement, Chère Miss Mab, on se prêtait, on se fourguait, on se donnait en toute bonhomie.
Je me souviens de Lisette la bretonne avec sa grosse poitrine laiteuse et de Suzon l'alsacienne avec ses lèvres goulues. Elles n'étaient pas les dernières à regretter les vacances prolongées de René le fourgue et venaient souvent me solliciter pour savoir où en était le dépôt de la conditionnelle pour bonne conduite.
Rarement, René demandait à Lisette, à Suzon et à toutes ses protégées d'arpenter le bitume, il préférait investir dans de sympathiques estaminets à étages avec savonnettes et bidets à eau courante.

Mais un jour, il m'a appris que le crabe l'avait pris dans ses pinces et, quelques mois plus tard, j'ai suivi ses funérailles. Nous étions tous tristes : Lisette, Suzon, toutes les autres, ceux qui lui avaient maintes fois passé les bracelets et même Milou qui, pour l'occasion, avait fait le déplacement depuis Marseille avec le Caribou, un cave canadien devenu son assistant.

Pour Ungern,

Béa Legrain, la femme à Dodo, et ta femme, ce serait bien pour une soirée sympa ... non ?

« Si l'État est fort, il nous écrase. S'il est faible nous périssons. »

de Paul Valéry

(... je l'avais déjà mise celle-là ...)