Les télévisions françaises me dégoûtent !(Les 4V - 25 juillet 2016 par Milliere Guy)Je regardais peu la télévision française lorsque je vivais en France. Je la regarde infiniment moins encore depuis que je vis aux États-Unis.Dans les instants qui ont suivi l’horrible attaque islamiste de Nice, je l’ai davantage regardée…
Mais j’ai, je dois le dire, été partagé entre l’irritation et un immense dégoût. J’aurais pu éclater de rire, si ce n’était pas si grave.
Dans un premier temps, les journalistes à l’antenne ont évoqué un
« accident ».Quand il est devenu impossible pour eux de conserver l’hypothèse de l’accident, et qu’il est devenu évident qu’il s’agissait d’un acte terroriste, ils ont tenté de dire que le terroriste était peut-être un fou.
Ils l’ont rapidement présenté, dès que son identité a été connue, comme un être déprimé et angoissé et, pour éviter que l’islam soit incriminé, comme un homme qui n’allait jamais à la mosquée et qui buvait de l’alcool.
Sans doute ignoraient-ils que les djihadistes du onze septembre 2001 ne priaient pas non plus et buvaient, eux aussi, de l’alcool, ce qui ne les a pas empêchés de mourir en
« martyrs » !
On ne sait visiblement pas dans les salles de rédaction que, pour la religion musulmane, mourir en menant le djihad permet d’effacer tout ce qu’on a pu faire de mal auparavant et autorise même de faire dans les mois qui précèdent l’accès au statut de martyr tout ce qui enfreint les règles.
Il ne manquait pour compléter le tout que les discours parlant d’une religion de paix, d’amour et de fraternité.
Ces discours n’ont pas tardé. Un reportage a montré un groupe de femmes voilées jusqu’au bas du front venir pleurer les victimes sur la Promenade des Anglais.
Combien de temps, les Français continueront-ils à écouter des inepties aussi obscènes ? Je n’ai pas la réponse.
J’espère qu’après la tuerie au Bataclan et le crime djihadiste de masse commis à Nice, un réveil viendra en France, mais je n’y crois guère.
Ne pouvant plus supporter tout cela, j’ai tenté de voir ce qui se disait sur mon pays d’adoption, et je n’ai pas été déçu. Je suis tombé sur un reportage consacré au racisme contre les noirs L’auteur du reportage venait quasiment légitimer les propos du groupe Black Lives Matter (les vies noires comptent), qu’un Président américain digne de ce nom devrait immédiatement traiter comme une organisation criminelle et qui, après avoir exploité de manière éhontée la mort de délinquants tués par la police, n’a cessé de disséminer chez les noirs américains un racisme anti-blanc qui a conduit à l’assassinat de policiers à Dallas, puis à Baton Rouge.
Je me suis dit qu’une logique perverse était à l’œuvre et que, tandis que certains cherchaient à exonérer les crimes commis au nom du djihad, d’autres cautionnaient le racisme anti-blanc et que, tandis que certains mentaient concernant l’islam, d’autres mentaient sur la situation des noirs aux États-Unis.
J’ai renoncé à regarder la façon dont la télévision française a couvert la convention républicaine, mais je m’en doute.
Pour des journalistes de télévision français moyens, Donald Trump est un abruti, un crétin et vraisemblablement un fasciste. Les millions d’Américains qui l’ont choisi sont vraisemblablement définis comme des racistes, au quotient intellectuel proche de zéro.
La semaine qui sera commencée quand paraîtront ces lignes sera celle de la convention démocrate qui intronisera Hillary Clinton, et celle-ci sera présentée par les journalistes de télévision français moyens comme une femme intelligente, scrupuleuse, honnête, en tous points remarquable. Tout ce qui en fait le candidat le plus corrompu et le plus criminel à s’être jamais présenté à l’élection présidentielle américaine sera laissé de côté.
Je n’ai pas non plus regardé les journaux télévisés français après l’attaque terroriste de Munich. Je ne sais que trop ce qui a pu se dire.
Certains prennent ce qu’ils voient lors des journaux télévisés français pour de l’information, je les plains. Sincèrement.
J’écrivais, il y a quelques années, que le seul moment où des faits vrais étaient énoncés dans un journal télévisé français était le moment des prévisions météorologiques.
Cela me semble, hélas, plus pertinent que jamais !