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 L'Opus Dei - l'OEuvre de Dieu

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Biloulou

Biloulou


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MessageSujet: L'Opus Dei - l'OEuvre de Dieu   L'Opus Dei - l'OEuvre de Dieu Empty29/3/2012, 18:57

Opus Dei - l'OEuvre de Dieu


L'Opus Dei - l'OEuvre de Dieu Stjose10
Josémaria Escriva de Balaguer


L’Opus Dei (« Œuvre de Dieu » en latin), également appelé Prélature de la Sainte Croix et Opus Dei1, est une organisation controversée de l'Église catholique romaine regroupant des laïcs et des membres du clergé. Elle a été fondée le 2 octobre 1928 par un prêtre espagnol, Josemaría Escrivá de Balaguer, canonisé par le pape Jean-Paul II en 2002.

En 1950, l'Opus Dei reçoit une approbation officielle du pape Pie XII2 alors que l'organisation compte presque 3 000 membres. À la mort du fondateur le 26 juin 1975 à Rome, leur nombre atteint 75 000. L'Opus Dei est érigé en prélature personnelle par la constitution apostolique Ut sit du 28 novembre 19821. En 2010, l'Opus Dei revendique 88 245 membres ainsi que 2 015 prêtres3.

Historique

L’histoire de l’Opus Dei est intimement liée à celle de son fondateur, Josemaría Escrivá de Balaguer, jusqu’à la mort de celui-ci le 26 juin 1975 à Rome.

C’est à Madrid, lors d’une retraite spirituelle, qu'il dit avoir vécu, le 2 octobre 1928, une expérience mystique qui l'amène à concevoir l’Opus Dei4. À partir de ce jour, il se met à travailler pour mener à bien cette mission : il continue son ministère sacerdotal, s’occupe des pauvres de la banlieue madrilène5 et commence à fréquenter des étudiants et des jeunes professionnels à qui il présente l’Opus Dei. Certains demandent à en faire partie.

L’expansion de l’Opus Dei est freinée par l’éclatement de la guerre civile en Espagne en 1936. Josemaría Escrivá de Balaguer se trouve alors à Madrid, dans la zone contrôlée par le gouvernement républicain. Il se cache pendant des mois pour éviter la persécution religieuse6. Il n’en continue pas moins d’exercer son ministère7. Il s’enfuit de Madrid pour rejoindre Burgos, en zone franquiste, et y poursuivre librement ses activités pastorales. En 1939, quand la guerre civile s'achève par la victoire des franquistes, il rentre à Madrid développer l’Opus Dei avec le soutien de l’archevêque de Madrid, Monseigneur Leopoldo Eijo y Garay. Le nombre de fidèles de l’Opus Dei ne cesse d’augmenter et passe d’une douzaine en 1939 à 19548 dont 23 prêtres en 1950.

Dès 1946, Josemaria Escriva se fixe à Rome afin de préparer les documents nécessaires à la curie romaine pour donner à l’Opus Dei une structure juridique, ce qu’il obtient l’année suivante par une première approbation pontificale. De Rome, il s’occupe aussi du gouvernement et de l’expansion de l’Opus Dei dans le monde. En 1945, l'Opus Dei s’implante au Portugal alors sous la dictature de Salazar. En 1946, l’Œuvre s’implante en Italie et en Grande-Bretagne, en 1947 vient le tour de la France et de l’Irlande. Puis, en 1949, le Mexique et les États-Unis. Escriva érige à Rome en 1948 le Collège romain de la Sainte-Croix puis en 1953 le Collège romain de Sainte-Marie pour les femmes, pour la formation philosophique, théologique et canonique des prêtres et laïcs. En 1950, l'Opus Dei s'installe en Argentine et au Chili. En 1951, au Venezuela et en Colombie. En 1952, vient le tour de l'Allemagne de l'Ouest, à Münster. En 1953, l'Opus Dei arrive au Guatemala et au Pérou. En 1954, elle s'installe en Équateur. En 1956, elle arrive en Uruguay et en Suisse. En 1957, c'est le tour du Brésil, de l'Autriche et du Canada. En 1958, le Japon, le Salvador et le Kenya. En 1959, les Pays-Bas et le Costa Rica9.

Devenu romain, Josemaría Escrivá ne quitte la ville que pour rendre visite aux membres de l'Opus Dei, dispersés dans le monde entier et auxquels il prodigue conseils et encouragements10. En 1965, Josemaria Escriva est témoin des conclusions du concile Vatican II (1962-1965). Entre 1970 et 1975, Josemaria Escriva, souffrant de ce qu'il considère comme une déformation de l’enseignement de Vatican II, entreprend de nombreux voyages pour diffuser sa vision de la doctrine catholique. Il parle alors devant des publics atteignant plusieurs milliers de personnes11. Malgré un certain épuisement, il continue de mener sa tâche et de prier jusqu’au jour de son décès à Rome, le 26 juin 1975.

Son successeur, Alvaro del Portillo, fidèle à l’esprit du fondateur12, présente cette nouvelle période de l’histoire de l’Opus Dei comme celle de la « continuité ». En 1982, lorsque Jean-Paul II donne à l’Opus Dei son statut juridique définitif en l’érigeant en prélature personnelle13, Alvaro del Portillo est nommé prélat.

L’expansion de l’Opus Dei se poursuit et atteint dans les années 1980, Hong Kong, Singapour, Macao et Taïwan, la Suède, la Finlande, le Congo, la Côte d’Ivoire et le Cameroun. Dès la chute du mur de Berlin, des centres de l’Opus Dei s’ouvrent en Pologne, Hongrie et en République tchèque. Alvaro del Portillo meurt à Rome le 23 mars 1994. L’Opus Dei est devenu prélature personnelle, s’est étendu à 20 nouveaux pays. Alvaro del Portillo a suivi le procès de canonisation d’Escriva demandé par plusieurs milliers de personnes, dont environ 1/3 de l’épiscopat mondial. Il a assisté à la béatification du fondateur de l’Opus Dei par le pape Jean-Paul II le 17 mai 1992 place Saint-Pierre en présence de 300 000 fidèles14 venus également pour la béatification de la religieuse canossienne Joséphine Bakhita qui eut lieu lors de la même cérémonie.

Le successeur d’Alvaro del Portillo, monseigneur Javier Echeverría Rodríguez, est l’actuel prélat de l’Opus Dei. Le 6 octobre 2002, en présence de 450 à 500 000 pèlerins15, il assiste place Saint-Pierre, à la canonisation de Josemaría Escrivá de Balaguer par Jean-Paul II.

En 2007, l'Opus Dei arrive en Russie16. En 2009, en Indonésie, en Roumanie et en Corée du Sud.17

Organisation

Fidèles

L'Œuvre, basée à Rome, revendique en 2004 environ 85 000 membres — dont 98 % de laïcs — répartis dans une soixantaine de pays. Ils se subdivisent en différentes catégories :
tous les membres sont des laïcs, chrétiens ordinaires, à l'exception de ceux qui, pour les besoins des apostolats, se dirigent vers la prêtrise ;
les numéraires, femmes ou hommes, sont principalement chargés de la formation des autres membres et de la direction des apostolats. Ils sont généralement logés dans des maisons (centres) de l'Opus Dei et vivent le célibat apostolique ; les numéraires auxiliaires sont des femmes dont le métier consiste à s'occuper des tâches ménagères des centres de l'Opus Dei ;
les agrégés, femmes et hommes, vivent également le célibat. Ils participent, dans une moindre mesure, aux charges de formation et de direction. Ils vivent soit avec leur famille, soit seuls ;
les surnuméraires sont des laïcs, mariés ou se destinant au mariage, qui vivent la même vocation, mais avec une disponibilité plus limitée, à la suite de leurs obligations familiales ;
les coopérateurs sont des sympathisants, pas nécessairement catholiques ni même chrétiens. L'Opus Dei est la première institution catholique ayant intégré en son sein des coopérateurs non catholiques.

Organisation

À tous ses échelons, l’Opus Dei est organisée de façon hiérarchique. Son gouvernement s’exerce toujours collégialement :
1.Direction centrale : le prélat de l’Opus Dei, actuellement Javier Echeverria Rodriguez, est à sa tête. Il réside à Rome où il est assisté par un Conseil Général composé d’hommes et par un Conseil Central pour les femmes. Tous les huit ans, un congrès général de la prélature se réunit afin de dresser un bilan du travail apostolique réalisé, de fixer les prochains objectifs et de procéder aux renouvellements ou aux nominations des membres des conseils.
2.Direction locale : elle est composée d’abord de la commission régionale pour les hommes et du conseil régional pour les femmes, la région étant une entité territoriale se conformant ou non aux frontières étatiques. Le vicaire régional est le représentant du prélat dans sa région. Les membres des conseils régionaux sont nommés par Rome. Les conseils locaux de chaque centre sont composés d’un directeur laïc et d’au moins deux autres fidèles de l’Opus Dei. Ils s’occupent directement des activités pastorales.

Prêtres diocésains

Des prêtres diocésains peuvent demander leur admission dans l'Opus Dei au sein d'une structure spécialement créée pour eux, la Société sacerdotale de la Sainte Croix, inséparablement unie à la Prélature. Ils peuvent alors devenir membres surnuméraires ou agrégés. Cette différence est surtout fondée sur leur disponibilité pour les activités de la Prélature. Dans les deux cas, ils continuent d'être soumis à l'autorité de leur évêque, l'Opus Dei ne leur apportant qu'un chemin de sanctification supplémentaire.

Dirigeants

1928-1975 : Josemaría Escrivá de Balaguer
1975-1994 : Mgr Alvaro del Portillo
Depuis 1994 : Mgr Javier Echevarría

Objectifs et activités

Son message

Pedro Rodriguez, prêtre de l’Opus Dei, définit dans l’ouvrage L’Opus Dei dans l’Église (non traduit) le message transmis par Josémaria Escriva de Balaguer de la façon suivante :

« Dieu appelle cette foule de chrétiens :
a) d’une façon baptismale, c’est-à-dire qu’il les appelle à se configurer au Christ dans l’Église, à la sainteté ;

b) personnellement, c’est-à-dire non pas en masse mais un par un, chacun par son nom, vocavi te nomine tuo ;

c) au milieu de la vie ordinaire et, précisément à se sanctifier dans et à partir des réalités ordinaires de la vie qu’ils mènent, au nombre desquelles le travail humain, la réalité polyvalente des activités professionnelles et sociales se détachent et revêtent un caractère configuratif. »

Ce paragraphe résume le but poursuivi par l’Opus Dei : diffuser le message évangélique en encourageant chaque individu, personnellement, à chercher à devenir saint dans le cadre de ses activités quotidiennes, qu’elles soient professionnelles, sociales ou familiales et à lutter contre tout ce qui ne correspond pas aux valeurs de l'Évangile.

Activités

Les activités menées de façon personnelle par des fidèles de l’Opus Dei n’engagent qu’eux-mêmes et n’impliquent en rien la Prélature de l’Opus Dei.
En revanche, l’Opus Dei a pris l’initiative d’encourager certaines initiatives à caractère social ou éducatif. Il s’en porte moralement garant et prend en charge leur orientation chrétienne. Il s’agit alors d’œuvres collectives.
En font partie l’Université de Navarre, fondée en 1952 à Pampelune, l'Université internationale de Catalogne à Barcelone, l’hôpital Monkole à Kinshasa, ou encore le Midtown Sports and Cultural Center, collège-lycée situé dans un quartier difficile de Chicago, la Universidad de Montevideo, université privée d'Uruguay, ou encore, à une moindre échelle, des foyers pour étudiants ou jeunes professionnels.
Dans tous les cas, ces activités sont à but non lucratif. Il s’agit de participer par ces initiatives à la formation scolaire, médicale, sportive, des populations locales.

Controverses

Les controverses autour de l'Opus Dei portent sur plusieurs points : son aspect discret voire secret, ses méthodes de recrutement, les règles strictes qui gouvernent ses membres, l'élitisme et l'affairisme dont il ferait preuve, la proximité et le soutien supposés à des gouvernements d'extrême-droite par le passé, et l'influence qu'il aurait sur le Vatican et l'Église catholique. Le caractère sectaire de l'Opus Dei est parfois évoqué, notamment suite à un rapport sur les sectes d'une commission parlementaire belge, publié en avril 1997. Ce document comportait un tableau synoptique de 189 groupes et institutions variés, où figuraient plusieurs institutions et mouvements de l'Église catholique, dont l'Opus Dei. Cependant, ce tableau était précédé d'un avertissement précisant qu'il ne s'agissait pas d'une liste de sectes18. Le tableau ayant malgré tout soulevé un tollé, le Parlement belge, réuni en séance plénière, le 7 mai 1997, a voté à une très large majorité une motion qui n'approuvait que quelques pages du rapport (à savoir les seules conclusions et recommandations), en rejetant explicitement le tableau synoptique19.

Question du secret

L'une des critiques les plus souvent formulées à l'encontre de l'Opus Dei porte sur son caractère secret. Selon la constitution de 1950, il était expressément interdit aux membres de se révéler sans obtenir auparavant l'autorisation de leur supérieur20. La constitution de 1982 ne conserve pas cette obligation. Encore aujourd'hui, selon le Time magazine, la plupart des membres n'évoquent pas leur affiliation à l'Opus Dei en public20. L'Opus Dei répond que l'appartenance à une organisation religieuse est une affaire privée, ce qui ne doit pas être confondu avec un secret21,22 et ne parle pas de secret mais simplement de discrétion23.

Pratiques de mortification

Cilice
L'Opus Dei encourage les pratiques de mortification chez ses membres, qui peuvent prendre différentes formes, notamment le jeûne, « persévérer dans le travail malgré la fatigue, à affronter avec bonne humeur les contrariétés, à se priver discrètement » ou encore dormir à même le sol.

Par ailleurs, comme le préconise le fondateur pour les membres numéraires36, le port quotidien du cilice, censé « rappeler la présence de Dieu », est recommandé - « deux heures par jour » - ainsi que l'usage hebdomadaire du fouet (la « discipline ») pour l'auto-flagellation tant que cela ne cause « aucun dommage à la santé ».

Certains dénoncent la dérive de ces pratiques qui seraient notamment rendues obligatoires si les membres veulent vivre pleinement « l'esprit de l'Opus Dei » dans ce que les détracteurs considèrent comme un contrôle aliénant de l'esprit.

Liens et proximité supposés avec des dictatures

Concernant la participation au régime de Franco, les historiens Paul Preston et Brian Crozier soutiennent que les membres de l'Opus Dei qui étaient ministres sous Franco ont été nommés pour leur talent et non leur appartenance à l'Opus Dei. D'autre part, des membres importants de l'Opus Dei étaient critiques envers le régime de Franco tels Rafael Calvo Serer et Antonio Fontan, qui devint le premier président du Sénat de l'Espagne post-franquiste. Selon John Allen, à la fin du régime de Franco, les membres de l'Opus Dei se partageaient à parts égales entre partisans et opposants à Franco.

L'Opus Dei et le bloc de l'Est

En annexe de l'ouvrage Markus Wolf, l'œil de Berlin - Balland, 1992, il est indiqué que l'Opus Dei figurait parmi les cibles potentielles du Hva, service de renseignement agissant à l'extérieur de la RDA et dépendant de la Stasi.

Influence sur l'Église catholique

Son goût de la discrétion aurait valu à l'Opus Dei une réputation de lobbying auprès des instances politiques et d'infiltration au sein d'autres organes de l'Église.

Parmi les avis relativisant le pouvoir supposé de l'Opus Dei figurent les suivants :
Le cardinal Albino Luciani a déclaré, un mois avant d’être élu pape sous le nom de Jean Paul Ier : « L’extension, le nombre et la qualité des membres de l’Opus Dei ont fait penser à je ne sais quelles ambitions de pouvoir ou je ne sais quelle obéissance aveugle et grégaire. La vérité est autre : il n’y a que le désir de faire des saints, mais dans la joie, avec un esprit de service et une grande liberté ».
Selon le journaliste américain spécialiste du Vatican John Allen, Jr., « En réalité, l’influence de l’Opus Dei dans le catholicisme est bien plus limitée que ce que beaucoup imaginent... Paradoxalement, les gens les plus enclins à croire à cette puissance occulte de l’Opus Dei ne sont généralement pas ses membres mais ses critiques, donc moins bien placés pour juger, qui voient en sa structure modeste, le masque d’une immense influence cachée. ».

Controverses autour du statut particulier

L'Opus Dei bénéficie d'un statut particulier dans l'Église catholique, elle est à ce jour la seule prélature personnelle. Pour ses critiques, cette prélature personnelle (attribuée en 1982) permet à l'Opus Dei de dépendre directement du Pape sans être soumise aux évêques locaux, ce qui correspond de facto à un statut d'extraterritorialité à l'égard de la hiérarchie locale)47.

Pour l'Opus Dei48, la « prélature personnelle » n'est qu'une des multiples formes d'organisation des fidèles prévues par le droit canonique. Ainsi, à côté du diocèse qui est la forme habituelle, il existe aussi des prélatures territoriales, des administrations apostoliques, des vicariats apostoliques, des préfectures apostoliques, des missions sui juris, etc. la plupart étant destinée aux territoires de Mission. Le qualificatif « personnelle » signifie que cette prélature n'a pas de juridiction sur un territoire particulier (contrairement aux diocèses ou aux prélatures territoriales) mais sur des personnes indépendamment du territoire sur lequel elles résident. La juridiction personnelle du prélat de l'Opus Dei sur les membres de la prélature se cumule avec la juridiction ordinaire, territoriale, de l'évêque du lieu. L'organisation souligne que les membres de l'Opus Dei, dans la vie courante et paroissiale, restent tout de même sous l'autorité de leur évêque local, et que, par ailleurs, l'autorisation de l'évêque du lieu est toujours nécessaire pour l'ouverture d'un centre de l'Opus Dei.

Libéralisme

L'Opus Dei est accusé par la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X schismatique depuis 1988 d'être un « cheval de Troie introduit dans l’Église ». « Il est faux, dit-elle, de réduire la sainteté des laïcs à ce seul travail, de réduire l’apostolat au seul partage du travail. L’abbé Escriva a fait du travail l’unique sacrement, l’unique profession de foi, l’unique domaine du témoignage chrétien. » et encore « L’Opus Dei a mis la foi chrétienne des laïcs sous le boisseau du travail. L’ambiance de « sainteté » qu’elle propose ne veux rien référer explicitement à Jésus-Christ. Tout est indirect, sous-entendu. » ou encore « On comprend comment dans le climat post-moderniste des années trente, on se soit laissé séduire par la nouveauté libérale du jeune abbé espagnol. On comprend pourquoi le concile séculier et humaniste de Vatican II s’arrange très bien du fondateur de l’Opus Dei, et qu’en le canonisant, il veuille se canoniser lui-même. On comprend pourquoi la nouvelle liturgie n’a pas dérangé Mgr Escriva, qui préférait certainement offrir à Dieu «les fruits de la terre et du travail des hommes» en place de « l’Hostie immaculée offerte pour nos péchés sans nombre. » »

L’Opus Dei dans la culture moderne

En 2003, l'Opus Dei est au centre de l'intrigue d'un roman, le Da Vinci Code , best-seller de l'écrivain Dan Brown, qui a été adapté au cinéma en 2006. L'intrigue du roman met notamment en scène un Opus Dei mythique qui y est dépeint comme une organisation impliquée dans une conspiration internationale opposant les instances dirigeantes de l'Église catholique romaine au Prieuré de Sion. Vu le succès mondial du roman, cette représentation de l'Opus Dei comme une organisation de tueurs en robe de bure - à travers un moine psychopathe et un archevêque intrigant - a occasionné des réactions de certaines instances de l'Église catholique qui ont reproché à Dan Brown d'avoir entrepris une démarche visant à discréditer l'Église catholique et à faire passer l'Opus Dei pour une secte50. L'Opus a critiqué à diverses reprises l'ouvrage de Dan Brown en soulignant son aspect romanesque éloigné de la réalité de la prélature51 et a, en outre, demandé sans succès à Sony Pictures d'insérer un avertissement avant le film inspiré du roman précisant qu'il s'agissait d'une œuvre de fiction52.

Évolution de l'image de l'organisation

Considéré longtemps comme secret, l'Opus Dei a profité de la canonisation de son fondateur en 2002 pour développer une communication active. Journées portes ouvertes, nombreux liens avec la presse. Il s'agissait de montrer l'Opus Dei et ses membres plutôt que de rester dans une communication écrite. Les conséquences ont été positives pour l'organisation et sa communication autour du film Da Vinci Code a été saluée comme un modèle du genre.

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NB : Pour alléger ce texte déjà assez dense, j'ai supprimé les passages du genre "il paraît... on dit que... selon Untel... on prétend..." mais vous pouvez trouver la version intégrale à l'adresse suivante : http://fr.wikipedia.org/wiki/Opus_Dei[/quote]
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