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Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
Sujet: Le martyr de mon peuple continue ! 3/6/2012, 19:46
Rappel du premier message :
Trois juifs portant une kippa ont été agressés hier soir à Villeurbanne dans le Rhône par une dizaine d'individus qui les ont frappés à coups de marteau et de barre de fer, indique ce dimanche soir la police.
Une des personnes agressées a eu une plaie ouverte au crâne, une autre a été atteinte à la nuque, selon le ministère de l'Intérieur, Manuel Valls. Brièvement hospitalisés, ils sont ressortis tous les trois de l'hôpital avec 5 jours d'interruption totale temporaire.
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a dénoncé dimanche soir des actes "d'une extrême gravité", constituant "une attaque délibérée" contre la République. "Notre modèle républicain (...) doit permettre à tous, sans distinction, de vivre librement et en toute sécurité son appartenance religieuse", a réagi Valls dans un communiqué. Il ajoute que les services sont mobilisés pour retrouver les auteurs de l'agression.
Auteur
Message
andre
Nombre de messages : 7219 Date d'inscription : 08/09/2010
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 12:11
Mara-des-bois a écrit:
Ungern a écrit:
On reste "orphelin indemnisé" toute sa vie ?
Un grand n'importe quoi, mais apres tout, un parmi tant d'autres.
Il y a toujours eu les "bonnes" victimes et les "mauvaises". Si tu es orphelin de gens qui ont été persecutés, il parait que ce serait honorable et que ça merite reparation. Je ne suis pas sure qu'une quelconque somme puisse soutenir la mort d'un papa et d'une maman, mais bon... Si tu es orphelin de bourreaux, he bien tu dois en porter la honte toute ta vie (toi tu n'as rien fait ? Tu n'y es pour rien ? Tu n'as pas choisi ta famille ? mais qu'importe, qu'importe...) et il n'est pas question de payer l'absence de tes parents, bien entendu.
Mais à part ça, libres et egaux en droit.
C'est rare que je sois d'accord avec Ungern, alors je l'dis.
Mab
... Miss Mab a des oursins dans les poches ! On voit qu'elle n'a jamais souffert !
Invité Invité
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 12:12
Mara-des-bois a écrit:
Ungern a écrit:
On reste "orphelin indemnisé" toute sa vie ?
Un grand n'importe quoi, mais apres tout, un parmi tant d'autres.
Il y a toujours eu les "bonnes" victimes et les "mauvaises". Si tu es orphelin de gens qui ont été persecutés, il parait que ce serait honorable et que ça merite reparation. Je ne suis pas sure qu'une quelconque somme puisse soutenir la mort d'un papa et d'une maman, mais bon... Si tu es orphelin de bourreaux, he bien tu dois en porter la honte toute ta vie (toi tu n'as rien fait ? Tu n'y es pour rien ? Tu n'as pas choisi ta famille ? mais qu'importe, qu'importe...) et il n'est pas question de payer l'absence de tes parents, bien entendu.
Mais à part ça, libres et egaux en droit.
C'est rare que je sois d'accord avec Ungern, alors je l'dis.
Mab
Mab permettez moi de répondre à votre message qui exprime une certaine douleur personnelle !!!
premièrement ni moi ni mes parents n'avons pas demandé aucune indemnité, ni de la France ni de l'Allemagne !
je viens de recevoir d'un organisme un dossier à remplir parce que j'ai vécu pendant un an caché de 1943 à1944 .
je ne pense pas m'en occuper! !
vous avez raison le souvenir de la mort de nos proches rien ne peut nous le faire accepter et nous soulager!
maintenant permets moi de traduire à ma façon ceci :
"Si tu es orphelin de bourreaux, he bien tu dois en porter la honte toute ta vie (toi tu n'as rien fait ? Tu n'y es pour rien ? Tu n'as pas choisi ta famille ? mais qu'importe, qu'importe...) et il n'est pas question de payer l'absence de tes parents, bien entendu.
si tu est juif tu dois porter la honte toute ta vie de faire parti d'un peuple qui est accusé d'avoir tué Jésus (toi tu n'as rien fait ? Tu n'y es pour rien ? Tu n'as pas choisi ton peuple ? mais qu'importe, qu'importe...)
et il n'est pas question d'être payé à cause de l'assassinat de ta famille pendant le SHOA, bien entendu.
Mais à part ça, libres et égaux en droit.
coco!
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 12:18
Oui,mais "avant" on vous accusait (non sans éléments quand même...) d'avoir fait tuer le petit Jésus .
Ici on vous accuse de vols de terres (non sans éléments non plus d'ailleurs ...) .
Et je passe les autres histoires ...
Que j'ai quand même en mémoire"au cas où" ....
andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 12:42
coco! a écrit:
Mara-des-bois a écrit:
Ungern a écrit:
On reste "orphelin indemnisé" toute sa vie ?
Un grand n'importe quoi, mais apres tout, un parmi tant d'autres.
Il y a toujours eu les "bonnes" victimes et les "mauvaises". Si tu es orphelin de gens qui ont été persecutés, il parait que ce serait honorable et que ça merite reparation. Je ne suis pas sure qu'une quelconque somme puisse soutenir la mort d'un papa et d'une maman, mais bon... Si tu es orphelin de bourreaux, he bien tu dois en porter la honte toute ta vie (toi tu n'as rien fait ? Tu n'y es pour rien ? Tu n'as pas choisi ta famille ? mais qu'importe, qu'importe...) et il n'est pas question de payer l'absence de tes parents, bien entendu.
Mais à part ça, libres et egaux en droit.
C'est rare que je sois d'accord avec Ungern, alors je l'dis.
Mab
Mab permettez moi de répondre à votre message qui exprime une certaine douleur personnelle !!!
premièrement ni moi ni mes parents n'avons pas demandé aucune indemnité, ni de la France ni de l'Allemagne !
je viens de recevoir d'un organisme un dossier à remplir parce que j'ai vécu pendant un an caché de 1943 à1944 .
je ne pense pas m'en occuper! !
vous avez raison le souvenir de la mort de nos proches rien ne peut nous le faire accepter et nous soulager!
maintenant permets moi de traduire à ma façon ceci :
"Si tu es orphelin de bourreaux, he bien tu dois en porter la honte toute ta vie (toi tu n'as rien fait ? Tu n'y es pour rien ? Tu n'as pas choisi ta famille ? mais qu'importe, qu'importe...) et il n'est pas question de payer l'absence de tes parents, bien entendu.
si tu est juif tu dois porter la honte toute ta vie de faire parti d'un peuple qui est accusé d'avoir tué Jésus (toi tu n'as rien fait ? Tu n'y es pour rien ? Tu n'as pas choisi ton peuple ? mais qu'importe, qu'importe...)
et il n'est pas question d'être payé à cause de l'assassinat de ta famille pendant le SHOA, bien entendu.
Mais à part ça, libres et égaux en droit.
coco!
Une fois encore Coco, tes propos sont d'une grande sagesse ... Miss Mab n'est pas sans ignorer que la justice des hommes - en matière pénale notamment - n'a d'autre choix que celui de procéder en deux temps : la sanction pénale puis la réparation financière ... elle ne peut hélas remonter le temps et réparer d'une autre manière.
Certes, la réparation financière ne peut atténuer le chagrin d'avoir perdu un être chéri mais elle permet souvent de penser à autre chose.
Invité Invité
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 12:44
Ce " devoir de mémoire ", né pour se rappeler les victimes de la Résistance française, a été récupéré par des spécialistes en manipulation qui en ont fait un commerce rentable, tant monétaire que politique.
Ce " devoir de mémoire " n'a d'aucune façon amélioré la vie sociale humaine, et ne concerne pas les groupes les plus atteints de la Planète, les dizaines de millions de victimes de l'esclavage, les dizaines de millions de victimes des communistes russe et chinois.
Chaque année, depuis la fin de la Seconde Guerre, on fête chaque année la victoire durement gagnée, se souhaitant une paix enfin éternelle. Mais la guerre perdure. Elle est trop rentable pour être remisée, faut exploiter ses bienfaits surgissant du fumier de la destruction. Ça relance vachement l'Économie, ce truc-là ! En plus que la mort de millions de mâles bourrés de testostérone et de conviction bêtifiante fait en sorte de calmer le jeu. Le temps d'une génération ou deux. Faut bien laisser le temps aux belligérants de rempailler leurs armées !
Voilà qu'on chiffre maintenant ce " devoir de mémoire ". C'était là où voulaient en venir les instigateurs de ce " devoir " imposé aux uns pour le profit des autres. Reste maintenant à augmenter le " salaire ". (Après tout, à combien peut-on chiffrer la douleur MORALE ? Pour la douleur physique, il y a des pilules - et accessoirement le suicide.)
Invité Invité
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 13:11
andre a écrit:
Une fois encore Coco, tes propos sont d'une grande sagesse ... Miss Mab n'est pas sans ignorer que la justice des hommes - en matière pénale notamment - n'a d'autre choix que celui de procéder en deux temps : la sanction pénale puis la réparation financière ... elle ne peut hélas remonter le temps et réparer d'une autre manière.
Certes, la réparation financière ne peut atténuer le chagrin d'avoir perdu un être chéri mais elle permet souvent de penser à autre chose.
Ce qu'il y de bien avec Gégé (oh pardon !... Dédé), c'est qu'il ne fait pas semblant; il est reellement tres con. Et d'une connerie tellement eclatante, si desinvolte que les adultes soit disant pensants ne peuvent que se demander s'il n'est pas au fond tres intelligent, parce qu'ils ne peuvent saisir tout à fait l'etendue de sa sottise et la pauvreté de l'arnaque. Reste que n'importe quel enfant dirait en rigolant "L'empereur est à poil".
Quand bien meme il n'en penserait pas le tiers du quart de la moitié, il encense les interventions de Coco juste pour donner un peu d'epaisseur à son personnage d'avocat juif obsédé sexuel. Il est une contre pub vivante pour ce qu'il caricature, mais qu'importe (qu'importe...), il s'amuse...
Mon Dédé, vous n'avez pas vraimeent compris ce que j'ecrivais, n'est pas ? De Coco, c'est excusable, ses convictions lui interdisent de mesurer un echange autrement que par son vécu (et ce qu'il pense en etre dérivé). Mais vous !... Vous qui n'avez aucune conviction !...
Mab -vous savez, vous allez finir par me decevoir pour de bon, Dédé-
Invité Invité
Sujet: réponse à l'ours 27/12/2012, 13:20
Après tout, à combien peut-on chiffrer la douleur MORALE ?
mon père avait un chauffeur de camion qui a eu un accident avec un cycliste !
celui-ci mourut !
je peux simplement indiquer que la famille de la victime reçut comme indemnité une somme importante !
et ce n'était que justice vu que le cycliste était relativement jeune;travaillait pour nourrir sa famille et qu'il aurait du le faire encore X années!
il n'y a pas que les familles qui ont eu le malheur de perdre un proche pendant la SHOA qui reçoivent une somme d'argent !
après chaque mort accidentelle la famille doit être indemnisée !
bon je comprend que pour les antisémites et les négationnisme cela les révolte que des juifs puissent recevoir de l'argent à cause du malheur qu'ils ont subis !
il y en a même qui en sont obsédé!
coco!
coco!
Invité Invité
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 13:21
coco! a écrit:
il n'y a pas que les familles qui ont eu le malheur de perdre un proche pendant la SHOA qui reçoivent une somme d'argent !
après chaque mort accidentelle la famille doit être indemnisée !
Tiens, l'Holocauste accidentel, alors celle la, on ne me l'avait encore jamais faite...
Mab
Invité Invité
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 13:28
Koganwel a écrit:
Ce " devoir de mémoire ", né pour se rappeler les victimes de la Résistance française, a été récupéré par des spécialistes en manipulation qui en ont fait un commerce rentable, tant monétaire que politique.
Oui, mais non, Kog.
Le devoir de memoire n'a rien à voir avec des especes sonnantes et trebuchantes, qui en sont une perversion -plus civilisee sans doute, mais aussi aberrante et inutile que la main coupée du voleur dans certaines traditions.
Se souvenir de ce qu'il ne faut pas recommencer et plus important que de savoir reediter un exploit, parce qu'à l'heure où nous nous considerons à l'egal de Dieu -d'abord, si on veut, on peur supprimer la vie sur Terre, d'abord... ce qui etait l'exclusivité divine pendant des lustres, ch'te f'rais dire-, bref, aujourd'hui, il est plus courageux pour l'humain de refermer une porte et de s'interdire de la franchir que e les ouvrir toutes allegrement pour tester et retester...
Mab
andre
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Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 14:32
Miss Mab a écrit :
Citation :
... Mais vous !... Vous qui n'avez aucune conviction !...
Que dire Chère Miss Mab ? ... une chose peut-être citer simplement un juif anglican et gentleman que j'aime bien : " Oui, je suis Juif et quand les ancêtres de mon très honorable adversaire étaient des brutes sauvages dans une île inconnue, les miens étaient prêtres au temple de Salomon." ... ce fut en effet la très belle réponse de Disraeli à l'irlandais Daniel O'Connell qui lui reprochait ses origines dans un discours en 1835.
On devrait plus se référer à Benjamin ...
Invité Invité
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 14:55
Et qui vous reproche d'etre juif ? Pour ma part, je ne vous reproche rien, je constate l'etat de votre intellect, pas celui de vos genes ou de vos hypohetiques ancetres.
Mab
Invité Invité
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 15:22
Mara-des-bois a écrit:
coco! a écrit:
il n'y a pas que les familles qui ont eu le malheur de perdre un proche pendant la SHOA qui reçoivent une somme d'argent !
après chaque mort accidentelle la famille doit être indemnisée !
Tiens, l'Holocauste accidentel, alors celle la, on ne me l'avait encore jamais faite...
Mab
Mab ,là vous me surprenez !
qui parle de l'Holocauste accidentel ?
certainement pas moi !
relisez mon message et vous comprendrez qu'en fait je soulignez que tout mort suite à un accident de travail ou de la route était indemnisé par l'assurance du responsable de l'accident !
pour vous aider voici mon message :
"Après tout, à combien peut-on chiffrer la douleur MORALE ?
mon père avait un chauffeur de camion qui a eu un accident avec un cycliste !
celui-ci mourut !
je peux simplement indiquer que la famille de la victime reçut comme indemnité une somme importante !
et ce n'était que justice vu que le cycliste était relativement jeune;travaillait pour nourrir sa famille et qu'il aurait du le faire encore X années!
il n'y a pas que les familles qui ont eu le malheur de perdre un proche pendant la SHOA qui reçoivent une somme d'argent !
après chaque mort accidentelle la famille doit être indemnisée !
coco!
Invité Invité
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 15:36
"Si tu es orphelin de bourreaux, he bien tu dois en porter la honte toute ta vie"
Mab j'ai eu l'occasion de rencontrer des allemands qui vivent en Israél .
pour eux c'est une manière de s'éloigner de l'Allemagne pour ne pas avoir à confronter le passé de leurs parents .
ils y en a qui savent ce qu'ont fait leurs pères ou quelqu'un d'autre de leur famille et ils font en sorte de ne pas y penser !
d'autres ne connaissent pas le passé de leurs famille.
et n'osent pas demander à leurs proches si ils furent des criminels !
ils se sont mariés avec un conjoint juif et vivent fièrement leur nouvelle destiné !
je reconnais que ce sont les seuls allemands que j'ai plaisir à fréquenter !
et je vous avoue Mab sachant un peu les raisons pourquoi vous vivez en France que je vous ,respecte comme je les respecte !
et cela malgré nos divergences !
coco!
andre
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Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 15:41
Mara-des-bois a écrit:
Et qui vous reproche d'etre juif ? Pour ma part, je ne vous reproche rien, je constate l'etat de votre intellect, pas celui de vos genes ou de vos hypohetiques ancetres.
Mab
Pas vous j'espère ! ... Je ne vous le pardonnerais pas, Muse ! ...
... quant à l'éclat de mon intellect ... ne me faites pas rougir !
Invité Invité
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 18:27
coco! a écrit:
Après tout, à combien peut-on chiffrer la douleur MORALE ?
Bernard Tapie 0 jour de prison 45 millions d’euros d’indemnisation Spolié par le Crédit lyonnais lors de la revente d’Adidas, un tribunal arbitral privé qui a réglé son litige avec l’Etat. En plus des 45 millions d’euros de «préjudice moral», il lui a accordé 240 millions pour compenser son «manque à gagner».
Patrick Dils 15 ans de prison 1 million d’euros d’indemnisation Dix millions d’euros. Tel est, selon son avocat, la vraie valeur du préjudice subi par son client. Accusé du meurtre de deux enfants, violé et battu pendant 15 ans en prison, Dils n’en obtiendra qu’un dizième après son acquittement. Si son affaire n’avait été ultramédiatisée, on lui aurait octroyé bien moins encore.
Invité Invité
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 18:38
Si Jonas, Tapie a fait de la prison. C'est une crapule, mais pas un tueur, il ne faut pas confondre les genres non plus. Dills a été condamné car la justice (et la presse) le pensaient coupable de meurtre, on ne joue tout de meme pas dans la meme cour.
Mab
andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 18:46
Miss Mab a écrit :
Citation :
Si Jonas, Tapie a fait de la prison.
Tu sais Mab, les pro-arabes comme Jonas n'en sont pas à une approximation et à plusieurs mensonges éhontés près ...
... En revanche, combien de ses copains mériteraient d'être en prison ... et qui, hélas, n'y sont pas encore !
Invité Invité
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 27/12/2012, 18:50
andre a écrit:
Tu sais Mab, les pro-arabes comme Jonas n'en sont pas à une approximation et à plusieurs mensonges éhontés près
Jonas, il te cherche. Il doit etre un peu amoureux de toi. Fais comme si de rien n'etait et il reportera son amour sur Ungern ou Eric, comme d'ordinaire.
Mab, bonne copine
Invité Invité
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 29/6/2013, 14:11
Yahia a écrit:
Le nazisme n'est pas mort chez nous. Voici une agression délibérément anti-sémite inacceptable. Des femmes se font agresser à leur domicile pour la seule raison qu'elles sont juives, la police locale minimise, et la presse se tait .Une nouvelle tue ici et qui aurait fait la "Une" ailleurs. Les médias ont décidément de curieux procédés
samedi, 29 juin 2013 «On est venus finir le travail des nazis» Elle ouvre sa porte garnie d’une mezouzah. Face à elle, le couple de jeunes voisins bien propres sur eux qui, depuis des semaines, hurlent dans l’escalier que les Juifs n’ont rien à foutre ici. À une heure du matin, à trois heures du matin, à cinq heures du matin, ils tambourinent à la porte pendant de longues minutes, hurlent «sales Juifs», «Juifs puants» et tout ce que l’antisémitisme a pu produire comme horreurs… Mais ce 24 mai, c’est à 10h30 qu’ils frappent à la porte. La femme est dans son chez-soi, au téléphone avec sa grand-mère. Elle raccroche, va à la porte. Elle se demande ce qu’ils veulent. Elle est seule dans l’appartement. Elle ouvre. «On est venus finir le travail des nazis», disent le garçon et la fille qui sont face à elle. Incrédule, n’ayant pas bien compris ce que ces jeunes voulaient, la femme répond «faites ce que vous avez à faire». Alors, les deux se ruent sur elle. La femme la prend à la gorge, l’homme la cogne, ils la jettent au sol. Elle perd conscience.
Quand la femme reprend ses esprits, le couple de voisins est tranquillement rentré chez lui, un étage en dessous. Elle ne parvient pas à rassembler ses idées. Elle est couverte de son propre sang, son corps n’est plus qu’hématomes, elle a mal au ventre, elle a le nez cassé, une large coupure au poignet. À côté d’elle, un miroir brisé, tombé ou jeté d’une armoire. Elle ne sait pas, elle était inconsciente. Elle appelle sa grand-mère, qui appelle la police. La police ne vient pas.
Ne voyant rien venir, ni police, ni ambulance, la femme appelle elle-même le central.
Finalement, l’ambulance arrive. La police aussi. Mais elle n’établit aucun constat. Elle n’interroge personne. Elle ne dresse pas de PV. Il ne s’est rien passé, pensez-vous, des Juifs ! En bas de l’immeuble, une policière bavarde même avec les deux jeunes proprets, et rit avec eux alors qu’on emmène la femme couverte d’hématomes, de sang, le nez cassé, se tenant le ventre, qui ne parvient pas à parler clairement, en état de choc. Quant à la presse, elle met des semaines à se réveiller, et s’en tient à la version du commissaire de police : c’est bien sûr la femme qui a agressé les deux jeunes, dans le hall, et d’ailleurs, elle était ivre. La seule plainte que la police locale enregistre, c’est celle des deux jeunes proprets. La femme n’y a pas droit. Affaire sans importance, elle n’est même pas classée, elle n’existe tout simplement pas !
Vous l’aurez compris, cette histoire se passe bien sûr à Aachen, en Allemagne, en 1936.
Ah non, pardon, je me trompe. Cette ratonnade a en fait eu lieu à Aartselaar, en Belgique, le 24 mai 2013.
Silence Vous ne l’avez lu nulle part ? Demandez-vous si c’est normal. Ah si… la presse israélienne en a parlé en long et en large. Mais en Belgique, on s’est contenté d’une dépêche Belga. On s’est dit que puisque le commissaire local a affirmé que Cindy Meul — c’est son nom — était ivre, et qu’il s’agissait d’une simple bagarre, il n’y a forcément rien à voir, circulez !
Le 24 mai 2013, quelques minutes après les coups, Ruth Sverdloff arrive chez elle. Elle voit une ambulance et des voitures de police. Elle monte et retrouve sa femme, Cindy Meul, en sang. Les ambulanciers l’ont mise sur une civière, mais elle veut marcher. Deux personnes la soutiennent pour qu’elle puisse rejoindre l’ambulance. Cindy ne sait pas pourquoi, mais elle veut y aller debout. Les infirmiers les pressent : la femme, quadragénaire, a perdu beaucoup de sang. Ils sont inquiets. Il faut aller à l’hôpital. Elle y restera deux semaines et quand elle arrive, elle est dans un état psychique indescriptible. Elle ne parvient pas à raisonner, elle s’est pris des coups sur la tête, sa seule ivresse, c’est la douleur épouvantable qu’on éprouve quand son propre logis, son chez soi, son home sweet home est devenu un lieu de torture. Victime d’un acte antisémite, Cindy Meul n’est pas juive. Elle est belge néerlandophone. Mais elle a épousé une Juive, ou plutôt, une Belgo-Israélienne, Ruth Sverdloff, championne d’Israël de tennis en 1982.
Mezouzah Le jour de l’agression, le 24 mai 2013, ça fait à peine un mois que le couple s’est installé dans l’appartement avec la fille de Ruth. Le lendemain de leur déménagement, elles posent une petite mezouzah sur leur porte. Une mezouzah, c’est une boîte qui contient l’un ou l’autre bout de parchemin avec quelques extraits de la Torah. La croyance populaire veut qu’une mezouzah protège la maison. C’est un beau symbole. C’est pour ça qu’elles l’ont accrochée à la porte. Mais dès le lendemain, elle n’amène que cris et fureur, nuit et brouillard. Il fait beau. De leur balcon, les voisins du dessous et ceux d’à côté s’amusent à dire ce qu’ils pensent des Juifs, pour que les deux femmes les entendent. L’un d’eux se vante d’avoir réussi à faire partir une autre femme, qui habitait le premier étage, et n’acceptait pas la Loi de l’immeuble.
Le cauchemar ne fait que commencer. En pleine nuit, les voisins du dessus, aidés de ceux d’à côté, viennent tambouriner à la porte en hurlant que les Juifs n’ont rien à faire «ici». Les Juifs puants. Les Juifs sales. Ruth et Cindy laissent passer. Le lendemain, toujours en pleine nuit, même topo. Les deux quadragénaires appellent la police. Quand celle-ci arrive, les voisins sont rentrés chez eux. Il n’y a rien à constater. Cindy est plutôt timide. Ruth veut expliquer la situation aux policiers. Mais elle ne parle qu’hébreu, anglais et français. Elle comprend le néerlandais, mais le parle mal. Dès qu’elle commence en anglais, les policiers lui expliquent qu’elle ne peut leur parler, parce qu’elle ne parle pas néerlandais.
Au bout de quelques jours de tapage et d’insultes nocturnes, la fille de Ruth n’en peut plus. Elle est terrorisée, elle ne dort plus. Ruth l’amène chez ses parents. Le père de Ruth fut caché pendant la Seconde guerre mondiale par des catholiques — Ruth insiste bien là-dessus : des catholiques. Il rappelle quelquefois à sa fille que toute sa famille a péri dans la Shoah. Il donne le chiffre de deux cent quarante disparus. Parents, oncles, tantes, cousins, petits-cousins, arrière-cousins. Toute une famille, toute une tribu.
Soixante Ruth et Cindy pensent à déménager. Mais elles ne sont là que depuis moins d’un mois et elles ont un bail de trois ans. Alors, elles se disent que ça finira bien par se calmer. Mais ça empire. Les voisins d’en bas, surtout, continuent à les réveiller à n’importe quelle heure de la nuit en hurlant et en tambourinant à leur porte. Il y a pire : désormais, c’est eux qui appellent la police. Une nuit, à 5h30 du matin, Ruth et Cindy sont réveillées par le téléphone. C’est un policier qui leur dit qu’elles doivent arrêter de harceler les pauvres jeunes Flamands qui habitent en bas et que suite aux plaintes de ceux-ci, elles vont devoir payer… 60 euros d’amende ! Les deux femmes se sentent terriblement seules.
Et puis, vient le jour de terreur. Cindy ensanglantée, et Ruth qui arrive au moment où elle va être emmenée en ambulance. Les deux jeunes ne sont pas inquiétés. Ruth les voit plaisanter avec une policière. Alors, son sang ne fait qu’un tour. Elle fonce sur l’agente et lui demande si c’est sa façon d’enquêter. L’agente lui prend le poignet et la menace de l’arrêter. Oui, de l’arrêter ! Alors qu’on emmène son amie à l’hôpital.
Questions Ruth laisse tomber, elle a plus urgent, suivre son épouse. Sur le chemin de l’hôpital, elle se demande s’il est normal qu’on n’ait même pas emmené les deux jeunes Flamands propres sur eux pour les interroger. Au fil du temps, les questions s’accumuleront : pourquoi la police n’a pas pris les empreintes dans l’appartement ? Y est-elle même allée ? Pourquoi elle n’a interrogé personne (prenant uniquement la version des agresseurs présumés) ? Mais elle n’est pas juriste, elle est tenniswoman. Ce monde policier, elle ne le connaît que par télévision interposée. Elle ne connaît pas bien ses droits. Aucun policier ne les lui énoncera, alors qu’ils le doivent. À ces questions sans réponse s’en ajoute une autre : pourquoi les policiers n’ont pas établi un PV sur la scène du délit, ou du crime ? Pourquoi ?
Cindy et Ruth arrivent à l’hôpital. La première tient des propos incohérents. Elle est en état de choc. Elle a besoin d’assistance psychologique. Elle a subi l’un des pires traumatismes, celui d’une agression chez soi, le lieu par excellence où l’on se croit en sécurité. Un médecin constate les plaies, les hématomes, le nez cassé, les marques d’étranglement, la large coupure au poignet, des griffures sur tout le corps. Il parle de «plusieurs blessures de gravité moyenne». Le diagnostic de coups et blessures est incontestable. Il remet un document à Ruth en lui disant qu’elle doit se rendre à la police et déposer plainte.
Nederlands Ruth se rend donc au poste de police d’Aartselaar, de la zone de police HEKLA (Hove-Edegem-Kontich-Lint-Aartselaar). Elle a le document en main. Le policier de faction refuse de l’entendre : elle ne parle pas néerlandais et donc, elle ne peut pas porter plainte. C’est aussi simple que ça. Ni français, ni anglais, ni hébreu. Seulement néerlandais. Il n’enregistre même pas le constat du médecin. Deux autres policiers sont dans la pièce. Ils ne réagissent pas. Ruth ne peut rien faire. Elle se rendra au moins à trois reprises dans deux commissariats distincts, à Aartselaar et à Anvers, sans jamais pouvoir déposer sa plainte. In het Nederlands, mevrouw ! Ou alors, on invoque le fait qu’elle n’est pas dans la commune de son domicile officiel. Elle est prise au piège d’une zone de police qui ne veut pas l’entendre, cercle infernal, morbide, invraisemblable dans un État de droit. En Belgique, lorsqu’une victime ne parle pas néerlandais ou français, la police doit lui fournir un(e) interprète ou lui répondre dans sa langue s’il la comprend. À Aartselaar et à Anvers, apparemment, plus aucun policier, commissaire ou inspecteur ne parle donc un mot de français ou d’anglais.
On ne lui épargnera rien. Depuis le matin de l’agression, Ruth cherche un autre logement. Impossible de rester dans cet appartement. Elle n’a pas beaucoup de moyens. Elle a expliqué la situation à la propriétaire qui accepte de la laisser partir contre trois mois de loyer supplémentaires. Mais dès après son déménagement, début juin, Ruth reçoit la facture : la propriétaire lui demande… 22.750 euros de dédommagement.
Coupable Comme si ça ne suffisait pas, un policier d’Aartselaar appelle Sverdloff pour lui annoncer que Cindy Meul va recevoir un PV. Cindy est toujours à l’hôpital. Quelques heures plus tôt, à la maison, Ruth a vu arriver un policier anversois venu vérifier son nouveau domicile. Quelques heures plus tard, un flic d’Aartselaar vient lui remettre le PV. Cindy Meul va être poursuivie, tenez-vous bien, pour coups et blessures envers les deux jeunes Flamands d’en bas ! Elle est convoquée au commissariat pour répondre de son délit. C’en est trop. Ruth, à qui on refuse toujours tout dépôt de plainte, cherche à contacter la presse. On lui conseille un avocat, Mischaël Modrikamen. Il accepte de les défendre et parle à quelques journalistes. Joods Actueel réagit, ainsi que d’autres journaux «juifs» ou israéliens. En fait, dans ce qu’on appelle un peu grossièrement «la communauté juive», l’information se répand comme une traînée de poudre. Mais dans la presse belge, c’est le vide. En fait, non, ce n’est pas le vide, c’est encore pire que ça : quelques journaux flamands reprennent «l’enquête» de Belga. L’agence a appelé l’un des commissaires de la zone de police d’Aartselaar. Le résultat est affolant. Dans Knack, on lit :
«Nous n’avons reçu aucune plainte de ce genre», dit toutefois (sic) l’inspecteur principal Patrick Crabbé. «La police a bien dû se rendre quatre ou cinq fois sur les lieux du fait de plaintes du couple pour tapage nocturne. Nous avons essayé de résoudre ça à l’amiable.»
Le contraste avec la façon dont est racontée la version des deux femmes est flagrant : «Le 24 mai, deux voisins seraient [conditionnel] entrés dans l’appartement du couple et auraient [conditionnel] attaqué Cindy, qui aurait [conditionnel, alors que c’est un fait attesté par un médecin] de ce fait eu le nez cassé.» Et la police ? Lisez attentivement : «Dans sa réponse, la police s’en tient à une dispute de voisins qui aurait mal tourné dans le hall de l’immeuble. La victime [tiens, tiens, je pensais que c’étaient les deux jeunes, les victimes] est [indicatif] ensuite apparue clairement ivre [ce qu’absolument rien n’établit], n’a pas souhaité qu’on la soigne [elle dispose d’un certificat qui prouve le contraire], et a refusé de déposer plainte. Nous l’avons plusieurs fois invitée gentiment [elle était à l’hôpital…], mais cette plainte n’a toujours pas été déposée [et pour cause]».
Ivresse Donc, je récapitule : la bagarre aurait eu lieu dans le hall de l’immeuble, et ce sont les deux jeunes d’en bas qui sont les victimes. Alors comment le sang est-il arrivé dans l’appartement ? Comment le miroir est-il tombé ? Comment Cindy s’est-elle coupé le poignet ? Comment un commissaire établit-il qu’une personne qui vient d’être tabassée est «clairement ivre» sans alcootest, sans prise de sang, sans la moindre «preuve» autre que les déclarations des agents et éventuellement des agresseurs présumés (par moi, pas par la police) ? Et surtout, comment peut-il affirmer qu’il ne s’est rien passé dans l’appartement ? Encore aujourd’hui, après que Bart De Wever a invité les deux femmes dans son bureau pour parler de leur affaire, c’est toute la zone de police HEKLA dont Aartselaar fait partie qui semble frappée d’une et une seule certitude : il ne s’est rien passé de particulier le 24 mai, dans la commune ! Et même lorsque le porte-parole de la police locale commence une interview par «nous ne souhaitons plus communiquer sur ce dossier», il ne peut pas s’empêcher de suggérer qu’il ne s’est de toute façon rien passé ! À Aartselaar, ne pas communiquer signifie en fait «prendre parti délibérément». Pour qu’on comprenne bien, il me paraît nécessaire de reproduire l’essentiel de ma conversation du 28 juin avec le commissaire Dirk Fonteyne, porte-parole de la zone de police :
Dirk Fonteyne (par tél) : Nous ne souhaitons plus communiquer sur ce dossier (…) Il y a eu énormément d’émoi, d’agitation autour d’une affaire qui n’était rien du tout [NL : voor iets dat niets was]
Marcel Sel : donc, en ce qui vous concerne, il ne s’est rien passé ?
D.F. : Non, non, non ! je ne dis pas ça ! Je dis simplement que nous ne voulons plus communiquer, il y a eu suffisamment de choses dites sur le sujet […]
M.S. : Mais j’ai cru comprendre que vous disiez qu’il ne s’était «pas passé grand chose…»
D.F. […] Non, mais cette affaire a été largement exagérée [NL: opgeblazen] […]
M.S. Mais vous êtes conscient que Bart De Wever voit les choses d’une façon très différente ?
D.F. Mais tout le monde s’est emparé de cette histoire ! Bart De Wever s’en occupe, le procureur s’en occupe, ils en font un truc énorme, alors qu’il s’agit de rien du tout [NL : ze maken daar k’weet-ni-wa van terwijl er helemaal niets is].
Eh oui, ça insiste. Il ne s’est donc rien passé… de bien méchant ! C’est tellement gros qu’on a l’impression qu’il y a complicité entre les deux jeunes voisins et l’ensemble de la zone de police, jusqu’au sommet. Un syndrome de pensée unique assez hallucinant, le rejet total, brutal, absolu de tout élément pouvant être à charge des agresseurs présumés.
Le 17 juin, soit plus de trois semaines après les faits, Ruth est enfin parvenue à déposer plainte dans un commissariat anversois. Elle a été reçue par un policier qui lui a refusé (une fois de plus) l’assistance d’un interprète. Mais magnanime, il l’a autorisée à rédiger sa plainte en hébreu. Il lui a quand même demandé de ne pas utiliser trop de papier.
Bart Dix jours plus tard, Bart De Wever invite donc Cindy et Ruth dans son bureau. Pour la toute première fois depuis l’agression, les deux femmes ont enfin l’impression d’être entendues et écoutées par une autorité. Mais quand le bourgmestre de la métropole demande à ses services une copie de la plainte, il constate qu’elle n’a toujours pas été traduite ! Dix jours après, elle traîne dans un tiroir et qui sait si elle n’y serait pas restée ad vitam æternam. Apprenant ça, Bart De Wever pique une vraie colère et exige que l’on accélère les choses.
Aujourd’hui, Cindy n’a toujours pas récupéré psychologiquement. Elle doit se rendre à la police d’Aartselaar pour y répondre de coups et blessures envers deux jeunes gens. Sur sa page Facebook, elle écrit : «il fallait que j’arrive à quarante ans pour comprendre combien le racisme est présent dans le monde. J’ai littéralement pu le sentir. Je suis mariée à une femme juive. J’ai reçu les coups et dans ma propre maison. Nous n’habitons ici que depuis trois semaines et devons à nouveau déménager. Aux quelques amis qui sont venus me rendre visite à l’hôpital, merci !»
Omerta Dans les grands journaux belges, que ce soit au Nord ou au Sud du pays, silence radio (et télé) total. Si ce n’est pour opposer «en toute objectivité» la version policée des Forces de l’Ordre à celle de Ruth et Cindy. Le flic a dit qu’elle était ivre et qu’elle a agressé deux jeunes dans le hall, voilà, c’est bon, c’est dit, c’est bouclé, oublions ça, on ne va quand même pas publier la version de la victime ! De Standaard, De Morgen, Het Nieuwsblad, Gazet Van Antwerpen, VRT, VTM, à quoi vous servez ? Le Soir, la DH, La Libre, Sud Presse, L’Avenir, RTBF, RTL-TVI, qu’est-ce que vous fichez ? Ah oui ! Mandela est sur son lit de mort. Ah, dommage qu’on n’ait pas de Mandela ici pour nous mettre le nez dans… dois-je poursuivre ? Pourquoi Le Peuple, le journal de Mischaël Modrikamen est-il le seul à avoir évoqué l’affaire ? Enfin, le seul, c’est injuste : on en parle partout dans le monde, de New York à Tel-Aviv, de Paris à Buenos Aires, mais pas en Belgique !
Pourtant, nous savons que notre police n’est pas fiable. Le Chilien tabassé par un poulet à Zaventem n’a jamais existé ; Bart Debie, commissaire anversois, condamné pour violence et racisme envers des musulmans fut innocent des mois durant ; un jeune, nu, tué dans sa cellule par une brigade spéciale n’a pas intéressé grand monde ; Semira Adamu, morte dans un avion, c’était un accident ; l’artiste Renate Brantz faisant très récemment l’objet de violences policières, à Ixelles, le soir de la fête de la musique, mais chers amis, qu’ânonnez-vous ? Elle aussi était ivre, d’après les policiers. Curieusement, lorsqu’ils l’amenèrent à l’hôpital, c’est pour constater qu’elle allait bien, et aucune prise de sang n’a été demandée !
Perversité Le problème est que tous ces policiers sont assermentés et que dans les violences de voisinage, c’est la parole de l’un contre celle de l’autre. La police, elle, n’avoue jamais ! On n’aura donc pas souvent le fin mot de toutes ces histoires, mais leur accumulation est terrible.
La Belgique est assez souvent épinglée pour son laxisme en la matière. D’après La Libre, en 2010, l’ONU estimait que notre pays devait intensifier ses efforts en matière de lutte contre les actes d’antisémitisme, de racisme et d’islamophobie (en particulier sur Internet) «notamment en enquêtant, en poursuivant et en punissant les responsables» (sic). Les journalistes qui prendraient les déclarations de la police pour argent comptant dans des affaires comme celles-ci font-ils vraiment leur boulot ? Quand les policiers ont une version toute prête basée sur du vent, ou «décident» qu’il ne s’est rien passé, nous avons le droit de considérer la version des victimes potentielles comme crédible. Ceux qui préfèrent s’en tenir aux déclarations des «autorités» mettent tout simplement la démocratie en danger.
Risk Alors, moi, je prends le risque. Cet article n’est pas objectif. Je me suis basé sur les déclarations de Ruth Sverdloff, de Cindy Meul, sur des documents médicaux, sur mon intuition et sur les étranges affirmations du porte-parole de la police. Parce qu’il s’agit d’un couple de quadragénaires, parce que Ruth fut une sportive, parce qu’elle me semble respectable, parce que sa version est cohérente et qu’elle m’a donné des nouveaux détails qui, tous, allaient dans le sens de la première version qu’elle avait donnée à la presse ; parce qu’elle a demandé des précisions à Cindy pendant notre conversation et que toutes cadrent dans le récit «originel» et parce que j’ose espérer que Bart De Wever n’invite pas des gens dans son bureau à la légère, je prends le parti subjectif de les croire.
Et enfin, surtout, la version de Ruth et Cindy me paraît bien plus crédible que celle de la police locale. Si cette histoire est vraie, comme je le pense, elle est juste épouvantable. Et l’affirmation par le porte-parole de la police que «ce n’est rien» prend à son tour une dimension effroyable. Elle ramène notre pays à une république bananière, à un État policier, qui ferme complaisamment les yeux sur le racisme, la violence xénophobe (peu importe qu’elle soit antisémite ou islamophobe, c’est la même), où des policiers, inspecteurs et commissaires inclus, prennent le parti des agresseurs et transforment les victimes en coupables, les assigne en justice et leur cause des frais hallucinants : tant que la plainte de Ruth n’aboutit pas, elle ne peut invoquer la force majeure et espérer annuler les 22.750 euros que son ex-propriétaire lui réclame ! Près d’un an de salaire moyen pour moins d’un mois de logement, et un cassage de gueule en prime.
Appel Je n’ai pas les moyens que peuvent avoir les rédactions de presse traditionnelle. Je ne peux pas aller plus loin dans mes investigations. C’est à vous, rédacteurs en chef des grands médias, d’enquêter en profondeur pour valider — ou non — mon sentiment profond. Et le cas échéant, d’interpeller la ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, dont le silence est abrutissant. Mais évidemment, si la presse se tait aussi…
Et à ce propos, si ce sont les opinions politiques de l’avocat des deux femmes, Mischaël Modrikamen, qui vous posent problème, excusez-moi de vous le dire aussi franchement, mais vous n’êtes pas digne de tenir une plume ! L’antisémitisme, l’islamophobie, la xénophobie sont bien plus importants que ces considérations belgo-belges, et font hélas partie de notre quotidien. Ils sont trop vicieux, pernicieux et leurs effets sont trop pervers pour nous permettre de nous contenter d’une «version officielle».
À bon entendeur, shalom !
Spoiler:
Invité Invité
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 29/6/2013, 14:23
Mara-des-bois a écrit:
Si Jonas, Tapie a fait de la prison.
Là tu abuses Mab! Biensure que Tapie a fait de la prison, mais pas suite à une erreur judiciaire, mais pour un match truqué si je me souviens bien, (et peut-être aussi pour fraude au fisc?) http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/06/28/01016-20130628ARTFIG00503-bernard-tapie-une-longue-liste-d-ennuis-judiciaires.php
Les millions versés à Tapie au titre du préjudice moral sont sans lien avec ses séjours en prison.
Tapie : explications sur un préjudice moral record Publié le 04.09.2008
Spoiler:
C'est sans doute le chiffre qui choque le plus dans toute cette affaire. Dans le règlement du litige qui oppose Bernard Tapie au Crédit lyonnais concernant la revente d'Adidas en 1993, le tribunal arbitral a condamné les liquidateurs de la banque à verser à l'ancien homme d'affaires 45 millions d'euros au titre du préjudice moral (pour une condamnation totale de 285 millions d'euros). Mercredi, au premier jour de leurs auditions, les députés de la commission des finances de l'Assemblée nationale ont tiqué à l'évocation de cette somme colossale sans précédent. Indigné par le montant d'une telle indemnité, Jean-Pierre Brard (app PC) a souligné qu'elle correspondait à «1 000 fois ce que touche la veuve d'un ouvrier mort de l'amiante».
Cette somme est pourtant parfaitement légale au regard du protocole établi entre Bernard Tapie et le CDR (Consortium de réalisation), l'organisme public chargé de liquider le passif du Crédit lyonnais. Avant de s'en remettre à la sentence des trois arbitres, les deux parties s'étaient entendues sur le plafond maximum des indemnisations. Concernant le préjudice moral, les liquidateurs de Bernard Tapie ont dans un premier temps réclamé un plafond de 100 millions d'euros. Après négociation, ce montant avait finalement été fixé à 50 millions d'euros. La somme de 45 millions d'euros finalement allouée respecte donc le protocole. Le CDR pensait «ne courir aucun risque»...
Mercredi, les députés se sont néanmoins interrogés sur le montant faramineux d'un tel plafond. La réponse du président du CDR, Jean-François Rocchi, en a laissé pantois plus d'un. «Quand nous avions été condamnés par la cour d'appel de Paris en 2005, nous avions dû verser 1 euro au titre du préjudice moral. Nous pensions donc ne courir aucun risque. On pensait que c'était tranché, avec un bouclier économique. Nous ne nous attendions pas à une telle condamnation», a ainsi admis le haut fonctionnaire reconnaissant implicitement une certaine naïveté de la part du CDR et de ses avocats.
Dans leur sentence, les arbitres avaient évoqué un «préjudice moral d'une très lourde gravité», soulignant les «humiliations» et les «manœuvres destructrices» subies par les époux Tapie. Les attendus de la sentence sont très sévères avec le comportement de la banque: «il apparaît certain que Monsieur et Madame Tapie ont fait l'objet durant quatorze années de liquidation (...) d'une campagne nourrie d'agissements graves (...) destinés à briser chez eux tout avenir professionnel et toute réputation». Ils avaient chiffré ce préjudice à 45 milions d'euros.
Le Parisien
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Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 29/6/2013, 14:27
andre a écrit:
Miss Mab a écrit :
Citation :
Si Jonas, Tapie a fait de la prison.
Tu sais Mab, les pro-arabes comme Jonas n'en sont pas à une approximation et à plusieurs mensonges éhontés près ...
... En revanche, combien de ses copains mériteraient d'être en prison ... et qui, hélas, n'y sont pas encore !
Quel type de prison? Celle avec des barbelés tout autour et une grande cheminée en son centre?
Spoiler:
Invité Invité
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 29/6/2013, 14:42
Mara-des-bois a écrit:
Si Jonas, Tapie a fait de la prison. C'est une crapule, mais pas un tueur, il ne faut pas confondre les genres non plus. Dills a été condamné car la justice (et la presse) le pensaient coupable de meurtre, on ne joue tout de meme pas dans la meme cour. Mab
Je comprend pas ton raisonnement Mab.( logique féminine?)
Tapie accusé injustement d'être une crapule aurait subit un préjudice morale estimé à 45 millions d'euro. Dills accusé injustement d'être l'auteur d'un double meurtre sordide mérite une indemnisation 45 fois inférieur à celle de Tapie?
( Et Tapie bien qu'il soit un gros "enc.....è" ne c'est pas fait violé en prison à ce que je sache, il était logé chez les VIP ....nota béné que si Tapie a fait de la prison c'est qu'il l' a mérité alors que Dills n'aurait jamais du y mettre les pieds...)
Invité Invité
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 29/6/2013, 14:43
Jonas. a écrit:
Yahia a écrit:
Le nazisme n'est pas mort chez nous. Voici une agression délibérément anti-sémite inacceptable. Des femmes se font agresser à leur domicile pour la seule raison qu'elles sont juives, la police locale minimise, et la presse se tait .Une nouvelle tue ici et qui aurait fait la "Une" ailleurs. Les médias ont décidément de curieux procédés
samedi, 29 juin 2013 «On est venus finir le travail des nazis» Elle ouvre sa porte garnie d’une mezouzah. Face à elle, le couple de jeunes voisins bien propres sur eux qui, depuis des semaines, hurlent dans l’escalier que les Juifs n’ont rien à foutre ici. À une heure du matin, à trois heures du matin, à cinq heures du matin, ils tambourinent à la porte pendant de longues minutes, hurlent «sales Juifs», «Juifs puants» et tout ce que l’antisémitisme a pu produire comme horreurs… Mais ce 24 mai, c’est à 10h30 qu’ils frappent à la porte. La femme est dans son chez-soi, au téléphone avec sa grand-mère. Elle raccroche, va à la porte. Elle se demande ce qu’ils veulent. Elle est seule dans l’appartement. Elle ouvre. «On est venus finir le travail des nazis», disent le garçon et la fille qui sont face à elle. Incrédule, n’ayant pas bien compris ce que ces jeunes voulaient, la femme répond «faites ce que vous avez à faire». Alors, les deux se ruent sur elle. La femme la prend à la gorge, l’homme la cogne, ils la jettent au sol. Elle perd conscience.
Quand la femme reprend ses esprits, le couple de voisins est tranquillement rentré chez lui, un étage en dessous. Elle ne parvient pas à rassembler ses idées. Elle est couverte de son propre sang, son corps n’est plus qu’hématomes, elle a mal au ventre, elle a le nez cassé, une large coupure au poignet. À côté d’elle, un miroir brisé, tombé ou jeté d’une armoire. Elle ne sait pas, elle était inconsciente. Elle appelle sa grand-mère, qui appelle la police. La police ne vient pas.
Ne voyant rien venir, ni police, ni ambulance, la femme appelle elle-même le central.
Finalement, l’ambulance arrive. La police aussi. Mais elle n’établit aucun constat. Elle n’interroge personne. Elle ne dresse pas de PV. Il ne s’est rien passé, pensez-vous, des Juifs ! En bas de l’immeuble, une policière bavarde même avec les deux jeunes proprets, et rit avec eux alors qu’on emmène la femme couverte d’hématomes, de sang, le nez cassé, se tenant le ventre, qui ne parvient pas à parler clairement, en état de choc. Quant à la presse, elle met des semaines à se réveiller, et s’en tient à la version du commissaire de police : c’est bien sûr la femme qui a agressé les deux jeunes, dans le hall, et d’ailleurs, elle était ivre. La seule plainte que la police locale enregistre, c’est celle des deux jeunes proprets. La femme n’y a pas droit. Affaire sans importance, elle n’est même pas classée, elle n’existe tout simplement pas !
Vous l’aurez compris, cette histoire se passe bien sûr à Aachen, en Allemagne, en 1936.
Ah non, pardon, je me trompe. Cette ratonnade a en fait eu lieu à Aartselaar, en Belgique, le 24 mai 2013.
Silence Vous ne l’avez lu nulle part ? Demandez-vous si c’est normal. Ah si… la presse israélienne en a parlé en long et en large. Mais en Belgique, on s’est contenté d’une dépêche Belga. On s’est dit que puisque le commissaire local a affirmé que Cindy Meul — c’est son nom — était ivre, et qu’il s’agissait d’une simple bagarre, il n’y a forcément rien à voir, circulez !
Le 24 mai 2013, quelques minutes après les coups, Ruth Sverdloff arrive chez elle. Elle voit une ambulance et des voitures de police. Elle monte et retrouve sa femme, Cindy Meul, en sang. Les ambulanciers l’ont mise sur une civière, mais elle veut marcher. Deux personnes la soutiennent pour qu’elle puisse rejoindre l’ambulance. Cindy ne sait pas pourquoi, mais elle veut y aller debout. Les infirmiers les pressent : la femme, quadragénaire, a perdu beaucoup de sang. Ils sont inquiets. Il faut aller à l’hôpital. Elle y restera deux semaines et quand elle arrive, elle est dans un état psychique indescriptible. Elle ne parvient pas à raisonner, elle s’est pris des coups sur la tête, sa seule ivresse, c’est la douleur épouvantable qu’on éprouve quand son propre logis, son chez soi, son home sweet home est devenu un lieu de torture. Victime d’un acte antisémite, Cindy Meul n’est pas juive. Elle est belge néerlandophone. Mais elle a épousé une Juive, ou plutôt, une Belgo-Israélienne, Ruth Sverdloff, championne d’Israël de tennis en 1982.
Mezouzah Le jour de l’agression, le 24 mai 2013, ça fait à peine un mois que le couple s’est installé dans l’appartement avec la fille de Ruth. Le lendemain de leur déménagement, elles posent une petite mezouzah sur leur porte. Une mezouzah, c’est une boîte qui contient l’un ou l’autre bout de parchemin avec quelques extraits de la Torah. La croyance populaire veut qu’une mezouzah protège la maison. C’est un beau symbole. C’est pour ça qu’elles l’ont accrochée à la porte. Mais dès le lendemain, elle n’amène que cris et fureur, nuit et brouillard. Il fait beau. De leur balcon, les voisins du dessous et ceux d’à côté s’amusent à dire ce qu’ils pensent des Juifs, pour que les deux femmes les entendent. L’un d’eux se vante d’avoir réussi à faire partir une autre femme, qui habitait le premier étage, et n’acceptait pas la Loi de l’immeuble.
Le cauchemar ne fait que commencer. En pleine nuit, les voisins du dessus, aidés de ceux d’à côté, viennent tambouriner à la porte en hurlant que les Juifs n’ont rien à faire «ici». Les Juifs puants. Les Juifs sales. Ruth et Cindy laissent passer. Le lendemain, toujours en pleine nuit, même topo. Les deux quadragénaires appellent la police. Quand celle-ci arrive, les voisins sont rentrés chez eux. Il n’y a rien à constater. Cindy est plutôt timide. Ruth veut expliquer la situation aux policiers. Mais elle ne parle qu’hébreu, anglais et français. Elle comprend le néerlandais, mais le parle mal. Dès qu’elle commence en anglais, les policiers lui expliquent qu’elle ne peut leur parler, parce qu’elle ne parle pas néerlandais.
Au bout de quelques jours de tapage et d’insultes nocturnes, la fille de Ruth n’en peut plus. Elle est terrorisée, elle ne dort plus. Ruth l’amène chez ses parents. Le père de Ruth fut caché pendant la Seconde guerre mondiale par des catholiques — Ruth insiste bien là-dessus : des catholiques. Il rappelle quelquefois à sa fille que toute sa famille a péri dans la Shoah. Il donne le chiffre de deux cent quarante disparus. Parents, oncles, tantes, cousins, petits-cousins, arrière-cousins. Toute une famille, toute une tribu.
Soixante Ruth et Cindy pensent à déménager. Mais elles ne sont là que depuis moins d’un mois et elles ont un bail de trois ans. Alors, elles se disent que ça finira bien par se calmer. Mais ça empire. Les voisins d’en bas, surtout, continuent à les réveiller à n’importe quelle heure de la nuit en hurlant et en tambourinant à leur porte. Il y a pire : désormais, c’est eux qui appellent la police. Une nuit, à 5h30 du matin, Ruth et Cindy sont réveillées par le téléphone. C’est un policier qui leur dit qu’elles doivent arrêter de harceler les pauvres jeunes Flamands qui habitent en bas et que suite aux plaintes de ceux-ci, elles vont devoir payer… 60 euros d’amende ! Les deux femmes se sentent terriblement seules.
Et puis, vient le jour de terreur. Cindy ensanglantée, et Ruth qui arrive au moment où elle va être emmenée en ambulance. Les deux jeunes ne sont pas inquiétés. Ruth les voit plaisanter avec une policière. Alors, son sang ne fait qu’un tour. Elle fonce sur l’agente et lui demande si c’est sa façon d’enquêter. L’agente lui prend le poignet et la menace de l’arrêter. Oui, de l’arrêter ! Alors qu’on emmène son amie à l’hôpital.
Questions Ruth laisse tomber, elle a plus urgent, suivre son épouse. Sur le chemin de l’hôpital, elle se demande s’il est normal qu’on n’ait même pas emmené les deux jeunes Flamands propres sur eux pour les interroger. Au fil du temps, les questions s’accumuleront : pourquoi la police n’a pas pris les empreintes dans l’appartement ? Y est-elle même allée ? Pourquoi elle n’a interrogé personne (prenant uniquement la version des agresseurs présumés) ? Mais elle n’est pas juriste, elle est tenniswoman. Ce monde policier, elle ne le connaît que par télévision interposée. Elle ne connaît pas bien ses droits. Aucun policier ne les lui énoncera, alors qu’ils le doivent. À ces questions sans réponse s’en ajoute une autre : pourquoi les policiers n’ont pas établi un PV sur la scène du délit, ou du crime ? Pourquoi ?
Cindy et Ruth arrivent à l’hôpital. La première tient des propos incohérents. Elle est en état de choc. Elle a besoin d’assistance psychologique. Elle a subi l’un des pires traumatismes, celui d’une agression chez soi, le lieu par excellence où l’on se croit en sécurité. Un médecin constate les plaies, les hématomes, le nez cassé, les marques d’étranglement, la large coupure au poignet, des griffures sur tout le corps. Il parle de «plusieurs blessures de gravité moyenne». Le diagnostic de coups et blessures est incontestable. Il remet un document à Ruth en lui disant qu’elle doit se rendre à la police et déposer plainte.
Nederlands Ruth se rend donc au poste de police d’Aartselaar, de la zone de police HEKLA (Hove-Edegem-Kontich-Lint-Aartselaar). Elle a le document en main. Le policier de faction refuse de l’entendre : elle ne parle pas néerlandais et donc, elle ne peut pas porter plainte. C’est aussi simple que ça. Ni français, ni anglais, ni hébreu. Seulement néerlandais. Il n’enregistre même pas le constat du médecin. Deux autres policiers sont dans la pièce. Ils ne réagissent pas. Ruth ne peut rien faire. Elle se rendra au moins à trois reprises dans deux commissariats distincts, à Aartselaar et à Anvers, sans jamais pouvoir déposer sa plainte. In het Nederlands, mevrouw ! Ou alors, on invoque le fait qu’elle n’est pas dans la commune de son domicile officiel. Elle est prise au piège d’une zone de police qui ne veut pas l’entendre, cercle infernal, morbide, invraisemblable dans un État de droit. En Belgique, lorsqu’une victime ne parle pas néerlandais ou français, la police doit lui fournir un(e) interprète ou lui répondre dans sa langue s’il la comprend. À Aartselaar et à Anvers, apparemment, plus aucun policier, commissaire ou inspecteur ne parle donc un mot de français ou d’anglais.
On ne lui épargnera rien. Depuis le matin de l’agression, Ruth cherche un autre logement. Impossible de rester dans cet appartement. Elle n’a pas beaucoup de moyens. Elle a expliqué la situation à la propriétaire qui accepte de la laisser partir contre trois mois de loyer supplémentaires. Mais dès après son déménagement, début juin, Ruth reçoit la facture : la propriétaire lui demande… 22.750 euros de dédommagement.
Coupable Comme si ça ne suffisait pas, un policier d’Aartselaar appelle Sverdloff pour lui annoncer que Cindy Meul va recevoir un PV. Cindy est toujours à l’hôpital. Quelques heures plus tôt, à la maison, Ruth a vu arriver un policier anversois venu vérifier son nouveau domicile. Quelques heures plus tard, un flic d’Aartselaar vient lui remettre le PV. Cindy Meul va être poursuivie, tenez-vous bien, pour coups et blessures envers les deux jeunes Flamands d’en bas ! Elle est convoquée au commissariat pour répondre de son délit. C’en est trop. Ruth, à qui on refuse toujours tout dépôt de plainte, cherche à contacter la presse. On lui conseille un avocat, Mischaël Modrikamen. Il accepte de les défendre et parle à quelques journalistes. Joods Actueel réagit, ainsi que d’autres journaux «juifs» ou israéliens. En fait, dans ce qu’on appelle un peu grossièrement «la communauté juive», l’information se répand comme une traînée de poudre. Mais dans la presse belge, c’est le vide. En fait, non, ce n’est pas le vide, c’est encore pire que ça : quelques journaux flamands reprennent «l’enquête» de Belga. L’agence a appelé l’un des commissaires de la zone de police d’Aartselaar. Le résultat est affolant. Dans Knack, on lit :
«Nous n’avons reçu aucune plainte de ce genre», dit toutefois (sic) l’inspecteur principal Patrick Crabbé. «La police a bien dû se rendre quatre ou cinq fois sur les lieux du fait de plaintes du couple pour tapage nocturne. Nous avons essayé de résoudre ça à l’amiable.»
Le contraste avec la façon dont est racontée la version des deux femmes est flagrant : «Le 24 mai, deux voisins seraient [conditionnel] entrés dans l’appartement du couple et auraient [conditionnel] attaqué Cindy, qui aurait [conditionnel, alors que c’est un fait attesté par un médecin] de ce fait eu le nez cassé.» Et la police ? Lisez attentivement : «Dans sa réponse, la police s’en tient à une dispute de voisins qui aurait mal tourné dans le hall de l’immeuble. La victime [tiens, tiens, je pensais que c’étaient les deux jeunes, les victimes] est [indicatif] ensuite apparue clairement ivre [ce qu’absolument rien n’établit], n’a pas souhaité qu’on la soigne [elle dispose d’un certificat qui prouve le contraire], et a refusé de déposer plainte. Nous l’avons plusieurs fois invitée gentiment [elle était à l’hôpital…], mais cette plainte n’a toujours pas été déposée [et pour cause]».
Ivresse Donc, je récapitule : la bagarre aurait eu lieu dans le hall de l’immeuble, et ce sont les deux jeunes d’en bas qui sont les victimes. Alors comment le sang est-il arrivé dans l’appartement ? Comment le miroir est-il tombé ? Comment Cindy s’est-elle coupé le poignet ? Comment un commissaire établit-il qu’une personne qui vient d’être tabassée est «clairement ivre» sans alcootest, sans prise de sang, sans la moindre «preuve» autre que les déclarations des agents et éventuellement des agresseurs présumés (par moi, pas par la police) ? Et surtout, comment peut-il affirmer qu’il ne s’est rien passé dans l’appartement ? Encore aujourd’hui, après que Bart De Wever a invité les deux femmes dans son bureau pour parler de leur affaire, c’est toute la zone de police HEKLA dont Aartselaar fait partie qui semble frappée d’une et une seule certitude : il ne s’est rien passé de particulier le 24 mai, dans la commune ! Et même lorsque le porte-parole de la police locale commence une interview par «nous ne souhaitons plus communiquer sur ce dossier», il ne peut pas s’empêcher de suggérer qu’il ne s’est de toute façon rien passé ! À Aartselaar, ne pas communiquer signifie en fait «prendre parti délibérément». Pour qu’on comprenne bien, il me paraît nécessaire de reproduire l’essentiel de ma conversation du 28 juin avec le commissaire Dirk Fonteyne, porte-parole de la zone de police :
Dirk Fonteyne (par tél) : Nous ne souhaitons plus communiquer sur ce dossier (…) Il y a eu énormément d’émoi, d’agitation autour d’une affaire qui n’était rien du tout [NL : voor iets dat niets was]
Marcel Sel : donc, en ce qui vous concerne, il ne s’est rien passé ?
D.F. : Non, non, non ! je ne dis pas ça ! Je dis simplement que nous ne voulons plus communiquer, il y a eu suffisamment de choses dites sur le sujet […]
M.S. : Mais j’ai cru comprendre que vous disiez qu’il ne s’était «pas passé grand chose…»
D.F. […] Non, mais cette affaire a été largement exagérée [NL: opgeblazen] […]
M.S. Mais vous êtes conscient que Bart De Wever voit les choses d’une façon très différente ?
D.F. Mais tout le monde s’est emparé de cette histoire ! Bart De Wever s’en occupe, le procureur s’en occupe, ils en font un truc énorme, alors qu’il s’agit de rien du tout [NL : ze maken daar k’weet-ni-wa van terwijl er helemaal niets is].
Eh oui, ça insiste. Il ne s’est donc rien passé… de bien méchant ! C’est tellement gros qu’on a l’impression qu’il y a complicité entre les deux jeunes voisins et l’ensemble de la zone de police, jusqu’au sommet. Un syndrome de pensée unique assez hallucinant, le rejet total, brutal, absolu de tout élément pouvant être à charge des agresseurs présumés.
Le 17 juin, soit plus de trois semaines après les faits, Ruth est enfin parvenue à déposer plainte dans un commissariat anversois. Elle a été reçue par un policier qui lui a refusé (une fois de plus) l’assistance d’un interprète. Mais magnanime, il l’a autorisée à rédiger sa plainte en hébreu. Il lui a quand même demandé de ne pas utiliser trop de papier.
Bart Dix jours plus tard, Bart De Wever invite donc Cindy et Ruth dans son bureau. Pour la toute première fois depuis l’agression, les deux femmes ont enfin l’impression d’être entendues et écoutées par une autorité. Mais quand le bourgmestre de la métropole demande à ses services une copie de la plainte, il constate qu’elle n’a toujours pas été traduite ! Dix jours après, elle traîne dans un tiroir et qui sait si elle n’y serait pas restée ad vitam æternam. Apprenant ça, Bart De Wever pique une vraie colère et exige que l’on accélère les choses.
Aujourd’hui, Cindy n’a toujours pas récupéré psychologiquement. Elle doit se rendre à la police d’Aartselaar pour y répondre de coups et blessures envers deux jeunes gens. Sur sa page Facebook, elle écrit : «il fallait que j’arrive à quarante ans pour comprendre combien le racisme est présent dans le monde. J’ai littéralement pu le sentir. Je suis mariée à une femme juive. J’ai reçu les coups et dans ma propre maison. Nous n’habitons ici que depuis trois semaines et devons à nouveau déménager. Aux quelques amis qui sont venus me rendre visite à l’hôpital, merci !»
Omerta Dans les grands journaux belges, que ce soit au Nord ou au Sud du pays, silence radio (et télé) total. Si ce n’est pour opposer «en toute objectivité» la version policée des Forces de l’Ordre à celle de Ruth et Cindy. Le flic a dit qu’elle était ivre et qu’elle a agressé deux jeunes dans le hall, voilà, c’est bon, c’est dit, c’est bouclé, oublions ça, on ne va quand même pas publier la version de la victime ! De Standaard, De Morgen, Het Nieuwsblad, Gazet Van Antwerpen, VRT, VTM, à quoi vous servez ? Le Soir, la DH, La Libre, Sud Presse, L’Avenir, RTBF, RTL-TVI, qu’est-ce que vous fichez ? Ah oui ! Mandela est sur son lit de mort. Ah, dommage qu’on n’ait pas de Mandela ici pour nous mettre le nez dans… dois-je poursuivre ? Pourquoi Le Peuple, le journal de Mischaël Modrikamen est-il le seul à avoir évoqué l’affaire ? Enfin, le seul, c’est injuste : on en parle partout dans le monde, de New York à Tel-Aviv, de Paris à Buenos Aires, mais pas en Belgique !
Pourtant, nous savons que notre police n’est pas fiable. Le Chilien tabassé par un poulet à Zaventem n’a jamais existé ; Bart Debie, commissaire anversois, condamné pour violence et racisme envers des musulmans fut innocent des mois durant ; un jeune, nu, tué dans sa cellule par une brigade spéciale n’a pas intéressé grand monde ; Semira Adamu, morte dans un avion, c’était un accident ; l’artiste Renate Brantz faisant très récemment l’objet de violences policières, à Ixelles, le soir de la fête de la musique, mais chers amis, qu’ânonnez-vous ? Elle aussi était ivre, d’après les policiers. Curieusement, lorsqu’ils l’amenèrent à l’hôpital, c’est pour constater qu’elle allait bien, et aucune prise de sang n’a été demandée !
Perversité Le problème est que tous ces policiers sont assermentés et que dans les violences de voisinage, c’est la parole de l’un contre celle de l’autre. La police, elle, n’avoue jamais ! On n’aura donc pas souvent le fin mot de toutes ces histoires, mais leur accumulation est terrible.
La Belgique est assez souvent épinglée pour son laxisme en la matière. D’après La Libre, en 2010, l’ONU estimait que notre pays devait intensifier ses efforts en matière de lutte contre les actes d’antisémitisme, de racisme et d’islamophobie (en particulier sur Internet) «notamment en enquêtant, en poursuivant et en punissant les responsables» (sic). Les journalistes qui prendraient les déclarations de la police pour argent comptant dans des affaires comme celles-ci font-ils vraiment leur boulot ? Quand les policiers ont une version toute prête basée sur du vent, ou «décident» qu’il ne s’est rien passé, nous avons le droit de considérer la version des victimes potentielles comme crédible. Ceux qui préfèrent s’en tenir aux déclarations des «autorités» mettent tout simplement la démocratie en danger.
Risk Alors, moi, je prends le risque. Cet article n’est pas objectif. Je me suis basé sur les déclarations de Ruth Sverdloff, de Cindy Meul, sur des documents médicaux, sur mon intuition et sur les étranges affirmations du porte-parole de la police. Parce qu’il s’agit d’un couple de quadragénaires, parce que Ruth fut une sportive, parce qu’elle me semble respectable, parce que sa version est cohérente et qu’elle m’a donné des nouveaux détails qui, tous, allaient dans le sens de la première version qu’elle avait donnée à la presse ; parce qu’elle a demandé des précisions à Cindy pendant notre conversation et que toutes cadrent dans le récit «originel» et parce que j’ose espérer que Bart De Wever n’invite pas des gens dans son bureau à la légère, je prends le parti subjectif de les croire.
Et enfin, surtout, la version de Ruth et Cindy me paraît bien plus crédible que celle de la police locale. Si cette histoire est vraie, comme je le pense, elle est juste épouvantable. Et l’affirmation par le porte-parole de la police que «ce n’est rien» prend à son tour une dimension effroyable. Elle ramène notre pays à une république bananière, à un État policier, qui ferme complaisamment les yeux sur le racisme, la violence xénophobe (peu importe qu’elle soit antisémite ou islamophobe, c’est la même), où des policiers, inspecteurs et commissaires inclus, prennent le parti des agresseurs et transforment les victimes en coupables, les assigne en justice et leur cause des frais hallucinants : tant que la plainte de Ruth n’aboutit pas, elle ne peut invoquer la force majeure et espérer annuler les 22.750 euros que son ex-propriétaire lui réclame ! Près d’un an de salaire moyen pour moins d’un mois de logement, et un cassage de gueule en prime.
Appel Je n’ai pas les moyens que peuvent avoir les rédactions de presse traditionnelle. Je ne peux pas aller plus loin dans mes investigations. C’est à vous, rédacteurs en chef des grands médias, d’enquêter en profondeur pour valider — ou non — mon sentiment profond. Et le cas échéant, d’interpeller la ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, dont le silence est abrutissant. Mais évidemment, si la presse se tait aussi…
Et à ce propos, si ce sont les opinions politiques de l’avocat des deux femmes, Mischaël Modrikamen, qui vous posent problème, excusez-moi de vous le dire aussi franchement, mais vous n’êtes pas digne de tenir une plume ! L’antisémitisme, l’islamophobie, la xénophobie sont bien plus importants que ces considérations belgo-belges, et font hélas partie de notre quotidien. Ils sont trop vicieux, pernicieux et leurs effets sont trop pervers pour nous permettre de nous contenter d’une «version officielle».
À bon entendeur, shalom !
Spoiler:
Mais revenons au sujet de cette chronique!
ToG
Nombre de messages : 588 Age : 71 Localisation : Montréal Date d'inscription : 10/07/2009
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 29/6/2013, 20:07
andre a écrit:
Trois juifs portant une kippa ont été agressés...
Trois homosexuels portant leur fierté gay ont été agressés... Trois musulmanes portant une burqa ont été agressées... Trois SDFs portant leur pauvreté ont été agressés... Trois saoulons portant leur ivresse ont été agressés... Trois nègres portant leur visibilité de peau ont été agressés... Trois femmes portant leur féminité ont été agressées... Trois hippies portant cheveux longs ont été agressés...
Pourquoi porter aux nues un caractère distinctif plutôt qu'un autre? Pourquoi ne pas se contenter de dire Trois humains portant un caractère distinctif des moeurs et coutumes de leur espace-temps ont été agressés...
Fondamentalement cela a toujours été la cause suffisante pour l'auto-justification des agresseurs pour leurs gestes.
T G
Charly
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Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 29/6/2013, 20:21
Pourquoi porter aux nues un caractère distinctif plutôt qu'un autre? Pourquoi ne pas se contenter de dire Trois humains portant un caractère distinctif des moeurs et coutumes de leur espace-temps ont été agressés... a écrit:
Bravo !!!
Et quand nous nous faisons agresser dans notre pays par
"Trois humains portant un caractère distinctif des moeurs et coutumes de notre espace-temps "
çà s'appelle comment ???
ToG
Nombre de messages : 588 Age : 71 Localisation : Montréal Date d'inscription : 10/07/2009
Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé ! 29/6/2013, 20:52
Charly a écrit:
Bravo !!! Et quand nous nous faisons agresser dans notre pays par "Trois humains portant un caractère distinctif des moeurs et coutumes de notre espace-temps " çà s'appelle comment ???
Cela dépend. Si c'est par trois caucasiens chez les bougnoules nous appelons cela de la pacification civilisatrice. Si les rôles sont inversés nous appelons cela du terrorisme.
T G
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Sujet: Re: Mon peuple une nouvelle fois martyrisé !