politique et moralité

Avant de faire part de ma propre opinion, je voudrais lancer cette discussion.
Pensez-vous qu'action politique et moralité, doivent obligatoirement aller de pair?

aristee a écrit:

Avant de faire part de ma propre opinion, je voudrais lancer cette discussion.
Pensez-vous qu'action politique et moralité, doivent obligatoirement aller de pair?

Bonjour Aristée !

Je voudrais d'abord te souhaiter la bienvenue dans ce forum à la fois un peu allumé mais capable aussi d'élévation où nos camarades savent être sérieux sans pour autant se prendre au sérieux.

Alors, pour entamer ta réflexion... oui, certainement, elles peuvent et doivent aller de pair en matière de politique intérieure, sociale et économique.
Maintenant, en internationale... un jour, peut-être, quand les citoyens de tous les pays connaîtront la paix et le bien-être... jusqu'à là la tricherie et la malhonnêté auront toujours un pied sur l'étrier.

Enfin, il me semble.

un jour, peut-être, quand les citoyens de tous les pays connaîtront la paix et le bien-être

Encore malhabile à me diriger sur ce forum, j'avais fait une réponse qui n'est pas passée. Je reprends donc.
On peut bien sûr le regretter, mais je crois que politique et moralité, sont non seulement des domaines différents, mais qu'ils sont souvent antinomiques.
Nous pouvons remarquer, que dans notre Histoire, tous nos grands hommes d'Etat, étaient loin d'être des prix de vertu. Richelieu, Sully, Colbert et bien d'autres.
On peut me rétorquer que le Général de Gaulle était d'une probité irréprochable. Exact.
Mais lorsqu'il est revenu au pouvoir en 1958, il avait dit à des proches qu'il ferait l'Algérie indépendante. Pourtant, ramené au Pouvoir par le mouvement Algérie Française, il fut dans l'obligation de dire le contraire. " Un seul Français de Dunkerque à Tamanrasset" Des Français à part entière"
Politiquement, il était dans l'obligation de faire ce mensonge d'Etat qui couta la vie à des dizaines de milliers de gens.
Aux Etats Unis, les électeurs, las des Présidents à la moralité douteuse, avaient envoyé Carter à la Maison Blanche. C'était un homme d'excellente réputation....Qui ne fut pas une lumière à son poste.
Ce sujet, d'actualité, est des plus délicats. Il s'agit de savoir si l'on privilégie la morale ou l'efficacité politique. Chacun peut avoir son opinion.
Pour ma part, je pense qu'il faut punir les tricheurs qui se sont faits prendre.....mais après leur passage au pouvoir. Car S'il a fait gagner 3 ou 4 points de PIB à la France, il aura été un grand homme d'Etat, même s'il a gagné personnellement quelques millions d'euros.

Pour Aristée, en aparté, juste une suggestion : forum actif fait parfois des réactualisations spontanées qui font disparaître les textes en cours de rédaction.
Alors, quand tu as un texte long, réfléchi, bien concocté, il est prudent de le rédiger sur un traitement de texte, à part.
Autrement, il est bon de faire des "copiés" de ses textes en cours de rédaction, au cas où... et de toute façon avant de valider.

Chacun le sait, c'est Churchill qui avait dit
" La démocratie est le pire des régimes....... à l'exception de tous les autres"
C'est vrai que la démocratie présente de nombreux inconvénients. Le désir d'être élu par exemple amène à faire des promesses que l'on sait parfaitement ne pouvoir tenir.
Mais sur le plan de la moralité, les régimes autoritaires ne sont pas plus vertueux, en sus de la privation de la liberté des citoyens.
Dans tous les régimes, les hommes restent des hommes, avec leurs zones d'ombre épaisse
Ouais ! J'enfonce des portes ouvertes. Je préfère le dire moi-même.

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Pétard qui a changé l'huile de son carter a écrit:

À la fin de son mandat, ce qui fut interprété comme de la faiblesse de sa part dans des crises comme celles des otages de l'ambassade américaine à Téhéran, l'intervention soviétique en Afghanistan, ainsi que les conséquences économiques du Deuxième choc pétrolier et des nouvelles stratégies boursières sacrifiant l'emploi à la rentabilité, lui coûtèrent de nombreuses voix, et il ne fut pas réélu.[/b]

Finalement, dans la course vers un second mandat, les grandes réalisations avérées à porter à son crédit ont pesé pour peanuts dans le plateau de la balance en sa faveur.

Il est tombé victime de la malédiction de l'arachide !