....

Rappel du premier message :

.

.

Eric a écrit:

ha oui mais la ça dépasse 3 lignes.

C'est le maximum admis par La Poste ?

.

C'est partout le même scandale !

(Tiens, ça me fait penser à une histoire avec mon copain japonais en quittant un bureau de la poste à Tokyo... je vais vous la raconter un de ces jours)

.

Eric a écrit:

vous allez discuter comme ça encore pendant longtemps ?

Alors Eric, ta copine t'a-t-elle bien astiqué le poireau aujourd'hui ?

(Est-ce que quelqu'un peut me sortir de là, siouplaît ?)

Texto.

Rien n'est échangé, sinon l'impression d'être intéressé à l'autre. L'autre dont on se sert pour tuer le temps (il n'y a pas de lois à l'encontre de ce meurtre pataphysique).

Mais ici, on a bien d'autres façons de tuer le temps, jusqu'à pouvoir créer un peu ensemble. Des fois, cela arrive.

Faut d'abord sortir du texto, de ce " dialogue " kafkaïen où le centre de son univers n'est pas un trou noir massif, mais un nombril.

Zed a écrit:

Je viens de parler a Tog au téléphone, c'est vraiment un être cultivé, bon yé kébékois, ça aide

C'est la référence aux poireaux qui te fait dire ça ?
(Vous avez fréquenté la même grosse gardienne ?)

Zed a écrit:

Biloulou a écrit:

C'est partout le même scandale !
(Tiens, ça me fait penser à une histoire avec mon copain japonais en quittant un bureau de la poste à Tokyo... je vais vous la raconter un de ces jours)

Essaye de le faire avant le 21 (au cas ou)

Bon, tu as raison, le temps presse.

Voilà : on était à Tokyo et mon copain devait aller à la poste, je l’ai attendu dans sa voiture, devant le bureau de poste.
Quand il est revenu il avait l’air de mauvaise humeur et marmonnait entre les dents « la poste ici est devenue une vrai affaire de samouraïs… »
Il était de mauvaise humeur, j’hésitais à lui demander ce qu’il voulait dire. Finalement je le lui ai demandé.

Eh bien voilà, chez toi, Biloulou-san, au Moyen-Âge, il y avait la noblesse, les prêtres, les paysans, les soldats, les commerçants, les artisans… et bien chez nous il y avait aussi toutes ces classes sociales plus une que vous n’aviez pas : les samouraïs. Ils ne vivaient que pour défendre l’honneur de leur maîtres et seigneurs, les shoguns.
Les samouraïs étaient logés, nourris, blanchis, ne pouvaient pas toucher cette chose déshonorante qu’est l’argent, seule la défense de l’honneur et de la vie du shogun par les armes comptait, même au prix de leur propre vie.

Et puis les temps ont changé, les shoguns devenaient moins riches et ont commencé à ne plus pouvoir entretenir leurs samouraïs. Pendant ce temps les commerçants s’enrichissaient, voyageaient à travers le pays avec leurs précieuses marchandises et étaient de plus en plus souvent attaqués par les voleurs.

Bingo ! Les commerçants, voilà les nouveaux patrons tout trouvés pour les samouraïs !

Mais ils se sont vite aperçus que leurs nouveaux patrons n’avaient aucun honneur à défendre, juste leurs biens et leur vie.
Alors les samouraïs se sont dits que les commerçants n’avaient rien d’un shogun, ils pouvaient eux aussi se lancer dans le affaires.
Hélas, les samouraïs savaient manier les armes (pas les bombes, David) et se battre comme personne, mais en matière de diplomatie, persuasion, négociation… bernique.
Et toutes les affaires dirigées par des samouraïs capotaient aussitôt. De là l’expression « une affaire de samouraï »

Eh bien, Biloulou-san, notre Poste c’est la même chose : tant qu’ils ne faisaient que transporter et livrer le courrier ils étaient imbattables ; et puis ils ont commencé à faire des opérations bancaires, l’agence de voyage, les assurances… et plus rien ne marche. C’est devenu une affaire de samouraïs.

Et voilà, c’est fini et le monde tient toujours !

Grand sage que ton copain nippon.

Du diable, comment ça se fait que ce garçon n'ait pas appris un peu de lui ?!?

Il doit faire exprès.

Le forgeron forge, le curé cure et l'infirme hier soigne.

Le capitaliste, lui, y fa d'l'argin. Toutes les gamiques sont bonnes, surtout les profitables. Où peut-on foutre de la morale dans cela ? As-tu posé la question à ton ami du Soleil Levant ? Assurément pas !

Soupir.

Koganwel a écrit:

Grand sage que ton copain nippon. (...) Le capitaliste, lui, y fa d'l'argin. Toutes les gamiques sont bonnes, surtout les profitables. Où peut-on foutre de la morale dans cela ? As-tu posé la question à ton ami du Soleil Levant ? Assurément pas !Soupir.

L'ami du Soleil Levant et le mien par la même occasion, s'est déjà exprimé à ce sujet notamment dans une maxime déjà citée : "La valeur d'un homme d'affaires se mesure à la richesse qu'il a créée ; sa valeur d'homme s'évalue à ce qu'il fait avec cette richesse."

Quant au reste de ton affirmation "Toutes les gamiques sont bonnes, surtout les profitables"... tout le monde ne partage pas cette conviction. Ni lui, ni moi, ni aucun de nos amis communs.

Et toc !

Quant au reste de ton affirmation "Toutes les gamiques sont bonnes, surtout les profitables"... tout le monde ne partage pas cette conviction.

Ça ne change rien à l'existence de la corruption (et de ses dérives) l'opinion toutvabienmarquise offert en pâture à la conscience de masse. Banaliser le problème est déjà le résoudre.

Oublions le " tout le monde " puisque tous les dégouts sont dans la Nature. Le Connecticut nous l'a rappelé, hier.

Mais on oublie vite. Par contre, on n'oublie jamais l'état de nos appétits. Étrange, oui ?

Koganwel a écrit:

Quant au reste de ton affirmation "Toutes les gamiques sont bonnes, surtout les profitables"... tout le monde ne partage pas cette conviction.
Ça ne change rien à l'existence de la corruption (et de ses dérives) l'opinion toutvabienmarquise offert en pâture à la conscience de masse. Banaliser le problème est déjà le résoudre.

Ouais... si la corruption était l'apanage du capitalisme, tous les autres systèmes économiques seraient verts de jalousie... or ils avaient (et ont) la belle carnation des bien portants !

Citation :

Oublions le " tout le monde " puisque tous les dégouts sont dans la Nature. Le Connecticut nous l'a rappelé, hier.
Mais on oublie vite. Par contre, on n'oublie jamais l'état de nos appétits. Étrange, oui ?

Oui, le Connecticut... l'État le plus restrictif en matière de réglementation sur les armes à feu, à ce qu'on dit par ici...
Si ce n'est pas de la dérision, qu'est-ce que c'est ?

Ouais... si la corruption était l'apanage du capitalisme...

Tu NOUS imites, le Vilain : te voilà à toujours ramener ce qu'on dit à des imprécations concernant le capitalisme. Que non, en cette circonstance, la corruption englobe l'âme humaine, pas une seule de ses possibilités. De toute manière, tu peux remplacer " capital " par cent autres notions et l'équation conclura pareillement.

Oui, le Connecticut... l'État le plus restrictif en matière de réglementation sur les armes à feu, à ce qu'on dit par ici...
Si ce n'est pas de la dérision, qu'est-ce que c'est ?

C'est que le Connecticut est le Connecticut, pis le Rhode Island, tu y as pensé ? C'est pas loin et parions que sa réglementation est différente. Étranges États-"UNIS" qui autorisent que chaque État jouisse à sa manière des vertus (et des vices) de la Fédération. Ainsi, il y a naguère, pouvait-on criminaliser en A, fuir en B et se la couler douce. Ce qui a amené quelqu'un à créer les chasseurs de primes et/ou la police fédérale. Ce qui ne fut pas facile dans le deuxième cas - les chasseurs de primes, si : c'est l'ordre légal qui est le plus ardu à mettre en place, voilà qui fait dérisoire itou.

On n'aimerait pas la loi mais on appelle la police dès la première seconde de danger ? (Ça me fait penser à ces bizarres qui vomissent sur le " socialisme ", mais qui ont toujours la même tendue pour puiser dans le Denier public. Branchez-vous, les pies voleuses !)