"Quel bonheur que celui de manger !" disait Napoléon.
Voilà un exemple de dîner qu'affectionnait l'Empereur : deux potages, un brochet, une culotte de boeuf, des filets de perdreaux et de canards sauvages, une fricassée de poulets, des côtelettes de mouton, un chapon au cresson, un quartier d'agneau, divers légumes, une gelée d'oranges, une crème, une génoise, des gaufres... et des glaces, toujours.
Pour boisson, une bouteille de Chambertin, qu'il coupait d'eau.
Mais il ne touchait cependant pas à tous les plats. Ses préférences allaient aux haricots secs, aux lentilles, aux macaroni et spaghetti, et aux pommes de terres frites. Il détestait les haricots verts. En revanche, le potage aux macaroni était sa passion ainsi que le fromage de parmesan qu'il réclamait à tous les repas. Et quand il en manquait, Joséphine alertait son fils, Eugène, et Milan, pour que le parmesan arrivât en urgence.
Napoléon était aussi un grand mangeur de poulets. A n'importe quelle sauce, à tous les services. Il dévorait également les vol-au-vent, les bouchées à la reine, les pâtisseries... et des glaces, toujours des glaces, qu'il demandait jour et nuit.