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| Autosexualité (pour Sigismond) | |
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+4Ungern Biloulou Sigismond emma 8 participants | |
Auteur | Message |
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emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Autosexualité (pour Sigismond) 1/6/2009, 17:13 | |
| Plus on est diplômé, plus on se masturbehttp://www.liberation.fr/vous/0101570330-plus-on-est-diplome-plus-on-se-masturbe En 1948, le rapport Kinsey (du nom d’un professeur de biologie à l’université d’Indiana, Etats-Unis) révèle, après une vaste étude sur les comportements sexuels, que 92 % des hommes ont une pratique de la masturbation. Un choc. Et aujourd’hui ? 91 % des hommes et 60 % des femmes déclarent s’être déjà masturbés. 40 % des hommes et 18 % des femmes le font souvent, d’après l’ouvrage collectif dirigé par Nathalie Bajos (Inserm) et Michel Bozon (Ined) intitulé Enquête sur la sexualité en France (éd. La Découverte). Il semblerait que plus on est diplômé, plus on se caresse : seuls 3 % des hommes et 20 % des femmes diplômés du supérieur ne l’ont jamais fait. Chez les sans-diplômes, c’est 15 % chez les hommes et 51 % chez les femmes.
Dernière édition par emma le 7/10/2010, 15:47, édité 2 fois | |
| | | Invité Invité
| | | | Sigismond
Nombre de messages : 270 Age : 77 Localisation : Paris Date d'inscription : 04/11/2008
| Sujet: VULGARITE 4/6/2009, 20:24 | |
| "Plus on est diplômé, plus on se... "
Vous ne pourriez pas dire : "on se fait l'amour", comme tout le monde ?
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| | | Sigismond
Nombre de messages : 270 Age : 77 Localisation : Paris Date d'inscription : 04/11/2008
| Sujet: POUR L'AUTOSEXUALITE 4/6/2009, 20:30 | |
| POUR L'AUTOSEXUALITÉ
"Ce qu'on nous demande en somme, c'est de nier l'instinct sexuel, "donc proclamons-le." Sigmund Freud 1
Mieux vaut faire l'amour seul que le faire sans amour.
Trompant l'attente en satisfaisant le besoin, l'autosexualité protège contre séducteurs et violeurs, homophiles notamment, et les séducteurs contre eux-mêmes.
"Plus tu es heureux, plus tu aimes les autres, "Si tu t'aimes un toup, toup, toup'tit peu, "alors, t'aimes les autres."
"Quand tu étais petit, souviens-toi de ces marques, "on t'apprenait déjà que jouir, c'était le diable."
"Qui peut dire si la solitude "n'est pas le seul chemin "qui mène vers les autres ?"
"Je n'ai plus peur de ma solitude, "si tu n'as plus peur de ta solitude." Maurice Bénin
"Masturbatio ! Masturbatio !" le terme résonne comme une malédiction, proférée ex cathedra d'un ton inquisiteur, le doigt pointé vers un auditoire médusé et mal à l'aise. Inventé par des hommes d'Église dont c'est en général la principale pratique sexuelle, il la réprouve. Les religions judéo-christiano-islamiques condamnent la sexualité en dehors de la procréation maritale. Toute autre pratique – en particulier l'autosexualité – est vilipendée comme "impure" ou "vicieuse", qualifiée de péché. La répression sociétale de l'autosexualité est telle que le terme, absent des dictionnaires, est très peu usité. Ce vide linguistique dénote une faille morale et intellectuelle, marque de la domination rémanente de l'église, de la mosquée et de la synagogue sur l'université. Le discours universitaire, et à sa suite le discours courant, parlent d'hétérosexualité, d'homosexualité et de bisexualité mais d'auto... érotisme. Ce vocable, prisé par les intellectuels, ne désigne pas franchement son objet. "Érotisme" renvoie aux préludes plutôt qu'à l'acte lui-même, comme si l'acte autosexuel n'était pas un acte sexuel. Onanisme est inexact puisque le plaisir d'Onan est le coitus interruptus. Ce discours tend à stigmatiser l'autosexualité comme perverse, alors qu'on déclare avec perversité l'homophilie "normale", dans un but électoral ou mercantile. La civilisation moderne inverse – c'est le cas de le dire – autosexualité et homophilie. Qu'on ne se méprenne pas sur notre propos : nous ne pouvons que souscrire à l'affirmation de la chanson d'étudiants en médecine 64 :
"Baisons ! Baisons ! C'est le plaisir des Dieux",
mais lorsqu'elle prête à Hercule :
"Jamais sa main ne lui servit de con",
nous rappelons que nous ne sommes que de simples mortels. D'ailleurs, toujours d'après cette chanson, Vulcain divergeait d'avec le héros aux grands travaux :
"De mes cinq doigts, je fais une pucelle… "
Or la condamnation de l'autosexualité est un véritable phénomène de société, récemment illustré par le film "Esther Kahn". Le terme "m……….n" vient du latin "stupratio" (souillure) – avec la même racine que turpitude – par la main (manus). Il nie, avilit et condamne son but : le plaisir de nos petits anges, qui a donné l'expression "faire l'amour", le Cupidon. "M… " et "se m… " font insulte à la sexualité et tout particulièrement à celle de l'enfant. Ils doivent être rayés du dictionnaire. "Débauche à la main" chez les mandarins chinois, jeux de mains, jeux de vilains", "mauvaise habitude", "haut-nanisme", "glandeur", "branleur" ou "branlette", "pollution" dont la connotation médicale, voire écologique, est particulièrement venimeuse, "abus de soi" ou "impureté" pour les religieux, autant de termes et d'expressions péjoratifs, discourtois, grossiers, pour désigner le plaisir dit – bien à la légère – infantile. Les expressions argotiques ne manquent pas : "se peler le jonc", "se polir le chinois"... La plus inoffensive : "Il se touche !" est pourtant moqueuse. L'insulte courante chez les peuples circonciseurs : "Chien d'incirconcis !" témoigne d'une répression puritaine particulièrement violente. Cependant, on voit mal au nom de quoi nos petits anges ou "amours" seraient privés, au sortir de la matrice, du droit au plaisir de se faire l'amour librement, dont ils jouissent librement à l'intérieur. L'autosexualité est une des premières manifestations d'autonomie et la pratique sexuelle la plus sûre et la plus inoffensive. Le refoulement de l'autosexualité est aussi courant chez les intellectuels que chez le vulgaire. La déconsidération du travail manuel ("les manants") n'est pas étrangère à cet imbécile mépris. Cette hypocrisie générale n'est pas un mince facteur d'une part de l'infidélité des couples momentanément séparés, de la prostitution d'autre part. C'est ainsi que le docteur Lacan, amateur de semi-mondaines (*), paraissait ignorer qu'on n'est jamais si bien servi que par soi-même et gratuitement :
"La masturbation est la jouissance de l'idiot." 2
Sans doute désignait-il inconsciemment l'autosexualité... intellectuelle. Il confirme cette position résolument anti-freudienne dans son apologie de la circoncision (voir Appendice IV).
Cependant les pays de langue anglaise sont très attachés aux vieilles traditions. Ils contrebalancent la condamnation linguistique vulgaire de l'autosexualité par l'amusante et franche politesse – du roi et du pauvre – de leur formule de première rencontre, unique au monde :
"How do you do ?",
littéralement : "Comment faites-vous ?", dont la réponse est à la fois la même question et… la poignée de mains ("handshake", où "shake" signifie très précisément secouer, dans une plaisante allusion mimique). Elle verbalise avec humour une reconnaissance résolument sociale et anti-puritaine de l'autosexualité. Utilisant la partie masculine de la femme et la partie féminine de l'homme, l'autosexualité doit être considérée comme un premier pas vers l'hétérosexualité. En effet, par les phantasmes associés comme par l'étirement du prépuce ou de l'hymen, l'autosexualité est une préparation à l'acte hétérosexuel. C'est pour l'hymen que le scalpel et l'anesthésie peuvent être utilisés pour supprimer la douleur. On ne voit pas très bien, en effet, l'intérêt d'une défloration commise par un acte qui peut être pénible pour les deux partenaires, et quelquefois traumatisant. Les Incas utilisaient les services d'une spécialiste avec anesthésie par la cocaïne. Enfin et surtout, l'autosexualité épanouie doit être considérée comme une condition préalable, naturelle et normale, de l'abord de l'autre, ce dernier ne pouvant s'effectuer que maladroitement sous la pression du besoin sexuel. Le fait de considérer l'abandon de l'autosexualité comme une condition nécessaire pour l'hétérosexualité est un redoutable et mortifère contresens antisocial. Cette croyance irrationnelle est en réalité dictée par le puritanisme des religions judéo-christiano-islamiques. La déconsidération du suprême acte d'amour de soi entraîne nécessairement celle de tout acte d'amour. En effet, si l'usage le plus banal qui soit du sexe est vilipendé, le sexe lui-même est considéré comme un objet différent du reste du corps, extérieur au corps, rejeté. Le mot sexe lui-même perd son sens de désignation de l'organe au profit de celle du genre. L'acte d'amour et l'être aimé subissent la contagion de ce clivage et de cette réprobation. Ils deviennent objets de sarcasmes, de sourires en coin. L'être aimé est ramené au rang d'objet. La réification de l'autre, évidente dans les perversions pédophile, voyeuriste, exhibitionniste, homophile, envahit la relation hétérosexuelle. L'autre devient un "partenaire" interchangeable pour une activité… sportive (?) au lieu d'un compagnon pour la vie. Toutes les relations humaines sont viciées, perverties. Des rôles socialement assignés prennent le pas sur la liberté et la créativité de la relation d'égalité dans l'altérité. Ce phantasme trouve son ultime passage à l'acte dans les mutilations sexuelles. Il n'y a pas d'autre péché originel que celui qui consiste à décréter l'existence d'un péché originel inexistant, à inculquer aux enfants cette fausse morale, dès le plus jeune âge, pour les soumettre. Le monstrueux discrédit jeté sur nos pratiques d'enfants ou de solitaires est la cause première des pathologies mentales pour lesquelles les religions judéo-chrétiennes portent une lourde responsabilité en qualifiant de "vice", "impureté" ou "abus de soi" la satisfaction d'un besoin élémentaire. | |
| | | Sigismond
Nombre de messages : 270 Age : 77 Localisation : Paris Date d'inscription : 04/11/2008
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 4/6/2009, 20:31 | |
| La religion moderne, la psychanalyse, fait de la sexualité infantile sa pierre angulaire. Elle échappe donc au fléau mais reste encore engluée dans les vieilles conceptions. Dans ses intuitions de jeunesse, Freud fit justement de la répression de la sexualité infantile (autosexualité) un élément majeur du "complexe nodal des névroses" 3. Il se montra moins assuré lors de la séance du 7 février 1912 de la Société psychanalytique de Vienne où il énonça la tautologie suivante, vite contrée par Stekel :
"Si nous considérons la sexualité infantile comme le facteur pathogène dans les névro-"ses, nous ne pouvons dire que la masturbation est inoffensive, parce qu'elle n'est rien "d'autre que l'émanation de la sexualité infantile." 4
Ce discours très socialement correct affirme que l'autosexualité serait pathogène. Nous ne pouvons pas ne pas voir là le postulat d'un sexuellement mutilé incapable de tirer toutes les conséquences de sa condamnation de la circoncision pour rejeter carrément le tabou de l'autosexualité. Tout au contraire, l'éventuel effet névrotisant de l'autosexualité est précisément dû à la répression et à la réprobation sociétale et parentale. Seul le : "Ne touche pas ça !" est pathogène. Mais, de même que Freud, nombre des participants à cette séance du 7 février 1912 voyaient dans l'autosexualité une conduite anormale. Certains, oublieux de la répartie :
-"Je souhaite que tu t'ôtes de mon soleil",
proférée par le philosophe Diogène, un autosexuel célèbre, à Alexandre le Grand qui lui offrait le cadeau qu'il voudrait, vont jusqu'à classer l'autosexualité parmi les conduites masochistes. Diogène fut-il masochiste alors que le chef de l'état grec se tenait dans le soleil de façon telle qu'il ne pouvait pas le regarder sans être ébloui ? Dans un sens oui ; le conquérant obtint ce qu'il cherchait : une leçon gratuite de "cynisme", de simplicité et de féminité. On doit prévenir les abus sans condamner la chose. En effet, l'autosexualité peut, en pratique, s'avérer pathologique. Les éducateurs de l'École orthogénique de Chicago (une institution accueillant les enfants autistes) ont observé que plusieurs enfants se faisaient mal en se faisant l'amour 5. Beaucoup, fermement convaincus que l'autosexualité serait immorale, sont victimes de la traditionnelle répression. Ils souffrent de vives angoisses et de conduites autopunitives. Car ce qui a été vu au chapitre I concernant la brutale technique de coït des non-intacts peut valoir pour l'autosexualité. Une autosexualité trop fréquente, hâtive ou brusque peut nuire. Mais fermons cette parenthèse pour reprendre le fil de notre exposé. Nous pensons que dans tous les cas, notamment ceux analysés par Freud, c'est la répression de l'autosexualité infantile qui provoque le refoulement premier, fondamental. Elle est, dans l'histoire individuelle, le noyau de la névrose et le préambule à un éventuel mauvais passage de l'œdipe.
La honte de l'autosexualité est très répandue : lorsque le poète Leonard Cohen chante à sa bien-aimée :
"J'ai besoin de toi pour tuer un enfant",
il avoue indirectement qu'il vit mal l'autosexualité. Il se serait montré plus galant en disant : "C'est avec toi que je préfère… ". Cependant, sa métaphore est instructive : elle révèle le phantasme du pédophile assassin de sa victime et en dévoile la cause profonde, inconsciente. Autre exemple : la seule explication rationnelle de la croyance de Wilhelm Reich en une machine à fabriquer de l'énergie libidinale (des orgones, lire des orgasmes), réside dans un phantasme de substitution de cette machine au sexe dont l'usage individuel lui a été interdit dans son enfance. Seul avec sa machine, il peut enfin profiter, sans culpabilité, de l'illusion de jouer au jeu interdit. Une répression particulièrement sévère de l'autosexualité est très certainement à l'origine de sa folie.
En affirmant que la période de latence serait un phénomène physiologique naturel, Freud nie le rôle fondamental de la répression :
"Le temps de latence est un phénomène physiologique. Mais il ne peut provoquer une "interruption totale de la vie sexuelle que dans les cultures qui incluent dans leur "système la suppression de la sexualité infantile. C'est le cas de la majorité des "peuples primitifs." 6
C'est aussi les cas aux États-Unis. La première assertion, issue de la croyance médicale de son époque, est aux antipodes de la découverte psychanalytique et toutes les cultures sont, peu ou prou, affectées par le tabou de l'autosexualité. Il y a bien des moyens de supprimer la sexualité infantile. La période de latence est la preuve de sa suppression temporaire. Il peut y avoir une interruption complète de la vie sexuelle pendant la période de latence dans les civilisations développées. C'est d'ailleurs justement dans les cultures primitives d'Océanie que ce tabou est le moins puissant dans la langue pour se manifester quelquefois, il est vrai, par la circoncision. Le tabou et la répression de l'autosexualité sont à la racine des psychopathologies et la période de latence ne peut avoir d'autre cause, quelle que soit la culture. La plus évidente preuve des hésitations freudiennes vis à vis de la sexualité infantile est le concept de prégénitalité, alors que le génital est premier, par évidence biologique. Ce savant postulat participe des rationalisations de la régression ci-dessus dénoncée. Il prive nos chérubins de la reconnaissance de leur activité sexuelle en les confinant à une "prégénitalité" imaginaire. Celle-ci projette sur eux un penchant typiquement adulte pour les préludes de l'acte sexuel. On aboutit au monstre conceptuel d'une génitalité sans sexe, d'un mysticisme absolu, subtile revanche d'un néo-puritanisme dans lequel rivalisent freudiens orthodoxes et puristes lacaniens. Ainsi débarrassée de quelques survivances, la psychanalyse, permet de fonder le lien social sur une véritable éthique amoureuse. Celle-ci ne repose plus sur l'étouffement des origines de la vie sexuelle mais sur le rejet de la honte du sexe. Refusant de rougir de la sexualité et de la nudité, la nouvelle religion dépasse les philosophies adverses : hellénistique et judaïque, démocrate et républicaine, en les synthétisant dans une vision qui replace l'enfant et la féminité au centre de l'humain.
La réprobation sociétale de l'autosexualité, le silence ou le mensonge, l'hypocrisie et la honte qui lui sont rattachés sont la cause profonde des perversions, psychoses et névroses. Celles-ci sont l'expression pathologique de la légitime revendication du droit de se faire l'amour sans encourir de réprobation. Elles sont le refuge de l'individu devant le narcisso-puritanisme ambiant dont la forme la plus achevée est l'envahissement des médias par le faux sexuel mercantile (pédophiles et violeurs se multiplient mais la publicité nous impose sans cesse la prostitution exhibitionniste du corps humain à tous âges).
La plus courante et stupide conséquence de la réprobation de l'autosexualité est que de nombreux couples se forment par besoin sexuel plutôt que par amour, si bien que ces unions sont éphémères, conduisant à des divorces dramatiques pour les enfants. Il ne s'agit pas d'amour réciproque mais d'autosexualité à deux.
Les perversions sont la conséquence directe de la perversion de l'éthique dévoyée qui condamne sottement l'autosexualité. Du coup, certains deviennent incapables de résister aux pulsions condamnables. Le cercle vicieux se referme lorsqu'on va jusqu'à décréter que l'homophilie ne serait pas une perversion, ce qui est un comble.
La pédophilie est directement produite par la répression et le refoulement de l'autosexualité infantile. En effet, l'objet du pédophile est moins l'enfant, sa victime, que lui-même. Il jette l'enfant après usage, comme ses propres excrétions.
Il n'y a pas de fierté à retirer d'avoir honte de faire seul et en amour ce qui est fait à deux de façon misérable et dangereuse pour la santé. | |
| | | Sigismond
Nombre de messages : 270 Age : 77 Localisation : Paris Date d'inscription : 04/11/2008
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 4/6/2009, 20:32 | |
| L'homophilie est un des meilleurs exemples de refoulement de l'autosexualité. Dans le but inconscient d'échapper aux effets de la menace d'exclusion par perte de l'amour parental, elle introduit un témoin dans la pratique autosexuelle. La tentative est nécessairement ratée. Ce faisant, elle singe – encore eux – la relation du couple parental dans un phantasme de reproduction monosexuée; Ce fantasme transparaît clairement dans la revendication d'un droit au "mariage" qui montre bien que les homophiles jouent au papa et à la maman. Elle est, inconsciemment, une révolte infantile contre l'interdiction banale de "faire l'amour solitairement" (Claude François). L'acte homophile est un acte monosexuel où le sexe de l'un est en relation avec une autre partie du corps que le sexe de l'autre. Il s'agit d'une relation du pareil au même, fermée à la différence des sexes, enfermée dans l'oralité ou l'analité, et le sado-masochisme afférent. Ces pratiques contre nature sont une révolte contre l'interdiction antinaturelle de l'autosexualité. Mais pourquoi se déculpabiliser à deux – dans d'infantiles et phantasmatiques jeux de rôles sujets à des modes génératrices de vives frustrations – là où il n'y a pas à culpabiliser ? On ne voit pas, en effet, l'intérêt de recourir à quelqu'un du même sexe pour obtenir une jouissance que l'on peut si facilement se procurer par soi-même, sans risque de contagion ni de complications sociales ou sentimentales. On néglige de surcroît, dans les deux cas, les divines douceurs, le velouté incomparable de la muqueuse du sexe opposé. Tout cela au prix – dans le premier – d'atroces pathologies de l'anus, d'infections aussi diverses que mortelles (*), d'odeurs peu ragoûtantes et de postures "dégradantes", comme justement placé dans la bouche d'un enfant par Rossellini dans : "Rome, ville ouverte". Le lobby homophile – tapageur et exhibitionniste – montre bien que l'homophilie se renforce d'effets de contagion d'un groupe qui oublie que la sexualité est première et que l'homophilie n'est pas de la sexualité mais n'en est qu'une perversion. Il nous apporte de façon récurrente la démonstration publique que "l'enfant est un pervers polymorphe" et qu'à demeurer dans l'enfance, l'être humain s'abîme dans la décadence. L'institutionnalisation de la perversion homophile par le snobisme politico-médiatique et commercial, est ainsi le dernier refuge du puritanisme hypocrite et dominateur contre la reconnaissance à part entière de l'autosexualité. Elle résulte principalement des politiques et des "psy" qui souhaitent s'attirer la clientèle homophile en flattant son narcissisme et celui de ses proches. En fait, les exagérations actuelles en faveur de l'homophilie dans la société occidentale dissimulent l'intensité du refoulement de l'autosexualité, le dernier mais le plus tenace des tabous.
Le phénomène homophile est cependant plus complexe puisqu'il repose aussi sur la prétention inconsciente à une reproduction monosexuée dans un désir d'enfants de personnes du même sexe. Ce phantasme est plaisamment représenté par le bilboquet (signe de reconnaissance cher aux homophiles masculins), symbolisant le phallus portant le monde. Or justement, les homophiles, comme toutes les personnalités narcissiques (pervers), sont très forts et se croient très forts mais entre les bilboquets et les moulins à vent de Don Quichotte, il n'y a que les Pyrénées ; le support de la boule ressemble fort à la pique du picador. Aussi, les assourdissants décibels des manifestations prétendues gaies ne sont pas seulement mortelles pour les riverains ; on y tue surtout l'amour, par le sexe, pour le plus grand profit de la classe dominante, droite et gauche confondues ; cette dernière n'autorise les jeux du cirque ("circenses") qu'à condition de prélever pour elle-même la majeure partie du pain ("panem") et ne lutte guère contre les drogues. Nous sommes là dans l'hommage du vice au vice, de la perversion à la perversion.
Du côté de la structure, Freud a dénoncé dans l'homophilie le déni de la réalité de l'existence même de l'autre sexe (faussement dénommé déni de la castration). L'absence d'excitation sexuelle par les personnes du sexe opposé signe l'absence de leur reconnaissance profonde, intime, en tant qu'êtres sexués et donc l'absence d'une reconnaissance de la différence des sexes. L'institutionnalisation d'une "normalité" de l'homophilie est donc aussi pathologique que l'homophilie elle-même ; dans les deux cas, la perversion narcissique fondée sur la réprobation de l'autosexualité est à l'œuvre. L'acceptation des homophiles comme membres des sociétés psychanalytiques est le comble de cette perversion/perversité sociétale. En effet, abandonnant la virilité vraie, celle qui ne récuse ni l'enfance ni la féminité, pour une fausse féminité ou une hyper (tout aussi fausse) virilité, l'homophilie n'est qu'une des signatures de l'échec du complexe d'Œdipe.
Les amitiés doivent apprendre à demeurer pures, platoniques, tout particulièrement vis-à-vis des jeunes enfants, souvent victimes des homophiles. Pas plus qu'on n'inverse le haut et le bas, le derrière et le devant (attention, fragile, manier avec précaution), on ne mélange l'amitié et le sexe. Il faut respecter le mode d'emploi prévu par la nature. Pour cela, les éducateurs ne doivent jamais réprimer la sexualité. On ne peut que l'éduquer, la tempérer et l'orienter. Pour achever ces réflexions, il faut dire que la perversion homophile est très probablement responsable de la décadence de la démocratie grecque qui n'a pas pu survivre avec une telle perversion en son sein. L'exclusion des femmes de la vie politique ne saurait être remplacée par la féminisation des mâles ou de certains d'entre eux. L'échec de la virilité-féminité signe celui de l'œdipe, pour la femme comme pour l'homme.
Les grands responsables de cette situation sont les psychiatres, psychologues et psychanalystes qui, faisant la partie belle au passage à l'acte dès qu'il s'agit d'homophilie, ont rayé le terme "condamnation" de leurs manuels et dictionnaires.
De même, le violeur assouvit ses besoins dans le sadisme au lieu d'user, beaucoup plus simplement, de l'autosexualité qui lui a été interdite. Les poètes nous ramènent à des mœurs plus simples :
"Pour embrasser la dam', s'il faut se mettre à douze,
"J'aime mieux m'amuser tout seul, crénom de nom !"
Georges Brassens (Le pluriel)
Celui qui est conscient de la nature vaginale de son prépuce ne prendra pas les anus ou les bouches pour des vagins.
Une observation de "hard core" masculin nous permet d'adresser un conseil aux homophiles invétérés : les fesses des jeunes garçons qui les séduisent tant ressemblent à s'y méprendre aux deux rondeurs du sommet du gland. Nul besoin d'encourir les foudres de la société ; on n'est jamais si bien servi que par soi-même.
De même, seul un changement radical de notre attitude vis à vis de l'autosexualité permettra le dégoût et l'abandon de l'usage de l'alcool, des drogues, du tabac, des somnifères… Car le sujet n'a recours aux suicidaires compensations des addictions que parce qu'on lui a inculqué une réprobation antinaturelle de l'usage individuel du sexe. Ainsi la production et la consommation de drogue sont-elles un fait culturel dans l'ensemble des pays circonciseurs (Afrique, pays musulmans, USA). Sottement et artificiellement empêché d'être son propre objet sexuel en se procurant à bon marché un plaisir personnel, il aura recours à des paradis artificiels, coûteux et malsains. Au lieu de pratiquer les joies de la production naturelle, il se servira de lui-même comme d'un champ d'expérience pour l'industrie chimique, sans se rendre compte que ces prétendus plaisirs sont des satisfactions solitaires, socialement valorisées cette fois-ci mais à prix élevé. Cette attitude trouve son comble dans la circoncision qui oblige ses victimes à se procurer un lubrifiant pour se faire l'amour.
L'absence de reconnaissance de l'autosexualité dans le discours, sa condamnation par des sous-entendus ou des menaces effarantes, choquantes, sont certainement la cause profonde de bien des psychoses. Ce n'est pas l'autosexualité qui rend fou, c'est sa condamnation. Elle ne rend sourd qu'aux provocations obscènes. La réprobation de l'autosexualité doit impérativement être condamnée. Cette manifestation de la vie doit être accueillie – et verbalisée – dans la bonne humeur. Si vous n'aimez pas l'autosexualité, n'en dégoûtez pas les autres !
La valorisation et le respect de l'autosexualité doivent devenir un impératif social aussi bien dans les pays où la population choisit de créer des générations de mâles célibataires en supprimant les fœtus femelles, que dans ceux où sévit le SIDA. Mais déjà, une partie de la jeunesse chinoise désigne l'autosexualité par une expression d'une remarquable neutralité : le "plaisir personnel" plutôt que le très bouddhiste "turpitude à la main".
Voici des millénaires que l'establishment : les aristocraties militaires, religieuses, médicales, voire psychanalytiques, asservissent les peuples. Les prescriptions qu'elles ont édictées dans le domaine de la morale sexuelle ne visent à encourager ni la satisfaction des besoins sexuels ni la sublimation des pulsions qui donnerait au peuple l'énergie qui lui permettrait d'exercer le pouvoir qui lui revient mais leur répression brutale, soit par le mensonge hypocrite rabaissant l'autosexualité et la sexualité en général, soit par la violence des excisions physiques qui massacrent le sexe. Les sociétés qui répriment l'autosexualité favorisent les violences sexuelles et le mercantilisme sexuel.
Corollaire I : L'autosexualité du fœtus
On connaissait les érections des fœtus mâles 7 mais le hasard a permis à deux gynécologues italiens 8 et à la mère de l'enfant une découverte qui s'apparente, en matière d'autosexualité, à celle de Christophe Colomb. Ils ont observé à l'échographie, chez un fœtus féminin de six mois, un acte autosexuel mené jusqu'à l'orgasme. Depuis lors, on a observé des fœtus en train de pratiquer gaiement l'autofellation…
Il est évident que l'enfant jouit dans la matrice d'une liberté sexuelle totale. La répression voilée ou brutale qui l'attend au dehors est nécessairement traumatisante, génératrice de pathologie psychique.
Corollaire II : Psychanalyse et phimosis
Il n'est pas impossible que le phimosis soit produit par la répression de l'autosexualité. L'amour et la confiance sont aveugles. Cette pathologie montrerait que le sujet intériorise la répression parentale ou sociétale ; le développement naturel du prépuce serait bloqué, gage hystérique de la soumission de l'enfant et… de la violence de la répression. Seule la clinique psychanalytique pourra confirmer cette hypothèse.
Ceux pour qui "patience et longueur de temps font mieux que force ni que rage" pourraient tenter cette thérapie par la parole vraie.
1 Lettre à Jung, 7 avril 1907. Correspondance avec Jung 1906-1914. Paris : Gallimard ; 1975. p. 74, § 2.
(*) L'obsessionnel vit dans le ravalement de l'objet de désir.
2 Séminaire XX, Encore, 13 mars 1973. Paris : Seuil ; 1975.
3 L'homme aux rats. 1909. Paris : PUF ; 1998. O.C., IX, p. 179, n., 2ème §.
4 Les premiers psychanalystes, minutes de la Société psychanalytique de Vienne. Paris : Gallimard ; 1983. IV, p. 59-60.
5 Bettelheim B. L'amour ne suffit pas. Paris : Fleurus; 1970. p. 384.
6 Autoprésentation. 1925. Paris : PUF ; 1992. O.C., XVII, p. 84, n.
(*) Rappelons que la faible érogénéité de l'anus n'est qu'une incitation à la propreté. Elle est purement externe : la pénétration anale ne procure aucun plaisir mais de graves irritations chez l'un (hémorroïdes, fissures anales), des infections urologiques par remontée urétrale (urétrites, prostatites), éventuellement mortelles chez l'autre. Le passage de l'anus au vagin est délétère pour ce dernier.
7 Calderone M. Fetal erection and its message to us. 1983.
http://www.siecus.org/siecusreport/volume11/11-5.pdf
8 Giorgi G. & Siccardi M. Ultrasonographic observation of a female fetus' sexual behavior in utero. American journal of obstetrics and gynecology 1996 ; 175 (3) : 753. | |
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| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 4/6/2009, 21:51 | |
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| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 6/6/2009, 02:26 | |
| David Carradine pourrait être mort de masturbationhttp://www.20minutes.fr/article/330633/People-David-Carradine-pourrait-etre-mort-de-masturbation.php La police thaïlandaise annonce que l'acteur avait aussi lié la corde autour de «son organe sexuel» et privilégie la piste d'un «accident auto-érotique»... Les résultats de l'autopsie sont attendus d'ici à samedi.
Dernière édition par emma le 5/11/2010, 20:57, édité 2 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 6/6/2009, 04:38 | |
| Carradine était considéré dans le milieu (à raison donc) comme un branleur ... |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 6/6/2009, 20:33 | |
| Joydick : peut-on vraiment se masturber en jouant sur Atari ?http://www.rue89.com/rue69/2009/03/08/joydick-peut-on-vraiment-se-masturber-en-jouant-sur-atari Le concept de la joydick est accessible à tout le monde : il s'agit de récupérer un joystick de jeu video avec une préférence unanime pour celui de l'Atari 2600 et de l'adapter à son pénis pour qu'il serve directement de manette de jeu. Ainsi, sous réserve d'avoir un pénis sur soi, on peut faire du deux en un et jouer en se masturbant.
Dernière édition par emma le 7/10/2010, 19:18, édité 2 fois | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 11/6/2009, 17:35 | |
| David Carradine achetait régulièrement du matériel sadomaso dans un sex-shopAlors qu'une seconde autopsie opérée sur le corps de l'acteur retrouvé mort pendu dans le placard de sa chambre d'hôtel à Bangkok confirme le résultat de la première, on apprend que Carradine était client régulier d'un sex-shop californien.http://www.20min.ch/ro/entertainment/people/story/25434115 Certaines rumeurs locales avaient suggéré qu'il s'était suicidé, alors que la police thaïlandaise parlait d'une mort accidentelle des suites d'un jeu sexuel. La famille de l'acteur, a demandé à ce que des agents du FBI puissent être impliqués dans l'enquêter. La quatrième épouse de l’acteur a déclaré avoir demandé le divorce en raison des pulsions sexuelles malsaines de Carradine. Cela semble se confirmer avec le témoignage du patron d’un sex-shop californien qui a assuré que David Carradine était «un habitué» achetant «plusieurs fois par mois depuis de nombreuses années» du matériel fétichiste et sadomasochiste. Il a d’ailleurs acheté un lot d’accessoires trois semaines avant son décès et devait venir le chercher prochainement. Le site TMZ.com s'est rendu dans le sex-shop où David Carradine avait ses habitudes. | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 13/6/2009, 03:44 | |
| Selon un expert, Carradine ne pouvait pas être seul
L'acteur américain David Carradine, retrouvé mort pendu dans le placard de sa chambre d'hôtel à Bangkok, ne serait pas mort seul, affirme un expert en fétichisme interrogé jeudi 11 juin par le quotidien américain ABC News. Le héros de la série "Kung Fu", qui serait mort étouffé à la suite d'une pratique de l'auto-asphyxie érotique, a été retrouvé avec une corde attachée autour du pénis et du cou.
Or, selon Robert Dunlap, qui a interrogé des centaines de personnes ayant ce genre de pratique, "cela ne ressemble pas à un acte en solo". "Ce sur quoi je m'interroge le plus c'est comment il a été "encordé", et "comment il a pu lier ses propres mains". Au lendemain de la découverte du corps, la police thaïlandaise avait évoqué la possibilité que l'acteur soit mort à la suite d'un "accident de masturbation". | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 13/6/2009, 06:45 | |
| Il faut toujours prendre langue avec un expert. Nous aurions du interroger immédiatement Jack ... |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 7/11/2009, 14:52 | |
| ROMANS SUR ISERE
Elle croyait voir un homme se masturber : l'ébéniste astiquait le manche... de sa nouvelle canne !
http://www.ledauphine.com/romans-sur-isere-elle-croyait-voir-un-homme-se-masturber-l-ebeniste-astiquait-le-manche-de-sa-nouvelle-canne--@/index.jspz?article=217629
Il est 22h40, ce dimanche soir. Cela fait déjà plusieurs minutes qu'une jeune femme, domiciliée boulevard de la Libération à Romans, a remarqué les "agissements" de son voisin.
En face de chez elle, derrière sa fenêtre...
L'homme se trouve dans son appartement, derrière une fenêtre. Un appartement situé en face de chez elle. Il se livrerait à une exhibition sexuelle...
Elle alerte les policiers
Elle décide alors d'alerter le commissariat de police. Pour cette Romanaise, cela ne fait aucun doute, l'homme est en train de se masturber tout en l'observant.
Rapidement, des policiers de la brigade anticriminalité se rendent sur les lieux. La jeune femme leur indique alors l'appartement de l'individu. À l'intérieur, point d'exhibitionniste, mais un ébéniste en train d'astiquer le manche... d'une nouvelle canne de sa propre création ! L'homme était en effet en train de poncer l'objet, à la lumière d'un réverbère... | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 7/11/2009, 15:02 | |
| Il polissait, le Chinois, en quelque sorte ? | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 7/10/2010, 15:43 | |
| Le lobby de la masturbation Christine O’Donnell, candidate au Sénat américain, a beau clamer son opposition à la masturbation, certains font la sourde oreille.http://www.slate.fr/story/27901/masturbation-religion Contrairement à la plupart des politiciens, qui ont bien trop peur de se mettre à dos l’énorme groupe d’intérêts des heureux propriétaires de mains, Christine O'Donnell affiche ouvertement son opposition à la masturbation. « La Bible dit que quiconque a le cœur plein de luxure commet l’adultère. Et on ne peut pratiquer la masturbation sans luxure» s’est-elle étendue en 1996. « S’il sait déjà ce qui lui plaît, et qu’il peut se faire plaisir tout seul, alors pourquoi ne pas me mettre sur la touche ?» O’Donnell, aujourd’hui candidate au siège de sénateur du Delaware, n’a pas idée à quel point il est difficile pour un homme de s’amuser tout seul sans se toucher, justement. C’est en tant que fondatrice du groupe de pression chrétien Savior's Alliance for Lifting the Truth, inspiré par des travaux réalisés pour le groupe de lutte contre la pornographie Enough Is Enough—dont la présidente, Donna Rice Hughes, a trouvé sa voie après une liaison extraconjugale avec l’ancien sénateur Gary Hart—qu’O’Donnell a fait ces déclarations hautement philosophiques. Elle déclare aussi avoir « tâté de la sorcellerie» à l’université, ce qui a dû la dégoûter au point qu’elle en est devenue une farouche opposante de l’onanisme, car il est bien connu que les sorcières se tripotent bien plus que n’importe quel autre groupe à part, bien sûr, les sirènes, les nymphes des bois, les succubes et tous les mâles de toutes les espèces confondues.
Dernière édition par emma le 5/11/2010, 20:56, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 7/10/2010, 17:48 | |
| - emma a écrit:
- Christine O’Donnell, candidate au Sénat américain, a beau clamer son opposition à la masturbation, certains font la sourde oreille.
He bien ce sont des vilains pas beaux qui ne trouvent pas de partenaire; elle, mignonne comme un coeur, elle doit avoir plein plein plein de candidats et peut donc se permettre de montrer du doigt (... c'est une façon de parler...) les amateurs de plaisirs solitaires, ces sales egoistes. Mab -suis je bien dans le sujet ? - |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 7/10/2010, 19:23 | |
| - Ungern a écrit:
- Et la nénette lui répond : "Ah docteur ! Vous mettez le doigt sur mon problème !".[/b]
Ah oui, c'est frais, delicat... Mab |
| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 8/10/2010, 00:05 | |
| Le doigt c'est bien ... la main c'est mieux ... et Mamadou c'est mieux encore. | |
| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 8/10/2010, 00:09 | |
| et Mamadou joue aussi d'un autre instrument. | |
| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 8/10/2010, 00:14 | |
| " La masturbation ne m'est plus autorisée " nous déclare le champion français. | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 8/10/2010, 18:41 | |
| USA : à près de 86 ans, Jimmy Carter fait son grand retour médiatiquehttp://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iOXQ1r3nqeCgm2PmtbGshiIAbT0Q Trente ans après avoir perdu la Maison Blanche, l'ancien président américain Jimmy Carter a un emploi du temps plus chargé que jamais et est omniprésent dans les médias, où il cultive son franc-parler et son image de défenseur des causes progressistes. Au cours de la plus inattendue de ses récentes apparitions médiatiques, dans une émission télévisée diffusée en fin de soirée, M. Carter, - un chrétien fervent qui dispense l'enseignement biblique chaque dimanche dans son église de Géorgie -, a avoué avoir pratiqué la masturbation. Il s'est vu attribuer le prix Nobel de la Paix en 2002. | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Autosexualité (pour Sigismond) 8/10/2010, 18:47 | |
| Tout pretexte est bon aux Norvégiens pour distribuer des Nobel de la Paix à pleines mains... (Et surtout à n'importe qui ! ) | |
| | | | Autosexualité (pour Sigismond) | |
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