Arrêt Culture

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"Ubu roi à la Comédie Française, version chantée..."

Plus d'un siècle après la création de cette farce grinçante, la Comédie-Française fait entrer à son répertoire jusqu'au 21 juillet "Ubu roi", dans un spectacle chantant de Jean-Pierre Vincent, qui met au cœur de sa mise en scène son génial auteur, Alfred Jarry (1873-1907).

L'inventeur de la "pataphysique" n'avait jusqu'alors pas eu l'occasion d'attaquer, avec son humour caustique et ses "Merdre" sonores, les ors de la Salle Richelieu.

Jarry y est accueilli par l'entremise d'un ancien administrateur général du lieu, l'expérimenté Jean-Pierre Vincent (67 ans), qui signe une mise en scène plutôt limpide et fluide, dans un décor de Jean-Paul Chambas dont la froideur n'est pas sans rapport avec un propos plus glaçant qu'il y paraît.

Où sommes-nous ? Ces hauts murs peuvent être ceux d'un château, mais ils sont carrelés comme dans un laboratoire de (pata)physique voire une salle d'équarrissage. Lieu incertain qui n'aurait pas forcément déplu à Jarry, dont le drame se déroule en Pologne, "c'est-à-dire nulle part".

Jean-Pierre Vincent a eu la bonne idée de faire monter sur scène Alfred Jarry, qui se sera tellement identifié à son personnage à partir de la création de la pièce en 1896 que sa présence sur le plateau n'est pas incongrue.

Jarry a les traits crédibles de Christian Gonon, qui traverse la scène à bicyclette, rappelant la passion de son personnage pour ce mode de locomotion, abuse de l'absinthe et autres alcools, porte un revolver sur lui...

Une présence discrète qui se manifeste par un prologue et un intermède parlés, le rappel de quelques didascalies. Mais aussi un esprit potache (arrosage des acteurs lors de leur fuite par la mer) que l'élève Jarry aurait peut-être goûté au lycée de Rennes.

Dans cette parodie de "Macbeth" où un triste sire est poussé sur le trône par sa femme, Père Ubu a l'apparence truculente de Serge Bagdassarian, physique à la Oliver Hardy et belle "gidouille" (ventre proéminent), dont la confrontation avec le "Czar" de Grégory Gadebois, autre nature généreuse de la troupe, est particulièrement savoureuse. Il faut compter aussi sur la petite Mère Ubu d'Anne Kessler, délurée et teigneuse.

Les nobles, magistrats et financiers qu'Ubu, dictateur plutôt anar dans son réjouissant délire sanguinaire, précipite à la trappe -- ici une bouche à air -- sont bien campés, à commencer par Michel Robin et Gilles David.

Jean-Pierre Vincent n'oublie pas la dimension grand-guignolesque de l'oeuvre. De cette pièce créée avec une musique de Claude Terrasse, il fait aussi un beau spectacle en chansons, celles de Pascal Sangla, qui confirment les qualités vocales de la troupe. Mais il manque peut-être à ce spectacle, dont la reprise est déjà prévue de juin à juillet 2010, ce grain de folie que l'écriture de Jarry permet et même appelle.

http://qc.news.yahoo.com/s/afp/090526/arts/th____tre_musique_chanson_1

Les sous-vêtements de Reynders et Laanan au Musée du Slip
DSébastien Cools - 26/06/09 12h40



Parmi les nouveautés de la collection: des sous-vêtements du ministre Didier Reynders et de l'actrice Brigitte Lahaie.

L'artiste surréaliste belge Jan Bucquoy, notoire entre autres pour le film Camping Cosmos et ses coups d'Etat, a rouvert les portes de son Musée du Slip, un concept qu'il avait lancé vers la fin de la décennie '80. Le vernissage s'est tenu jeudi soir.

"Mon idée, c'était de demander des slips à des personnages connus pour en fait les déculotter, c'est-à-dire montrer que nous sommes tous des frères derrière le slip, que nous sommes tous égaux", explique Jan Bucquoy. "Et si nous sommes tous égaux à partir du slip, c'est que la société a quand même quelques problèmes, puisque apparemment on ne va pas dans la bonne direction. C'est ce message-là: l'égalité, la fraternité, la liberté", souligne le conservateur.



Outre ses propres slips, la collection de Bucquoy compte notamment parmi les nouvelles acquisitions des sous-vêtements des ministres Didier Reynders et Fadila Laanan ainsi que des strings de l'actrice française Brigitte Lahaie. Jan Bucquoy espère pouvoir acquérir par la suite un slip de Carla Bruni-Sarkozy, l'épouse du président français Nicolas Sarkozy.



Le musée sera ouvert tous les week-ends de 10h30 à 17h00.

Musée du Slip
rue des renards, 36
1000 Bruxelles

Les dons en slips de célébrités sont acceptés à l'adresse ci-dessus.
Envoyez le vôtre, si vous n'êtes pas encore célèbre vous le deviendrez aussitôt !

En aparté, pour un fraudeur en voyage : inutile d'envoyer des slips signés Christian Audigier, il n'en a jamais produit ni même porté, ce serait des faux.

Citation :

Têtes de mort sans tronches d'enterrement

Le musée Maillol, à Paris, présente depuis jeudi une rétrospective des Vanités dans l'histoire de l'art...

Artistes ou pas, on meurt tous un jour: «C'est la vie».

Le discret musée Maillol, à Paris, a choisi la sentence comme titre de son exposition (du 3 février au 28 juin 2010), ambitieuse, autour des vanités - vous pourrez notamment contempler le crâne constellé de... mouches de Damien Hirst, représentations artistiques de la dépouille humaine. A partir du XVIe siècle, ces memento mori, «souviens-toi que tu vas mourir» en latin, servaient d'«avertissements», indique Loïc Malle, historien de l'art. Ils rappelaient aux humains que malgré leurs conquêtes dans les domaines de la volupté, du savoir ou du pouvoir, ils seraient un jour confrontés à leur créateur.

http://www.20minutes.fr/article/382320/Culture-Tetes-de-mort-sans-tronches-d-enterrement.php

Théâtre

Variations sur le désir à Montbéliard

















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À partir d’interviews sur le désir amoureux réalisées auprès
d’une quarantaine de personnes de tous âges et de tous horizons,
Geneviève de Kermabon a choisi des paroles qui touchent par leur
singularité ou leur banalité : propos intimes et savoureux, quelques
fois pathétiques, métissés d’événements loufoques voire scandaleux.
Garantis authentiques, ces textes sont une mine d’or à mettre en scène,
tels quels ou condensés en chansons mises en musique et interprétées
par deux chanteurs lyriques. L’utilisation artisanale, voire
circassienne d’artifices théâtraux (pantins, perruques) participe à
constituer une imagerie naïve de fantasmes aussi bien qu’à faire
ressortir avec véracité la sensualité, l’érotisme, le doute et la
drôlerie de ces paroles. Épata




À VOIR Le 26 février à Montbéliard. À 20 h 30 au théâtre de l’allan. Places de 8 €50 à 17 €. Réservations au 0.805.710.700.

Une femme nue met en émoi les Tourangeaux

Ce projet de statue monumentale d'une femme nue, appelée à surplomber une abbaye historique aux portes de Tours (centre), suscite une virulente polémique: les opposants crient à l'hérésie et une pétition appelant à sa délocalisation a déjà recueilli plus de 4000 signatures.



Au milieu de sa fonderie-atelier de Rochecorbon près de Tours, le sculpteur de renom Michel Audiard, auteur du projet de «Femme Loire» financé sur ses propres deniers et par du mécénat d'entreprise, s'amuse de toute cette agitation.

«Le projet est sur les rails depuis trois ans, il a été approuvé par le conseil municipal de Tours, j'ai l'accord préalable d'un architecte des Bâtiments de France, et comme par hasard c'est à quelques mois des élections (cantonales, ndlr) qu'une pétition est lancée», feint-il de s'étonner, goguenard, en tirant sur un cigarillo.



La statue, représentant une femme nue allongée et accoudée sur le sol, mesurera 17 mètres de haut et 40 de long, et sera faite de carton, de plâtre et de chaux. Sous ses immenses jambes repliées doit être construit un espace vitré appelé à accueillir visiteurs, expositions et spectacles. Ce sera «un marqueur identitaire régional», visible notamment par les millions d'automobilistes empruntant l'A10 Paris-Bordeaux, assure l'artiste rendu célèbre par ses stylos sculptés prisés de Bill Clinton ou Madonna.

Classe politique divisée

La pétition appelle à trouver un autre emplacement à la Femme Loire. Elle doit être remise le mois prochain au maire socialiste de Tours Jean Germain et au préfet Joël Fily.

Soucieux de calmer les esprits, l'archevêque de Tours, Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, n'a pas caché ses «réserves» sur le projet, mais sans le condamner ouvertement, lors d'une interview à la Nouvelle République.

L'affaire divise également la classe politique, y compris au sein de l'opposition municipale UMP. Son chef de file, Pascal Ménage, avait voté en faveur du projet, lors d'une délibération adoptée à l'unanimité par le conseil municipal fin 2008.

Sources: 20minutes.ch

Citation :

Ce sera «un marqueur identitaire régional»...

Il faut dire que rien que cette phrase pose son homme - enfin, femme...

Hola Saint Pierre de nuenvo dorda ?

Ce sera «un marqueur identitaire régional»...

Lui mettre une burqa à l'occidentale satisfairait ceux qui crient à l'hérésie ,dire que les grenouilles de bénitier sont en voie

d'extinction ... !