La mafia italienne a trouvé la façon de solutionner la crise !

La mafia italienne a trouvé la façon de solutionner la crise !

Citation :

En Italie, de faux euros plus vrais que nature

Mots clés : BCE, Euro, Italie
02/05/2012 |

Par Marianne Simon
C’est depuis Giugliano et ses alentours, fief de la mafia napolitaine, qu'est écoulée près de la moitié des faux billets en euros en circulation. Plus d’un milliard d’euros a ainsi été émis par ces imprimeries clandestines. Des faux billets reproduits si fidèlement qu’ils font peur à la Banque centrale européenne et aux forces de police internationales.

Pour rappel si idéalement tous les billets en circulation doivent être "vrais",
la masse d'argent en circulation via les cartes de crédits et autre rendent "de facto" 9 billets sur dix "faux" puisqu'ils ne représentent pas une masse d'actifs,mais bien au contraire une masse de dettes réciproques .

Citation :

Près de la moitié des faux billets euros, en circulation, proviennent de Giugliano, fief de la mafia napolitaine. Une production qui commence à menacer la stabilité de la monnaie unique.



En Europe, il y a un petit État invisible, au nord de Naples, qui n’a ni gouvernement, ni frontières, ni banques, et qui pourtant imprime des euros. Des faux, naturellement, mais reproduits si fidèlement que toutes les forces de police internationales commencent à sérieusement s’en inquiéter.

Dans un rayon de vingt kilomètres autour de la petite ville de Giugliano prospère la plus haute concentration de faussaires et d’imprimeries clandestines de tout le continent. Plus de la moitié de la fausse monnaie en circulation dans les dix-sept pays de la zone euro est fabriquée ici.

Depuis que l’euro a été introduit en 2002, 5,5 millions de faux billets ont été retirés de la circulation sur le territoire européen, pour une valeur nominale de près de 400 millions d’euros. « Mais les quantités saisies ne sont que la pointe émergée de l’iceberg », explique une source d’Europol, « et la part qui échappe aux contrôles est largement plus importante. » Trois à quatre fois, selon certaines estimations.

Des faussaires qui valent de l’or
Les typographes qui savent imiter les éléments de sécurité des diverses coupures se comptent sur les doigts des mains. Pour le crime organisé, ils valent de l’or. Pour monter une équipe de faussaires, il faut trois personnes. D’abord, le propriétaire de l’imprimerie : c’est lui, généralement un personnage mineur de la Camorra [la mafia napolitaine], qui s’occupe de trouver une machine offset d’occasion (les plus récentes, en quadrichromie, coûtent jusqu’à 500 000 euros), le filigrane, les encres et tous les éléments nécessaires. Ensuite vient le typographe, chargé de la fabrication. Puis le distributeur.

La chaîne de distribution emprunte les mêmes réseaux que ceux de la drogue. Le premier passage, du distributeur au “grossiste”, se négocie à 10 % de la valeur nominale. Auprès du “grossiste” s’approvisionnent des intermédiaires, petits criminels locaux ou courriers étrangers (souvent Estoniens ou Lituaniens), qui portent les valises chargées de fausses coupures en Espagne, en Belgique ou en Lituanie.

Les malfrats originaires de Giugliano doivent toutefois faire face à la concurrence bulgare. Dans les campagnes du sud du pays et aux alentours de Sofia, la capitale, on sait maintenant fabriquer un billet jaune de 200 euros d’excellente qualité. La France et l’Espagne viennent aussitôt derrière l’Italie pour la production de fausse monnaie.

Le pourcentage de faux demeure bas
Selon Tzvetan Tzvetanov, le ministre bulgare de l’Intérieur, « la contrefaçon devient préoccupante pour la sécurité financière de l’euro ». Cependant, à Francfort, les dirigeants de la BCE affichent leur sérénité.

Les 606 000 billets retirés de la circulation en 2011 représentent une valeur nominale d’une dizaine de millions d’euros sur un total de 14,4 milliards de billets authentiques actuellement en circulation. Un pourcentage de faux assez bas, de l’ordre de 0,0004 %.

Les chemins qui mènent la fausse monnaie de l’Europe vers le reste du monde passent par l’Espagne et visent des pays qui ont une monnaie faible et une connaissance approximative des euros : ceux du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord, de l’Europe de l’Est, surtout.

En Afrique, certaines banques ne distinguent pas les vrais des faux et les échangent contre la monnaie locale. Et les Chinois ? Ces virtuoses de la contrefaçon se sont pour l’heure tenus à l’écart, mais on a su récemment, relate une source à Europol, que des hologrammes utilisés par les Bulgares pour les billets de 200 euros avaient été réalisés par des faussaires chinois. S’ils se mettent eux aussi à imprimer, le problème risque de prendre une tout autre ampleur.

Ungern futur grand argentier a écrit:

La mafia italienne a trouvé la façon de solutionner la crise !

Citation :

En Italie, de faux euros plus vrais que nature

Pour rappel si idéalement tous les billets en circulation doivent être "vrais",
la masse d'argent en circulation via les cartes de crédits et autre rendent "de facto" 9 billets sur dix "faux" puisqu'ils ne représentent pas une masse d'actifs,mais bien au contraire une masse de dettes réciproques .

Siouplé m'sieu : et si j'achète quelques kilos de faux fafs avé une carte bancaire qu'est-ce que ça fait ?

Eddie, trop pres de la frontiere italienne, a écrit:

Siouplé m'sieu : et si j'achète quelques kilos de faux fafs avé une carte bancaire qu'est-ce que ça fait ?

Eddie, je ne vous reconnais plus : vous raisonnez de plus en plus comme un futur locataire de l'Elysée !


Mab -on a drogué votre pastis ?-

4 -

Mara-des-bois a écrit:

Eddie, trop pres de la frontiere italienne, a écrit:

Siouplé m'sieu : et si j'achète quelques kilos de faux fafs avé une carte bancaire qu'est-ce que ça fait ?

Eddie, je ne vous reconnais plus : vous raisonnez de plus en plus comme un futur locataire de l'Elysée !

Il faut dire que je partage en gros le même soucis que celui que rencontrera le futur
gazier en chef, sauf que pour moi en privé c'est une obligation : mettre les mètres
carrés habitables à la norme RT 2012 initiée par le Grenelle de l'environnement
et fixée dans les deux règlements suivants :
- Arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et aux
exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties
nouvelles de bâtiments
- Décret no 2010-1269 du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques
et à la performance énergétique des constructions.

Ne me répondez pas, le Château et son hôte prestigieux sont au-dessus des lois.
Et avé tous ces nouveaux locataires énarchiques qui vont investir les lieux, ça va
phosphorer tellement fort que le bâtiment sera en énergie positive et
auto-suffisant, mais ce dernier point nous le connaissions déjà c'est
la marque de fabrique de la maison.

Citation :

Mab -on a drogué votre pastis ?-

Ben vous savez, en principe, une anisette est confectionnée à partir de plantes.
En France la profession d'herboriste - ostracisée par les pharmaciens depuis
l'époque de Vichy qui a pris des mesures que personne n'a jugé utile d'abolir
à la Libération (un mot en l'occurrence surfait) contre l'art de connaître et de
faire connaître les vertus comme les malices des plantes - voit ses derniers
détenteurs de mémoire s'éteindre. L'industrie manque de poésie et fait son
anisette commerciale avé de la chimie et des produits issus de
l'agriculture intensive. Il n'est plus possible de faire rouler en bouche son anisette
et d'aspirer de l'air par les lèvres pour diffuser les saveurs afin d'arriver
à dire de quelle garrigue provient le produit de base.
Mais il nous reste en Provence quelques distillateurs talentueux et respectueux
des traditions authentiques.
Sinon dans les rayons des hyper-super-géants c'est du Marde in Nowhere.
La drogue est probablement moins frelatée
et on arrive à dire d'où elle provient...

Eddie, nostalgique, a écrit:

Il n'est plus possible de faire rouler en bouche son anisette
et d'aspirer de l'air par les lèvres pour diffuser les saveurs afin d'arriver
à dire de quelle garrigue provient le produit de base.

Des plantes de la garrigue... Je vois...
Ici, on la fume; enfin, on dit de quelqu'un de pas tres tres eveillé qu'il "fume la garrigue". Je ne sais pas si c'est parce qu'on soupçonne la nature pres de chez vous de fournir directement des produits planants, mais on ne dit pas, par exemple, "fumer les coteaux".
C'est un signe.


Mab -ne connait rien en culture provençale-

Mara-des-bois a écrit:

Eddie, nostalgique, a écrit:

Il n'est plus possible de faire rouler en bouche son anisette
et d'aspirer de l'air par les lèvres pour diffuser les saveurs afin d'arriver
à dire de quelle garrigue provient le produit de base.

Des plantes de la garrigue... Je vois...
Ici, on la fume; enfin, on dit de quelqu'un de pas tres tres eveillé qu'il "fume la garrigue". Je ne sais pas si c'est parce qu'on soupçonne la nature pres de chez vous de fournir directement des produits planants, mais on ne dit pas, par exemple, "fumer les coteaux".
C'est un signe.


Mab -ne connait rien en culture provençale-

Toujours à la recherche de fines herbes ?

Biloulou les prend en infusion

monter une affaire de fausse monnaie avec le "Dabe", c'est encore mieux que de s'associer avec la Banque de France.