L'amour n'a pas d'âge !

C'est de l'ironie, bien sûr.

Non, c'est de son âge (à Ombre).

Faut faire attention, Celtibère, l'air mine de rien, sous peu, on va lire que la victime d'un viol collectif a été aimée avant de mourir.

Je sais de façon certaine qu'un mâle peut désirer. Que dans le sexe, il est susceptible d'appeler " aimer " ce désirer. Ce que j'ignore encore, c'est la possibilité indéniable d'aimer tout à fait.

Car l'amour est si précieux qu'on l'a apprêté à toutes les sauces - mêmes brunes...

Ce sont peut-être des Russes ?

OmbreBlanche a écrit:

Cela peut sembler "choquant" mais oui, il se peut parfois que deux êtres d'âge très éloigné puissent s'aimer.

L'amour a ses mystères que la raison ignore.

Tu prends André" et "Trou de Balle" ...

Cet accès de lucidité ne va pas te conduire à des extrémités "regrettables" j'espère !

Je suis fataliste - dès le landau, ma foi du bon Yeu !

Ce fatalisme que je définis comme de faire avec ce qui ne dépend pas de moi, ne jetant pas la serviette, poursuivant.

Jusqu'au bout sur mes Messerschmitt. (Si la DCA me descend en vrille, contre ma volonté, bah, faut y passer de toute façon, mais il n'est pas dit de quelle façon. Je connais d'ignobles ordures morts dans leur sommeil, et de charmantes personnes qui, aujourd'hui encore, souffrent. D'être bonnes ? Bien sûr que non. La religion explique ça, à la manière de la religion : croyant sans savoir. Je n'ai aucun respect intellectuel pour un esprit qui sacrifie son vécu pour l'investir dans un futur purement hypothétique.)

Il n'y a rien à regretter, Ungern, car ce qui a été devait l'être puisqu'il le fut. Ignorant ce qui va venir, comment le préviendrais-je ? Au fait, qui suis-je pour détenir un tel pouvoir ? Moi ou qui que ce soit. Ce n'est pas pour rien si Capitaine America est un personnage bédéesque et que Président GWB était bel et bien réel. Rien de gratuit.

Les Choses sont. Nous, nous allons pieds nus, nous ne savons toujours pas si c'est dans l'aube ou le crépuscule.

L'amour a ses mystères que la raison ignore.

Je vais parier, OB, pour la classique analyse psychologique (reconduite depuis les Grecs, tout de même) : l'une recherche le bon papa et l'autre son enfance insouciante - si loin de la mort qu'à cet âge-là on se croit naturellement immortel.

Quand le désir porte à éjaculer, comment ne pas croire qu'on " aime ", d'être enveloppés d'un des plus grands désirs qui puissent exister (d'après certains, seul l'extase intellectuelle - ou mystique - est supérieure au plaisir sexuel, et elle dure beaucoup plus longtemps, on peut la revivre quelques jours au prorata émotif de la durée ; je l'affirme pour l'avoir vécu ; et contrairement au plaisir sexuel, l'extase peut survenir sans " masturbation " - de fait, j'ignore comment cela m'est arrivé ; c'était peut-être une grâce !).

L'amour est chimique. L'amour maternel est une tricherie, pas plus désintéressé que tout autre amour, on a toujours intérêt à faire quelque chose - mais ça reste encore et jamais l'amour le plus près de l'authenticité, peut-être à un demi-spin près de l'altruisme parfait.

Mais bon, nous le savons, la perfection n'est pas de la dimension humaine. Ni divine, apparemment - le bon Dieu en personne a regretté d'avoir créé l'Homme, a voulu le noyer, mais il a conservé Noé et sa famille. On connait la suite de sa deuxième gaffe...

je suis content pour toi .

Moi,je ne crois pas (ou plus) à grand chose.

Dieu par exemple,m'a à la fois donné un extraordinaire don et une extraordinaire malédiction :
Je vois "à travers les gens" ....

Ca c'est un extraordinaire "don" .

Le malheur ,c'est qu'un % non négligeables de gens voient que j'ai vu ...

Et ça c'est un "grand malheur" ...

Il fut un temps, assez long, où j'essayais de me relativiser face aux Choses et aux Gens (l'occurrence des deux formant la Réalité).

J'avais beau retourner ça dans un sens ou dans l'autre, ça ne changeait pas la forme des nuages.

Ce fut le plus difficile de ma vie : prendre conscience que tout est voué aux souvenirs (et le propre du souvenir est de refléter un besoin présent, d'où son côté uchronique : on finit par se souvenir non pas de ce qui a été, mais de ce qu'on veut que c'eut été, pis on n'est pas bien conscients de cette pirouette si peu élégante, mais combien rassurante).

La Vie doit-elle être prise au sérieux ?

Je ne vois pas comment. On nait pour mourir. Qu'on fut bons, efficaces, constructeurs, démolisseurs, altruistes, égoïstes. Et finalement, on est un peu tout ça, avec plus ou moins d'éclat. Notre réserve est la signature de l'éducation reçue, quand celle-ci nous dote plus ou moins d'une conscience morale.

Je ne vois pas comment. On nait sans l'avoir demandé, de parents qu'on n'a pas choisis, d'un pays, d'une époque, d'un continent même, rien de cela n'a été choisi. On nait inconscients de soi. On dit qu'il faut apprendre à être soi-même, mais on est victimes d'une définition, selon notre sexe et des attentes des parents. Puis ensuite, à l'école, on est confrontés au Système en place, tant politique que religieux et social (voire même tribal). MAIS SOIS TOI-MÊME !!!

Non, Ungern, je ne vois toujours pas comment. Mais je fais avec. Ai-je le choix ? Pantoute. (Sauf de jeter la serviette. Mais je ne l'ai toujours pas trouvée, la maudite serviette à jeter au milieu du ring !!!)

Je suis moi même .
Mais c'est pas bien drôle ...


C'est simple,
si j'avais pas Coco,
Je sais pas ce que je ferais ...